La Cour suprême des États-Unis annule les mesures discriminatoires appliquées aux églises en Californie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Burst
La Cour suprême des États-Unis a à nouveau tranché une question de mesures appliquées aux églises, annulant les décrets du gouverneur de Californie, Gavin Newsom, qui interdisait la tenue d’un culte public dans l’État, selon LifeSiteNews :
La Cour suprême a « annulé » le jugement du tribunal inférieur, qui confirmait la prohibition du culte mise en place par le gouverneur de Californie Gavin Newsom contre les églises chrétiennes, le privant ainsi de ses effets.
Le Harvest Rock Church et le Harvest International Ministry avaient déposé une requête d’urgence devant le juge de la Cour suprême Elena Kagan, le 20 novembre, lui demandant de « résoudre ces questions importantes » concernant la liberté religieuse et le fait que Newsom eût des normes différentes lorsqu’il s’agissait d’appliquer les mesures relatives au COVID aux églises par rapport au reste de l’État.
Le gouverneur Newsom tenait vraiment un deux poids, deux mesures dans l’application de ses fameuses mesures de confinement, limitant ou interdisant le culte public, tandis qu’il laissait des commerces rouler avec un pourcentage d’accueil (à comparer avec le nombre maximal fixe pour les églises…), ou pire encore, Newsom fermait les yeux sur les « manifestations » de Black Lives Matter. Cette démesure dans le traitement des églises, entreprises et groupes a fourni un terrain solide pour la contestation des décrets de Newsom et du tribunal qui l’avait confirmé.
La Cour suprême renvoie donc l’affaire au tribunal précédent, avec instruction de la revoir à la lumière du jugement que la Cour suprême a rendu en faveur des lieux de culte contre le gouverneur de New York Andrew Cuomo, selon LifeSiteNews :
Dans son décret rendu le 3 décembre, la Cour suprême a renvoyé l’affaire devant la juridiction inférieure, lui demandant de reconsidérer sa décision à la lumière du jugement rendu le 26 novembre par la Cour suprême contre les restrictions imposées par le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, aux lieux de culte.
La Cour suprême des États-Unis annule les mesures discriminatoires appliquées aux églises en Californie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Burst
La Cour suprême des États-Unis a à nouveau tranché une question de mesures appliquées aux églises, annulant les décrets du gouverneur de Californie, Gavin Newsom, qui interdisait la tenue d’un culte public dans l’État, selon LifeSiteNews :
La Cour suprême a « annulé » le jugement du tribunal inférieur, qui confirmait la prohibition du culte mise en place par le gouverneur de Californie Gavin Newsom contre les églises chrétiennes, le privant ainsi de ses effets.
Le Harvest Rock Church et le Harvest International Ministry avaient déposé une requête d’urgence devant le juge de la Cour suprême Elena Kagan, le 20 novembre, lui demandant de « résoudre ces questions importantes » concernant la liberté religieuse et le fait que Newsom eût des normes différentes lorsqu’il s’agissait d’appliquer les mesures relatives au COVID aux églises par rapport au reste de l’État.
Le gouverneur Newsom tenait vraiment un deux poids, deux mesures dans l’application de ses fameuses mesures de confinement, limitant ou interdisant le culte public, tandis qu’il laissait des commerces rouler avec un pourcentage d’accueil (à comparer avec le nombre maximal fixe pour les églises…), ou pire encore, Newsom fermait les yeux sur les « manifestations » de Black Lives Matter. Cette démesure dans le traitement des églises, entreprises et groupes a fourni un terrain solide pour la contestation des décrets de Newsom et du tribunal qui l’avait confirmé.
La Cour suprême renvoie donc l’affaire au tribunal précédent, avec instruction de la revoir à la lumière du jugement que la Cour suprême a rendu en faveur des lieux de culte contre le gouverneur de New York Andrew Cuomo, selon LifeSiteNews :
Dans son décret rendu le 3 décembre, la Cour suprême a renvoyé l’affaire devant la juridiction inférieure, lui demandant de reconsidérer sa décision à la lumière du jugement rendu le 26 novembre par la Cour suprême contre les restrictions imposées par le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, aux lieux de culte.
Les mesures de confinement face au COVID-19 sont des «moyens extraordinaires» qui ne s’imposent pas, affirme Mgr Paprocki
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Mgr Thomas Paprocki, évêque de Springfield dans l’Illinois, vient de publier une analyse philosophique des confinements liés au coronavirus, affirmant qu’il n’existe pas « d’obligation morale de fermer notre société, d’obliger les gens à rester chez eux, de mettre les employés au chômage, d’envoyer les entreprises à la faillite, de mettre en péril la chaîne d’approvisionnement alimentaire et d’empêcher les fidèles d’aller à l’église ».
Son raisonnement repose sur la distinction entre les moyens extraordinaires et les moyens ordinaires de sauver les vies humaines.
« S’il est vrai que certaines personnes peuvent volontairement adopter des moyens [extraordinaires], seuls les moyens ordinaires qui ne font pas peser une charge indue sont moralement requis pour préserver la vie, tant de la part des individus que de la société dans son ensemble », a-t-il souligné dans son essai publié dans la livraison de septembre d’Ethics & Medics.
Ce faisant Mgr Paprocki a appliqué les principes moraux couramment utilisés pour la prise de décision clinique vis-à-vis d’individus à la société dans son ensemble.
« Premièrement, s’il est vrai que nous reconnaissons que notre vie humaine est l’un des plus grands dons qui soient, elle ne constitue pas un impératif moral absolu ; elle est en réalité seconde par rapport à la vie éternelle de notre âme immortelle », écrit-il. Si la vie doit être traitée « avec respect et révérence », il existe des biens supérieurs, comme on peut le voir dans « le martyre ou la tentative de sauver la vie d’autrui ».
Lire la suiteRestrictions imposées aux églises à San Francisco — Mgr Cordileone : les autorités « se moquent de Dieu »
Messe tenue devant la cathédrale de San Francisco par Mgr Salvatore Joseph Cordileone, le 20 septembre 2020.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Archidiocèse de San Francisco
L’archevêque Salvatore Joseph Cordileone de San Francisco protestait véhémentement le 20 septembre contre les mesures sanitaires partiales que l’hôtel de ville impose aux églises. Lors de l’homélie qu’il donna pendant une messe tenue devant la cathédrale, clôturant les processions eucharistiques qui étaient parties de trois paroisses différentes, Mgr Cordileone dénonçait le régime spécial auquel les lieux de cultes sont soumis — depuis le 14 septembre, 50 personnes pour les messes extérieures et une seule à l’intérieure des églises, tandis qu’à partir du 1er octobre seules 25 personnes pourront assister à la messe intérieure, tout cela après longtemps avec la seule permission de 12 personnes à l’extérieur — pendant que les centres d’entraînement bénéficient de 10 % de capacité, les centres d’achat 25 % et la plupart des commerces au détail 50 %.
Environ 1500 catholiques étaient présents lors des messes suivant les processions de ce dimanche matin, protestant contre les restrictions dont ils font l’objet.
Mgr Cordileone clame : « pendant des mois, j’ai plaidé auprès de la ville en votre faveur », selon Catholic News Agency :
« Pendant des mois, j’ai plaidé auprès de la ville en votre faveur, pour votre besoin des consolations de la messe, et des consolations que vous tirez de la pratique de la foi et du lien avec votre communauté de foi. L’hôtel de ville nous a ignorés », déclarait l’archevêque Salvatore Cordileone dans son homélie lors de la messe en plein air tenue après les processions du 20 septembre.
« Il m’est apparu clairement qu’ils ne se soucient tout simplement pas de vous... Nous avons supporté patiemment un traitement injuste pendant assez longtemps, et il est maintenant temps de nous réunir pour témoigner de notre foi et de la primauté de Dieu, et le dire à l’hôtel de ville : c’est assez ! »
Mgr Cordileone souligne le côté grotesque, voire le blasphème, que représente la limite actuelle d’une seule personne dans un vaste bâtiment :
« Une personne à la fois dans cette grande cathédrale pour prier ? Quelle insulte ! C’est une dérision. Ils se moquent de vous, et pire encore, ils se moquent de Dieu », déclara Mgr Cordileone.
Il encourage les catholiques à garder tant bien que mal une vie spirituelle :
Lire la suiteMgr Cordileone encouragea les catholiques à continuer de prier, en leur suggérant le chapelet, l’adoration eucharistique, le jeûne le vendredi et le sacrement de la confession.
Pays-Bas : refondation du « parti pédophile » au milieu des protestations
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Piqsels
Aux Pays-Bas il existait un parti dit « pédophile » à cause de ses politiques bonnes à vous faire dresser les cheveux sur la tête. Ce parti, le PNVD, avait tenté de se présenter aux législatives en 2006 et 2010 avant d’être interdit en 2010. Les fondateurs n’ont jamais réussi à réunir les 580 signatures nécessaires pour participer aux législatives. Surgissant à nouveau, le PNVD est en bute à une formidable réaction, des plus justifiées d’ailleurs. Selon rtbf.be :
L’émoi suscité aux Pays-Bas par la refondation le 7 août dernier du « parti pédophile » comme l’ont nommé les médias ne cesse de croître. En moins d’une semaine, la pétition qui réclame l’interdiction de ce parti a déjà rassemblé près de 550 000 signatures. Abondamment relayé sur les réseaux sociaux, ce texte a été partagé par des visages connus aux Pays-Bas […]
Le PNVD de son vrai nom (Partij voor Naastenliefde, Vrijheid en Diversiteit) signifie parti pour l’amour du prochain, la liberté et la diversité.
Le PNVD veut la libéralisation de la pédophilie et la pédopornographie, rapporte rtbf.be :
Dans son programme en 21 pages, on peut y lire ceci : « Toutes les personnes, quel que soit leur âge, y compris les enfants ont le droit de disposer de leur corps. Cela s’applique également en matière sexuelle. N’importe qui peut avoir des contacts sexuels avec son consentement. »
Avant de lire quelques paragraphes plus bas que « la détention privée de toutes les formes de pornographie, y compris la pornographie enfantine, est autorisée. »
Ce parti prône également la nécrophilie et la bestialité…
Les gens réagissent fortement contre de tels monstres, car il leur reste malgré tout encore du bon sens, mais il n’est pas certain que l’on en reste là. Bien des choses qui eussent horrifié nos ancêtres sont communément libéralisées : contraception, avortement, homosexualité, transgenrisme, polygamie, éducation sexuelle, GPA, PMA, etc.
Pour prendre un exemple concret de la décadence occidentale, regardez la Californie qui vient de voter une loi qui n’attend plus que la signature du gouverneur, elle ôterait le devoir d’inscrire sur le registre des délinquants sexuels les individus qui entretiendrait certaines pratiques sexuelles avec des mineurs entre 14 et 17 ans ayant une différence d’âge de moins de dix ans. Si ce n’est pas un pas vers la pédophilie, je ne sais pas ce que c’est. Le « progressisme » tend vers ce genre de chose…
Joe Biden choisit Kamala Harris, alliée de Planned Parenthood, comme second
Par Calvin Freiburger ― Traduit par Campagne Québec-Vie
11 août 2020 (LifeSiteNews) — L’ancien vice-président Joe Biden a nommé la sénatrice californienne Kamala Harris comme partenaire sur la liste présidentielle démocrate, renouvelant ainsi son allégeance aux éléments les plus farouchement pro-avortement de son parti.
Biden en a fait l’annonce mardi après-midi, qualifiant Harris de « combattante sans peur pour le petit gars, et l’un des meilleurs fonctionnaires du pays » :
À l’époque où Kamala était procureure généralé, elle travaillait en étroite collaboration avec Beau. Je les ai vus s’attaquer aux grandes banques, secourir les travailleurs et protéger les femmes et les enfants contre les abus. J’étais fier à l’époque, et je suis fier aujourd’hui de l’avoir comme partenaire dans cette campagne.
— Joe Biden (@JoeBiden) 11 août 2020
« Par “petit gars”, vous ne voulez évidemment pas dire le bébé à naître », rétorque Kristan Hawkins, président de Students for Life of America (SFLA).
En tant que femme noire [enfin, pas tant que ça*], Harris satisfait les demandes des activistes de gauche en termes de représentation des femmes et des minorités, tandis que la campagne [de Biden] compte peut-être sur son passé de procureure pour faire appel aux électeurs qui penchent à gauche sur les questions politiques mais ne sont pas d’accord avec la vague anti-police promue par Black Lives Matter. Mais sur l’avortement, les questions LGBT et la liberté religieuse, Harris est en phase avec l’extrême gauche.
Lorsqu’elle était procureure générale de Californie, Harris joua un rôle clé dans la défense de Planned Parenthood dans l’affaire de la vente de parties de bébés avortés (commerce qui enfreint plusieurs lois fédérales, rapporte une vidéo d’infiltration auprès du personnel de l’industrie de l’avortement). La plupart des images de la vidéo dénonçant ce trafic ont été prises en Californie, mais déjà Harris avait annoncé qu’elle mènerait une enquête sur les journalistes du Center for Medical Progress (CMP) plutôt que sur Planned Parenthood, et fit une descente au domicile du directeur du CMP, David Daleiden, tout en acceptant par ailleurs les dons du géant de l’avortement pour sa course au Sénat.
De nombreuses organisations pro-vie exigèrent de Harris qu’elle démissionnât en raison du visible conflit d’intérêts, et les avocats de Daleiden citèrent des courriels fuités montrant que le bureau de Harris coordonnait avec Planned Parenthood des projets de loi visant à criminaliser les investigations sous couverture comme celles du CMP.
Lire la suiteLa pilule abortive est quatre fois plus dangereuse que l’avortement chirurgical
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Précisons d’abord que l’avortement tue un être innocent, l’enfant à naître, et que l’avortement en soi reste dangereux.
La pilule abortive fait partie des moyens abortifs employés au 1er trimestre de grossesse, et, selon le Dr New se rapportant à une étude, elle serait quatre fois plus dangereuse que l’avortement chirurgical de même trimestre, selon LiveActionNews :
L’étude de 2015 à laquelle le Dr New fait référence est intitulée Incidence of Emergency Room Department Visits and Complications After Abortion (Incidence des visites aux urgences et des complications suite à un avortement). Elle examine le taux de complications survenant chez les Californiennes qui ont subi des avortements entre 2009 et 2010 ayant été payés par le Medicaid, dont les femmes qui ont été diagnostiquées ou traitées en salles d’urgence plutôt que dans les centres d’avortement.
Les chercheurs de l’étude ont constaté que parmi tous les avortements examinés, le taux de complications était de 5,2 % pour les femmes qui avaient pris la pilule abortive, contre 1,3 % pour celles qui avaient subi un avortement chirurgical au premier trimestre. En examinant les avortements ayant entraîné des « complications majeures », l’étude révèle que les complications les plus graves étaient celles liées à la pilule abortive, à un taux de 0,31 %, contre 0,16 % pour les avortements chirurgicaux au premier trimestre. Cela va à l’encontre de tout ce que l’industrie de l’avortement prétend sur la sécurité de la pilule abortive.
Le Dr New déclare qu’en raison de la méthode selon laquelle l’étude a été menée en utilisant les registres de visites au médecin et à l’hôpital, elle montre « de façon assez concluante que ces avortements chimiques présentent des risques assez graves pour la santé ».
Chose scandaleuse, plusieurs gouvernements, qui prétendent sauver des vies en empiétant sur les droits de leurs citoyens, ont permis l’usage de la pilule abortive à domicile (prescrite par vidéoconférence...) durant le confinement, on peut bien se demander s’ils veulent vraiment sauver des vies. Aux États-Unis, un juge a aboli pour le temps que durera le confinement un règlement fédéral interdisant l’emploi de la pilule à domicile, cet usage était proscrit en raison des dangers que cela représente.
Le gouverneur de Californie ordonne à nouveau l’arrêt des messes dans les églises
Gavin Newsom.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Le prétexte est l’augmentation du nombre de cas de coronavirus connu… Si en Californie comme au Québec on a augmenté le nombre de tests, il n’y a rien d’étonnant à trouver plus de gens atteints du coronavirus.
Voici donc les églises refermées dans une trentaine de comtés en Californie, à quoi peut-on s’attendre avec un Legault qui impose le masque obligatoire dans tous les lieux publics fermés au Québec ?
Le gouverneur Gavin Newsom ordonne le reconfinement, selon LifeSiteNews :
En raison de l’augmentation du nombre de nouveaux cas de COVID-19, le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, a de nouveau interdit les services religieux dans les églises de 29 comtés. Lors d’une conférence de presse donnée lundi, Newsom a laissé entendre que certaines des nouvelles restrictions pourraient rester en place jusqu’à ce qu’un vaccin soit mis au point.
« Nous constatons une progression dans la propagation du virus, c’est pourquoi il nous incombe à tous de reconnaître sobrement que la COVID-19 ne disparaîtra pas tant qu’il n’y aura pas de vaccin ou de thérapie efficace », trancha-t-il.
C’est-à-dire dans un ou deux ans ? N’y aura-t-il pas une immunité collective comme il arrive normalement avec les autres virus ? N’y a-t-il pas déjà des thérapies efficaces ? Absurde...
Tous les établissements :
Newsom a ordonné à tous les comtés de Californie de fermer les opérations intérieures des restaurants, des cinémas, des zoos, des musées, ainsi que des lieux comme les salles de quilles. « En outre, les bars, les brasseries et les pubs doivent cesser toutes leurs activités, tant intérieures qu’extérieures, dans tout l’État, sauf s’ils proposent des repas à places assises en plein air. L’alcool ne peut être vendu que dans le cadre de la même transaction d’un repas ».
Présentement, 29 comtés ont reçu l’ordre de cesser les services religieux intérieurs. Les manifestations intérieures sont également interdites, alors que les manifestations pourraient toujours avoir lieu à l’extérieur. De plus, les centres commerciaux, les centres de mise en forme et plusieurs autres industries ne sont pas autorisés à ouvrir.
Mais plus particulièrement les églises :
Même si le comté de San Francisco ne figure pas sur la liste, la ville et le comté de San Francisco ont menacé, par la voix du directeur de la santé publique Tomás J. Aragón, l’archevêché dirigé par l’archevêque Salvatore Cordileone, d’une ordonnance de restriction temporaire en raison de son non-respect présumé des ordonnances relatives au coronavirus.
Le procureur municipal Dennis J. Herrera exigeait de confirmer avant la fin du mois de juin « que l’archidiocèse cessera[it] d’offrir des services religieux intérieurs, sauf pour les funérailles comptant jusqu’à 12 participants et ainsi que pour la diffusion en direct comme décrit ci-dessus ; en outre des exigences de couvre-visage et de distanciation sociale, ces ordonnances seront respectées lors de tous les services en plein air ».
L’archidiocèse de San Francisco s’est ensuite plié aux ordres du gouvernement.
Pourtant, l’archidiocèse de San Francisco avait (hélas) mis en place des protocoles pour les messes, allant jusqu’à interdire la communion sur la langue (ce qui n’est pas plus dangereux que dans la main, l'interdire est canoniquement illégal).
Les athées:
Le père Joseph Illo, prêtre de San Francisco, commente sur son blog ces événements : « Il est évident que certaines personnes au sein des médias et du gouvernement municipal trouvent la religion intolérable. Ils détestent la religion ».
En effet, bien des gens détestent l’idée de religion, et le coronavirus sert de prétexte à bien des forfaitures.
Californie : des émeutiers abattent les statues de saint Junipero Serra
Saint Junipero Serra.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Burkhard Mücke/Wikimedia Commons
Soit à cause de leur ignorance crasse, ou de leur haine pour ce qui est catholique, des émeutiers « antiracistes », des « Antifas », ont renversé deux statues de saint Junipero Serra, missionnaire franciscain du XVIIIe siècle.
Ces dégradateurs de monuments n’ont pas grand-chose à reprocher à ce prêtre zélé pour le salut des âmes : il aurait participé à l’anéantissement de la culture amérindienne, selon CNA :
A Los Angeles et San Francisco, des manifestants ont abattu cette fin de semaine deux statues de saint Junipero Serra, un prêtre missionnaire franciscain du XVIIIe siècle qu’ils accusent d’avoir contribué à la destruction de la culture amérindienne en fondant les neuf premières missions de Californie.
Cette accusation est par ailleurs assez stupide si l’on considère que très souvent les missionnaires, apprenant les dialectes locaux, écrivaient des dictionnaires, ce qui a permis de conserver la langue desdites cultures. Mais je devine que ce qu’on reproche à saint Junipero c’est d’avoir évangélisé les peuplades de la côte ouest, les incitant à rejeter leur paganisme pour embrasser le christianisme.
Car c’est bien le désir de sauver les âmes qui a poussé tant d’hommes et de femmes consacrés à risquer leur vie pour les indigènes. Et ils auraient été racistes !
Saint Junipero naquit en Espagne :
Né sur l’île de Petra Mallorca en Espagne en 1713, Serra rejoignit les Franciscains et se fit rapidement remarquer en tant qu’érudit et professeur.
Puis il choisit d’abandonner sa carrière académique pour devenir missionnaire sur le territoire de la Nouvelle Espagne, dans lequel les colonisateurs espagnols étaient déjà actifs depuis plus de deux siècles.
Il bâtit neuf missions en l’actuelle Californie :
« Serra écrivait avec enthousiasme qu’il avait enfin trouvé la vocation de sa vie, et qu’il donnerait sa vie pour ces gens et leur salut », déclare le Dr Reuben Mendoza à CNA, archéologue et professeur à l’université d’État de Californie — Monterey Bay.
Voyageant presque toujours à pied et pratiquant diverses formes de mortification, Serra fondit des missions tout le long de la côte, les neuf premières des vingt et une missions dans ce qui est aujourd’hui la Californie.
Nombre de ces missions ont formé le noyau de ce qui est aujourd’hui les plus grandes villes de l’État, telles que San Diego, San Francisco et Los Angeles.
À bien des égards, les missions étaient une entreprise commune aux frères et aux chefs autochtones, explique Mendoza. Les soldats étaient généralement logés dans une garnison située juste à l’extérieur de l’enceinte. L’enceinte elle-même comprenait des zones de travail, comme une forge et des lieux d’artisanat et de tissage.
Les Européens enseignèrent aux autochtones de nouvelles techniques agricoles, et les instruisirent dans la foi, effectuant des milliers de baptêmes.
Dénoncer la tromperie pour regagner sa liberté : Libre opinion sur la pandémie 2020
Par Vincent Mathieu, Ph. D.
Note de la rédaction : Depuis plusieurs semaines des populations entières sont réduites à un confinement forcé, seule solution, nous affirment les gouvernements de bien des pays, ou du moins seule solution en attendant le vaccin qui nous sauvera tous. Avec le temps qui s’est écoulé depuis l’annonce de la « pandémie » du coronavirus, on a pu étudier, comparer, constater les pour et les contre des tenants de cette situation catastrophique.
Le confinement a condamné l’économie de nombreuses nations à un avenir peu reluisant, toute activité « non essentielle » a été interrompue, la liberté de circuler a été plus ou moins restreinte selon les endroits, on a quasi séquestré les personnes âgées, ne leur permettant même pas le réconfort de voir leurs proches, visites souvent essentielles pour leur santé. Les gouvernements augmentent de façon hallucinante leur dette. Et par-dessus tout cela, on a matraqué les populations par un battage médiatique monstrueux, transmettant les nouvelles morbides de l’État ; depuis, la peur du virus règne dans les cités...
Mais les conséquences des mesures prises à travers le monde sont-elles justifiables ? La santé publique était-elle à ce prix, encore incalculable, et surtout, les futures mesures que l’on prévoit nous imposer sont-elles raisonnables ?
De nombreuses questions valaient largement la peine que l’on se penchât dessus, davantage même devant les incohérences des gouvernements et des instances internationales qu’il fallait gober jour après jour ; le confinement était-il vraiment la seule solution ? Le confinement n’est-il pas au contraire nuisible ? Le coronavirus est-il aussi dangereux que l’on nous l’a décrié ? Et si les règlements mis en place étaient vains, pourquoi les avoir érigés ? Pourquoi inspirer la peur à tant de peuples ?
Vincent Mathieu, psychologue, tente d’éclaircir les tenants de cette crise, qui paraît de plus en plus en être une du mensonge, dans un texte fortement documenté et fermement appuyé.
Vincent Mathieu est psychologue et thérapeute de groupe. Il a fait un doctorat en psychologie en 2019 à l’Université de Laval et s’est spécialisé au cours de son doctorat sur les questions de l’empathie et des pathologies antisociales et narcissiques. Il a travaillé à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal pendant deux ans au cours de la rédaction de sa thèse.
Une version PDF de cet article est disponible, ici. — A. H.
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Libre opinion sur la pandémie 2020
L’éclosion de la Covid-19 qui est d’abord survenue en Chine à l’automne 2019 ne semblait pas, à ce moment, annoncer une crise d’une telle ampleur en Occident. Au Québec, on parlait du nouveau coronavirus (Sars-Cov-2) comme d’un virus certes contagieux, mais qui ne menaçait pas la santé des Québécois plus qu’il n’en faut. Divers experts relayés dans les journaux indiquaient que la grippe saisonnière faisait plus de morts que ce nouveau virus, que le Sars-Cov-2 était moins à craindre que l’influenza avec laquelle nous avons à composer cycliquement et qui mène annuellement à environ 3500 décès au Canada, 295 000 à 600 000 dans le monde. [1] [2]
Tout à trac, au début du mois de mars, le narratif a changé. À la suite de l’annonce de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui déclarait l’état de pandémie, la plupart des pays occidentaux ont réagi en contraignant la circulation aérienne et en fermant les frontières. S’en sont suivi les déclarations d’urgence sanitaire qui ont mené à la prise du pouvoir par les directions de santé publique (DSP). Ce dernier aspect est primordial, car de cette prise de pouvoir a découlé la mise à l’arrêt de la plupart des secteurs économiques et de la vie sociale. Au cours de cette période, il est important de bien réaliser que les rênes de l’état étaient données aux DSP (Dr Horacio Arruda au Québec). Autrement dit, la loi d’urgence sanitaire dépossède, à même titre que la loi martiale, les citoyens de leurs droits et libertés en vue de les protéger d’une situation de crise majeure. Il va sans dire que la mise en place de ces lois opposées à la démocratie et au droit civil ne doit se faire que dans des situations d’urgence extrême. On nous a donc dit, sur la base de chiffres donnés par l’OMS [3], que la situation était d’une urgence extrême. Les courbes statistiques basées sur ces données prévoyaient par exemple la mort d’environ 60 000 Québécois et 2 millions d’Américains si nous ne procédions pas aux mesures de confinement. Des chiffres qui donnent froid dans le dos et qui auraient justifié les mesures d’urgence sanitaire prises par les gouvernements. Le problème, c’est que ces prédictions se sont avérées exagérées. Plusieurs spécialistes ont effectivement mis en cause la crédibilité des données de l’OMS en ce qui a trait au taux de mortalité sur la base de deux grandes questions : quel est le nombre de cas réellement atteints du coronavirus et combien de personnes en meurent directement.
Tout d’abord, le nombre de cas atteints du virus est sous-estimé. Des données chinoises [4], allemandes [5] et américaines [6] [7] suggèrent que le nombre de cas infectés à la Covid-19 était, dès le début de la pandémie, de beaucoup supérieur à celui rapporté par les autorités de santé publique. Si l’on se fie à ces données, les personnes infectées par le Sars-Cov-2 étaient donc probablement déjà nombreuses dans la « population saine » lorsque les premiers taux de mortalité et les premières prédictions alarmistes ont été dévoilés à la population. Puisque les diverses DSP nationales, avec l’OMS comme chaperon, ont calculé les taux de mortalité en fonction du nombre de cas confirmés ou en fonction d’un nombre de cas inférieur au nombre de cas réels (c’est-à-dire en excluant bon nombre de cas asymptomatiques ou des personnes qui développent des formes bénignes de la Covid-19 sans jamais se faire tester), il va de soi que le taux de mortalité en ait été gonflé. Voici ce que déclarait le Dr Antony Fauci et ses collaborateurs dans une note éditoriale du New England Journal of medecine publiée le 28 février 2020 [8] :
Lire la suiteSi l’on suppose que le nombre de cas asymptomatiques ou peu symptomatiques est plusieurs fois plus élevé que le nombre de cas signalés, le taux de létalité peut être considérablement inférieur à 1 %. Cela suggère que les conséquences cliniques globales de COVID-19 pourraient finalement être plus proches de celles d’une grippe saisonnière sévère (qui a un taux de létalité d’environ 0,1 %) ou d’une grippe pandémique (similaire à celles de 1957 et 1968).