Pétition contre l’accès libre à la pornographie et pour une campagne de sensibilisation à ses méfaits sur les jeunes
Par Augustin Hamilton
Enfin un mouvement contre la pornographie, cette odieuse dévastatrice de la civilisation. Ce mouvement ou plutôt cette pétition a été lancée par trois citoyens, Pierre Beauregard, Jehu Hernandez et Isabelle Laurin, « fort des 23 expertises et 11 témoignages qui ont été présentés au Comité permanent de la santé au parlement et dont rapport a été fait à la Chambre des communes à Ottawa le 8 juin 2017 », explique le site antiporno. Il semble que la collaboration entre le fédéral et le provincial soit essentielle. Aussi cette pétition, qui a besoin de 10 000 signatures d'ici le 4 mars 2018, s'adresse à l'Assemblée nationale du Québec et réclame le blocage de l'accès internet à la pornographie aux mineurs.
Des expertises et des témoignages, dont il a été fait rapport à la Chambre des communes, il apparaît que la consommation de la pornographie :
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a des conséquences directes sur la violence et l’exploitation sexuelle;
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mine le bien-être collectif des femmes, des hommes et des enfants et érode le tissu culturel de notre société;
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détruit la capacité d’intimité, d’attachement et d’empathie;
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est accessible aux garçons qui la découvrent à un âge moyen de 12 ans;
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rend les garçons et les jeunes hommes susceptibles de souffrir [...] d’isolement, de dépression et d’anxiété;
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augmente la libération de dopamine dans le cerveau créant une dépendance semblable à celle attribuable aux drogues.
L'État impose son programme d'éducation à la sexualité car les écoles ne l'ont pas adopté volontairement
Tous les élèves québécois du primaire et du secondaire devront obligatoirement suivre des cours d’éducation sexuelle à compter de septembre prochain, selon ce qu’a appris La Presse canadienne mercredi.
L’information a été confirmée par le Premier ministre Philippe Couillard, au cours d’un entretien exclusif avec l’Agence de presse canadienne à ses bureaux de Québec, en présence de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Condition féminine, Hélène David.
Au cours des deux dernières années, le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, a bien tenté, sur la pointe des pieds, d’implanter graduellement, sur une base volontaire, l’éducation sexuelle à l’école, mais sans grand succès.
La grande majorité des écoles n’a pas suivi, tandis que les syndicats d’enseignants ont dénoncé sur tous les tons le manque de formation et l’approche retenue par Québec.
Mais voilà que le gouvernement Couillard décide de ne plus tergiverser dans ce dossier : dès septembre, toutes les commissions scolaires, toutes les écoles, devront offrir des cours d’éducation sexuelle, et ce, de la première année du primaire à la cinquième secondaire.
Lire la suiteL’amour a été plus fort que mon viol
Par Louise McLean (Secular Pro-Life Perspectives) — traduit par Campagne Québec-Vie
Mon nom est Louise McLean et je suis née à Terre-Neuve, je vivais à Bishop Falls jusqu’à l'âge de 10 ans. C'est à cet âge que mon père a obtenu un emploi à l'extérieur de la province et que ma famille a déménagé en Colombie-Britannique. Je suis aussi mère à cause d’un viol.
Quand j’avais 16 ans, j'ai rencontré mon premier petit ami quelque peu sérieux; après seulement 3 mois de fréquentations, il me viola. Nous n’avions pas de relations sexuelles, mais une nuit il s’est jeté sur moi en dépit de beaucoup supplications et de résistance pour l’arrêter. Deux mois après, je suis allée voir un médecin et entendis les mots « vous êtes enceinte. » J'ai été remplie d’une joie immédiate et un sourire traversa mon visage. J'ai essayé de contenir ce que je ressentais, parce que dans ma tête, je ne pouvais pas comprendre comment je pouvais être heureuse d'être enceinte d'un viol – mais mon cœur a gagné la bataille. Mon médecin m'a dit qu'il y avait des possibilités pour l'avortement, mais qu’il n'en ferait pas, je lui ai répondu que c'était bien ainsi, car je n'en voulais pas de toute façon.
Il y a 40 ans, les filles-mères, les grossesses d’adolescentes et les viols avaient de tels stigmates attachés à eux. Je ne voulais pas le dire à mes parents parce que j'avais peur qu'ils pensent que le précieux petit bébé qui grandissait en moi était quelque chose à « prendre en charge ». Ma fille innocente avait peut-être été conçue dans un viol, mais elle n'en était pas moins digne de protection et d'amour. Donc, la meilleure façon de la protéger était de cacher le fait que j'étais enceinte et les circonstances entourant sa conception.
Lire la suiteCertains de nos dirigeants maintiennent que les parents chrétiens sont dangereux. C'est une menace existentielle que nous ne pouvons ignorer
Par Jonathon van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixabay
10 novembre 2017 (LifeSiteNews) — Durant les deux dernières décennies, il est apparu petit à petit aux Chrétiens que les implications qu'entraînent le « mariage » de personnes de même sexe sont de loin plus importantes envers ceux qui croient encore en la conception traditionnelle du mariage que ce que les plus cyniques avaient cru au premier abord. Les politiciens, les universitaires et les médias ont conclu unanimement que si le « mariage » gai est un droit civil, ceux qui s'y opposent ne sont pas simplement des dissidents qui s'en tiennent à une tradition vieille de deux mille ans, mais d'affreux bigots qui méritent d'être marginalisés pour leurs vues discriminatoires. Ainsi, « vivre et laisser vivre » s'est changé en « vous serez forcés de participer et d'approuver », pour les boulangers, les fleuristes, les propriétaires immobiliers, et les agences d'adoption, qui sont devenus les cibles d'activistes gais qui se montrent scandaleusement implacables dans leur enthousiasme à poursuivre de supposés délits d'opinion.
Rien de tout cela n'est nouveau pour la plupart d'entre vous, mais la réinvention radicale de nos structures sociales commence à avoir un impact sur les communautés chrétiennes qui nous sont les plus proches. Le fait est que les écoles publiques à travers le Canada (et à plusieurs endroits aux États-Unis) commencent à mettre en place une éducation sexuelle qui va directement à l’encontre des croyances de plusieurs communautés traditionnelles [c’était déjà le cas — CQV] – et les gouvernements commencent à avoir à l’œil [c’était déjà le cas — CQV] les écoles privées chrétiennes comme des abris malvenus d'une pensée et d'une éducation dissidentes. Pire: les parents chrétiens qui veulent adopter ou se proposer comme familles d'accueil se retrouvent de plus en plus souvent « disqualifiés » à cause de leur foi lorsqu'il tentent d'adopter ou d'accueillir un enfant dans leur foyer.
Lire la suiteUne mère refuse l’avortement de son fils, qui, lui disait-on, mourrait, et donne le jour à un bébé en bonne santé
Robyn et Thomas.
Par Feleica Langdon (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
(Secular Pro-Life Perspectives) — En janvier 2016, Robyn Power de Terre-Neuve, au Canada, a découvert qu'elle attendait un fils, Thomas. Sa petite famille allait grandir, et elle n'aurait pas pu être plus excitée.
Sa première échographie n’annonçait rien d’anormal, aussi en passa-t-elle une deuxième quelques mois plus tard.
Mais peu de temps après sa deuxième échographie, elle a reçu un appel de l'hôpital. À sa grande consternation, on lui a annoncé que son fils Thomas pourrait mourir. Il avait un blocage coronarien dans son cœur et ses chances de survivre sans devoir subir une chirurgie [...] étaient très minces. Robyn a été envoyée chez un spécialiste à St. Johns afin afin de former une équipe qui soit bien préparée pour une chirurgie à cœur ouvert au moment de la naissance de son fils.
Toutefois, ce n'était pas la fin des mauvaises nouvelles! Les médecins lui ont dit que Thomas présentait des signes de la trisomie 21 et lui ont demandé si elle voulait avoir un avortement.
Lire la suiteOpinion : Les larmes du repentir de Justin Trudeau face à la communauté LGBTQ2
Par Reinformation.tv
Le [... premier ministre] du Canada – et il n’était pas le seul au parlement mardi – s’est ostensiblement frotté les yeux alors qu’une ovation debout saluait sa demande de pardon aux communautés « lesbienne, gaie, bisexuelle, transgenre, queer et bispirituelle » qui ont fait l’objet de « purges » dans la fonction publique et les forces armées de 1950 à 1990.
30 minutes de discours, des embrassades de la part de députés homosexuels : tout était réuni pour une cérémonie larmoyante et aux effets lucratifs certains puisque des dédommagements de 5.000 à 150.000 dollars canadiens sont prévus pour tous ceux qui ont participé à l’action collective contre l’Etat – soit 9.000 personnes, auxquelles de nouvelles victimes pourraient s’ajouter. Au total, plus de 100 millions de dollars.
L’objectif n’est pas tant de réparer des injustices qui ont certes pu être commises que de « normaliser » un peu plus tous les comportements sexuels.
Mourir dans la dignité ? Repensez-y bien. Vos enfants sont dans le collimateur des militants pro-suicides
Par Jonathon Van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixabay
27 octobre 2017 (LifeSiteNews) — Lorsque l’ordre de légaliser l’euthanasie fut donné par la Cour Suprême du Canada, les militants pro-suicide étaient fous de joie. Les gens en état de souffrance extrême, dirent-ils, pourront enfin « mourir dans la dignité » – c’est-à-dire, se tuer. Mais pas seulement. Ils pourront se tuer avec l’aide d’un praticien et l’acte sera de surcroît financé par le gouvernement. C’est une avancée, nous a-t-on dit. Ce droit inaliénable, mais récemment découvert, de ne plus exister était enfin respecté par les tribunaux.
Mais bien entendu, la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté pour les personnes en fin de vie – ou du moins pour ceux dont la mort pouvait être « raisonnablement prévisible », ce qui a permis aux militants Orwelliens d’étiqueter injections létales et assistances au suicide de « soin de fin de vie » – n’a pas suffi. Et cela en dépit du fait que le nombre de personnes ayant eu recours à ce service soit incroyablement élevé : 1982 morts entre le 17 juin 2016 et le 30 juin 2017.
Il n’est pas surprenant de constater à quel point l’acte suicidaire s’est banalisé. Un juge canadien a déjà indiqué qu’un patient n’a pas besoin d’être en phase terminale pour être éligible à sa mort – et l’une des femmes euthanasiées n’avait peut-être qu’une infection urinaire. Il y a eu d’autres morts suspectes. Une femme handicapée a même fait l'objet de pression pour qu'elle accepte l’euthanasie. Personne ne parle de ces cas évidemment. Les dommages collatéraux sont des effets secondaires prévisibles des régimes d’euthanasie. Il y en aura beaucoup, beaucoup plus dans les années à venir.
Lire la suiteLa chrétienté est la solution - Retour sur un colloque mémorable
Par Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie
Georges Buscemi. |
Le colloque du 4 novembre fut grandement apprécié des participants de cette journée mémorable. Tenu au centre-ville de Montréal à l’Hôtel Europa, il a rassemblé la famille Campagne Québec-Vie par des conférences sur la famille, la religion, la politique et les moyens de protéger l’enfant à naître. J’ai débuté la session sur le thème « Partir d’Omelas : savons-nous où nous allons ? »
Omelas, c’est une cité utopique décrite dans un récit de science-fiction d’Ursula K. Le Guin intitulé « Ceux qui partent d’Omelas ». Mais cette cité des délices cache un terrible secret : son bon fonctionnement, le bonheur de ses citoyens, dépend directement des atroces peines qu’on inflige à un seul enfant de cette ville, enfant que l’on garde enfermé dans un cachot humide. Les parallèles entre cette ville fictive et notre situation contemporaine sont évidents lorsque nous constatons que la soi-disant « liberté » des Québécoises et des Québécois existe aux dépens des vies broyées de plus de 30 000 enfants à naître par année. Cependant, si nous voulons « partir d’Omelas », c’est-à-dire laisser derrière nous cette situation d’injustice et de meurtre, où devons-nous aller, quelle sorte de cité meilleure cherchons-nous? Et ma réponse, qui est venue au terme d’un argumentaire que je ne peux reproduire ici : au sacrifice sanglant qui fonde notre cité injuste, nous devons substituer le sacrifice suprême du Christ. En d’autres mots, seule une cité chrétienne peut durablement et convenablement remplacer la cité injuste d’aujourd’hui.
Le second conférencier, l’historien Jean-Claude Dupuis, a abordé la question très controversée d’une supposée politique nataliste chez le clergé d’avant la Révolution tranquille. Intitulée « La légende noire du clérico-natalisme », sa présentation a effectivement réfuté, avec maintes preuves, le mythe selon lequel le clergé québécois refusait aux femmes l’absolution comme conséquence de ne pas avoir fait assez d’enfants.
Cette présentation est maintenant en ligne:
Anne-Marie Genest. |
Pour sa part, notre dernière conférencière, Anne-Marie Genest, a souligné l’importance de la chasteté et de la pudeur, arguant que l’avortement n’est qu’un symptôme tragique d’un dérèglement au niveau des mœurs sexuelles qui a frappé l’Occident au courant des années 60, et même bien avant.
Finalement, certains d’entre nous sommes restés pour discuter, lors d’une réunion en soirée, des moyens de tirer profit des élections provinciales de 2018 et fédérales de 2019 pour faire avancer notre projet d’un Québec de nouveau chrétien et pro-vie.
Toutes les conférences seront publiées prochainement sur YouTube, à l’adresse : www.youtube.com/campagnequebecvie — Merci de votre soutien !
Un couple d’évangéliques empêché d’adopter parce qu’opposé au « mariage » gay
par Reinformation.tv
Le couple, qui vit à Edmonton, a engagé une procédure contre la province de l’Alberta après le refus des services sociaux de leur donner un agrément alors qu’il avait suivi avec succès un cours obligatoire destiné aux parents adoptifs potentiels.
C’est lors d’une séance de suivi, cette année, que des responsables ont commencé à les questionner à propos de la sexualité : tout en reconnaissant que le « mariage » gay est désormais légal au Canada, cet homme et cette femme, légalement mariés, ont affirmé qu’ils ne soutenaient pas cette innovation et qu’à leur sens, l’homosexualité est un mal. Ils ont également indiqué, lorsqu’ils furent interrogés sur leur attitude face à un enfant qui s’affirmerait homosexuel, qu’ils enseigneraient que les relations sexuelles ne sont admissibles qu’au sein d’un couple marié.
Lire la suiteL’école des jeunes mères
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Elvis Kennedy/Flickr
L’école Rosalie-Jetté n’est pas une école ordinaire. Un article du Devoir rapporte qu'elle permet aux jeunes mères enceintes ou ayant un enfant de poursuivre leurs études secondaires. Leur âge va de 15 à 21 ans et elles sont de tous niveaux d’études, elles peuvent laisser leur enfant à la pouponnière de l’école avant de prendre leurs cours. L’école donne en plus du cursus ordinaire des cours de cuisine, des cours prénataux, postnataux et autres. Cette école est très flexible dans ses horaires pour accommoder les jeunes mères, par exemple, quand elles doivent s’absenter pour la naissance de leur enfant.
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