Une femme survit miraculeusement à un cancer — elle a refusé d’écouter les médecins qui l’encourageaient à avorter son bébé
Jessica Hanna.
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : The Kennedy Report/YouTube
7 novembre 2022 (LifeSiteNews) — Ici, à LifeSiteNews, nous savons que dénoncer le mal dans le monde est un travail nécessaire que nous faisons avec plaisir. En fait, notre intrépide président, Steve Jalsevac, s’est fait l’écho de ces déclarations lors de notre gala du 25e anniversaire en Floride cet été, lorsqu’il a exprimé que découvrir les mauvaises nouvelles est en fait une bonne nouvelle.
Il nous a rappelé l’appel de la Bible à découvrir le mal et à l’exposer afin que les ruses de Satan soient mises en lumière. Cela dit, je mentirais si je disais que plonger dans les sombres réalités du mal mondialiste n’est pas parfois un peu décourageant. Mais de temps en temps, nous sommes surpris par les histoires les plus étonnantes et nous nous rappelons de la grande bonté que Dieu accorde à ceux qui l’aiment.
Lorsque je ne suis pas en train de faire des reportages et d’écrire pour LifeSiteNews, j’enregistre des entrevues sur une chaîne YouTube personnelle appelée The Kennedy Report. L’autre jour, j’ai eu le plaisir d'interroger Jessica Hanna, qui m’a raconté une histoire incroyable sur la façon dont elle a survécu à un cancer — un cancer auquel elle n’aurait pas dû survivre — et a connu le miracle de la guérison. Le plus important, c’est qu’elle n’a pas expérimenté seulement la guérison de son corps, mais aussi celle de son âme.
Mme Hanna est née et a grandi au Canada, elle est catholique de naissance, mais elle m’a dit qu’elle avait vécu des « années païennes » au début de l’âge adulte. Elle dit qu’elle a « toujours cru en Dieu », mais qu’à un moment donné, elle était « devenue très mondaine ».
Retour à Dieu
En 2014, son mari a été atteint d’une « maladie potentiellement mortelle ». Il s’agissait d’un « trouble auto-immun qui a soudainement commencé à tuer ses cellules sanguines de l’intérieur, et il a failli mourir ».
C’est à ce moment-là que Jessica et son mari Lamar se sont « appuyés sur Dieu » comme ils ne l’avaient jamais fait auparavant. Il était extrêmement malade, et il était peu probable qu’il survive. Elle a dit que c’était comme s’il avait été miraculeusement guéri.
Elle m’a dit que cette expérience lui avait appris la puissance de la prière. Après cette expérience, elle et son mari ont pensé qu’ils avaient traversé la pire crise de santé qu’ils pouvaient imaginer. Ils étaient loin de se douter de ce qui les attendait.
Lire la suiteUne femme enceinte diagnostiquée d’un cancer refuse l’avortement — maintenant elle est guérie
Jessica Hanna et son fils Thomas Solanus.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Capucine Tosi pour Campagne Québec-Vie=
Une activiste pro-vie de Detroit, Michigan, refusa d’abandonner l’espérance lorsqu’elle découvrit qu’elle avait un cancer du sein en phase terminale, alors qu’elle était enceinte de son plus jeune fils.
Jessica Hanna dit à EWTN News qu’elle est passionnée par les problématiques pro-vie depuis sa jeunesse, et que sa grossesse de l’an dernier a été une épreuve pour qu’elle puisse mettre ses croyances en action.
« C’était un processus de, “Waouh. Maintenant que tu as dit ce qu’il fallait dire, le discours pro-vie. Maintenant, tu es devenue la femme que tout le monde mentionne dans ses arguments : et si la vie de la femme est en danger ?” » expliqua Hanna. « Et maintenant c’est le moment pour moi de passer à l’action. »
Même si plusieurs docteurs lui ont conseillé d’avorter, Hanna a choisi la vie. Étant catholique, elle a prié — et demandé aux gens sur les réseaux sociaux de prier aussi — et finalement elle fut guérie du cancer, d’après le rapport.
Avant d’être enceinte de son fils, Hanna a dit qu’elle avait remarqué une bonne sur son sein et qu’elle était allée voir le médecin. Cependant, le docteur se trompa dans son diagnostic, disant que l’anormalité était bénigne, rapporte l’article.
Moins d’un mois après, Hanna découvrit qu’elle était enceinte. Lors d’un rendez-vous avec le gynécologue obstétricien, elle explique qu’elle demanda au docteur de vérifier à nouveau la bosse et le docteur détermina qu’elle était cancéreuse.
À 14 semaines de grossesse, Hanna dit qu’elle apprit qu’elle avait un cancer probablement en phase terminale ; sa tumeur était de 13 cm et les docteurs pensaient que le cancer allait se propager à d’autres parties du corps. Elle chercha l’opinion d’environ 10 docteurs différents, et plus d’un lui conseilla d’avorter.
Mais « ce n’était pas nécessaire du tout. Mon pronostic n’avait pas changé. Mon plan de traitement n’avait pas changé — enceinte ou pas », elle continua. « Beaucoup de gens ne savent pas que la chimiothérapie peut en fait être plutôt sans danger pendant la grossesse. J’ai choisi la voie du milieu, j’allais faire un peu de chimiothérapie mais avec quelques modifications… »
Lire la suiteDes lanceurs d’alerte dans le gouvernement américain dénoncent une hausse de fausses couches depuis le lancement des vaccins covid
Thomas Renz.
Par Patrick Delaney — Traduit par Campagne Québec-Vie
26 janvier 2022 (LifeSiteNews) — Trois lanceurs d’alerte du ministère américain de la Défense (DOD) ont déclaré que, sur la base de données gouvernementale secrète, il y a eu une augmentation alarmante des cas de cancer, de myocardite et de fausses couches depuis le lancement des vaccins expérimentaux COVID-19.
Cette annonce a été faite par Thomas Renz, avocat spécialisé dans les droits à la liberté médicale, au cours d’une brève présentation lors d’un débat au Sénat américain organisé par le sénateur Ron Johnson (républicain-Wisconsin) lundi. L’événement était intitulé « COVID-19 : A Second Opinion », et a accueilli une douzaine d’experts médicaux, dont les docteurs Peter McCullough, Harvey Risch, Pierre Kory et Robert Malone.
L’avocat basé dans l’Ohio, qui reste impliqué dans plusieurs poursuites majeures intentées contre des agences fédérales pour fraude et violation des droits à la liberté médicale, a commencé par préciser qu’il avait reçu des déclarations formelles sous peine de parjure de la part des trois lanceurs d'alerte.
« Nous avons des données substantielles montrant, par exemple, que les fausses couches ont augmenté de près de 300 pour cent par rapport à la moyenne sur cinq ans. Nous avons constaté une augmentation de près de 300 % des cancers par rapport à la moyenne sur cinq ans », a déclaré M. Renz.
En ce qui concerne les « problèmes neurologiques ─ qui affecteraient nos pilotes ─ [les données montrent] une augmentation de plus de mille pour cent ! … 82 000 par an à 863 000 en un an. Nos soldats font l’objet d’expériences, sont blessés et parfois même tués ».
Remerciant Kory d’avoir fait une référence antérieure à la corruption, Renz a affirmé : « C’est précisément ce dont il s’agit. Ils connaissent ces [informations] ».
Pour renforcer son propos, l’avocat a évoqué des informations provenant du « Project Salus », un système du ministère de la Défense qui intègre de multiples flux de données à des fins d’analyse.
Lire la suiteCanada: une maison pour famille d’enfant hospitalisé expulse la famille non vaccinée d’un enfant leucémique
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : StockPhotoPro/Adobe Stock
12 janvier 2022, Vancouver, Colombie-Britannique (LifeSiteNews) — Le Manoir Ronald McDonald de Vancouver est sur le point d’expulser les familles qui ne fournissent pas de preuve de vaccination avec l’un des vaccins COVID expérimentaux et contaminés par l’avortement. Les maisons Ronald McDonald accueillent les familles dont les enfants hospitalisés ont moins de 21 ans.
Austin Furgason, père d’un enfant de 4 ans atteint de leucémie et traité depuis octobre, a partagé sur son compte Facebook une vidéo montrant une lettre de l’association Ronald McDonald House Charities British Columbia and Yukon annonçant l’expulsion liée au vaccin.
Dans son échange enregistré avec le directeur de la Maison, M. Furgason a précisé au personnel qu’il n’est pas anti-vaccins en règle générale, et a dit que son enfant avait reçu d’autres vaccins.
Le responsable lui a répondu que cette politique était mise en œuvre « pour réduire les risques pour l’ensemble de la maison », ce qui a immédiatement fait dire à M. Furgason que cela « n’a pas de sens » car on peut toujours propager le virus même si on est vacciné.
Le fait que les vaccins n’empêchent pas la propagation du COVID a été admis par la directrice des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), Rochelle Walensky. Elle a déclaré à CNN que ce que les vaccins « ne peuvent plus faire, c’est empêcher la transmission ».
Lire la suiteMalgré un cancer, une mère rejeta la chimio et sacrifia sa vie pour que son fils puisse vivre
Maria Cristina Cella Mocellin et son fils Riccardo.
Par Katie Yoder (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
« Riccardo, tu es un cadeau pour nous ». Ce sont les mots qu’une mère italienne de 26 ans a écrits à son nouveau-né il y a 26 ans. Ce sont des mots pour lesquels elle était prête à vivre ─ et à mourir.
Le 30 août, le pape François a avancé la cause de sainteté de Maria Cristina Cella Mocellin, qui a sacrifié sa vie pour son bébé. Selon EWTN Pro-Life Weekly, les catholiques la comparent déjà à une autre sainte, Sainte Gianna Beretta Molla, car les deux femmes ont refusé un traitement médical qui aurait mis en danger leur bébé à naître. Après un examen approfondi, l’Église reconnaît désormais Maria Cristina comme « vénérable » pour avoir mené une vie héroïquement vertueuse.
Voici l’histoire de cette vie.
Maria Cristina est née en 1969 dans une ville appelée Cinisello Balsamo, située à Milan. Selon La Stampa, elle a grandi à côté des Sœurs de la Charité de Sainte Jeanne Antide Thouret, et a été catéchiste et animatrice jeunesse. Elle a fortement envisagé la vie religieuse alors qu’elle était encore une jeune adolescente.
« Seigneur, montre-moi le chemin : peu importe que tu me veuilles comme mère ou comme religieuse, ce qui compte vraiment, c’est que je fasse toujours ta volonté », écrivait-elle dans son journal spirituel en 1985.
Sa vocation est devenue claire lorsqu’à 16 ans, elle a rencontré Carlo Moccellin. Elle était appelée au mariage ─ un mariage avec lui. Elle n’a jamais dérogé à cette conviction, même lorsque les médecins ont découvert un sarcome dans sa jambe gauche, rapporte Vatican News.
« J’ai réalisé que tout est un cadeau, même une maladie, car si elle est vécue de la meilleure façon possible, elle peut vraiment aider à grandir », a-t-elle écrit à Carlo en 1988.
Soignée avec succès, elle a terminé ses études secondaires avant d’épouser Carlo en 1991. Ils ont rapidement accueilli deux enfants dans leur foyer, Francesco et Lucia. Ils en attendent un troisième, Riccardo, lorsqu’ils apprennent que son cancer est revenu.
Sa première pensée a été pour son petit garçon à naître.
« Ma réaction a été de dire encore et encore : “Je suis enceinte ! Je suis enceinte ! Mais docteur, je suis enceinte” », écrit-elle dans une lettre adressée en 1995 à son petit Riccardo. « Je me suis battue de toutes mes forces et je n’ai pas abandonné l’idée de te mettre au monde, à tel point que le médecin a tout compris et n’a plus rien dit. »
Maria Cristina a refusé les traitements de chimiothérapie qui auraient menacé la vie de son futur bébé. Au lieu de cela, elle a attendu la naissance de Riccardo, en 1994. Mais à ce moment-là, le cancer s’était déjà propagé à ses poumons et lui causait d’immenses souffrances.
« Je crois que Dieu ne permettrait pas la douleur s’il ne voulait pas obtenir un bien secret et mystérieux mais réel », écrit-elle. « Je crois qu’un jour je comprendrai le sens de ma souffrance et j’en remercierai Dieu. »
Le 22 octobre 1995, elle est décédée à l’âge de 26 ans.
Les vaccins covid-19 et l’utilisation de cellules problématiques, prélevées sur des bébés avortés, pour leur développement
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo (rognée) : Freepik
Voici un article complémentaire de Pamela Acker, où elle fournit ses source. ― A. H.
Je vous propose ci-dessous ma traduction intégrale, à quelques détails près, de la transcription de l’entretien réalisé par John-Henry Westen de LifeSiteNews avec Pamela Acker, spécialiste des questions vaccinales. Cette jeune femme, remarquablement structurée dans sa tête, apporte des réponses claires et pertinentes sur la dangerosité et les risques de différents vaccins COVID, de leur mode d’élaboration et de leurs effets secondaires insuffisamment connus sur la durée.
Surtout, elle évoque la question de l’utilisation de cellules fœtales obtenues à partir d’avortement (et pas qu’un seul !), à la fois dans la phase de développement et de contrôle qualité, que dans le vaccin lui-même, s’agissant des vaccins développés par Astra Zeneca et Johnson & Johnson.
Est-il moral d’avoir recours à ces vaccins ? C’est une question sur laquelle je reviendrai dans les jours à venir, notamment avec le concours de Mgr Athanasius Schneider qui rejette les arguments de ceux qui n’y voient qu’une très, très lointaine coopération au mal.
Chose à laquelle on ne pense pas souvent dans ce dossier, ce n’est pas un bébé qui a été avorté pour obtenir ces précieuses cellules, mais plusieurs centaines ; les prélèvements ont été faits dans certains cas dans des conditions d’une affreuse cruauté ; l’utilisation des lignées de cellules embryonnaires prospère, notamment parce que personne n’exige des vaccins « éthiques ».
Je vous laisse découvrir ce passionnant entretien, dont la vidéo a été censurée par YouTube. Elle est actuellement disponible sur Rumble (pour voir la vidéo, cliquez ici). La retranscription anglaise est ici. Il est long, mais c’est un document qui doit faire partie du débat. – J.S.
Lire la suiteUne mère atteinte d’un cancer refuse l’avortement pour sauver la vie de son bébé, tous deux s’en sortent très bien
Consiglia Varriale et sa fille.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le cancer ne signifie pas nécessairement la mort pour une femme enceinte ou son enfant à naître.
Grâce aux progrès de la médecine moderne, de nombreuses femmes étant diagnostiquées pendant leur grossesse sont traitées et donnent naissance à des bébés en bonne santé. Le Christian News Network a récemment fait état d’une mère italienne qui a refusé d’avorter sa fille à naître après avoir été diagnostiquée d’un cancer du sein.
En mars, Consiglia Varriale avait déclaré avoir découvert une bosse dans son sein alors qu’elle était enceinte de sa deuxième fille, et ses médecins recommandèrent immédiatement un avortement.
« Ils m’ont tous dit que je devais abandonner le bébé si je voulais continuer à vivre », déclare-t-elle à la chaîne d’information Riformista.
Varriale demanda cependant un autre avis médical à l’Institut Pascale de Naples, rapporte l’article. Là, le Dr Michelino de Laurentiis lui dit qu’ils pouvaient traiter son cancer et sauver la vie de son bébé — un énorme soulagement pour la future mère.
« J’étais trop heureuse à l’idée de cette grossesse. Je n’aurais jamais, jamais décidé de l’interrompre », dit-elle.
Lire la suiteVivant avec le cancer, elle s’oppose à la légalisation de l’euthanasie en Nouvelle-Zélande
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : 8photo/Freepik
À l’approche du référendum sur l’euthanasie, prévu pour 19 septembre lors des élections, la Nouvelle-Zélande tient un débat sur la légalisation de l’euthanasie. Le parlement néo-zélandais a adopté un projet de loi sur l’euthanasie en novembre 2019 par 69 voix contre 51. Le gouvernement a convenu d’organiser un référendum sur ce projet de loi afin d’obtenir les votes nécessaires.
Serena Jones raconte son histoire dans un article publié par Newsroom. Jones est mère et femme d’affaires néo-zélandaise qui ont combattu le cancer pendant plusieurs années. Elle redoute la légalisation de l’euthanasie, se basant sur son expérience personnelle. L’article rapporte :
Il y a sept ans, on me donnait 25 % de possibilité de vivre cinq ans sans le retour du cancer puis, il y a deux ans de cela, on ne m’estimait que douze mois à vivre. C’est pourquoi le prochain référendum sur la fin de vie me concerne, ainsi que d’autres personnes comme moi et tout le personnel qui nous prodigue des soins. Je viens de terminer ma consultation téléphonique et mes résultats sont excellents, je n’ai aucune trace d’une nouvelle maladie dans mon corps et la tumeur n’a pas évolué depuis mon dernier examen de scanographie (scan).
Je suis à nouveau suivie de près avec une consultation médicale toutes les six semaines et je passe un examen tous les trois mois. C’est un retour du balancier vers le haut, un autre sursis offert avec soin, grâce et attention.
… Deux ans plus tard, aussi inconcevable que cela puisse être, je fais encore face à la fin de vie et bientôt un référendum sur ce sujet va être tenu. Je voudrais ajouter quelque chose de personnel à la conversation.
Jones avait réagi à son diagnostic de cancer avec colère et incrédulité au prime abord, mais ensuite elle décida d’affronter sa maladie avec courage. Elle écrit :
Mon pronostic initial était de 12 mois et ce ne fut pas long que mon oncologue en fût rendu à « me conserver en vie jusqu’à Noël ». Depuis, j’ai pu passer deux Noëls avec ma famille. Le critère principal pour avoir accès à l’aide médicale à mourir est une profonde incertitude face à la maladie, ce qui est mon cas, aussi je pourrais demander une mort assistée.
Elle décrit les relations qu’elle a développées avec les médecins qui ont pris soin d’elle durant son combat contre la maladie, elle ajoute que la relation du médecin avec le patient est cruciale ; elle évoque l’avis des médecins néo-zélandais :
Des centaines de médecins néo-zélandais ne veulent pas participer au suicide assisté et ils croient que cette tâche est immorale et qu’elle nuit à la relation du médecin avec son patient, dans la mesure où cela dépasse une limite sociale. Personnellement, je crois que nous risquons beaucoup ici.
Jones décrit l’excellent travail du corps médical de son pays et son engagement auprès des patients. Elle conclut :
Il faut comprendre que la mort est une partie intégrante de la vie. Mettons le point sur les soins palliatifs qui sont les vrais soins de fin de vie en améliorant ce que nous avons déjà. Nous devons nous engager envers de tels soins. L’euthanasie est un contournement de cet engagement.
Merci, Serena, d’avoir préconisé les excellents soins au lieu de tuer.
Vivant avec le cancer, elle s’oppose à la légalisation de l’euthanasie en Nouvelle-Zélande
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : 8photo/Freepik
À l’approche du référendum sur l’euthanasie, prévu pour 19 septembre lors des élections, la Nouvelle-Zélande tient un débat sur la légalisation de l’euthanasie. Le parlement néo-zélandais a adopté un projet de loi sur l’euthanasie en novembre 2019 par 69 voix contre 51. Le gouvernement a convenu d’organiser un référendum sur ce projet de loi afin d’obtenir les votes nécessaires.
Serena Jones raconte son histoire dans un article publié par Newsroom. Jones est mère et femme d’affaires néo-zélandaise qui ont combattu le cancer pendant plusieurs années. Elle redoute la légalisation de l’euthanasie, se basant sur son expérience personnelle. L’article rapporte :
Il y a sept ans, on me donnait 25 % de possibilité de vivre cinq ans sans le retour du cancer puis, il y a deux ans de cela, on ne m’estimait que douze mois à vivre. C’est pourquoi le prochain référendum sur la fin de vie me concerne, ainsi que d’autres personnes comme moi et tout le personnel qui nous prodigue des soins. Je viens de terminer ma consultation téléphonique et mes résultats sont excellents, je n’ai aucune trace d’une nouvelle maladie dans mon corps et la tumeur n’a pas évolué depuis mon dernier examen de scanographie (scan).
Je suis à nouveau suivie de près avec une consultation médicale toutes les six semaines et je passe un examen tous les trois mois. C’est un retour du balancier vers le haut, un autre sursis offert avec soin, grâce et attention.
… Deux ans plus tard, aussi inconcevable que cela puisse être, je fais encore face à la fin de vie et bientôt un référendum sur ce sujet va être tenu. Je voudrais ajouter quelque chose de personnel à la conversation.
Jones avait réagi à son diagnostic de cancer avec colère et incrédulité au prime abord, mais ensuite elle décida d’affronter sa maladie avec courage. Elle écrit :
Mon pronostic initial était de 12 mois et ce ne fut pas long que mon oncologue en fût rendu à « me conserver en vie jusqu’à Noël ». Depuis, j’ai pu passer deux Noëls avec ma famille. Le critère principal pour avoir accès à l’aide médicale à mourir est une profonde incertitude face à la maladie, ce qui est mon cas, aussi je pourrais demander une mort assistée.
Elle décrit les relations qu’elle a développées avec les médecins qui ont pris soin d’elle durant son combat contre la maladie, elle ajoute que la relation du médecin avec le patient est cruciale ; elle évoque l’avis des médecins néo-zélandais :
Des centaines de médecins néo-zélandais ne veulent pas participer au suicide assisté et ils croient que cette tâche est immorale et qu’elle nuit à la relation du médecin avec son patient, dans la mesure où cela dépasse une limite sociale. Personnellement, je crois que nous risquons beaucoup ici.
Jones décrit l’excellent travail du corps médical de son pays et son engagement auprès des patients. Elle conclut :
Il faut comprendre que la mort est une partie intégrante de la vie. Mettons le point sur les soins palliatifs qui sont les vrais soins de fin de vie en améliorant ce que nous avons déjà. Nous devons nous engager envers de tels soins. L’euthanasie est un contournement de cet engagement.
Merci, Serena, d’avoir préconisé les excellents soins au lieu de tuer.
Étude : forte corrélation entre libertinages et risques de cancer
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : pressfoto/freepik
Une autre étude qui vient souligner l’importance et la nécessité de la famille traditionnelle.
Une étude, dirigée par l’Université Anglia Ruskin et des experts de plusieurs pays, a révélé une association statistiquement significative entre le nombre de personnes avec lesquelles un individu a entretenu des relations sexuelles durant sa vie et les risques de cancer ; l’étude n’explique pas cette forte corrélation, mais elle fait référence à des recherches antérieures qui ont établi un lien entre certaines infections sexuellement transmissibles et le cancer.
Les chercheurs ont étudié un échantillon de 7522 personnes, 2537 hommes et 3185 femmes, de plus de 50 ans et d’une moyenne d’âge de 64 ans. Tous habitent en Angleterre et près des trois quarts ont été mariés.
Les 7522 participants ont été interrogés sur le nombre de personnes avec lesquelles ils ont entretenu des relations sexuelles : de 0 à 1, 5 à 9 ou 10 et plus ; on leur a aussi posé des questions sur divers aspects de leur vie et de leur santé. Selon Gènéthique :
Ainsi, pour les hommes ayant déclaré avoir eu 2 à 4 partenaires sexuels, le nombre de diagnostics de cancer était plus élevé de 57 % que chez ceux ayant déclaré au plus 1 partenaire. Et pour ceux ayant déclaré au moins 10 partenaires, le pourcentage s’élève à 69 %.
Pour les femmes ayant eu au moins 10 partenaires, le risque de cancer observé est de 91 % plus élevé que chez les femmes qui rapportent n’avoir eu aucun partenaire sexuel ou n’en avoir eu qu’un seul. Chez les femmes, l’augmentation du nombre de partenaires sexuels entraînerait également un risque accru de maladies chroniques. La même relation n’a pas été observée chez les hommes.