Le cardinal de Toronto appelle les catholiques à honorer le Sacré-Cœur et non les symboles « idéologiques » pendant le mois de juin
Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lloydbaltazar/Wikimedia Commons
31 mai 2025 (LifeSiteNews) — Le cardinal archevêque de Toronto appelle les catholiques à honorer le Sacré-Cœur de Jésus au lieu du mois de la fierté en juin.
Dans une déclaration publiée vendredi, le cardinal Frank Leo a exhorté les catholiques à se tourner vers le Sacré-Cœur plutôt que vers des symboles « idéologiques » qui déforment les enseignements moraux et doctrinaux de l’Église.
La déclaration, publiée sur le site web de l’archidiocèse le jeudi 29 mai, mais datée du 1er juin, indique que « nous faisons bien d’utiliser nos propres symboles pour raconter notre propre histoire sans recourir à des symboles à la mode, malavisés et inadéquats qui ne nous représentent pas en tant que catholiques, mais contribuent plutôt à la confusion, aux distorsions et aux ambiguïtés sur ce que la foi catholique enseigne vraiment concernant la personne humaine, la nature humaine et la loi morale naturelle ».
Son Éminence a en outre exhorté les catholiques à « s’assurer que les symboles que nous utilisons sont cohérents avec notre foi catholique et ne sont pas empruntés à des forums idéologiques, promus par des groupes de pression et soutenus par des mouvements politiques. Nous devons honorer et respecter nos traditions et ne pas compromettre l’intégrité de la foi en utilisant des symboles qui sont contraires à la révélation divine. »
Lire la suiteLa Marche pour la vie de Québec malgré les obstacles
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Georges Buscemi
Ce fut une marche épique et humide !
Cette année, encore une fois, nous avons tenu la Marche pour la vie de Québec en dépit de toutes les embûches qui ont été dressées sur notre route et malgré la pluie.
Environ 500 à 600 pro-vie ont répondu à l’appel de Campagne Québec-Vie et ont marché pour la vie des enfants à naître dans les rues de Québec le 31 mai 2025.
Photo : Augustin Hamilton
Le thème de la marche était « Tout être humain à droit à la vie ». C’est une citation de la Charte québécoise dont on fête les 50 ans cette année.
Photo : AH
Des centaines de militants pro-avortement tentent d’intimider la Marche pour la vie de Québec
Par Dorothy Cummings McLean — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Augustin Hamilton
2 juin 2025, Québec (LifeSiteNews) — Une foule pro-vie qui s’est rassemblée pour la Marche pour la vie de samedi à Québec a été infiltrée par des activistes pro-avortement qui ont parti des bombes fumigènes et noyé les discours avec des générateurs de bruit.
Les contre-manifestants gauchistes, qui comprenaient des membres du groupe bien connu appelé « Antifa », ont également bordé le parcours de la manifestation pro-vie et l’ont bloqué plus d’une fois, de sorte que les marcheurs ont dû changer de direction.
La Marche pour la vie – Québec a eu lieu à Québec le samedi 31 mai 2025. Mais George Buscemi, le président de Campagne Québec-Vie, a déclaré à LifeSiteNews que ce n’était pas du tout une marche.
« C’était une bataille de rue », a-t-il déclaré.
Photo : CQV
Il a estimé que pour les 500-600 témoins pro-vie présents, il y avait 600-700 personnes déterminées à ne pas leur permettre de parler ou de marcher pacifiquement.
« Je pense que quelques bus [remplis d’opposants] sont venus de Montréal », a déclaré Buscemi à LifeSiteNews. « Il y avait des syndicats impliqués. Il y avait également toute une [foule] de groupes communautaires de la ville de Québec ».
Lire la suite21 médecins canadiens demandent un réexamen des produits et opérations transgenres pour enfants
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : makyzz/Adobe Stock
27 mai 2025 (LifeSiteNews) — 21 médecins canadiens ont signé une lettre appelant à la révision des dangereux médicaments et chirurgies de « transition » de genre destinés aux enfants.
Dans une lettre datée du 14 mai et produite par l’Institut Macdonald-Laurier, 14 médecins canadiens ont exprimé leurs inquiétudes quant au nombre croissant d’enfants à qui l’on prescrit des médicaments et des interventions médicales irréversibles pour tenter de les « transitionner » d’un sexe à l’autre. Depuis la publication de la lettre, sept autres médecins ont ajouté leur nom au document, atteignant le total de 21 signataires.
« Nous pensons qu’il est essentiel que le public sache que de nombreux médecins — et peut-être la plupart d’entre eux — estiment que des restrictions doivent être imposées aux thérapies de genre qui modifient de façon permanente le corps d’un mineur », écrivent les médecins.
« De nombreux Canadiens ignorent probablement que des politiques restrictives similaires sont déjà en place dans d’autres pays médicalement avancés, comme la Grande-Bretagne et plusieurs États membres de l’UE », expliquent les médecins, faisant également référence aux nouvelles restrictions imposées par le président Donald Trump aux États-Unis.
La lettre fait référence à l’étude Cass du Royaume-Uni, qui a révélé les dangers de la « transition » des enfants, notamment au moyen de produits pharmaceutiques et d’opérations chirurgicales mutilantes. L’étude en question a amené des agences gouvernementales à repenser leurs politiques en matière de transgenrisme.
Lire la suiteUn nouveau documentaire met en lumière le sort d'un Canadien gravement blessé après une injection covid
Par Angeline Tan — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
20 mai 2025 (LifeSiteNews) — Le cinéaste canadien Dean Rainey braque les projecteurs sur les vaccins expérimentaux COVID-19 avec un nouveau documentaire de 80 minutes détaillant le cas d'un homme canadien qui a souffert de séquelles invalidantes après avoir reçu les vaccins.
Intitulé « Why Can't We Talk About This » (Pourquoi ne pouvons-nous pas en parler ?), le documentaire explore l'histoire de Michael Oesch, un homme autrefois actif et en bonne santé dont la santé a dégénéré après avoir reçu sa quatrième injection du vaccin COVID à ARN messager en octobre 2022. Environ 36 heures après avoir été vacciné, Michael Oesch a éprouvé des difficultés à marcher et, peu de temps après, a commencé à souffrir de paralysie.
Après avoir passé une IRM, Oesch a appris qu'il souffrait de graves lésions de la colonne vertébrale, comme l'a rapporté le journal local Norfolk Today. Bien que tout cela se soit produit peu de temps après sa quatrième dose de vaccin COVID, les médecins n'ont pas donné à M. Oesch un diagnostic clair et ont qualifié son état d'« idiopathique », c'est-à-dire de cause inconnue.
Convaincu qu'il souffrait d'une lésion vaccinale liée à la protéine « spike », Oesch a dû faire face à un nouvel obstacle lorsque sa demande auprès du programme fédéral canadien de soutien aux victimes de vaccins a été retardée. Le documentaire de Rainey explique comment Oesch s'est battu pour obtenir un traitement, un soutien et une reconnaissance officielle de ses blessures dans un monde hostile à tout ce qui est négatif à propos des vaccins.
Lire la suiteLes demandes anticipées d’euthanasie sont illégales au Canada, des centaines de personnes en ont quand même signé
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
26 mai 2025 (LifeSiteNews) — À l’automne 2024, le Québec a autorisé les « demandes anticipées » d’euthanasie. Du 30 octobre au 17 avril, près de 650 Québécois ont rempli un formulaire autorisant leur mort par injection létale ultérieurement, lorsqu’ils seront incapables de donner leur consentement en raison d’une maladie avancée ou de déclin mental. Le Comité des Nations unies sur les droits des personnes handicapées a demandé au Canada de cesser de laisser cette pratique avoir lieu ; le Canada n’a pas encore répondu.
Les médias peuvent réagir à cette pratique de deux manières. La première est de souligner les conséquences horribles de cette pratique. Aux Pays-Bas, par exemple, une femme atteinte de démence a été maintenue physiquement par sa famille et s’est fait injecter une dose mortelle par un médecin après que le tranquillisant qui avait été glissé dans son café n’ait pas réussi à la rendre inconsciente. Elle menait une vie heureuse dans sa maison de retraite et n’avait aucune idée de ce qui se passait lorsqu’elle a été tuée. Sa famille affirme que c’est ce qu’elle aurait voulu. Le médecin a été mis hors de cause.
Une grande partie de la presse canadienne adopte l’approche inverse et publie plutôt le genre d’articles que Mourir dans la dignité souhaite si désespérément nous faire lire (en fait, je ne serais pas surpris qu’elle ait facilité beaucoup ou la plupart de ces histoires). Un grotesque article publié récemment par City News illustre cette approche.
Lire la suiteLa Cour suprême du Canada rejette l’appel du conseiller scolaire catholique persécuté Michael Del Grande
Statue de la justice devant la Cour suprême du Canada.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : stephen boisvert/Flicrk/Wikimedia Commons
21 mai 2025 (LifeSiteNews) — La Cour suprême du Canada a refusé d’examiner le cas du conseiller scolaire du Toronto Catholic District School Board (TCDSB), Mike Del Grande, qui a été puni pour avoir défendu l’enseignement de l’Église sur la sexualité en s’opposant à l’agenda LGBT.
« La demande d’autorisation d’appel du jugement de la Cour d’appel de l’Ontario, numéro COA-23-CV-1052, 2024 ONCA 769, datée du 23 octobre 2024, est rejetée avec dépens », a décidé la Cour suprême du Canada le 15 mai, en référence à l’affaire Del Grande. Le conseiller avait demandé à la cour d’entendre son appel après avoir été sanctionné par le TCDSB en 2019 pour s’être opposé au programme LGBT.
Del Grande a tenté dans un dernier effort de porter son affaire devant la Cour suprême pour renverser les sanctions qui lui ont été imposées pour avoir condamné l’agenda LGBT.
En novembre, un juge d’Ontario, nommé par les libéraux, a rejeté l’appel de Del Grande qui demandait que le TCDSB abandonne les accusations de « mauvaise conduite » portées contre lui pour s’être opposé à l’ajout de l’« identité de genre » et de l’« expression de genre » en tant que classes protégées dans le code de conduite du conseil, catholique de nom.
Lire la suiteDeux commentateurs québécois suggèrent publiquement l’euthanasie des handicapés
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
20 mai 2025 (LifeSiteNews) — Le gouvernement du Québec a ouvert une enquête après qu’une femme de 24 ans souffrant d’une déficience intellectuelle et ayant les capacités mentales d’un enfant ait été emprisonnée en isolement à l’Établissement de détention Leclerc, une prison pour femmes, pendant huit jours. Le scandale a été révélé par La Presse ; le gouvernement se déclare « profondément choqué ».
Mais la réaction de Luc Ferrandez, ancien maire du Plateau-Mont-Royal, et de Nathalie Normandeau, ancienne vice-première ministre du Québec, est plus grave encore. Selon le Regroupement des activistes pour l’inclusion au Québec, dans une missive furieuse publiée le 18 mai, les deux anciens politiciens ont suggéré, lors d’une conversation radiophonique, que l’euthanasie pourrait être la meilleure « solution » à la situation de cette femme [Le cas de « Florence » a été l’occasion pour les commentateurs de parler du manque de moyens du système de santé et de suggérer l’euthanasie des personnes handicapées prises dans ce système — et non tellement de suggérer l’euthanasie de « Florence » elle-même. Ce qui demeure honteux quand même !]*
« Nous sommes ébranlés. Nous sommes indignés. Et surtout, nous refusons de nous taire », écrit le RAPLIQ dans un communiqué de presse intitulé « Complices d'une pensée eugéniste – La honte sur nos ondes – Écœurés. Dégoûtés. En colère. »
« Cette semaine, au 98,5 FM, Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau ont franchi une ligne rouge. Devant la situation tragique de Florence [nom fictif], une jeune femme présentant une déficience intellectuelle et emprisonnée faute de ressources adéquates, ces deux ex-politiciens devenus commentateurs ont sérieusement envisagé — à voix haute — que la “solution” pourrait être... la mort. »
Lire la suiteLes avortements aboutissant à des bébés nés vivants et mort-nés ont de nouveau augmenté au Canada en 2023 et 2024
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik
6 mai 2025 (LifeSiteNews) — Je dois avouer que lorsque Pat Maloney — la blogueuse pro-vie canadienne responsable d’inlassables exposés sur le régime d’avortement de ce pays — envoie un nouveau rapport, j’hésite presque à cliquer dessus. Depuis plus de dix ans, Pat Maloney révèle que, chaque année, des bébés naissent vivants au Canada à la suite d’avortements et sont laissés à l’abandon. Et chaque année, les journalistes et les politiciens ignorent soigneusement son rapport.
Lorsque Mme Maloney a révélé pour la première fois en 2013 qu’au moins 491 bébés étaient nés vivants, il y a eu un tollé. Trois députés canadiens ont envoyé une lettre à la GRC pour demander une enquête sur ces révélations. La presse s’en est également fait l’écho. Le sinistre titre du National Post résume bien la situation : « Naissance d’un dilemme juridique : Les avortements par naissance vivante, une zone grise périlleuse dans le Code criminel canadien ». « Périlleuse », bien sûr, parce que le Canada autorise l’avortement jusqu’à la naissance. Les partisans de l’avortement se sont toutefois empressés de défendre cette pratique. Comme l’a dit le Post : « Les médecins affirment qu’il est exagéré de supposer que 491 avortements de bébés nés vivants représentent le meurtre de bébés par ailleurs en bonne santé ».
Depuis lors, le reportage de Maloney a été largement ignoré. La révélation que des bébés périssent hors de l’utérus a provoqué un bref sursaut de la conscience collective ; les partisans de l’avortement se sont empressés de balayer l’histoire du revers de la main et d’assurer à tout le monde que cela est « moralement défendable » et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter ; le premier ministre Stephen Harper a répondu allègrement en réaffirmant que l’avortement est légal au Canada ; et presque tout le monde est passé à autre chose. Mme Maloney, cependant, continue de détailler la facture du boucher.
Lire la suiteContraception gratuite au Québec ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : torwaiphoto/Adobe Stock
Ruba Ghazal, député de Québec solidaire, a déposé le 7 mai « au nom de la santé des femmes » un projet de loi visant à rendre la contraception gratuite pour les femmes au Québec. Le projet de loi 994 est appuyé par une pétition de quelque 100 000 signatures.
Mme Ghazal invoque l’interdiction partielle de l’avortement dans plusieurs des États américains pour promouvoir son projet de loi. Selon Radio-Canada :
« Dans le contexte actuel où on voit des reculs pour les droits des femmes ailleurs dans le monde, notamment chez nos voisins du Sud, on ne peut pas juste se contenter du statu quo. On a besoin de bonnes nouvelles et d’avancées pour les droits des femmes. Et la contraception gratuite permettrait ça au Québec. »
Mme Ghazal espère que son projet de loi sera appuyé par la CAQ, le premier ministre François Legault ayant montré un certain intérêt, mitigé cependant de quelques réserves quant à la possibilité de mettre en œuvre un tel programme. Radio-Canada rapporte :
Lire la suiteEn réponse à la première question posée par Ruba Ghazal à titre de cheffe parlementaire, en décembre, François Legault avait répondu que rendre la contraception gratuite était « une bonne suggestion », « une bonne idée », mais que le ministre de la Santé, Christian Dubé, n’avait « pas vraiment » la « marge de manœuvre » nécessaire.
M. Legault a d’ailleurs répondu sensiblement la même chose, mercredi dernier, lors de l’étude des crédits budgétaires du ministère du Conseil exécutif. « C’est quelque chose qu’on regarde » et qui mérite d’être « considéré », a-t-il dit, tout en soulignant qu’il y avait « beaucoup de demandes » en santé et services sociaux.