Mgr Viganò commente le pacte entre le Vatican et la Chine : l’Église est devenue « une caverne de voleurs »…
Xi Jinping à gauche et Mgr Marcelo Sorondo à droite, chancelier de l’Académie pontificale des sciences sociales, grand louangeur du régime communiste en Chine.
Par Jeanne Smits (Le blogue de Jeanne Smits)
Le quotidien italien La Verità a publié samedi une violente charge contre l’accord secret entre la Chine et le Saint-Siège, récemment renouvelé, par le directeur du Council on Middle East Relations, Arthur Tane, suivie d’un commentaire musclé de Mgr Carlo Maria Viganò, ancien nonce apostolique, qui inscrit ces faits parmi de nombreux signes d’« apostasie » venant du Vatican.
Vous trouverez ci-dessous ma traduction intégrale de l’article de Mgr Viganò, qui me rappelle les rumeurs entendues l’an dernier de source sérieuse à Rome à propos d’importants versements pécuniaires de la Chine au Saint-Siège. Si leur exactitude reste à vérifier, on peut s’interroger devant les faits qui s’accumulent.
La Verità publie in extenso la lettre adressée le 20 octobre dernier par Arthur Tane au cardinal Parolin pour demander à celui-ci de ne pas renouveler le pacte du Vatican « avec le Parti communiste chinois », au risque de « compromettre son autorité morale ». Tane y accusait le pacte de mettre l’Eglise, « et spécialement le pape François », « du mauvais côté de l’histoire », donnant l’image d’un pape « d’une arrogance ignare » mais aussi en état de « faillite spirituelle ».
Il observait que ce pacte, jamais rendu public, donne notoirement aux autorités chinoises un « pouvoir considérable sur les nominations épiscopales ». « Un tel pouvoir ne figurait même pas dans le tristement célèbre Reichskonkordat de juillet 1933 entre le Vatican et le gouvernement nazi, nouvellement formé, en Allemagne. Jusqu’à maintenant ce pacte honteux, signé par le cardinal Eugenio Pacelli (le futur Pie XII), secrétaire d’Etat sous Pie XI, fut la dernière instance où l’Eglise commit une telle bourde à l’égard d’un régime totalitaire », écrivait Tane.
(Cela mériterait quelque analyse : l’Ostpolitik et l’accord de Metz, ce n’était pas mal non plus, mais il est ici question de documents diplomatiques officiels, fussent-ils secrets…)
Ce pacte devait donner lieu à un « rétropédalage », observe Tane : dès mars 1937, Pie XI publiait Mit Brennender Sorge, l’encyclique par laquelle « il condamnait les théories raciales et les mauvais traitements réservés aux personnes en fonction de leur nationalité ou de leur race ».
Tane soulignait que l’Eglise pouvait encore se soustraire à l’accord avec la Chine, « tant qu’il est encore temps », énumérant ensuite les « détériorations » que constituent les agressions et autres actions politiques auxquelles la Chine s’est livrée depuis sa signature en septembre 2018.
Lire la suiteLa principale leçon à retenir du drame que fût 2020
Photo : Pixabay.
Par Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie
Quelles leçons tirer du drame que fût 2020? Pour le savoir, il faut d’abord constater quelques faits :
Fait numéro 1 : Aux alentours de décembre 2019 en Amérique du Nord, et bien avant à d’autres endroits, un virus nommé Sars-cov-2, qui provoque une maladie pulmonaire nommée covid 19, était largement répandu. Oui, vous avez bien lu : le virus était largement présent en Amérique du Nord au moins à partir de décembre 2019. Le journaliste Tucker Carlson, citant une récente étude du Center for Disease Control, avait annoncé cette nouvelle sur son émission de grande écoute sur la chaîne Fox News le mercredi 2 décembre 2020 :
Dans une étude publiée lundi [le 30 novembre 2020], les chercheurs ont testé 39 échantillons de sang des États de Californie, de Washington et de l’Oregon. Ce sang a été collecté entre le 13 et le 16 décembre 2019.
À l’époque, personne aux États-Unis n’avait entendu parler du COVID-19. Le gouvernement chinois n’a même reconnu son existence que le 31 décembre [2019]. Et pourtant, chacun de ces échantillons qui viennent d’être testés est revenu positif pour les anticorps anti-coronavirus — tous.
Gardez à l’esprit que les anticorps ne se développent pas avant au moins une semaine après l’exposition au virus. Cela signifie que le coronavirus de Wuhan était transmis à l’ensemble de la population américaine bien plus tôt, peut-être des mois plus tôt qu’on ne nous l’avait dit.
Qu’est-ce que ça veut dire exactement? Et comment est-ce arrivé?
Nous ne savons pas encore comment cela s’est passé, mais nous savons avec certitude que cela s’est produit. Le CDC a trouvé des dizaines d’échantillons positifs supplémentaires à partir de tests sanguins effectués à partir de la fin décembre [2019], et ils les ont trouvés dans de nombreuses autres régions du pays, à travers le pays : Le Michigan, l’Iowa et le Massachusetts.
L’analyse des tests dans d’autres pays a montré une propagation encore plus précoce du virus. Les scientifiques connaissent désormais que le virus, le coronavirus s’est propagé en Italie dès septembre [2019] dernier et en Amérique du Sud deux mois plus tard en novembre [2019].
Fait numéro 2 : Ce virus est comparable à une grippe saisonnière sévère : il a un taux de mortalité de 2 à 3 décès par mille infections (la grippe sévère ayant un taux de mortalité de 1 décès pour mille infections). Que le coronavirus ait ce taux de fatalité relativement modeste est démontré entre autres par une étude de l’épidémiologiste John Ioannidis, de l’université de Stanford, qui est publiée sur le site de l’Organisme mondial de la Santé. La dangerosité varie avec l’âge, allant de quasi-impossibilité d’un décès pour les moins de 50 ans et allant à près de 5 % en moyenne (1 chance sur 20) pour les plus de 70 ans, la moyenne d’âge des décès tournant autour de 85 ans (sources).
Fait numéro 3 : Il y a eu au Québec (ainsi que dans d’autres localités), un grand pic de décès au printemps de 2020, même si, comme je l’ai affirmé plus haut, le virus était largement répandu bien avant. Si le virus était spécialement dangereux, nous aurions ressenti sa présence dès décembre, lors de son apparition chez nous. (Au Québec, le virus était probablement présent vers la mi-décembre, comme pour les États-Unis, avec lesquels le Québec et le Canada ont des échanges significatifs et constants.) Cependant, nous savons que le virus n’est pas spécialement dangereux. Et les données entre décembre et mars le prouvent : tout en étant largement répandu, le virus ne faisait aucun ravage. Le pic de décès n’a commencé au Québec à faire son apparition qu’au milieu du mois de mars. Mais pourquoi alors à ce moment précis?
La réponse est assommante : ce sont les mesures sanitaires elles-mêmes, mises en place dès la mi-mars, qui semblent avoir causé la plupart des décès « excédants » observés en mars, avril et mai. Cela, je l’ai expliqué dans ma lettre ouverte à Joanne Castonguay (Commissaire à la santé du Québec), message qui a aussi été envoyé à la Coroner en chef du Québec, Pascale Descary. Je cite l’essentiel :
À notre avis, les personnes vulnérables décédées au Québec ce printemps en nombre plus élevé que la normale ne sont pas uniquement, ni même pour la plupart, mortes d’un virus ayant un taux de létalité avoisinant celui d’une forte grippe saisonnière; elles sont en majorité décédées pour d’autres raisons, parmi lesquelles :
- une grossière négligence, provoquée entre autres par un manque criant de main-d’œuvre dans les établissements de soins de longue durée, lui-même suscité en grande partie par une campagne de peur médiatique qui a semé la panique chez les employés de ces centres ;
- une situation de stress causée par l’isolement et les autres mesures sanitaires, affaiblissant le système immunitaire de personnes déjà très fragiles, et les rendant plus susceptibles de succomber à des maladies en temps normal relativement bénignes ;
- une politique de « triage » des personnes aînées, leur refusant en une période de pandémie un accès à des services hospitaliers qui leur étaient habituellement accordés ;
- une contamination des établissements pour personnes âgées par des personnes âgées malades qu’on a évacuées des hôpitaux (pour « libérer » 7000 lits, dont ceux de 1400 patients toujours malades), en anticipation d’une « vague » de malades plus « prioritaires » qui n’est jamais venue;
- une suspension de plusieurs interventions chirurgicales et autres, toujours afin de « libérer » des lits pour faire face à la crise, temps d’arrêt dans les soins qui a pu indirectement causer plusieurs décès ce printemps;
- la mise sur pied de protocoles à consonance euthanasique;
Faisons un petit résumé. Le drame de 2020 n’est pas celui d’un virus meurtrier. Il est plutôt celui d’un virus, pas si dangereux que cela, qui a servi de prétexte pour mettre en place des « mesures sanitaires » qui, elles, sont probablement responsables d’une grande part des décès « excédentaires » observés au printemps. La question qui s’impose devient alors : Pourquoi ? Pourquoi la grande majorité des gouvernements du monde se sont-ils alors précipités à instaurer des mesures sanitaires n’ayant que pour effet de provoquer la mort des plus vulnérables ? À quelle fin ? C’est la question de l’année !
Mais voici que le 13 décembre, à l’occasion de la fête de Notre-Dame de la Guadeloupe, le Cardinal Burke nous donne une réponse, à l’instar des autres lanceurs d’alertes : le virus « a été utilisé par certaines forces, hostiles aux familles et à la liberté des nations, pour faire avancer leur programme maléfique. Ces forces nous disent que nous sommes maintenant les sujets de ce qu’on appelle le Great Reset, la “grande réinitialisation”, cette “nouvelle normalité” qui nous est imposée par leur manipulation des citoyens et des nations au moyen de l’ignorance et de la peur. » (Plus sur le « great reset »/la grande remise à zéro, ici) Et le Cardinal de conclure que l’essentiel de la tragédie de 2020, c’est d’avoir oublié Dieu pour idolâtrer la déesse « santé » : « Voici que nous sommes censés trouver dans une maladie et dans sa prévention la façon de comprendre et de diriger nos vies, plutôt qu’en Dieu et dans son dessein pour notre salut. »
Et voilà, donc, en somme, le drame de 2020 : Notre société, ayant déjà largement rompue avec Dieu, ayant mis au centre de son existence non le Créateur mais la créature (l’idéologie, l’argent, le pouvoir, etc.), s’est vu affolée par la présence d’un virus d’une létalité comparable à une grippe saisonnière sévère. Pire, la « crise » qui s’ensuit a toutes les marques d’une manipulation dirigée par de hautes instances internationales. Le drame, en somme, s’agit non d’un virus relativement bénin, mais d’une société maligne et corrompue, car détournée, et cela, il y a des décennies voire des siècles, de Dieu et poursuivant avec acharnement des chimères telles « le progrès » ainsi que les « droits » de l’homme sans Dieu.
La solution, donc, pour un 2021 moins délirant, ne peut que passer par une conversion, personnelle et sociétale, à Dieu et son Église, sans quoi, nous risquons à l’avenir d’être plongés dans de nouveaux et encore plus profonds drames. Il faut tout faire pour que les individus, mais aussi les associations, les familles et oui, même les États, tirent leur inspiration du Christ. Depuis plusieurs années, Campagne Québec-Vie ne fait que marteler cette nécessité de conversion personnelle et sociale et de la promouvoir de diverses façons, pour le plus grand bien de tous. Ceci doit être de nouveau notre priorité en 2021.
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Merci à vous qui nous avez aidés, par vos dons, vos prières, votre bénévolat, à persévérer dans cette lutte pour la vérité et contre les illusions et les mensonges de notre époque. Notre campagne de financement du temps de l’avent bat son plein : à 10 jours de la fin, nous sommes à 2 205 $ de notre objectif de 7500 $. Merci de faire un don sacrificiel aujourd’hui, pour nous aider à atteindre notre but.
Pour la Vie,
Georges Buscemi
P.S. N’oubliez pas de mettre dans vos signets notre nouveau site de nouvelles, de style « agrégateur », que nous renouvellerons et développerons régulièrement. Dans ce site il y aura aussi une liste de « médias alternatifs » que vous pourrez consulter pour connaître la vérité sur plusieurs sujets.
Le cardinal Burke dénonce le « Great Reset », la grande réinitialisation sans Dieu imposée au nom du COVID-19
Cardinal Raymond Leo Burke.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Alpha News/YouTube
Le cardinal Raymond Burke était samedi dans son ancien diocèse de La Crosse, Wisconsin, pour la fête de Notre Dame de Guadalupe, qu’on honore outre-Atlantique sous le titre d’Impératrice des Amériques. C’est au sanctuaire de celle-ci qu’il a prononcé une homélie grave, centrée sur les graves dangers qui menacent les Etats-Unis et le monde.
Visiblement soucieux, il a dénoncé « la progression mondiale du matérialisme marxiste » à la faveur du COVID-19 : en effet, c’est bien un socialisme international qui se met en place, sans que l’Eglise ne semble réagir. C’est la progression du Great Reset que le cardinal Burke a nommément désigné, dénonçant plus loin « des forces séculières qui voudraient faire de nous les esclaves de leur projet meurtrier et impie » : sans Dieu.
En espagnol, le cardinal a longuement évoqué le message de Notre Dame de Guadalupe qui nous demande de ne pas avoir peur, puisque nous sommes entre ses bras.
Je vous propose ci-dessous ma traduction non officielle de la partie anglophone de ce sermon publiée par LifeSiteNews. — J.S.
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Nous venons à Notre-Dame de Guadalupe au jour de sa fête, le cœur lourd et troublé. Notre nation traverse une crise qui menace son avenir même en tant que nation libre et démocratique. La progression mondiale du matérialisme marxiste, qui a déjà entraîné mort et destruction dans la vie d’un si grand nombre de personnes, et qui a menacé les fondations de notre nation pendant des décennies, semble désormais s’emparer du pouvoir de gouvernement de notre nation.
Nous nous sommes autorisés en tant que nation, afin d’engranger des profits économiques, de nous rendre dépendants du Parti communiste chinois, une idéologie totalement opposée aux fondations chrétiennes sur lesquels les familles ainsi que notre nation s’appuient pour rester en sécurité et prospérer.
Je parle ici des États-Unis d’Amérique, mais il est évident que de nombreuses autres nations sont en proie à une crise similaire, tout aussi alarmante.
Il y a aussi le mystérieux virus de Wuhan, à propos duquel les médias nous donnent quotidiennement des informations contradictoires, tant quant à sa nature qu’aux moyens de s’en préserver. Ce qui est clair, cependant, c’est qu’il a été utilisé par certaines forces, hostiles aux familles et à la liberté des nations, pour faire avancer leur programme maléfique. Ces forces nous disent que nous sommes maintenant les sujets de ce qu’on appelle le Great Reset, la « grande réinitialisation », cette « nouvelle normalité » qui nous est imposée par leur manipulation des citoyens et des nations au moyen de l’ignorance et de la peur.
Lire la suiteDéclaration du cardinal Burke sur les propos attribués au pape François sur les homosexuels et l’« union civile »
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Long Thien/Flickr
Je vous propose ci-dessous ma traduction intégrale de la Déclaration du cardinal Burke sur les propos attribués au pape sur les homosexuels et leur droit de ne pas être expulsés de leur famille, ainsi que son appel à créer « une loi sur l’union civile » qui leur permette d’être « couverts par la loi ». Il s'agit de la traduction officielle et intégrale de ce texte, approuvée par Son Eminence. – J.S.
Déclaration
Les médias du monde entier ont diffusé avec une lourde insistance, en la présentant comme un changement de cap, la nouvelle selon laquelle le pape François a déclaré que les personnes de condition homosexuelle, en tant qu’enfants de Dieu, « ont le droit d’avoir une famille », et que « personne ne peut être expulsé d’une famille, ni vivre une vie impossible à cause de cela ». Ces médias écrivent en outre qu’il a déclaré : « Ce que nous devons créer, c’est une loi sur l’union civile. De cette façon, ils seront couverts par la loi. J’ai défendu cela. » Ces déclarations ont été faites lors d’un entretien avec Evgeny Afineevsky, réalisateur d’un documentaire, Francesco, présenté en première le 21 octobre 2020, à l’occasion du Festival du film de Rome (Festa del Cinema di Roma).
De telles déclarations engendrent un grand désarroi et provoquent la confusion et l’erreur parmi les fidèles catholiques, dans la mesure où elles sont contraires à l’enseignement de l’Écriture Sainte et de la Tradition Sacrée, ainsi qu’au Magistère récent par lequel l’Église garde, protège et interprète tout le dépôt de la foi contenu dans l’Écriture Sainte et la Tradition Sacrée. Ils sont cause d’étonnement et d’erreur quant à l’enseignement de l’Église chez les personnes de bonne volonté, qui souhaitent sincèrement savoir ce que l’Église catholique enseigne. Aux pasteurs des âmes, elles imposent le devoir, en conscience, d’apporter les justes et nécessaires clarifications.
Tout d’abord, le contexte et les circonstances de telles déclarations les privent de tout caractère magistériel. Elles sont à juste titre interprétées comme de simples opinions privées de la personne qui les a faites. Ces déclarations ne lient en aucune façon les consciences des fidèles, qui sont au contraire obligés d’adhérer avec une religieuse soumission à ce que l’Écriture Sainte et la Tradition Sacrée, ainsi que le Magistère ordinaire de l’Église enseignent sur le sujet. Il convient en particulier de noter ce qui suit.
Lire la suiteCardinal Leo Raymond Burke : « L’éducation fait aujourd’hui l’objet d’attaques féroces »
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (modifiée) : Freepik
Le cardinal Raymond Leo Burke a donné vendredi dernier une vidéoconférence dans le cadre d’un colloque virtuel organisé par la coalition pro-famille « Voice of the Family ». Je vous propose ci-dessous ma traduction intégrale de son intervention que l’on pourra retrouver ici dans sa diffusion en anglais, au cœur d’un événement intitulé : « L’appel des pères aux évêques : aidez-nous à défendre la pureté de nos enfants. »
Cette conférence du cardinal Burke est particulièrement opportune au moment où Emmanuel Macron vient de faire savoir qu’il entend interdire par principe l’école à la maison — si ce n’est dans des cas exceptionnels liés à la santé de l’enfant — et mettre en place une obligation de scolarisation dès trois ans, et ce à compter de la rentrée 2021, notamment pour « protéger » les enfants « de la religion ».
Voici ma traduction de travail de la conférence du cardinal Burke. — J.S.
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Les droits des parents en tant que premiers éducateurs de leurs enfants
et l’obligation des parents de s’opposer à un programme scolaire
qui contredit la loi morale
Ce m’est un grand plaisir que d’aider Voice of the Family dans sa noble tâche de promotion de la saine doctrine et de la discipline de l’Église à propos du mariage et de son fruit incomparable : la famille. Je suis particulièrement heureux d’aborder la question cruciale de l’éducation, mission essentielle de la famille, et en même temps expression fondamentale de notre culture.
Toute personne qui réfléchit ne peut que constater combien l’éducation fait aujourd’hui l’objet d’attaques féroces. Tant dans le domaine de l’éducation que dans celui du droit, en tant qu’expressions fondamentales de notre culture, nous assistons à l’abandon de la compréhension de la nature humaine et de la conscience par laquelle Dieu nous appelle à respecter la vérité de la nature, et à vivre en accord avec cette vérité dans un amour pur et désintéressé.
Saint Paul, dans sa Lettre aux Ephésiens, se référant à l’aliénation de l’homme par rapport à Dieu et, par conséquent, par rapport au monde, déclare :
Lire la suiteMais maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui étiez autrefois éloignés, vous avez été rapprochés par le sang du Christ. Car c’est lui qui est notre paix, qui des deux peuples n’en a fait qu’un ; il a renversé le mur de séparation, l’inimitié, dans sa chair ; il a aboli la loi des ordonnances avec ses prescriptions, afin de former en lui-même, de ces deux peuples, un seul homme nouveau, en faisant la paix, et de les réconcilier tous deux dans un seul corps, avec Dieu, par la croix, en détruisant en lui-même leur inimitié. Et il est venu annoncer la paix, à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près ; car c’est par lui que nous avons accès les uns et les autres dans un même Esprit auprès du Père. Vous n’êtes donc plus des étrangers et des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, et membres de la famille de Dieu, puisque vous avez été édifiés sur le fondement des Apôtres et des prophètes, le Christ Jésus étant lui-même la pierre angulaire. En lui, tout l’édifice, bien coordonné, grandit pour être un temple saint dans le Seigneur. En lui, vous aussi, vous entrez dans sa structure, pour être une habitation de Dieu par l’Esprit-Saint. (Eph. 2, 13-22)
Le cardinal Burke : « Ne donnez pas la communion à Joe Biden »
Joe Biden.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr
Ne donnez pas la communion à Joe Biden.
L’appel a été lancé par le cardinal Raymond Burke, l’un des représentants les plus conservateurs de l’Église […] dans une interview accordée à Fox News. Le prélat américain, qui ces derniers mois avait pris parti contre l’utilisation du masque, a déclaré que tous les « soi-disant politiciens catholiques », y compris le candidat démocrate à la présidentielle, devaient se voir refuser le sacrement pour avoir parlé en faveur de l’avortement et de la reconnaissance de mariage de même sexe.
Ils ne peuvent pas venir recevoir la Sainte Communion, a-t-il expliqué, parce qu’ils ne sont pas en communion avec le Christ.
« Ce n’est pas une punition », a-t-il ajouté, mais une « faveur que nous leur faisons en leur disant de ne pas se présenter, car s’ils le font, ils commettent un sacrilège ».
Déjà en 2004, le cardinal américain avait averti le candidat démocrate de l’époque, John Kerry, de ne pas se présenter pour recevoir la Sainte Communion. Ceux qui soutiennent l’avortement sont considérés comme des « pécheurs obstinés ».
Les dernières déclarations de Biden, qui se considère pourtant catholique et se rend régulièrement à la messe, ont montré son obstination pro-avortement. En avril, le candidat démocrate a qualifié l’avortement de « service essentiel » et, en juillet, il a réitéré son soutien au droit des femmes de décider.
Avant Burke, également le père Frank Pavone, directeur de Priests for Life, avait demandé que la communion soit refusée au candidat démocrate : Biden « n’a pas protégé les petits qui ne sont jamais nés, se mettant en conflit non seulement avec la foi catholique mais avec le message chrétien, les principes fondateurs de l’Amérique et la décence humaine. Vous ne pouvez pas tuer des enfants et vous ne pouvez autoriser personne à le faire ».
L’Eglise catholique représente l’une des clés de lecture pour les élections de l’automne aux Etats-Unis. Les catholiques, comme il est d’usage aux États-Unis et dans le reste de l’Occident, joueront un rôle important dans le tournant électoral. L’hémisphère progressiste et catholique américain est engagé dans une lutte serrée contre l’actuel président des États-Unis d’Amérique, tandis que des voix comme celle du cardinal Burke et de l’archevêque et ancien nonce apostolique aux États-Unis Carlo Maria Viganò constituent, par leur soutien à Trump et dans l’actuel paysage ecclésiastique, deux exceptions.
Le cardinal Burke est l’une des références de Donald Trump mais aussi un de ces prélats conservateurs […] qui ont ouvertement défié la ligne théologique du pape François depuis le début de son pontificat.
« L’attaque contre Biden marque une autre confrontation avec le pontife. En novembre, le candidat démocrate a révélé qu’il avait reçu la communion du pape après qu’un prêtre de Caroline du Sud l’a lui avait refusée » révèle le quotidien italien La Repubblica de l’athée [...] Eugenio Scalfari, l’ami à qui le pontife argentin aime faire des confidences…
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Mgr Viganò dénonce l’emprise de réseaux homosexuels et de la Chine communiste sur le Vatican
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Mgr Carlo Maria Viganò s’exprime une nouvelle fois sur l’affaire McCarrick, en évoquant notamment le rôle joué par ce dernier dans la conclusion de l’accord entre la Chine et le Vatican, avec des « milliards » à la clef. Je vous propose ci-dessous ma traduction de l’entretien accordé par Mgr Viganò au vaticaniste Marco Tosatti, précédé par l’introduction signée par celui-ci. Il s’agit de la traduction officielle, relue et autorisée par Mgr Viganò. Et c’est encore une bombe…
Voir la version italienne sur Stilum curiae, le blog de Marco Tosatti, et la version anglaise, publiée également à 7 h (heure de Rome) ce samedi matin, sur LifeSiteNews
Je n’ai pas encore eu le temps de traduire l’important appareil de notes. Elles sont disponibles dans les versions italienne et anglaise. — J.S.
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La détermination de Mgr Carlo Maria Viganò, ancien nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique, à dénoncer le voile du silence et les dissimulations dans la gestion des cas d’abus par des membres du clergé, est bien connue. La réaction pimentée et énervée des autorités du Vatican — et en particulier de divers prélats — aux réfutations bien argumentées du combatif prélat est également bien connue. Dans cette interview, nous nous penchons avec Son Excellence sur les développements de l’affaire de l’ex-cardinal McCarrick, notamment à la lumière d’un article récent de Church Militant intitulé « The McCarrick Bombshell » (« La bombe McCarrick) ».
Mais avant d’entrer dans le vif de cet article, faisons un bref rappel. Du 21 au 24 février 2019, une réunion de tous les présidents des conférences épiscopales s’est tenue à Rome sur le thème de la protection des mineurs dans l’Église. Quelques jours auparavant, le 16 février 2019, la Congrégation pour la Doctrine de la foi a annoncé le renvoi de l’état clérical de Theodore McCarrick, accusé d’autres crimes graves, et a ajouté : « Le Saint-Père a reconnu le caractère définitif de cette décision prise en accord avec la loi, la rendant res iudicata (c’est-à-dire n’admettant aucun autre recours). » — M.T.
Marco Tosatti : Excellence, quelles sont aujourd’hui les nouvelles à propos de l’affaire McCarrick ?
Mgr C.M. Viganò : Je crains qu’il n’y ait pas de nouvelles, et la nouvelle est précisément celle-là. Avec le renvoi à l’état laïque de McCarrick, on a voulu mettre fin à une longue affaire qui a été révélée par mon témoignage en 2018, mais tout a été fait pour que les résultats et les détails du procès n’apparaissent pas. La tromperie mise en œuvre par une stratégie consistant à procéder par voie administrative et non par voie judiciaire, et la décision de Bergoglio de confirmer la sentence avec autorité, ont en fait empêché de mettre au jour, en même temps que les fautes objectives de McCarrick, les responsabilités de ceux qui, pendant des années, ont contribué à dissimuler la nature et l’étendue des crimes commis par lui, et à protéger ses complices et ceux qui, par leur silence, ont couvert ses crimes. C’est ainsi que la condamnation du coupable n’a pas fait la lumière sur les points obscurs. En tant que laïc, il jouit désormais d’une totale liberté de mouvement et d’action, et peut encore intervenir à tous les niveaux : au niveau ecclésial — et ce même auprès de ceux qui l’ont couvert et soutenu, au Vatican et ailleurs ; au niveau politique, social et financier, par l’intermédiaire des personnes qui sont restées en relation avec lui et qui ont reçu des faveurs de sa part. Le renvoi à l’état laïque ne constitue en aucun cas une sanction médicinale (n’étant que sa prémisse nécessaire, en raison de l’indignité avérée du délinquant), elle n’implique aucune forme de pénalité réparatrice, ni ne rend justice aux victimes, mais permet à M. McCarrick de poursuivre ses activités criminelles sans être dérangé, y compris celles de prédateur sexuel.
La procédure administrative a également empêché l’audition des victimes, alors que les témoignages recueillis tout récemment par Maître Jeffrey Lena, avocat du Saint-Siège, semblent avoir été rédigés sous la dictée : ceux qui ont subi le harcèlement viennent s’excuser de la lenteur de la publication du Rapport en l’attribuant à la masse de témoignages, avec un ton indulgent et justificateur qui ne correspondent pas à l’extrême gravité des crimes qui lui sont reprochés. On peut penser que certaines victimes, protégées par un pseudonyme, se sont prêtées à une opération visant à décharger le Saint-Siège de ses responsabilités et à valider la version que celui-ci fait valoir devant l’opinion publique. On soupçonne aussi ces témoignages anonymes d’être de la pure fiction. C’est en tout cas une tromperie qui doit être dénoncée avec force, car si la corruption de ce prélat en tant que prélat est scandaleuse, le silence coupable de ceux qui représentent l’Église l’est d’autant plus. Si ces épisodes s’étaient produits sous le pontificat de Benoît XVI, ils auraient déclenché la fureur des médias : tant de compassion pour Jorge Mario est révélatrice de l’attitude complice des médias dominants.
Lire la suiteLe cardinal Burke évoque le coronavirus à la lumière de Fatima
Le Cardinal Burke.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Steve Jalsevac/LifeSiteNews
Le cardinal Burke a donné une vidéoconférence dans le cadre du « Rome Life Forum » organisé par Voice of the Family et LifeSiteNews, qui se tient virtuellement cette année en raison des restrictions sanitaires liées au COVID-19. Le thème des conférences porte cette année sur Fatima, et la manière dont les apparitions de la Sainte Vierge en 1917 peuvent éclairer la période actuelle.
Je vous propose ici ma traduction non officielle de la conférence du cardinal Burke, riche de conseils et de compassion pour les catholiques qui ont pu se sentir abandonnés pendant la période du confinement, privés des sacrements et même dans certains cas de sépulture chrétienne pour leurs chers disparus.
Le cardinal Raymond Burke dit les choses avec force, mais toujours sous un regard d’éternité, invitant à une union toujours plus grande avec le Cœur sacré de Jésus par le Cœur Immaculé de Marie.
Il s’élève notamment contre la vaccination obligatoire, en particulier si les vaccins développés utilisent des lignées de cellules souches prélevées sur des fœtus avortés ; contre les restrictions illégales à la liberté religieuse et de culte ; contre le silence d’évêques et de prêtres qui par leur refus de s’exprimer, se rendent complices de l’apostasie.
Le cardinal Burke exprime également sa conviction que la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé n’a pas été accomplie. — J.S.
Fatima : La réponse du ciel à un monde en crise
Nous vivons des temps très troublés et inquiétants. Un virus a été, d’une quelconque manière, lâché, jusqu’à atteindre toutes les parties du monde. Il a causé et cause encore, à un degré plus ou moins important, la maladie qui lui est associée, le COVID-19. Beaucoup sont morts et meurent encore, soit directement de la maladie, soit de complications dont la maladie fait partie. En réponse à la propagation de la contagion, de nombreux gouvernements ont imposé de sévères restrictions à la circulation de leurs citoyens, confinant les citoyens à leur domicile et interrompant le fonctionnement de tous les services, hormis les services essentiels. L’effet sur l’économie des familles, des communautés locales et des nations a été dévastateur.
L’origine du virus demeure incertaine. Les informations relatives à sa nature et à son évolution sont contradictoires. À l’heure actuelle, un débat animé a lieu pour savoir si son évolution nous permettra de reprendre nos activités quotidiennes ou si, en raison d’une menace de résurgence de la contagion, nous devrons continuer à vivre confinés dans nos foyers. Des informations nous parviennent de la part de ceux qui sont retenus comme experts, et elles sont clairement contradictoires. Il existe également une crainte légitime de voir des personnes sans scrupules utiliser la crise sanitaire à des fins politiques et économiques.
Un aspect particulier de la crise sanitaire internationale qui en résulte, ce que l’on appelle une pandémie, est que l’ensemble plus vaste des personnes en bonne santé sont soumises à de sévères restrictions, même en ce qui concerne leur pratique de la foi, en partant du principe que l’infection par le virus reste souvent cachée avant de se manifester soudainement. D’une certaine manière, chacun d’entre nous devient un danger potentiel pour les autres. Dans une telle situation, l’interaction humaine naturelle est rendue sévèrement limitée. Chez certains, la situation a conduit à s’inquiéter constamment d’une éventuelle infection et à entretenir l’illusion que, d’une manière ou d’une autre, nous pouvons créer un environnement parfaitement sanitaire dans lequel nous ne serons menacés par aucune bactérie ni aucun virus, ou dans lequel, grâce à des mesures prophylactiques, y compris la vaccination universellement imposée, nous aurons une protection certaine contre le coronavirus.
Lire la suiteMgr Reig Pla (Espagne) maintient messes et communion : « l'Église n'abandonne pas ceux qui ont besoin de l'aide de Dieu »
Mgr Reig Pla, évêque d'Alcala de Henares dans la région de Madrid en Espagne.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo :
Mgr Juan Antonio Reig Pla, évêque d'Alcala de Henares dans la région de Madrid, en Espagne, a accordé un entretien à Andrea Zambrano de la Nuova Bussola Quotidiana dans laquelle il explique pourquoi il a pris la décision pour son diocèse de ne pas priver les fidèles de la sainte messe ― en prenant, bien sûr, les mesures sanitaires nécessaires en raison du coronavirus. Le prélat a choisi des mots forts : « La Sainte Messe, en toute occasion, et plus encore dans cette situation extrême, est le paradis sur terre. Sans la présence du ciel ― rendue présente dans l'humanité de Jésus-Christ et maintenant dans les sacrements ― l'homme défaille. »
Mgr Reig Pla s'est signalé au cours de ces dernières années par ses courageux engagements en faveur du respect de la vie et contre la dictature de l'idéologie du genre.
Voici ma traduction intégrale de cet entretien revigorant.
Addendum : le cardinal Burke a apporté son soutien à l'analyse de Mgr Reig Pla. Lire ici sa réponse à L'Homme nouveau. – J.S.
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Excellence, Pourquoi avez-vous décidé de garder les églises ouvertes et de célébrer les messes avec le peuple ?
En tant qu'évêque, j'ai décidé de maintenir les églises ouvertes et de respecter l'horaire habituel des célébrations de la Sainte Messe. Je veux ainsi offrir aux fidèles le signe que l'Église n'abandonne pas ceux qui ont besoin de l'aide de Dieu, en particulier des sacrements. À cette fin, nous organisons les célébrations en suivant toutes les directives préventives recommandées par les autorités sanitaires. De plus, les cloches de la cathédrale sonnent à midi et à 20 h 30, pour appeler à prier pour les nécessités créées par cette épidémie. Parmi les biens de la personne (biens utiles, agréables, moraux, etc.), le plus grand est le bien spirituel, qui est uni à la destinée éternelle de l'homme. C'est pourquoi nous ne pouvons pas priver les fidèles, même dans des circonstances extrêmes, des dons divins, et en particulier de l'Eucharistie.
S'il est important de garder une distance de sécurité, est-il encore plus important de donner aux fidèles le pain du Ciel ?
Non seulement nous gardons une distance de sécurité, mais nous prenons toutes les mesures pour prévenir l'infection : hygiène des mains du prêtre, désinfection du sol et des bancs, des vases sacrés, etc. Tout cela est important, mais aucune de ces choses n'éteint le désir d'infini qui habite chaque cœur humain. Ainsi, avec les mesures de sécurité, ce qui est spécifique au travail de l'Église ne peut pas faire défaut : offrir le salut obtenu par Jésus-Christ par la prière, la prédication de la Parole et les sacrements.
Lire la suiteLe message du cardinal Burke à propos du coronavirus et de la primauté de la prière et des sacrements
Cardinal Leo Raymond Burke.
Par Jeanne Smits (Le blogue de Jeanne Smits) ― Photo : Diane Montagna/LifeSiteNews
Je vous propose ci-dessous ma traduction complète du message publié par le cardinal Raymond Burke sur son blogue en cette fête de saint Benoît, pour dire sa sollicitude à l’égard de tous ceux qui souffrent de l’épidémie du coronavirus et de ses conséquences. Le cardinal y souligne que le culte et les sacrements font partie des besoins essentiels de l’homme. Et que si nous devons prendre tous les moyens naturels pour combattre ce fléau, c’est d’abord en nous tournant vers Dieu que nous trouverons la réponse.
Cette traduction est la seule autorisée. Elle a été revue et corrigée par Son Éminence. — J.S.
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Chers amis,
Depuis quelque temps déjà, nous nous battons contre la propagation du coronavirus, le COVID-19. Pour autant que nous sachions — et l’une des difficultés du combat est que tant de choses restent obscures sur cette peste — la bataille va encore se poursuivre pendant un certain temps. Le virus en cause est particulièrement insidieux, car il a une période d’incubation relativement longue — certains disent 14 jours, d’autres 20 jours — et il est très contagieux, beaucoup plus contagieux que les autres virus que nous avons connus.
L’un des principaux moyens naturels de se défendre contre le coronavirus est d’éviter tout contact étroit avec les autres. Il est important, en effet, de toujours garder une distance — certains disent un mètre, d’autres un mètre et demi — entre nous et, bien sûr, d’éviter les rassemblements de groupes, c’est-à-dire les rassemblements où plusieurs personnes sont très proches les unes des autres. En outre, comme le virus est transmis par de petites gouttelettes émises lorsqu’on éternue ou qu’on se mouche, il est essentiel de se laver fréquemment les mains avec du savon désinfectant et de l’eau chaude pendant au moins 20 secondes, et d’utiliser des lave-mains et des lingettes désinfectantes. Il est tout aussi important de désinfecter les tables, les chaises, les comptoirs, etc., sur lesquels ces gouttelettes ont pu atterrir et à partir desquels elles sont capables de transmettre la contagion pendant un certain temps. Si nous éternuons ou que nous nous mouchons, il est conseillé d’utiliser un mouchoir en papier, de le jeter immédiatement et de se laver les mains. Bien entendu, les personnes chez qui le coronavirus a été diagnostiqué doivent être mises en quarantaine, et celles qui ne se sentent pas bien, même s’il n’a pas été vérifié qu’elles souffrent du coronavirus, doivent, par charité envers les autres, rester chez elles, jusqu’à ce qu’elles se sentent mieux.
Vivant en Italie, où la propagation du coronavirus a été particulièrement meurtrière, surtout pour les personnes âgées et pour celles qui sont déjà dans un état de santé délicat, je suis édifié par le grand soin que les Italiens prennent pour se protéger et protéger les autres de la contagion. Comme vous l’avez peut-être déjà lu, le système de santé italien est actuellement mis à rude épreuve pour tenter d’assurer l’hospitalisation et les soins intensifs nécessaires aux plus vulnérables. Je vous en prie, priez pour le peuple italien, et en particulier pour ceux pour qui le coronavirus peut être mortel comme pour ceux qui en ont la charge. En tant que citoyen des États-Unis, j’ai suivi la situation de la propagation du coronavirus dans mon pays et je sais que ceux qui vivent aux États-Unis s’inquiètent de plus en plus de faire cesser sa propagation, de peur qu’une situation comme celle de l’Italie ne se reproduise chez eux.
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