La députée conservatrice Leslyn Lewis reproche aux libéraux de ne pas soutenir le projet de loi contre les incendies d’églises
Leslyn Lewis.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/Dr. Leslyn Lewis/X
5 novembre 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — L’une des députées pro-vie les plus en vue du Canada a critiqué le gouvernement Trudeau pour son manque apparent de soutien à un projet de loi contre les incendies criminels visant à freiner la vague d’incendies d’églises qui touche les chrétiens du pays.
Dans un billet publié lundi sur X, la députée conservatrice Leslyn Lewis a souligné que, sous le gouvernement libéral du premier ministre Justin Trudeau, les incendies d’églises ont augmenté de « 100 % » et que le gouvernement ne semble pas avoir exprimé la moindre « préoccupation ».
« Au cours des dernières années, des centaines d’églises et d’autres lieux de culte ont été incendiés au Canada. Sous le gouvernement libéral, ces crimes ont augmenté de plus de 100 % », a écrit Lewis sur X.
« Où sont les préoccupations ou les actions des libéraux concernant ces attaques contre les églises chrétiennes ? »
Le message de Lewis comprenait un lien vers un autre message X du député conservateur Marc Dalton, qui a publié une vidéo le 31 octobre soulignant la récente vague d’incendies d’églises et la façon dont son projet de loi, C-411, vise à mettre fin à cette situation.
Lire la suiteLes médias s’effondrent lorsque Danielle Smith prend des mesures pour mettre fin à la « transition » des enfants en Alberta
Danielle Smith.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
4 novembre 2024 (LifeSiteNews) — Un an après avoir annoncé son intention de combattre l’idéologie transgenre et de protéger les enfants, la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, a déposé trois projets de loi du gouvernement PCU (Parti conservateur unifié) :
- L’Education Amendment Act 2024 exigera le consentement des parents pour la « transition sociale » des enfants de moins de 16 ans (changement de nom ou de « pronoms préférés »). Le projet de loi donne également aux parents une option d’acceptation [facultative] pour tout [enseignement à] contenu sexuel à l’école. Mme Smith a souligné que la Commission de la profession enseignante de l’Alberta avait le pouvoir de sanctionner les enseignants s’ils décidaient d’enfreindre la loi.
- Le Health Statues Amendment Act 2024 interdira l’utilisation de bloqueurs de puberté et d’hormones du sexe opposé pour les mineurs, ainsi que les opérations chirurgicales de changement de sexe sur les mineurs.
- La loi sur l’équité et la sécurité dans le sport (Fairness and Safety in Sport Act) interdira aux hommes transidentifiés de faire partie d’équipes sportives féminines.
Ensemble, ces trois projets de loi représentent la contre-offensive la plus décisive contre l’idéologie du genre de la part d’un premier ministre au Canada. La décision de Mme Smith d’annoncer son intention d’adopter une telle loi et d’attendre s’est avérée politiquement judicieuse — elle a permis au gouvernement du PCU de bien observer la réaction des LGBT et, pendant ce temps, le gouvernement travailliste du Royaume-Uni s’est battu avec succès pour maintenir une interdiction similaire devant les tribunaux et a réfuté publiquement bon nombre des tactiques d’intimidation utilisées par les militants LGBT.
Lire la suite« Campagne Québec-Vie contestera la loi imposant une zone tampon de 50 mètres autour des cliniques d’avortement devant la Cour supérieure la semaine prochaine »
Par Campagne Québec-Vie — Photo : thodonal/Adobe Stock
Montréal, QC — le 7 novembre 2024
Campagne Québec-Vie, un organisme pro-vie du Québec, s’apprête à porter sa contestation contre la loi provinciale imposant une zone tampon de 50 mètres autour des cliniques d’avortement devant la Cour supérieure du Québec. Le procès, présidé par l’honorable juge Lysane Cree, aura lieu au palais de justice de Montréal, en salle 16.12, à partir de 9h le lundi 11 novembre et devrait se poursuivre jusqu’au 18 novembre.
Les demandeurs — la Dre Roseline Lebel Caron, Brian Jenkins et Campagne Québec-Vie—contestent l’article 16.1 de la Loi sur les services de santé et les services sociaux (LSSSS) du Québec. Adoptée en 2016, cette loi interdit toute manifestation à moins de 50 mètres de tout établissement où sont pratiqués des avortements. Elle vise à empêcher les manifestants de dissuader les femmes cherchant à mettre à mort leurs enfant à naître ou d’interpeller ceux qui fournissent ces services dans ce périmètre.
Campagne Québec-Vie soutient que cette loi viole leurs droits fondamentaux à la liberté d’expression et à la réunion pacifique, garantis par les chartes canadienne et québécoise des droits et libertés. Dans leurs arguments, les demandeurs soulignent que la loi va au-delà de la protection de l’ordre public et entrave plutôt un discours public légitime sur une question controversée.
Lire la suiteLes jumeaux de Daniella sont nés
Un des jumeaux de Daniella.
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie)
Enceinte et Inquiète — Cette semaine, Daniella a donné naissance à ses jumeaux. La mère et les enfants se portent bien (voir photos).
Photos des jumeaux de Daniella.
40 jours pour la vie — La veillée de prière de 40 jours pour la fin de l’avortement s’est terminée dimanche dernier, le 3 novembre 2024. Depuis le mercredi 25 septembre 2024, nous étions présents près de l’un des deux centres d’avortement dans la communauté de Sherbrooke dans les Cantons de l’Est. Entre cinq et six volontaires de la prière sont venus régulièrement témoigner pour la vie. Le dernier jour, nous avons tenu une petite prière commémorative près du centre d’avortement pour les victimes de l’avortement et pour remercier Dieu des grâces reçues pendant les 40 jours pour la vie. Nous nous sommes ensuite rendus dans une église locale pour une synthèse de l’expérience des 40 jours. À cette occasion, nous avons eu la chance d’entendre une femme parler de son expérience d’infirmière qui s’occupe de mères et de nouveau-nés dans l’unité d’obstétrique d’un hôpital local. Elle a également raconté comment elle avait complété sa formation d’infirmière par un cours de sage-femme, apprenant ainsi d’autres techniques qu’elle ignorait jusqu’alors et qui l’ont aidée à poursuivre son travail dans l’unité néonatale.
Vigile 365 — Je suis retourné dans les rues de Montréal lundi matin pour poursuivre la Vigile 365, rejoint par les piliers présents pendant mon absence — Céline, Junior et Mary. Un échange s’est produit ce matin. Alors que nous priions avec Mary, nous avons été abordés par un jeune homme d’une vingtaine d’années qui a d’abord exprimé son désaccord avec le message imprimé sur la pancarte que j’avais autour du cou : « Priez pour la fin de l’avortement ». Il a défendu la nécessité des avortements parce que, selon lui, les humains font des erreurs et ont besoin de moyens pour les corriger. Il a ajouté qu’il avait eu une relation sexuelle qui s’était soldée par une grossesse. Il a reconnu la bêtise de son acte et, comme il était jeune et n’avait pas les moyens de fonder une famille, l’enfant a été avorté. En réponse, j’ai montré la pancarte portée par Marie indiquant le soutien à une grossesse non planifiée. À ma grande surprise, il nous a félicités pour cette initiative et a sorti de sa poche un billet de 5 dollars qu’il s’est empressé de me remettre. Il s’est ensuite éloigné avec une jeune femme qui l’accompagnait.
Les histoires d’horreur du Canada en matière d’euthanasie servent d’avertissement à la Grande-Bretagne
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : drobotdean/Freepik
1er novembre 2024 (LifeSiteNews) — L’espoir subsiste que le rôle du Canada en tant que canari dans la mine de charbon puisse encore empêcher la légalisation de l’euthanasie au Royaume-Uni — en particulier parce que le tapis roulant des histoires semble être sans fin.
Le 29 octobre, par exemple, CTV a publié un reportage intitulé « B.C. judge halts medically assisted death » (un juge de Colombie-Britannique stoppe la mort médicalement assistée d’une femme). Le Canada est désormais le genre de pays où un mari désespéré doit supplier les tribunaux de bloquer l’injection létale imminente de sa femme de 53 ans — et il a de la chance d’avoir trouvé un juge prêt à se ranger de son côté.
L’injonction a été émise la veille du jour où la femme devait mourir entre les mains d’Ellen Wiebe, l’avorteuse et praticienne de l’euthanasie qui a déjà tué des centaines d’adultes canadiens, un travail qu’elle qualifie souvent d’épanouissant. Le juge Simon R. Coval a estimé que le Dr Wiebe a approuvé par négligence un patient qui ne remplit pas les conditions requises pour bénéficier de l’euthanasie :
Si les défendeurs procèdent à l’euthanasie, le décès constituera une atteinte à la vie (du patient), une mort injustifiée et, potentiellement, une infraction pénale. Il relève de la compétence inhérente de cette honorable juridiction d’interdire un comportement prétendument criminel, en l’occurrence l’interruption de la vie d’un patient lorsqu’il apparaît que les critères législatifs n’ont pas été respectés, ou la protection d’un patient contre les blessures.
Lire la suiteUne ville québécoise poursuivie pour violation de la liberté de religion
Photo : Lucas/Wikimedia Commons
Le Centre juridique pour les libertés constitutionnelles (CJLC) représente le Groupe Jaspe, organisme caritatif religieux d'évangélisation et de prévention du suicide, dans un procès intenté contre la ville de Waterloo au Québec qui interdit au Groupe Jaspe de faire du porte à porte, violant ainsi sa liberté de religion. Le cas n’est pas sans faire penser à la poursuite qui oppose l’organisme religieux Harvest Ministries International (HMI) au gouvernement du Québec. Ce dernier avait interdit l’accès du Centre des congrès à HMI parce que le groupe a des convictions anti-avortement, ce qui contreviendrait aux « valeurs québécoises » selon le gouvernement. — A.H.
Le communiqué de presse du CJLC :
Une ville québécoise poursuivie pour violation de la liberté de religion
Waterloo, une ville de l’Estrie, a décerné des constats d’infraction à un groupe religieux pour avoir fait du porte-à-porte avec un message sur la prévention du suicide.
WATERLOO, Qc: Le Centre juridique pour les libertés constitutionnelles (CJLC) annonce qu’une contestation constitutionnelle a été instituée contre l’administration municipale de Waterloo, au Québec, pour violation notamment de la liberté de religion. La jurisprudence québécoise confirme le droit des personnes à partager leur message en faisant du porte-à-porte, en rappelant l’importance de la liberté de religion. La Ville a néanmoins verbalisé un membre de l’organisme de bienfaisance religieux Groupe Jaspe, qui se dédie à la prévention du suicide, pour avoir fait du porte-à-porte sans permis.
Les avocats du CJLC ont signifié la requête en contestation constitutionnelle aux procureurs généraux du Québec et du Canada le mercredi 30 octobre.
Lire la suiteLe gouvernement canadien envisage d’autoriser les demandes anticipées d’euthanasie
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Le ministre canadien de la Santé, Mark Holland, a annoncé que le gouvernement allait « lancer des consultations » cet automne afin de déterminer s’il fallait ou non élargir l’aide médicale à mourir (AMM), déjà très souple, pour y inclure les demandes d’euthanasie formulées à l’avance par les personnes atteintes de démence ou de la maladie d’Alzheimer.
Actuellement, demander l’euthanasie par anticipation est illégal — ce que Holland a souligné — et le fait que le gouvernement envisage même de l’autoriser reflète une sympathie troublante à l’égard d’un changement qui pourrait potentiellement se traduire par l’euthanasie d’une personne contre sa volonté après qu’elle ait perdu la capacité de prendre des décisions pour elle-même.
« Ce que nous disons très clairement, c’est qu’il s’agit d’une question incroyablement difficile, que nous devons prendre le temps d’avoir une conversation nationale incluant nos collègues provinciaux et territoriaux, [pour discuter] l’endroit où ces lignes seront tracées et si le système est prêt ou non, car c’est une étape très importante », a déclaré M. Holland lundi. « Cela reste illégal dans ce pays, et si vous agissez sur la base d’une demande préalable, le Code criminel est très clair sur le fait que ce n’est pas légal ».
Bien que l’aide médicale à mourir sur demande préalable soit illégale au niveau national, la province de Québec a approuvé le mois dernier l’euthanasie à condition que le patient ait signé une directive préalable. Les autorités québécoises ont demandé au bureau du procureur de la Couronne de ne pas poursuivre les médecins qui utilisent ces directives anticipées pour tuer des patients, ce que M. Holland a concédé en déclarant : « Il incombe aux provinces de poursuivre les violations du Code criminel ».
« Il est extrêmement important de dire que nous avons un esprit de coopération ici, que la question soulevée par le Québec est une question légitime et juste », a-t-il déclaré.
Le fait d’autoriser un patient à demander l’euthanasie à l’avance supprime l’obligation d’obtenir un consentement actif — une garantie importante destinée à assurer que les lois sur le suicide assisté et l’euthanasie ne font pas l’objet d’abus. Il y a eu de nombreuses histoires de personnes qui pensaient vouloir une mort assistée dans l’avenir, mais qui ont changé d’avis lorsque leur situation a évolué. Avec une demande préalable, une personne pourrait être euthanasiée même si elle ne souhaite plus mourir.
Selon The Canadian Press, les consultations commenceront ce mois-ci et devraient se terminer en janvier ; un rapport final sera publié au printemps.
Le responsable des avortements tardifs au Québec : « Je fais partie, supposément, d’un groupement pour l’assassinat des bébés »
Jean Guimond et Léa Clermont-Dion. Capture d’écran prise du documentaire « La peur au ventre ».
Le documentaire « La peur au ventre » réalisé par Léa Clermont-Dion, diffusé sur Télé-Québec le 21 octobre 2024, contient un échange marquant qui révèle une vérité profonde sur la perception de l’avortement tardif au Québec. Cet échange, entre le Dr Jean Guimond, responsable des avortements tardifs au Québec, et Clermont-Dion, intervient aux alentours de la 27e minute du documentaire. Le Dr Guimond y confie une anecdote lourde de sens : « Je fais partie, supposément, d’un groupement pour l’assassinat des bébés. Ça m’a été dit récemment. »
Clermont-Dion réagit en demandant d’où cela lui a été dit, ce à quoi le Dr Guimond répond : « Dans une réunion avec des infirmières qui travaillaient en obstétrique ». Cet échange est très révélateur de la perception des avortements tardifs, au Québec. Le fait que le Dr Guimond soit traité d’« assassin de bébés » par ses propres collègues montre que la pratique de l’avortement tardif n’est pas proche d’être unanimement acceptée dans le milieu obstétrique, pourtant directement impliqué dans ces procédures (de 20 à 40 sont commis annuellement au Québec). Cela nous montre que ces professionnels, qui ont eux-mêmes présumément choisi ce métier pour donner la vie, sont conscients du caractère odieux de l’acte, qu’ils qualifient « d’assassinat ».
Lire la suiteLes néo-démocrates remportent les élections en Colombie-Britannique après une semaine de recomptage
David Eby.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CBC Vancouver/YouTube
29 octobre 2024, Victoria, Colombie-Britannique (LifeSiteNews) — Après une semaine de recomptage, incluant la découverte de bulletins de vote supplémentaires, le Nouveau Parti démocratique (NPD) de gauche de la Colombie-Britannique a fait basculer un siège conservateur en sa faveur, par une simple poignée de voix, si bien qu’il pourra former un gouvernement majoritaire.
Les résultats définitifs d’Elections B.C. après le premier tour de recomptage montrent que le NPD a obtenu les 47 sièges nécessaires pour former une majorité, contre 44 pour les conservateurs. Le Parti vert a remporté 2 sièges.
Dans la circonscription de Surrey-Guildford, le NPD l’a emporté par seulement 18 voix, reprenant le siège que les conservateurs avaient obtenu lors du décompte initial des votes.
Hier, le lieutenant-gouverneur de la province, Janet Austin, a demandé au premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, du NPD, de former un gouvernement.
Lire la suite40 Jours pour la Vie — transmettre le message pro-vie
Brian Jenkins.
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie)
De nombreuses bénédictions ont été reçues lors de la vigile de prière pour la fin de l’avortement à Sherbrooke cet automne.
Depuis le début de la vigile, le mercredi 25 septembre dernier, un petit groupe d’hommes et de femmes dévoués maintient une présence de prière dans cette communauté des Cantons de l’Est, près du centre d’avortement situé sur la rue Belvédère, dans le sud de la ville.
L’action menée est particulièrement méritoire. En dehors des heures d’ouverture de l’avortoir, des bénévoles se réunissent fréquemment à cinq minutes de marche de là, à l’intersection très fréquentée des rues Belvédère et Galt, pour transmettre le message pro-vie aux passants des heures de pointe et aux magasineurs de la fin de semaine, et ils le font avec un succès remarquable.
Par exemple, un soir, alors que je discutais avec un itinérant local, j’ai été abordé par un jeune homme qui semblait sincèrement vouloir comprendre comment je pouvais encourager les autres à prier pour la fin de l’avortement. (Ce sont les mots inscrits sur la pancarte que je porte accrochée au cou).
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