Un couple rejette l’avortement pour leur jumeau anencéphale : «C’est notre bébé»
Gary, Lauren et Albi
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Le couple britannique Lauren et Gary étaient excités d’apprendre qu’ils attendaient des jumeaux, qu’ils ont nommés Bobby et Albi. Lauren savait que la vie allait être occupée, mais elle avait hâte. Puis le couple apprit que l’un des garçons souffrait d’anencéphalie, une malformation qui fait en sorte que le sommet du crâne ne se forme pas correctement, et n’allait pas survivre. Le couple, qui a une fille de 18 mois, a raconté leur histoire dans une émission de la BBC intitulée Hospital.
« Quand il naîtra, il vivra peut-être une heure, quelques jours. Ils ne peuvent pas me le dire », a déclaré Lauren, âgé de 27 ans, dans l’émission.
Les médecins dirent au couple au cœur brisé qu’ils pouvaient faire avorter Albi. Lauren avait 15 semaines et trois jours. Les médecins précisèrent qu’ils pouvaient injecter de la digoxine dans le cœur d’Albi pour le tuer, puis elle l’aurait accouché avec Bobby, mais mort. Ou elle pouvait les garder jusqu’à la naissance avec un risque d’accouchement prématuré, ainsi que la possibilité qu’Albi meure in utero.
Lire la suiteCette mère garda son bébé à travers une grossesse à haut risque, il naquit à 24 semaines et tous deux vont bien
LeAnna Haggard et sa fille.
LeAnna Haggard (LifeSiteNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Le 7 février 2019 (Live Action News) — Ma grossesse a commencé comme beaucoup d’autres : deux petites lignes roses, le choc, la joie et un amour submergeant. Mon mari et moi étions si excités. Nous avons remercié Dieu pour ce don ; pour nous avoir donné une autre chance après la perte au premier trimestre de notre premier [enfant]. J’avais une petite vie qui grandissait en moi. J’ai commencé à bien faire les choses. Vitamines et bonne alimentation. Boire beaucoup d’eau.
J’avais quelques problèmes médicaux mineurs que mes médecins ne pouvaient pas définir, alors j’ai demandé un rendez-vous à mon obstétricien le plus tôt possible. À six semaines, nous avons vu un petit battement de cœur. J’ai été choisie pour protéger cette petite âme. À l’âge de sept semaines, j’ai commencé à tomber malade et on m’a diagnostiquée une hyperemesis gravidarum. La maladie était si grave que j’avais plusieurs sacs de liquide IV et de médicaments anti-nausée. Rien ne m’a aidée à me sentir mieux, mais mon bébé était encore en bonne santé et c’est tout ce qui comptait pour moi.
À neuf semaines, j’ai fait mes analyses sanguines prénatales de routine. J’étais encore malade, somnolant tout le temps, et il m’était difficile de me déplacer sans être essoufflée ou étourdie. Mon bébé allait bien et c’était tout ce qui comptait pour moi. Quelques heures après mon rendez-vous de neuf semaines, mon obstétricien m’a appelée. Ils n’ont pas pu me soigner. Mon nombre de globules sanguins était trop bas pour porter un bébé. Ils m’ont suggéré de voir un autre médecin.
À 10 semaines, j’ai rencontré un médecin spécialisé dans les maladies du sang. De lui, j’ai eu d’autres mauvaises nouvelles : on m’a diagnostiqué une maladie rare de la moëlle osseuse appelée anémie aplasique. Ma moëlle osseuse ne produisait pas assez de globules sanguins pour me permettre de survivre, encore moins le bébé.
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