Injure et encouragement
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie)
Un jour de la semaine dernière, j'ai eu trois échanges, bien que de courte durée, avec trois femmes différentes
Visiteuse n°1 — une femme âgée d'environ 65 ans, s'arrête devant moi et lit le panneau que je porte accroché au cou avant de traverser la rue. Au bout d'un moment, je lui demande « Que pensez-vous de l'avortement ? » À ma grande surprise, elle m'a répondu : « Qu'est-ce que VOUS pensez de l'avortement ? ». Je lui ai parlé de l'importance du respect de la vie, de la conception à la mort naturelle, et elle était d'accord. Nous avons encore échangé quelques mots, puis elle est partie.
Visitese n°2 — une jeune femme à l'accent français est descendue du bus et a attendu que le feu passe pour traverser. Elle m'a jeté un regard méprisant et a marmonné : « Vous n'avez rien de mieux à faire ? ». Je lui ai répondu : « Que pensez-vous de l'avortement ? », ce à quoi elle a répondu grossièrement : « Allez vous faire foutre ! » et s'est éloignée.
La troisième dame, à peu près du même âge, qui était descendue du même bus, a entendu mon échange avec la deuxième dame et m'a regardée avec sympathie. Je lui ai dit : « Cela arrive de temps en temps ». Ce à quoi elle a répondu : « Je vous trouve courageux ».
Les grincheux du Conseil scolaire catholique de Toronto veulent voler le Noël de leur collègue
Par Jack Fonseca (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lisa Zins/Flickr
Vous attendiez-vous à un « esprit de Noël » au Toronto Catholic District School Board ?
Eh bien, « Bah, balivernes ! », est la réponse que vous obtiendrez probablement de la part du nouveau président du conseil, le conseiller Markus De Domenico, en ce qui concerne un sujet particulièrement d’importance pour les catholiques fidèles.
Lors de la dernière réunion du conseil avant que les catholiques ne célèbrent la naissance de Jésus, les grincheux au petit cœur du TCDSB ont décidé de gâcher le Noël de l’administrateur Mike Del Grande.
Êtes-vous un peu confus ?
Après tout, ce n’est que l’autre jour que je vous ai écrit au sujet de la merveilleuse motion de Del Grande qui sera votée lors de la réunion du TCDSB de jeudi soir. Si elle est adoptée, elle rendra obligatoire la récitation régulière de la puissante prière de Saint-Michel Archange.
C’était une bonne nouvelle, n’est-ce pas ?
Lire la suiteSacrifiés sur les autels du libre-choix
Par Solange Viau — Photo : SciePro/Adobe Stock
Les Mayas pratiquaient des sacrifices humains pour obtenir les faveurs de leurs dieux. Par exemple, d’après les découvertes les plus récentes, les Mayas offraient principalement en sacrifice des jeunes garçons âgés entre trois et six ans, souvent des jumeaux ou des enfants apparentés (frères, cousins). Le but de ces sacrifices était d’obtenir de bonnes récoltes, de la pluie ou des victoires de guerre (Comment les Mayas choisissaient-ils leurs victimes pour leurs sacrifices ? Tom Metcalfe, National Geographic, 14 juin 2024).
Aujourd’hui, les nouveaux dieux païens s’appellent : « Ma liberté », « Mes droits », « Mon confort ». Sur les autels du libre-choix, souvent dans nos hôpitaux, des médecins bardés de diplômes, sachant très bien qu’ils vont tuer un être humain en début de vie, suivent du regard l’échographie de leurs petites victimes nageant paisiblement dans le ventre de leurs mamans et acceptent de sacrifier ces enfants innocents et plein de vie afin de satisfaire la soif de ces nouveaux dieux.
La civilisation aztèque pratiquait aussi des sacrifices humains. C’est l’essor et l’expansion du christianisme qui a conduit ce peuple à arrêter de procéder à des sacrifices humains, des sacrifices souvent très cruels.
L’effritement de l’influence du christianisme sur la conscience de nos concitoyens a conduit notre société à ne donner aucun droit aux enfants à naître, comme s’il s’agissait d’objets sans aucune valeur. La société canadienne est la plus décadente de toutes les sociétés occidentales, car dans tous les autres pays, le droit à l’avortement est limité (à l’exception de quelques États américains). Au Québec, on facilite l’avortement jusqu’à 40 semaines plutôt que de le restreindre et de permettre à des parents d’adopter ces enfants non désirés. Les animaux ont été reconnus comme étant dotés de sensibilité et ils ont maintenant des protections légales. Les humains en début de vie, dans le ventre de leurs mamans, ne mériteraient-ils pas eux aussi la même protection ?
Solange Viau
Montréal
15 décembre 2024
Lettre ouverte à monsieur le Premier ministre Legault
Par une grand-mère — Photo : Pixabay
C’est bientôt Noël, monsieur le Premier ministre Legault.
Nous, Québécois, nous apprêtons à fêter la naissance du Christ Jésus, le Sauveur du monde, l’Emmanuel, « Dieu avec nous »… et c’est en cette période de l’Avent que avez l’idée saugrenue de dire que vous allez concocter une loi pour nous empêcher de prier en public ?
Non, monsieur Legault, mauvaise idée. Si vous craignez que des coutumes religieuses étrangères s’installent dans l’espace public du Québec — qui se souvient, n’est-ce pas, de ses racines chrétiennes catholiques —, ce n’est pas le vide qu’il faut faire, car la religion, comme la nature, a horreur du vide. Ce qu’il faut, c’est remplir l’espace public de chants religieux de Noël, de grandes et belles crèches. C’est permettre aux grand-mères de prier leur chapelet au parc en gardant leurs petits-enfants, à la marche du pardon de se déployer dans les villes le Vendredi-Saint, aux processions de la Fête-Dieu de parcourir les rues autour des églises en chantant de beaux cantiques et s’arrêter au reposoir installé dans le parc voisin. C’est laisser les jeunes organiser des pèlerinages à pied, avec chants, statues et bannières, vers les sanctuaires du Québec. C’est permettre aux pro-vie de prier dans la rue pour sauver les femmes et les enfants de l’horreur de l’avortement — et sauver en même temps notre peuple menacé de disparaître faute de naissances. C’est entretenir les croix de chemin, les grottes de la Vierge qui parsèment nos paysages et permettre aux gens de votre peuple de s’y rassembler pour prier le chapelet dans les temps difficiles, comme cela a été fait pendant le COVID. C’est ne plus jamais fermer les églises. C’est remettre en place le crucifix de l’Assemblée nationale, les crucifix dans les écoles, dans les hôpitaux. Nous n’oublions rien. Je me souviens.
Ah, monsieur Legault, vous avez beaucoup de pain sur la planche, comme vous voyez. Nous allons prier pour vous en ce temps d’attente du Sauveur, et aussi devant la crèche au jour anniversaire de Sa naissance. Joyeux Noël, monsieur Legault ! Nous ne vous oublierons pas.
Une grand-mère qui aime dire son chapelet au parc en gardant ses petits — enfants
Le Premier ministre du Québec, François Legault, envisage d’interdire la prière publique dans la province
Manifestants pro-Palestine faisant des prières musulmanes sur la Place d'Armes, près de la Basilique Notre-Dame. C'est sans doute à l'un de ces événement de cette nature que François Legault fait allusion.
Par Anthony Murdoch, — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rebel News/X
11 décembre 2024 (LifeSiteNews) — Le premier ministre du Québec, François Legault, a chargé les membres de son cabinet de mettre en place une loi qui interdirait toute prière en public dans la seule province historiquement et culturellement catholique du Canada.
« Voir des gens prier dans les rues, dans les parcs publics, ce n'est pas quelque chose que nous voulons au Québec », a déclaré M. Legault la semaine dernière, vendredi après-midi.
Bien que M. Legault ait dirigé l'interdiction contre « les enseignants qui mettent en œuvre des concepts religieux islamistes dans les écoles », la réalité est que l'interdiction s'appliquerait à toutes les religions, y compris le catholicisme, qui est la religion fondatrice de la province.
Il a été cité par La Presse qui a récemment déclaré : « Nous avons vu des enseignants mettre en œuvre des concepts religieux islamistes dans les écoles ».
Lire la suiteDes personnes âgées canadiennes affirment qu’on leur a proposé l’euthanasie alors qu’elles font face à l’augmentation du coût des soins palliatifs requis
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
11 décembre 2024 (LifeSiteNews) — Un couple canadien âgé a déclaré qu’un centre de soins palliatifs a présenté l’euthanasie à l’un d’entre eux comme une option alors qu’ils faisaient face à une augmentation du coût des soins qu’ils ne pouvaient pas se permettre avec leur revenu fixe.
Fred Sandeski, 71 ans, originaire du Saskatchewan, qui souffre d’une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) ainsi que d’une multitude d’autres affections telles que le diabète et l’épilepsie, et sa femme Teresa, dont la santé est également défaillante, affirment que la mort via le programme canadien d’aide médicale à mourir (AMM) leur a été suggérée lorsqu’ils ont réalisé qu’ils ne seraient pas en mesure de couvrir les coûts associés à l’augmentation des soins dans un centre de soins palliatifs.
Selon Epoch Times, lorsque Fred a commencé à recevoir des soins palliatifs, « ils nous ont simplement énuméré les options disponibles pour nous », et l’assistance médicale à mourir a été présentée comme « une option ».
Heureusement, Sandeski a refusé l’AMM en déclarant : « Je crois vraiment, vraiment que le Seigneur m’a mis sur cette terre pour une raison, et qu’il ne me laissera pas partir tant que je n’aurai pas terminé ».
Lire la suiteUn média canadien financé par le gouvernement affirme que les transgenres n’ont aucun avantage sur les femmes dans le domaine du sport
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Nomad Soul/Adobe Stock
10 décembre 2024, Calgary, Alberta (LifeSiteNews) — Un média canadien financé par le gouvernement prétend qu’affirmer que les hommes ont un avantage dans les sports lorsqu’ils concourent contre des femmes est un « mythe ».
Dans un article du 2 décembre, The Conversation, un média pro-LGBT qui reçoit des fonds fédéraux du gouvernement Trudeau, a dénoncé la loi Fairness and Safety in Sport Act (FASISA) de l’Alberta — qui vise à garder hors des sports féminins les hommes confus en matière de genre — alléguant que les hommes n’ont pas d’avantage physique sur les femmes.
« Ces législations, comme le projet de loi 29, sont basées sur un mythe répandu selon lequel les femmes transgenres ont un avantage biologique inhérent qui menace l’intégrité et l’équité des compétitions athlétiques féminines », affirme l’article. « Ce mythe n’est pas fondé sur des preuves scientifiques et socioculturelles complètes ».
Lire la suite« Un vrai berger » : Mgr Fred Henry, évêque émérite de Calgary, décède à 81 ans
Mgr Fred Henry.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Calgary Herald/YouTube
10 décembre 2024, Calgary, Alberta (LifeSiteNews) — L’évêque émérite de Calgary, Mgr Fred Henry, un fidèle défenseur de la foi catholique, est décédé à l’âge de 81 ans.
Le 3 décembre, le diocèse de Calgary a annoncé que Mgr Fred Henry, le septième évêque du diocèse de Calgary, est décédé à midi à l’hôpital général de Rockyview.
« Nous confions Mgr Henry au Cœur miséricordieux de Jésus et au Cœur immaculé de Marie et implorons le clergé et les fidèles de notre diocèse de prier pour le repos de son âme », a écrit le diocèse.
Au cours de sa vie, Mgr Henry a travaillé sans relâche pour défendre ses fidèles contre les attaques visant leur foi catholique, notamment en défendant la véritable définition du mariage, en condamnant les vaccins contre le papillomavirus et en défendant le mouvement pro-vie au Canada.
Lire la suiteSketch apologétique pro-vie
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Traduit par l’équipe de traduction de Campagne Québec-Vie
J’ai récemment eu le privilège de présenter le message pro-vie à un groupe de croyants d’une manière innovante.
J’appartiens à un groupe confessionnel de dévotion qui s’est réuni samedi dernier, le 7 décembre, pour son événement social annuel au cours duquel il a été demandé à ses membres de contribuer à un court divertissement de cinq minutes.
La contribution la plus populaire est, de loin, de chanter des chants de Noël religieux. Les années précédentes, des amis et moi-même l’avons fait, d’autant plus que l’un d’entre nous est un chanteur baryton doué. Cette année, cependant, à la suggestion de notre directeur spirituel, nous avons joué des mini-spectacles sur le travail pro-vie que je fais dans les rues de Montréal. Il y a eu deux représentations, qui ont toutes deux été appréciées par les personnes présentes.
D’abord, portant les pancartes que je porte sur la rue Sainte-Catherine, j’ai interagi avec Jim selon le scénario suivant :
Brian, voyant Jim, le salue : « Bonjour ». Jim répond « Salut ! » et s’arrête de marcher.
Brian : « Saviez-vous que l’avortement est légal pendant les neuf mois de la grossesse au Canada ? », lui ai-je demandé.
Jim : « Non ! Je ne le savais pas. Je ne suis pas d’accord avec l’avortement lorsque le bébé est plus âgé. Mais au cours des deux premières semaines, je ne vois pas vraiment le problème. »(À ces dernières paroles, quelques membres de l’auditoire ont manifesté leur désaccord en huant.)
Brian : « Croyez-vous aux droits humains ? »
Jim : « Bien sûr ! »Brian : « Et qui devrait bénéficier des droits humains ? »
Jim : « Les humains. »Brian : « Si deux êtres humains se reproduisent, de quelle espèce est leur progéniture ? »
Jim : « Humaine, je suppose. »Brian : « Alors l’avortement n’est-il pas une violation des droits humains ? »
Jim : « Si, si ! Ce n’est pas bien de tuer un enfant, j’ai compris ça maintenant. »
Dans le deuxième jeu de rôle, j’ai échangé avec Angie.Je vois Angie s’approcher et je lui demande : « Que pensez-vous de l’avortement ? »
Angie : « Personnellement, je n’en aurais pas, mais je pense que chaque femme devrait pouvoir choisir ce qu’elle veut faire de son corps. »Brian : « Et le corps du bébé ? »
Angie fait une pause et réfléchit. Finalement, elle dit : « Oui, je crois que je n’y avais jamais pensé auparavant ». Elle prend une brochure et s’en va.
Nous remercions tout particulièrement Justina van Manen d’avoir rassemblé ces textes dans son livre « Stuck : A complete guide to answering tough questions about abortion » (Un guide complet pour répondre aux questions difficiles sur l’avortement).
L’Alberta adopte un projet de loi interdisant les « transitions de genre » de mineurs
Danielle Smith.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Danielle Smith/X
5 décembre 2024, Edmonton, Alberta (LifeSiteNews) — Le gouvernement du Parti conservateur unifié (UCP) de l’Alberta sous la direction de son premier ministre Danielle Smith a officiellement adopté une loi interdisant les chirurgies dites « du haut et du bas » pour les mineurs.
Mardi, les députés de l’Assemblée législative de l’Alberta ont voté par 47 voix contre 33 en faveur de l’adoption de la loi Health Statutes Amendment Act (HSAA). Tous les députés d’extrême gauche du Nouveau Parti démocratique ont voté contre le projet de loi, qui doit maintenant recevoir la sanction royale, attendue dans les prochains jours.
La nouvelle loi, appelée Loi 26, reflète « l’engagement du gouvernement à construire un système de santé qui réponde aux besoins changeants des Albertains ».
La Loi 26 modifiera la Loi sur la santé pour « interdire aux professionnels de la santé réglementés de pratiquer des opérations de changement de sexe sur des mineurs ».
Lire la suite