Je vous écris de Budapest en Hongrie
Budapest.
Par Arpad Nagy (Campagne Québec-Vie) — 15 janvier 2024 — Traduit par CQV — Photo : Vašek Vinklát/Flickr CC BY 2.0 DEED
Je vous écris actuellement de Budapest, la capitale de la Hongrie. Dimanche prochain, j’aurai le privilège de me rendre à Paris pour représenter le mouvement pro-vie canadien à la Marche pour la Vie de Paris 2024. Comme lors de notre Marche nationale pour la Vie, des milliers de pro-vie se réuniront en un magnifique rassemblement public pour défendre la vie des enfants à naître ! J’aurai également le privilège d’inviter des francophones d’autres pays à notre toute première Marche pour la Vie québécoise, qui aura lieu à Québec le samedi 1er juin !
Lors de ma participation à la Marche pour la Vie de Paris, j’aurai l’occasion de renforcer nos liens avec les groupes pro-vie de nombreux pays francophones. En ces temps modernes, nos adversaires idéologiques ont très bien réussi à construire un réseau mondial qui promeut l’avortement, l’euthanasie, les LGBT et d’autres idées anti-famille et anti-religion. Nous devons créer notre propre réseau, mais pour le bien et non pour le mal.
Je passe également du temps en Hongrie. La Hongrie a récemment mis en place certaines des meilleures politiques au monde en matière de vie, de famille et de foi ! Je passerai plusieurs jours à tisser des liens avec des politiciens et des personnes pro-vie ici en Hongrie. Nous entendons beaucoup parler de la Hongrie, tant dans les médias pro-vie que dans les médias conventionnels, et j’aimerais découvrir ce qu’est réellement la vie sur le terrain. Les politiques familiales hongroises m’intéressent particulièrement. La Hongrie a été en mesure, grâce à une politique fiscale et sociale saine, de ralentir la chute du taux de nuptialité et de natalité qui touche la plupart des pays occidentaux.
Lire la suiteLa Hongrie renvoie le directeur du musée national pour ne pas avoir protégé les enfants d’une exposition pro-LGBT
Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jarita/Flickr/Wikimedia Commons
1er décembre 2023, Budapest, Hongrie (LifeSiteNews) — Les autorités hongroises ont licencié le directeur du Musée national après qu’il n’ait pas appliqué l’interdiction faite aux mineurs de visiter une exposition qui comprenait des images pro-LGBT.
Au cours de la première semaine de novembre, le ministre hongrois de la Culture a annoncé que László Simon avait été licencié pour avoir enfreint une loi de 2021 qui interdit « l’exposition et la promotion de l’homosexualité » auprès des enfants de moins de 18 ans.
Le musée de Budapest accueillait l’organisation World Press Photo, une organisation à but non lucratif basée aux Pays-Bas qui promeut le photojournalisme.
Lire la suiteLa Hongrie illumine Budapest d’une croix lumineuse
Par Pierre-Alain Depauw (Médias-Presse-Info)
La Hongrie a célébré ses fêtes patriotiques pour la fête nationale de la Saint-Étienne. Après les cérémonies institutionnelles et religieuses habituelles, l’armée hongroise a utilisé des drones à la nuit tombée pour tracer une croix au-dessus du parlement de la nation.
Des drones militaires ont formé une croix pour terminer les célébrations nationales. La Hongrie est un pays chrétien et en est fière. Elle demande sans honte que Dieu bénisse et garde cette terre et son peuple.
La Hongrie ne prétend pas seulement être un pays chrétien. La politique du gouvernement de Viktor Orbán en faveur de la famille et de la natalité dans la nation magyare a produit des résultats spectaculaires. En dix ans, le nombre de mariages a doublé, le taux de divorce a diminué et les avortements ont été divisés par deux.
Les thèses du Nouvel ordre mondial en faveur de l’idéologie du genre ont également été combattues, ce qui a suscité une controverse au sein de l’Union européenne.
Orbán lui-même avait indiqué en septembre 2021 que les Hongrois ne peuvent survivre qu’en étant chrétiens et que chaque nouvelle église construite dans le pays est un rempart dans la lutte de la nation pour sa liberté et sa grandeur.
Pierre-Alain Depauw
Premier ministre de Hongrie Orbán : le salut de l’Europe est dans le secours aux chrétiens persécutés
Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : European People's Party/Flickr
À Budapest en Hongrie a eu lieu la seconde conférence Internationale sur la persécution chrétienne (ceux qui sont persécutés sont les chrétiens, s’entend) qui a commencée le 26 novembre, et est supposée se terminer le 28 du même mois. Plusieurs personnalités y sont présentes : Premier ministre de Hongrie Viktor Orbán, le cardinal Gerhard Ludwig Müller, ex-préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Péter Erdõ, primat de Hongrie et bien d’autres encore, d’après Church Militant.
Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie, y a donné un discours le 26 novembre, émettant l’idée selon laquelle le salut de l’Europe reposait, en partie du moins, sur le secours que l’on porte aux chrétiens persécutés, dénonçant au passage l’inertie et l’indifférence des gouvernements européens devant les tribulations des chrétiens. Extrait de LifeSiteNews :
Lire la suiteSelon Edward Pentin du National Catholic Register, Orbán a déclaré : « Je suis convaincu que ceux qui pourraient sauver l’Europe et nous apporter la plus grande aide, sont ceux que nous aidons en ce moment. Nous semons une graine, donnons aux persécutés ce dont ils ont besoin et recevons en retours la foi chrétienne, l’amour et la persévérance. »
Le Premier ministre hongrois a également expliqué que l’identité chrétienne de son pays l’obligeait à aider les autres communautés chrétiennes.
« Les Hongrois croient que les valeurs chrétiennes mènent à la paix et au bonheur, et c’est pourquoi notre Constitution stipule que la protection du christianisme est une obligation pour l’État hongrois », dit-il.
« Cela nous oblige à protéger les communautés chrétiennes persécutées du monde entier. »
Orbán a souligné le grand nombre de chrétiens parmi ceux qui souffrent pour leur foi, face à l’indifférence de la majeure partie de l’Europe.
« Quatre personnes sur cinq persécutées pour leur foi sont des chrétiens et quelque 245 millions de chrétiens dans le monde sont victimes de persécutions extrêmes », clama-t-il.
« Et pourtant, l’Europe reste silencieuse ! » poursuit-il.
Les nationalistes hongrois se mobilisent contre la propagande homosexualiste de Coca Cola !
Par Basile C (Medias-Presse.info)
Ce mois d’août marqué en Hongrie par des journées caniculaires a été un moment de forte mobilisation pour les nationalistes et les patriotes magyars s’opposant au déploiement de la propagande homosexuelle dans leur pays.
Début août la firme multinationale américaine Coca Cola a entamé en Hongrie une campagne publicitaire faisant clairement la promotion de l’homosexualité, en vue du festival Sziget, grand événement musical établi après la chute du régime communiste et réunissant chaque année près d’un demi-million de participants venant de plusieurs pays. Grand nombre de panneaux publicitaires ont été affichés dans la capitale hongroise ayant pour slogan « Love is love » et exposant à la vue de tous des duos homosexuels.
Cette démarche a été très justement perçue comme une provocation intolérable dans un pays qui se réclame fortement de son identité chrétienne et dont la population a exprimé à plusieurs reprises ces dernières années par son vote, sa volonté de préserver les modes de vie traditionnels et notamment les valeurs familiales. Le représentant parlementaire du parti gouvernemental conservateur Fidesz, István Boldog avait appelé au boycott de la célèbre boisson gazeuse américaine en réaction à ce qu’il avait qualifié de « campagne provocatrice » mais son camp politique, déjà dans le collimateur des élites politiques et des médias occidentaux, a opté pour la modération en déclarant que les Hongrois étaient libres de choisir s’ils devaient ou non boire du Coca Cola. Plus vigoureuse a pourtant été la réaction des nationalistes magyars du mouvement Mi Hazank (Notre Patrie) issu d’une scission récente du Jobbik, qui ont choisi la voie de la mobilisation contre l’offensive des lobbies sociétaux et des multinationales qui les soutiennent : manifestations et blocages de l’accès à l’usine de Coca Cola à Budapest et des actions de recouvrement des panneaux publicitaires avec du matériel militant ont été menées par les membres du mouvement.
Mi Hazank dans un tract distribué lors de ses actions dénonçait sans ambages les dangers des agissements idéologiques sociétaux, défendait ouvertement la famille traditionnelle et demandait la cessation immédiate de la campagne publicitaire de la multinationale américaine : « Ils empoisonnent notre corps ! Ils empoisonnent notre âme ! Coca Cola, zéro ! Propagande homosexuelle, zéro ! Nous exigeons que la compagnie Coca Cola arrête la propagande homosexuelle en Hongrie ! Dans Notre Patrie le seul modèle familial acceptable c’est le modèle traditionnel ! Nous n’avons pas besoin de déviances ! Boycott de Coca Cola jusqu’à ce qu’il cesse de promouvoir l’homosexualisme ! »
Lire la suiteLa Hongrie veut interdire les « études de genre » à ses universités
Par Olivier Bault (Réinformation.TV)
La deuxième semaine d’août à Budapest, le ministère de la Justice et le ministère des Ressources humaines (qui réunit les anciens ministères de la santé, de l’éducation et des affaires sociales et du travail) annonçaient leur décision d’interdire aux universités de Hongrie le recrutement de nouveaux étudiants en « études de genre ». Deux universités magyares proposent ce type d’études : la plus grosse et la plus ancienne université hongroise, l’université Eötvös Loránd (ELTE), un établissement public, et l’Université d’Europe centrale (CEU), fondée et financée par le spéculateur américain d’origine juive hongroise George Soros. Cette dernière université propose toutefois des diplômes hongrois et des diplômes américains, et seuls les diplômes hongrois ne pourront plus être délivrés à l’avenir. Dans tous les cas, les étudiants qui ont déjà commencé des « études de genre » dans une de ces deux universités pourront les achever, mais le chef de cabinet du premier ministre Viktor Orbán annonçait le 14 août que ces études ne bénéficieront plus des financements publics. Peu d’étudiants seront affectés : seuls onze étudiants se sont inscrits dans la filière du genre cette année à l’ELTE et 2 à la CEU, mais ces universités pourront accueillir de nouveaux étudiants cet automne pour la dernière fois si la décision du gouvernement, soutenue par la coalition du Fidesz et des chrétiens-démocrates (KDNP), est confirmée.
Lire la suiteLa réunion du Groupe de Visegrad à Budapest défend les valeurs chrétiennes et la natalité
Crédit photos : Ferenc Almássy
Par Olivier Bault (Reinformation.tv)
Réunis à Budapest le vendredi 2 mars, les représentants des parlements du V4, ou Groupe de Visegrád (Hongrie, Pologne, Slovaquie, Tchéquie), ont confirmé leur intention de prendre ensemble la défense d’autres politiques pour l’Union européenne en redonnant un rôle accru aux parlements nationaux, en défendant les valeurs européennes comprises comme étant les valeurs chrétiennes et en promouvant des politiques favorisant la natalité plutôt que l’immigration de masse voulue par Bruxelles, Paris et Berlin en réponse à la crise démographique. Pour compenser le départ du Royaume-Uni, leur allié traditionnel avec lequel ils veulent un accord garantissant les meilleures relations possibles tout en respectant le résultat du référendum sur le Brexit, les quatre pays militent en faveur d’un nouvel élargissement de l’UE vers l’Est (Moldavie) et dans les Balkans occidentaux. Néanmoins, les participants aux rencontres parlementaires de Budapest ont mis en garde contre une reproduction par l’UE du modèle yougoslave dans cette région : les identités et les particularités nationales doivent être respectées.
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