Vigile des 40 jours pour la Vie — 1re semaine : soutien à la grossesse et à la famille
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Photo : Cavan for Adobe/Adobe Stock
La vigile de prière de 40 jours pour la fin de l’avortement a terminé sa première semaine et, jusqu’à présent, nous avons apporté notre soutien à deux familles enceintes et à la mère célibataire d’un nouveau-né.
La vigile de prière a lieu à Sherbrooke, au Québec, cet automne. C’est la quatrième année consécutive que Campagne Québec-Vie organise la vigile dans cette communauté de l’Estrie, une vigile qui a commencé mercredi dernier, le 25 septembre. Cinq hommes et femmes se sont joints à moi pour prier pour la protection de la vie à naître, soit à notre lieu de vigile familier, soit pour nous promener dans la zone récréative du Lac des Nations afin de rencontrer et d’échanger avec les gens du coin.
Pour en revenir aux familles que nous avons aidées, dimanche, notre ligne de soutien aux femmes enceintes a reçu un appel d’un étudiant universitaire dont la conjointe est enceinte. L’étudiant étranger se renseignait sur les services qui pourraient aider sa femme à mener leur enfant à terme. Je lui ai parlé d’un programme gouvernemental qui met les femmes enceintes en contact avec des services médicaux, y compris pour trouver un médecin. L’homme était reconnaissant.
Le septième jour, alors que nous veillions avec Réjean, un homme est passé devant nous et s’est arrêté pour lire notre panneau de soutien aux femmes enceintes. Il s’est approché de nous et nous a expliqué que sa femme était enceinte de leur deuxième enfant, puis il s’est renseigné sur les services que nous offrons. Il a ajouté que sa femme était actuellement inscrite à un programme nutritionnel pour les femmes enceintes et qu’elle entretenait de bonnes relations avec l’agent traitant, mais qu’il y avait des problèmes médicaux qui n’avaient pas encore été résolus. Une fois encore, j’ai suggéré le même programme du gouvernement provincial que celui mentionné plus haut pour jumeler les médecins ou les centres de santé avec les femmes enceintes.
Enfin, alors que la vigile commençait, j’ai reçu un appel de l’une de nos collaboratrices. Elle dirige un centre de soutien aux femmes enceintes qui comprend un dépôt de vêtements usagés. L’une des femmes enceintes pour lesquelles nous avons collaboré au printemps dernier l’a appelée pour lui demander des vêtements de bébé. Sa petite fille, née en avril dernier, était devenue trop grande pour ses vêtements. Notre collaboratrice a rassemblé quatre boîtes de vêtements à donner, mais elle avait besoin d’un chauffeur pour les livrer à la mère. En travaillant ensemble, nous avons organisé le transport des colis et nous les livrerons cette fin de semaine.
Voici quelques-uns des fruits de la vigile de prière à Sherbrooke. La vigile se poursuit jusqu’au dimanche 3 novembre. Vos prières aideront à poursuivre cette activité de sensibilisation et de soutien.
La députée libérale Soraya Martinez Ferrada se trompe sur le « droit » à l’avortement au Canada
Soraya Martinez Fernandez.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
27 septembre 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Le principal groupe pro-vie du Canada a rappelé à une députée libérale pro-avortement qu’il n’existe pas de « droit » officiel à l’avortement dans le pays, après que la députée ait affirmé que le Parti conservateur essayait d’imposer une « interdiction ».
« Aujourd’hui, je me lève à la Chambre des communes pour défendre le droit des femmes à choisir, alors que les députés conservateurs font le jeu de l’extrême droite qui veut interdire le droit à l’avortement », a écrit mardi la députée libérale Soraya Martinez Ferrada sur X.
Mme Martinez Ferrada a ensuite partagé un clip vidéo de son intervention à la Chambre des communes mardi, dans lequel elle accuse le chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Pierre Poilievre, de permettre à certains députés de promouvoir des messages pro-vie. Elle a affirmé que M. Poilievre doit « contrôler » les députés et dire à la Chambre qu’il soutient le « droit » des femmes à l’avortement.
Le message X du député libéral a été critiqué par la Coalition nationale pour la Vie (CNV).
Lire la suitePuisse justice être rendue au conseiller scolaire Del Grande
Michael Del Grande.
Par Jack Fonseca (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lianne Laurence/LifeSiteNews
Hier était le grand jour pour le conseiller scolaire catholique de Toronto, Michael Del Grande.
Dans le cadre de sa bataille juridique avec le Conseil scolaire de Toronto (Toronto Catholic District School Board), un panel de trois juges de la Cour d’appel de l’Ontario a entendu les arguments des avocats de Del Grande sur les raisons pour lesquelles il était illégal pour le TCDSB de le déclarer « coupable » d’inconduite en tant que conseiller scolaire.
La Cour a également entendu les avocats du conseil scolaire qui ont soutenu qu’ils avaient tous les droits de le juger une deuxième fois pour la même faute présumée, bien qu’ils l’aient déclaré non coupable la première fois.
Nous attendons maintenant que les trois juges rédigent leur décision.
Nous ne savons pas combien de temps cela prendra.
Il pourrait s’écouler des semaines, voire des mois, avant que nous ne connaissions leur décision.
Lire la suiteTransition secrète de genre pour les enfants en Ontario
Siège du York Catholic District School Board.
Par David Cooke (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rossipedia/Wikimedia Commons
Pouvez-vous imaginer que des enseignants cachent à une mère que sa fille de 11 ans subit une transition secrète à l’école et qu’elle est traitée comme un garçon ? Pouvez-vous imaginer que des enseignants et des médecins — à l’insu des parents et sans leur consentement — encouragent cette jeune fille impressionnable à adopter de faux pronoms, à prendre un nom de garçon, à porter de douloureux « cache-seins » et à envisager une thérapie hormonale artificielle ? Et puis, pouvez-vous imaginer, lorsque la mère finit par l’apprendre, qu’au lieu de s’excuser l’école la signale à l’Aide à l’enfance avec la menace implicite qu’elle pourrait perdre son enfant en raison de ses objections ?
J’aimerais que ce ne soit pas le cas, mais il ne s’agit pas d’un conte dystopique imaginaire. C’est le pire cauchemar d’un parent qui se réalise. Comme l’ont récemment rapporté les médias nationaux, ces événements effroyables se sont produits en 2022 dans une école catholique de la région de York !
Le Catéchisme de l’Église catholique (n° 2393) affirme : « En créant l’être humain homme et femme, Dieu donne la dignité personnelle d’une manière égale à l’un et à l’autre. Il revient à chacun, homme et femme, de reconnaître et d’accepter son identité sexuelle ». Comme l’a enseigné Jésus, « Dieu les fit homme et femme ». (Marc 10,6). En d’autres termes, nous devons tous accepter qui nous sommes, dans le corps que Dieu nous a donné — hommes et femmes, garçons et filles. Le transgenrisme est en fait un mensonge. Mais cette école catholique de la région de York a décidé de rompre avec l’enseignement catholique, avec la Parole de Dieu, et de suivre la mode de l’idéologie transgenre !
Lire la suiteLe gouvernement Trudeau confirme que des centaines d’églises ont été attaquées depuis les accusations concernant les pensionnats indiens
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
24 septembre 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Le cabinet libéral a confirmé que des centaines d’églises ont été brûlées, vandalisées ou ciblées d’une autre manière, suite aux affirmations sans preuve selon lesquelles des tombes non marquées ont été découvertes sur les sites d’anciens pensionnats indiens.
Selon des informations publiées le 19 septembre par Blacklock’s Reporter, le cabinet du premier ministre Justin Trudeau a confirmé que 423 incidents signalés par la police se sont produits dans des lieux de culte depuis 2015, année où la Commission de vérité et réconciliation du Canada a affirmé que 4 100 enfants étaient morts dans les pensionnats indiens. Avant 2015, le nombre moyen d’attaques similaires par an n’était que de 13. En 2021 seulement, suite à l’affirmation sans preuve selon laquelle les restes de 215 corps ont été découverts à Kamloops en Colombie-Britannique, la police a dénombré 90 incendies criminels dans des lieux de culte.
« Cela inclut les incidents qui se sont produits sur la propriété environnante, comme un cimetière attenant ou un stationnement adjacent, ou à l’intérieur d’une institution ou d’un bâtiment religieux », a écrit le cabinet dans une enquête ministérielle.
Ces chiffres répondaient à une question du député conservateur Marc Dalton, qui avait demandé : « Quelles sont les statistiques concernant les incendies de lieux de culte ? »
Lire la suiteDes employés de Postes Canada suspendus pour avoir refusé de distribuer du courrier dénonçant les transitions de mineurs
Camion de Postes Canada à Victoria au Nouveau-Brunswick.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (rognée) : Guilhem Vellut/Flickr/Wikimedia Commons
24 septembre 2024 (LifeSiteNews) — Le principal groupe pro-vie du Canada est heureux que le service postal du pays ait finalement livré certaines de ses cartes postales à la suite de la récente suspension de deux employés de Postes Canada pour avoir refusé de livrer des documents qui dénonçaient les « changements de sexe » pour mineurs.
Les deux employés suspendus de Postes Canada venaient du Nouveau-Brunswick et avaient refusé de livrer les cartes postales pro-vie de la Coalition nationale pour la vie (CNV). L’une des cartes postales affirmait : « aucun enfant n’est né dans le mauvais corps » et une autre : « Dieu ne fait pas d’erreurs ».
Selon Shannon Aitchison — l’un des facteurs suspendus, mère d’un enfant transgenre —, elle a été mise en congé sans solde pendant cinq jours parce qu’elle ne voulait pas distribuer les cartes postales. Selon Mme Aitchison, cinq employés de la poste ont décidé de ne pas distribuer les cartes postales, et au moins un autre a été suspendu.
La Coalition nationale pour la vie a menacé le mois dernier d’intenter une action en justice contre Postes Canada parce que le syndicat des postiers avait affirmé que certains employés de la région du Nouveau-Brunswick avaient eu la « possibilité » de ne pas livrer leurs cartes postales.
Lire la suiteL’amour d’une mère
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Photo : goodluz/Adobe Stock
Sherbrooke — Je me suis rendu dans cette communauté des Cantons-de-l’Est pour apporter le message pro-vie pendant les quarante prochains jours.
Il s’agit de ma quatrième incursion, puisque je suis venue pour la première fois à l’automne 2020 et à chaque automne depuis, toujours pour une durée de quarante jours.
La raison principale de ma venue à Sherbrooke est de coordonner la vigile de prière de 40 jours pour la fin de l’avortement. Il s’agit d’une activité quotidienne de douze heures, de 7 h à 19 h, pendant quarante jours consécutifs. Tout en priant et en offrant amour et soutien aux mères allant se faire avorter près de l’un des deux établissements d’avortement locaux, les personnes qui m’accompagnent offrent également un volet éducatif aux hommes et aux femmes qui s’arrêtent pour échanger avec nous sur le sujet de l’avortement.
En outre, au cours des dernières années, j’ai rassemblé des Sherbrookois pour former des Chaînes de la Vie. Il s’agit d’une activité d’une heure qui a lieu le premier dimanche d’octobre de chaque année, de 14 à 15 heures. La prochaine Chaîne de la Vie aura lieu le dimanche 6 octobre 2024 et, jusqu’à présent, 21 chaînes se préparent à exprimer leur soutien à la protection de la vie à naître sur la place publique dans la province.
Au fil des ans, j’ai également participé à des groupes de prière locaux. Inévitablement, j’y partage et promulgue le message pro-vie, à savoir que la vie humaine commence au moment de la fécondation et qu’elle réclame les mêmes droits que tout autre être humain, en particulier le droit à la vie.
Tout cela n’aurait pas été possible sans le soutien de nombreuses personnes dévouées de cette communauté qui m’ont accueillie et m’ont donné un coup de main pour diverses tâches, y compris le gîte et le couvert.
Au cours de ces quatre années, j’ai été logée dans trois foyers différents. Cette fois-ci, j’ai été accueillie par la mère de deux enfants et la grand-mère d’un enfant. Nous avons tous les cinq la chance d’avoir notre propre chambre et deux salles de bain à partager.
Chaque hôte m’a donné un aperçu de l’expérience humaine, de la joie et de la tristesse. Le point commun de chacun est notre parcours dans la foi, chaque foyer étant profondément engagé à suivre notre Seigneur dans sa passion, sa mort et, finalement, sa résurrection et sa vie éternelle.
Enseignée par sa grand-mère maternelle, la foi de mon hôtesse actuelle lui a permis d’endurer la guerre civile, la mort violente de son mari, de son fils et de sa fille, le déracinement de la vie d’une réfugiée et les problèmes de santé de ses enfants.
Aujourd’hui, elle persévère et m’a accueillie chez elle.
Avec une telle bénédiction, je peux continuer le ministère pro-vie pour toucher et convertir les cœurs endurcis que notre société aveugle tant.
Je vous remercie tous pour votre soutien et vos prières.
Des milliers de Canadiens protestent contre l’endoctrinement LGBT à l’école
Manifestation à Ottawa le 20 septembre 2024.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : David Krayden/X
Le 20 septembre 2024, des milliers de citoyens dans plus de 50 villes au Canada ont manifesté contre l’endoctrinement de l’idéologie LGBT à l’école.
À Montréal, la marche organisée par le groupe « Ensemble pour protéger nos enfants » a réuni une présence importante, comprenant des parents avec leurs enfants et des membres de Campagne Québec-Vie. Les participants ont dû faire face à une contre-manifestation, plus nombreuse encore et bien organisée, qui a à plusieurs reprises entravé la progression de la marche. Ce qui laisse penser qu’il ne s’agissait pas principalement de simples citoyens en désaccord, mais de militants LGBT qui reçoivent probablement du financement du gouvernement de Justin Trudeau.
Participants à la Marche un million pour les enfants, Montréal, 20 septembre 2024. — Photo : Arpad Nagy
Une jeune fille de 13 ans meurt après que le gouvernement ait refusé la demande, par ses parents, d’un traitement de santé mentale
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
18 septembre 2024 (LifeSiteNews) — Brianna MacDonald, de la Colombie-Britannique, a commencé à fumer de la marijuana alors qu’elle n’avait que 10 ans ; à 12 ans, elle prenait de l’ecstasy. Elle a dit à sa mère Sarah et à son beau-père Charles qu’elle prenait ces drogues pour tuer les « sombres démons » en elle alors qu’elle luttait contre la bipolarité et la schizophrénie précoce.
Brianna s’est retrouvée à l’hôpital après une overdose en février, atterrissant d’abord au B.C. Children’s Hospital, puis à l’unité psychiatrique de l’hôpital Surrey Memorial, où elle criait après le personnel et devait être maîtrisée. En août, elle est morte dans un campement de sans-abri à Abbotsford, en Colombie-Britannique, d’un arrêt cardiaque probablement provoqué par une overdose. Elle n’avait que 13 ans.
La famille de Brianna affirme que les choses n’auraient pas dû se terminer ainsi. En effet, elle avait demandé de l’aide, mais n’en avait reçu aucune. Comme l’a rapporté le National Post :
Lire la suiteLa famille a supplié l’hôpital de la garder et de la soigner. Au lieu de cela, Brianna a reçu son congé. On a dit à la famille que Brianna avait le droit de décider pour elle-même, bien qu’elle n’ait été âgée que de 12 ans et même si Brianna a fait « plus de 20 tentatives de suicide documentées », ajoute Charles. Puisque les parents sont légalement responsables de leurs enfants, ils devraient avoir le droit légal de s’assurer que leurs enfants reçoivent des soins, déclare Charles. « En fin de compte, nous sommes toujours responsables de nos enfants. Qu’en est-il de nous ? C’est nous qui sommes responsables de Brianna. Et pourtant, nous n’avons pas le droit de la défendre ? Ce n’est pas normal ».
Notre-Dame-du-Cap 2024
Par Arpad Nagy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Arpad Nagy
Les pèlerinages ne sont pas seulement un témoignage de dévotion personnelle, mais aussi une incarnation des valeurs spirituelles que Campagne Québec-Vie défend. Afin de construire une société chrétienne qui respecte la foi, la famille et la vie de la conception à la mort naturelle, je veux vous apporter aujourd’hui le petit témoignage d’un pèlerinage en groupe, dans la prière et la pénitence, à destination de Notre-Dame-du-Cap. Ce lieu, connu pour ses interventions miraculeuses, contribue à nous rappeler le caractère sacré de la vie dans la société québécoise simple du 19e siècle. Pour moi, cela fait écho à de nombreux défis auxquels nous sommes confrontés dans la société d’aujourd’hui.
Les 100 pèlerins se sont mis en route tôt le samedi matin. Ils ont assisté à la messe, pris un petit déjeuner rapide, démonté leurs tentes et sont partis au lever du soleil. Ils suivaient les statues de la Vierge et de Saint Joseph, et portaient des bannières et un léger sac à dos pour la journée.
Photo : Pèlerins partant tôt le matin. Source : A.N.
Le pèlerinage de Notre-Dame-du-Cap amènera les pèlerins sur le site d’une apparition mariale, d’un miracle et de plusieurs guérisons miraculeuses. C’est l’un des lieux de pèlerinage les plus connus et les plus visités de la province de Québec, et il attire un grand nombre de pèlerins. Certains de ces visiteurs arrivent au sanctuaire après un voyage de trois jours à pied...
Photo : Statue de Notre-Dame du Cap au sanctuaire. Source : Wikipédia