C.S. Lewis a prédit la tyrannie médicale dans son exquise trilogie de science-fiction
Cette hideuse puissance — That Hideous Strength — troisième partie de La Trilogie Cosmique.
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie
30 mai 2022 (LifeSiteNews) — Le terme « orwellien » a été appliqué à juste titre au cours des « deux semaines pour ralentir la propagation ». À bien des égards, nous avons vu naître le type de société contre lequel George Orwell avait mis en garde.
Le double langage, la réécriture de l’histoire et la surveillance croissante par le proverbial « Parti » sont devenus monnaie courante. Il semble qu’il y ait chaque jour une nouvelle raison de dire que telle ou telle chose est orwellienne, ou que telle ou telle autre est tout droit sortie de 1984.
La folie actuelle émanant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sous la forme d’un prétendu traité sur les pandémies semble en effet très orwellien ─ bien que nous devions noter que le genre d’idées émanant de l’OMS est monnaie courante pour tous les tyrans de notre époque de tyrannie sanitaire. Fauci, Schwab, Tedros et Tam sont tous taillés dans la même étoffe sulfureuse.
L’avocat Thomas Renz a récemment accordé une entrevue au Gateway Pundit, dans laquelle il décrit les conséquences potentielles de ce qui pourrait arriver si l’OMS obtient ce qu’elle veut.
La carte blanche donnée à l’OMS ─ une organisation pseudo-gouvernementale ─ pour opérer dans des nations souveraines sans avoir besoin d’autorisation, la collaboration mondialiste des élites de tous bords et une vision du monde matérialiste et scientiste obsédée par les virus feront sans doute dire aux commentateurs : « Orwell avait raison ! ».
Mais, en fait, ce n’est pas Orwell ─ ni Huxley avec Le meilleur des mondes, d’ailleurs ─ qui a prédit comment les idéaux d’une tyrannie médicale s’infiltreraient dans la vie normale. Pour trouver le véritable prophète qui a décrit comment une dictature de la santé prendrait racine dans la société, nous devons nous tourner vers C.S. Lewis.
Auteur prophétique
Lewis ─ peut-être plus connu pour son apologétique chrétienne et sa série des Chroniques de Narnia ─ a écrit une trilogie de science-fiction nommée à juste titre La Trilogie cosmique. Les trois livres qui composent la série sont intitulés Au-delà de la planète silencieuse, Perelandra et Cette hideuse puissance. Chaque livre peut être lu indépendamment ; cependant, lus dans leur ensemble, ils sont plus exquis et plus significatifs.
La troisième partie présente un scénario des plus analogues au monde d’aujourd’hui. Nous y trouvons une conspiration mondiale largement dirigée par des universitaires et des scientifiques, qui sont déterminés (littéralement) à instaurer un monde ouvertement sanitaire et exempt de tout germe intellectuel ou biologique.
Lire la suiteL’histoire nous renseigne
Vladimir Ilich Lénine.
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie)
Nous ne sommes pas les premiers
Soit que les mondialistes donneront un grand coup cet automne pour finaliser la prise de contrôle fasciste de nos populations et nous enfermer dans une dictature sanitaire, soit qu’ils feront une pause, préférant reprendre l’empoisonnement graduel de nos sociétés en attendant la prochaine opportunité. Dans les deux cas, cependant, les mêmes milliardaires tireront les ficelles et les mêmes élites corrompues contrôleront nos institutions. Ceux qui résistent devront donc vivre, dans l’avenir prévisible, dans les entrailles d’un régime maléfique et hostile. Comment faire ?
Les solutions varieront selon la situation. Certains se retrouveront seuls, réfractaires marginalisés et incompris, au sein de leur famille et de leurs amis. Parfois des familles entières résisteront, ailleurs ce sera des communautés ou même des états.
L’histoire nous fournit une première piste de réflexion. En effet, nous ne serons pas les premiers à survivre au sein d’une tyrannie fasciste*. Avec la pandémie, l’Occident est en train de basculer dans la troisième des trois dictatures modernistes décrites par C. S. Lewis dans « Abolition of Man » ; le Nazisme et le Stalinisme étant les deux premières. Dans le cas présent, le contrôle est moins brutal mais il sera plus invasif. Cependant, derrière ces différences, c’est le même agenda de destruction des racines sapientiales de l’humanité (en particulier ses racines chrétiennes) et de transformation radicale des humains qui est en cours.
Au Canada, nous n’avons jamais connu ce type de dictature. Nous n’avons pas de références, dans notre mémoire collective, pour nous guider. Cependant, d’autres ont vécu sous de tels régimes. Pour prendre la mesure de ce qui nous attend, on peut donc se demander comment c’était d’être un chrétien anti-nazi dans l’Allemagne de 1937, alors que cette idéologie dominait tous les discours et que famille et collègues étaient des partisans d’Hitler. Ou encore, comment vivait cette Russe qui s’obstinait à fréquenter l’église dans la Russie stalinienne de 1950 malgré les menaces du parti et le dénigrement des siens. Nous ne connaîtrons jamais l’immense courage et la dignité lucide de ces vies anonymes qui ont persévéré dans la droiture et la foi au milieu des menaces et des mensonges de régimes politiques monstrueux ; ils sont la moisson secrète de Dieu.
Lire la suiteLe Tao de Lewis
Clive Staples Lewis.
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Levan Ramishvili/Flickr
L’alternative fondamentale
En 1942, alors que l’agression nazie semblait invincible et que les bombes tombaient sur Londres, C. S. Lewis, ce grand penseur chrétien, l’auteur des Chroniques de Narnia, regardait déjà au-delà. Il rédigeait une analyse magistrale qui situait le nazisme dans le cadre d’une menace idéologique beaucoup plus vaste. Cette menace incluait le communisme et présageait, intuition géniale, l’émergence d’une forme encore plus insidieuse et plus extrême de cette même agression au sein des démocraties occidentales.
Cette analyse s’intitule L’abolition de l’Homme (Abolition of Man). Je reprends, ici, l’excellent sommaire qu’on en trouve chez Amazon.
La manière dont on conçoit l’éducation varie du tout au tout selon que l’on défend la possibilité de l’erreur et de la vérité du jugement moral, et l’universalité de la raison pratique — ce que C. S. Lewis désigne par le terme de voie, ou « Tao », dans ce livre (publié en) 1943. Pour ceux qui sont à l’intérieur de la voie, l’éducation consiste à favoriser la naissance de ces réactions au monde qui sont justes en elles-mêmes, indépendamment du fait qu’on les éprouve ou non — ces réactions dont la possibilité définit l’humanité même. Ceux qui sont étrangers au Tao doivent par contre, s’ils sont logiques, regarder tous les sentiments comme également irrationnels, comme des sortes de buées qui nous cachent la réalité. Ce n’est pas que ce soient des hommes mauvais : ce ne sont plus des hommes du tout. En sortant du Tao, ils sont entrés dans le vide. Quant à ceux qu’ils dominent, ils ne sont pas forcément malheureux ; ce ne sont pas des hommes non plus : ce sont des produits fabriqués. La victoire finale de l’homme ce n’est pas un affranchissement de « l’ordre naturel » ; c’est au contraire un retour à la nature, mais qui s’affranchit de toute médiation culturelle. Aujourd’hui, cette libération s’appelle « écologisme » et « transhumanisme ». Ce sont les autres noms de l’abolition de l’homme.
C. S. Lewis débute son analyse avec une observation apparemment anodine : « (Nous ne sommes pas) suffisamment attentifs à l’importance des manuels d’éducation primaire ». S’ensuit une réflexion sur un passage particulier d’un manuel scolaire que quelqu’un lui a envoyé. Ce passage décrit un Monsieur qui, regardant une cascade, déclare qu’elle est sublime. L’auteur du manuel commente en disant que ce n’était pas la cascade qui était sublime mais, que ce Monsieur particulier avait ressenti une émotion de « sublimité » en la regardant alors que d’autres pourraient ressentir autre chose. À partir de cette humble mise en scène, la réflexion de Lewis s’élabore et aboutit (en 1942 !) à une description précise du « Great Reset » et de la menace existentielle que celui-ci représente, aujourd’hui même, pour l’humanité.
Lire la suiteLe livre : Cinq défenseurs de la foi et de la raison
Gilbert Keith Chesterton.
Écrit par Alex La Salle (Le Verbe)
C’est un très stimulant ouvrage de vulgarisation philosophique que nous offre ici Richard Bastien avec Cinq défenseurs de la foi et de la raison, paru l’été dernier chez Salvator.
Dès le premier chapitre, l’auteur rappelle le bien-fondé de l’entreprise philosophique, telle qu’elle a été menée par les penseurs de l’Antiquité et du Moyen Âge. Ceux-ci, contrairement aux postmodernes qui dominent aujourd’hui le champ idéologique, croyaient en la capacité de l’intelligence à accéder au réel tel qu’il est et à formuler par voie d’abstraction des vérités objectives permettant de connaître la nature des choses, en particulier celle de l’homme.
De plus, ils ne considéraient guère l’idée de Dieu comme un obstacle au savoir, mais comme le sommet du savoir et la clé de voûte de tout l’édifice de la connaissance.
Quant à la foi, elle était le foyer lumineux d’où la vérité révélée émane, pour sauver jusqu’à la raison elle-même. L’idée d’en faire une ennemie jurée de celle-ci leur aurait paru absurde. Cette idée est pourtant devenue un lieu commun de notre époque. Avec pour résultat prévisible l’éclipse de la raison. Et dire que c’était au nom d’une plus pure rationalité que les tenants des Lumières avaient entrepris d’affranchir l’homme de la piété qui a façonné l’Occident !
Afin de renouer avec la tradition classique, seule capable de répondre au besoin de vérité et de moralité de l’homme, l’ouvrage nous initie à l’œuvre de cinq penseurs chrétiens de langue anglaise (presque tous catholiques), qui mènent ou ont mené, à leur façon, une entreprise de sauvetage de la raison par la foi et vice-versa.
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