Tuer un « fœtus » après un avortement manqué n’est pas un infanticide, semble insinuer un sous-procureur de Californie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Activedia/Pixabay
Les défenseurs de l’avortement deviennent de plus en plus démesurés dans leurs propos. C’est un sous-procureur de Californie qui, dans le cadre de la poursuite de Planned Parenthood contre ceux qui ont dévoilé son trafic d’organes de bébés avortés, a avancé que selon la loi le fœtus n’est pas une personne, pourtant, il était question d’infanticide, de bébés tués après avoir été mis au monde (violemment), pour ce sous-procureur apparemment ce sont encore des fœtus. Extrait de LifeSiteNews :
Pour les partisans de l'avortement, la naissance a été « le point de repère déterminant », a-t-il [Tom Brejcha de la Thomas More Society] déclaré à LifeSiteNews. « Un moment, le fœtus n'est rien, l'instant d'après, c'est une personne aux yeux de la loi, ayant droit à une protection en bonne et due forme et constitutionnelle. Pourtant, ils estompent cette ligne ici. »
David Daleiden et la journaliste Sandra Merritt, responsables du projet Center for Medical Progress, sont accusés de 14 chefs d'accusation pour avoir enregistré des conversations confidentielles sans consentement, à propos des vidéos sous couverture que le CMP a publiées en 2015 pour exposer le trafic d’organes de bébé avorté opéré par Planned Parenthood.
La défense appuyant la légitimité de sa démarche (l’enregistrement de conversations confidentielles) sur l'article 633.5 du Code pénal qui autorise une exception quand l’enregistreur pense qu’il enquête sur un crime violent contre une personne. Mais pour défoncer l’argument de la défense, le sous-procureur général fait une déclaration hallucinante. Extrait de LifeSiteNews :
Mais le demandeur a semblé soutenir que tuer un « fœtus « né vivant pendant un avortement n'est pas un infanticide.
« L'accusé Daleiden a déclaré dans son témoignage que l'infanticide ou l'homicide, qu'il s'agisse d'un acte personnel ou d'un ordre donné à une autre personne de le faire, est un crime de violence qui relève de l'article 633.5 du Code pénal », déclare le mémoire présenté par le sous-procureur général Johnette Jauron.
« Cependant, par définition officielle, un fœtus n'est pas une "personne" et ne relève pas de l'exception prévue à l'article 633.5 du Code pénal. »
Le mémoire cite People c. Dennis (1998), qui fait observer « qu'un fœtus n'est pas un "être humain" ou une "personne" au sens de la loi sur le meurtre — ou de toute autre disposition du Code criminel comme celles sur l'homicide, l'homicide involontaire coupable ou dans l'article 633.5 - sauf disposition contraire expresse du législateur ».
La Cour d'appel de Californie rejette la poursuite lancée contre l'obligation des organisations religieuses à financer l'avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Activedia/Pixabay
La Cour d’appel de Californie refuse donc au demandeur de la poursuite, une mission catholique, d’être exempt de financer l’avortement électif par le biais de leur police d’assurance. Les juges ont décidé que l’avortement était un « soin de santé pour la condition médicale de la grossesse de la patiente ». D’après l’obstétricien-gynécologue, le Dr Anthony Levatino, qui a travaillé pendant de nombreuses années dans une unité spécialisée dans les grossesses difficiles, l’avortement n’est en rien un « soin de santé », et il existe de bien meilleurs moyens pour sauver la vie de la mère si elle était en danger, ce dont il n'est de toute façon pas question dans la présente affaire. Extrait de LifeSiteNews :
Trois juges de la Cour d'appel de Californie ont rejeté une poursuite intentée par une mission catholique contestant la politique de l'État selon lequel toutes les polices d'assurance doivent financer l'avortement, y compris celles des organisations religieuses.
Les Missionary Guadalupanas of the Holy Spirit (Missionaires de Guadalupe du Saint-Esprit), qui sont basés au Mexique mais possédant un siège provincial à Los Angeles, avaient intenté une action en justice contre le California’s Department of Managed Health Care (CDMHC) à la suite d'une lettre de 2014 révoquant des exemptions qui avaient été accordées précédemment pour exclure l'avortement volontaire des régimes d'assurance utilisés par des employeurs catholiques ayant des objections morales.
La Californie et la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines
Par Jean-Pierre Dickès (Medias-Presse.info)
Le California Institute for Regenerative Medicine (CIRM) a annoncé qu’il ne pouvait plus accepter les demandes de subvention. Il n’y a plus d’argent dans le pot à confiture.
Le CIRM a été créé en 2004 après que 59 % des électeurs de Californie eurent approuvé un emprunt obligataire de 3 milliards de dollars américains destiné à soutenir la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines. La victoire des partisans du CIRM est survenue après une longue et meurtrière bataille sur les questions d’éthique : peut-on utiliser des embryons humains sous prétexte de recherche ? De plus l’efficacité de la recherche sur les embryons humains était déjà mise en question.
Il s’est avéré que les critiques de la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines étaient justes. Presque tous les progrès ont été réalisés grâce à la recherche sur les cellules souches adultes et les cellules souches pluripotentes induites de Yamanaka issues de la peau. Cette découverte a relancé les recherches sur les cellules-souches.
Selon la revue Science, le CIRM n’a pas réussi à obtenir un financement relais de 200 millions de dollars auprès de sources privées. Ses partisans, dirigés par un acteur convaincu de la campagne de 2004, espèrent que la prochaine élection basculera vers la gauche contre Trump et que la pompe à fric pourra redémarrer au profit de leurs recherches ; de plus, les aides promises par les célébrités de l’ultragauche boboïsante californienne et celle des scientifiques la main sur le cœur, ne se sont pas matérialisés. Au pays des promesses, on en meurt.
Jeanne Loring, récemment retraitée du Scripps Research Institute de San Diego, avait déclaré à Science que le CIRM avait fait de la Californie le « centre de l’univers des cellules souches. Il serait tragique de démanteler [cette infrastructure] maintenant. Mais le financement de 2004 dépendait tellement de la politique et des intérêts de l’époque et je ne sais pas si ces circonstances peuvent être reproduites. » Cette personne peut toujours rechercher les succès sur les cellules souches embryonnaires pour voir que ces recherches ne mènent à rien. Faudrait faire une quête pour lui acheter des lunettes…
Lire la suiteSurprenante victoire de David Daleiden contre Planned Parenthood
David Daleiden, fondateur du Center for Medical Progress.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : American Life League
David Daleiden, est un journaliste du Center for Medical Progress (CMP), impliqué dans les enquêtes menées par cet organisme dans le trafic d’organes d’enfants avortés dont l’organisme Planned Parenthood est l’un des bénéficiaires.
Le juge William Orrick III, dans son jugement provisoire auquel celui définitif devrait être semblable, a fait baisser les réclamations de Planned Parenthood de vingt millions de dollars à moins de cent mille. Remarquez que malgré le fait que ce juge ait été un donateur de Planned Parenthood, il a déchargé les journalistes poursuivis d’une bonne partie des accusations lancées contre eux. Extrait de LifeSiteNews :
... un juge fédéral de San Francisco a indiqué son intention de réduire de façon décisive la poursuite de Planned Parenthood contre le Center for Medical Progress, pour la prise de vidéos cachées documentant la vente opérée par Planned Parenthood de parties de corps de fœtus avorté.
Dans sa décision provisoire, demandant aux parties adverses de la traiter comme si elle était essentiellement définitive, le juge William Orrick III a rejeté l'accusation calomniatrice de Planned Parenthood à l'encontre des journaliste du CMP, dont David Daleiden, d'avoir tenté de provoquer des « menaces » et de la « violence » en publiant leurs vidéos discrètement filmées.
Le juge Orrick a écrit qu'il était « enclin à exclure de l'affaire tous les dommages-intérêts qui découlent des réactions de tiers à la diffusion des enregistrements vidéo en tant que dommages-intérêts inadmissibles et interdits par le premier amendement en l'absence d'une action en diffamation. » Le juge Orrick n'a laissé en place que des « dommages-intérêts pour enquêtes intrusives » dans l'espace de Planned Parenthood et pour l'« amélioration des mesures de sécurité d'accès pour les conférences et les installations », ainsi que des dommages-intérêts nominaux et légaux.
David Daleiden, fondateur de CMP, n’hésite pas a désigner la partie adverse avec des mots sans détour : « Planned Parenthood est un syndicat du crime, parrainé par le gouvernement, qui vend des pièces de corps de bébé comme les gadgets d'une chaîne de montage. »
Le projet de loi californien obligeant les prêtres à violer le sceau de la confession est retiré
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Bonne nouvelle, le projet de loi qui menaçait les prêtres et le secret de la confession en Californie a été retiré par son auteur confronté à la résistance que son projet de loi rencontrait. Ce projet de loi prétendait obliger les prêtres à trahir le secret de la confession dans les cas où ceux-ci prenaient connaissance, par le biais du confessionnal, d’abus et de négligences envers des mineurs. Extrait de LifeSiteNews :
Dans un geste inattendu, un projet de loi californien qui aurait forcé les prêtres catholiques à violer le sceau de confession a été reconduit le 8 juillet après que l’auteur du projet de loi ait réalisé que la mesure n’avait pas l’appui suffisant pour être adopté.
The Angelus, une publication de l’archidiocèse de Los Angeles, a attribué la mise en veilleuse du projet de loi 360 du Sénat à « une campagne populaire remarquable menée par les catholiques de l’État, et d’autres... »
« Cette décision fait suite à l’envoi de dizaines de milliers de lettres, de courriels et d’appels téléphoniques provenant de catholiques et d’autres personnes... » a déclaré une déclaration publiée par la Conférence catholique de Californie.
[...]
En mai, le sénateur démocrate d’État Jerry Hill a présenté la Child Abuse and Neglect Reporting Act (SB 360 — Loi sur le signalement des cas d’abus et de négligence envers les enfants), qui aurait exigé que les prêtres déposent un rapport s’ils apprennent qu’un enfant a été victime de maltraitance lors d’une confession ou lorsque conseillant. Les prêtres qui n’auraient pas rapporté ce qu’ils avaient entendu sous le sceau de la confession auraient risqué six mois de prison ou une amende de 1 000 $, ou les deux.
La famille et les médecins d’un patient en état de « mort cérébrale » en désaccord sur le prélèvement d’organes
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Les médecins sont pour le prélèvement d’organe, la famille est contre. Le Californien Anthony Vallejo est père de famille, il a 30 ans et est en état de « mort cérébrale » depuis le 7 juillet suite à une crise d’asthme, d’après Gènéthique :
Puisqu’il est inscrit au registre des donneurs d’organes, les médecins ont annoncé que les prélèvements auront lieu aujourd’hui mercredi. Actuellement, il respire à l’aide d’une assistance et son cœur bat encore. Sa femme demande un sursis d’une semaine « pour voir s’il se remet », « parce que son cœur bat encore ».
Médecins et organisations de « don » d’organes s’opposent à la demande. Car pour Cathy Koubek, directrice de la communication de Donor Network West, la famille ne peut décider la date du prélèvement, selon Gènéthique :
… les familles n’ont pas le droit de décider de la date du don d’organes, car « il s’agit d’un engagement juridique pour cette personne ». Elle ajoute également que de toute façon, dès que deux médecins ont diagnostiqué la mort cérébrale, « cette personne est morte, peu importe le bon fonctionnement des autres organes ».
D’après un autre organisme, la National Kidney Foundation, le cœur battra aussi longtemps qu’il recevra de l’oxygène. Cathy Koubek en a rajouté une couche en disant que c’était même une obligation pour elle d’accélérer la mise en œuvre du prélèvement pour respecter la volonté du « défunt ».
Voilà la famille évincée en ce qui regarde la vie et la mort d’un de leurs membres. De la vie en effet, car il est absurde de dire qu’une personne, dont le cœur bat encore et dont une bonne partie des organes fonctionne, qu’elle est morte. La « mort cérébrale » est une invention, nullement basée sur des arguments scientifiques valables pour pouvoir faire partie de la définition de la mort véritable.
Le Sénat de Californie vote contre le secret de la confession
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Remarquez que le secret professionnel des journalistes ou des avocats, qui ont plus de probabilités que les prêtres dans leur confessionnal d’entendre les aveux d’un criminel endurci et non repentant, n'est pas attaqué. C'est plutôt une forme de persécution envers l'Église qu'autre chose, comme l'estime Mgr José Gomez, archevêque de Los Angeles. Extrait de la FSSPX.News :
Le Sénat de l’Etat de Californie a adopté le 23 mai 2019, en troisième lecture, un projet de loi rédigé par le sénateur démocrate Jerry Hill (projet SB 360), qui s’attaque au secret du sacrement de confession. Le projet peut désormais faire l’objet d’un vote en assemblée, et constituerait — s’il était adopté — la première ingérence de la législation américaine dans le secret du confessionnal.
Cette loi considère les prêtres comme des « rapporteurs obligatoires », parmi de nombreuses autres catégories de personnes : ce qui signifie qu’ils ont le devoir de signaler toute maltraitance ou [tout] abus à l’égard d’enfants dont ils auraient connaissance. Jusqu’à présent, les « connaissances acquises au cours d’une confession » faisaient exception.
Ce ne serait plus le cas : 1) lorsque le prêtre a appris la chose à la fois au for interne (dans le confessionnal) et au for externe (confidence hors du confessionnal) ; 2) lorsque le prêtre a confessé un employé de la paroisse ; 3) enfin lorsque le prêtre a confessé un membre du clergé. Cette disposition est évidemment une réponse aux scandales commis par des clercs indignes, largement médiatisés ces dernières années.
Une étudiante pro-avortement frappe à répétition un pro-vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran de la vidéo de Created Equal
Encore un cas de partisan de l’avortement en train de se livrer à une démonstration époustouflante d’arguments rationnels en défense de l’avortement… Extrait de la Catholic News Agency :
Lire la suiteUne étudiante de l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill a été arrêtée pour agression après avoir attaqué un employé d’un groupe pro-vie appelé « Created Equal » lors d’une manifestation le 2 avril.
Une vidéo mise en ligne montre l’étudiante attaquant le membre du personnel après que celui-ci ait confirmé que les images d’avortement exposées dans le campus appartenaient à son groupe.
La vidéo a été prise par un autre membre de « Created Equal ». Il met en scène la femme demandant à l’homme « Avez-vous installé ceci (les pancartes) ? » et lui donnant plusieurs coups de poing au visage et à l’estomac lorsqu’il confirme qu’il les a mises en place.
Un projet de loi californien menace le secret de la confession
Par Doug Mainwaring — traduction abrégée par (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
Le secret de la confession est mis en danger en Californie, un projet de loi a été tout récemment approuvé en première lecture au Sénat californien, rapporte FSSPX.News :
Le projet de loi 360 du sénateur Hill a été approuvé en première lecture par cinq voix pour et deux abstentions : rien n’est encore joué, mais c’est bien à une nouvelle bataille que l’Église doit faire face. Un comble dans un pays qui a fait de la liberté de religion l’une de ses principales revendications.
Avant que le projet de loi eût passé la première lecture, des prêtres signalaient déjà le danger que représente cette tentative visant à forcer les prêtres à révéler les violences commises sur les enfants que d’éventuels pénitents leur avoueraient. Franchement, c’est vraiment ailleurs qu’au confessionnal qu’il faut aller chercher des criminels, ceux qui vont confesser de tels crimes sont plutôt de la sorte qui se repent de ses actes. — A. H.
2 mai 2019 (LifeSiteNews) — Un prêtre dominicain qui enseigne le droit canonique prévient qu’un projet de loi en cours d’examen par les législateurs californiens, obligeant les prêtres à signaler à la police les péchés entendus dans le confessionnal concernant les abus sexuels, ne présente pas seulement un choix intenable pour le clergé catholique, mais annihile essentiellement le sacrement de pénitence […]
Dans un éditorial rédigé pour USA Today, le P. Pius Pietrzyk, avocat canonique, a écrit que les prêtres californiens devront « choisir entre maintenir la confidentialité du sacrement et risquer l’emprisonnement ou trahir cette confidentialité et violer leur conscience la plus profonde, les lois de Dieu et de l’Église catholique romaine. Aucun prêtre que je connaisse ne choisirait cette dernière voie. »
Lire la suiteQuand dans une université on compare les enfants à naître avec des cancers…
Bibliothèque Geisel de l'Université de Californie San Diego.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Wikimedia Commons
À l’Université de Californie San Diego a été donnée une présentation sur les fœtus (humains) qui les comparait à des cancers… Pour en être arriver à une telle considération, il faut être rendu bien bas dans le monde de la pensée. Charlie Kirk rapporte sur son Compte Twitter :
À la @UCSanDiego ils enseignent aux étudiants qu’un bébé dans le ventre de sa mère est comme un cancer tuant le corps.
C’est l’ordure qui est enseignée à nos étudiants dans les universités.