Le gouverneur de l’Idaho signe l’interdiction d’avorter à partir de six semaines, sur le modèle de la loi texane
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie
24 mars 2022, Boise, Idaho (LifeSiteNews) — Le gouverneur de l’Idaho, Brad Little, a signé mercredi une loi qui interdit l’avortement à environ six semaines de grossesse et charge les proches des bébés à naître, plutôt que les fonctionnaires, de faire appliquer la loi en poursuivant les fournisseurs d’avortement.
La loi, inspirée d’une législation similaire au Texas, interdit l’avortement lorsqu’un battement de cœur fœtal peut être détecté. Elle interdit l’application de la loi par l’État, mais permet à la mère ou aux autres membres de la famille d’un enfant à naître avorté, y compris le père ou les grands-parents, d’intenter une action civile contre les médecins qui ont pratiqué l’avortement.
Les procès réussis peuvent rapporter jusqu’à 20 000 dollars, en plus des frais de justice. La loi prévoit des exemptions en cas de viol, d’inceste ou d’« urgence médicale », mais exige que les femmes présentent un rapport de police attestant d’une agression présumée avant de procéder à un avortement pour cause de viol.
À moins d’être stoppée par des recours juridiques, la mesure entrera en vigueur dans 30 jours.
BREAKING:
— Live Action (@LiveAction) March 23, 2022
Idaho’s Governor just signed a bill into law that bans abortion after a child’s heartbeat can be detected
The bill closely mirrors Texas’ heartbeat law that has saved ~75 lives per day for over 200 days!
A great step toward complete legal protection for our kids.
« Je suis solidaire de tous les habitants de l’Idaho qui cherchent à protéger la vie des bébés à naître », a déclaré mercredi le gouverneur Little, ajoutant qu’il pense que les décisions passées de la Cour suprême en faveur de l’avortement ont été « décidées de manière incorrecte ».
La nouvelle loi sur les battements de cœur fait de l’Idaho le premier État à adopter une législation calquée sur la loi texane sur les battements de cœur, qui permet aux citoyens de poursuivre toute personne qui « aide ou encourage » l’avortement d’un bébé dont les battements de cœur sont détectables.
La Cour suprême a refusé à plusieurs reprises d’invalider la loi texane, et cette mesure reste en vigueur malgré l’arrêt Roe v. Wade. Les avortements au Texas ont chuté d’environ 60 % au cours du premier mois suivant l’entrée en vigueur de l’interdiction à l’automne dernier.
Lire la suiteLe Texas rejoint les États américains qui interdisent le passeport sanitaire et la ségrégation covidienne
Gregory Wayne Abbott (dit Greg Abbott), gouverneur du Texas.
Par Pierre-Alain Depauw (Médias Presse Info) — Photo : J Dimas/Flickr
Les Texans qui choisissent de ne pas prendre de vaccin COVID-19 ne peuvent être punis pour leur refus. Le 7 juin, le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a signé une nouvelle loi interdisant aux entreprises privées et aux bureaux du gouvernement de demander une preuve de vaccination. Il a annoncé la nouvelle loi dans un tweet qui déclarait : « Le Texas est ouvert à 100 %. Les Texans devraient avoir la liberté d’aller où ils veulent sans aucune limite, restriction ou exigence. »
Bien qu’il ait souligné « la liberté » de se rendre « sans aucune limite, restriction ou exigence », Abbott avait rendu obligatoires les masques pendant plus de huit mois.
L’article 161.0085 de la législation contient la directive selon laquelle les entreprises du Texas ne peuvent pas exiger des clients qu’ils présentent des papiers contenant la preuve qu’ils ont pris le vaccin ou qu’ils se sont remis de COVID-19.
Une entreprise dans cet État ne peut exiger d’un client qu’il fournisse des documents certifiant la vaccination COVID-19 du client ou la récupération post-transmission à l’entrée, pour accéder à ou pour recevoir un service de l’entreprise. Une entreprise qui ne se conforme pas à ce paragraphe n’est pas admissible à recevoir une subvention ou à conclure un contrat payable avec des fonds publics.
Cette section vise également les passeports de vaccination, déclarant : « Une entité gouvernementale de cet État ne peut pas délivrer un passeport vaccinal, une carte vaccinale ou tout autre document normalisé pour certifier le statut vaccinal COVID-19 d’un individu à un tiers à des fins autres que soins de santé ou publier ou partager le dossier de vaccination COVID-19 de toute personne ou des informations de santé similaires à des fins autres que les soins de santé. »
Lire la suiteL’Idaho coupe les fonds aux entreprises d’avortement et leur interdit d’enseigner l’éducation sexuelle dans les écoles
Par Bridget Handy (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie – Photo : WavebreakMediaMicro/adobestock
La loi No Public Funds For Abortion Act (H.B. 220) a été promulguée par le gouverneur républicain de l’Idaho, Brad Little, le lundi 10 mai. Elle met fin au financement des entreprises pratiquant l’avortement dans l’État, empêchant ainsi l’argent des contribuables de financer le meurtre direct et intentionnel d’enfants à naître. Le projet de loi interdit également aux entreprises d’avortement de l’Idaho de passer des contrats avec les écoles publiques locales pour enseigner l’éducation sexuelle aux enfants.
En vertu du projet de loi 220 de la Chambre des représentants, l’argent des contribuables de l’État ne sera plus alloué aux entreprises pratiquant l’avortement ou à toute initiative visant à promouvoir ou à commettre des avortements. La loi élimine officiellement le financement de sociétés telles que Planned Parenthood, dont les revenus s’élèvent à 1,6 milliard de dollars pour l’ensemble de ses filiales aux États-Unis au cours de l’année la plus récente.
Bien qu’elle prive les géants de l’avortement comme Planned Parenthood du financement des contribuables, la loi No Public Funds For Abortion Act ne concerne pas les avortements financés par les contribuables dans les hôpitaux publics, ni les avortements financés par Medicaid. Cependant, la loi H.B. 220 empêche les collèges et universités de l’État de fournir des médicaments abortifs à leurs étudiants.
Selon la Family Policy Alliance of Idaho, au moment de l’adoption du projet de loi lundi, la pilule abortive - qui a tué environ quatre millions d’enfants à naître - était disponible à l’Université d’État de Boise, à l’Université de l’Idaho et à l’Université d’État de l’Idaho. La Family Policy Alliance a déclaré à propos de l’adoption du projet de loi :
Les habitants de l’Idaho ne veulent pas que leur État ou les gouvernements locaux envoient leur argent durement gagné aux fournisseurs d’avortement — et ils ne veulent certainement pas que les avorteurs fournissent des services et fassent la promotion de l’avortement dans nos écoles et universités publiques. L’avortement ne devrait jamais être subventionné par nos impôts, et les élèves des écoles publiques de l’Idaho ne devraient jamais apprendre la sexualité par l’industrie de l’avortement.
La loi No Public Funds For Abortion Act protège les étudiants, les femmes vulnérables et les contribuables qui travaillent dur contre le lobby du Big Abortion.
La loi a été parrainée à la Chambre des représentants de l’État de l’Idaho par le républicain Bruce Skaug et adoptée à la Chambre par un vote de 55-14. M. Skaug a déclaré à propos de l’adoption du projet de loi : « Nous prévoyons, avec la nouvelle administration présidentielle [Biden], que les fonds du Titre X [planification familiale] commenceront à être versés à des centres de conseil favorables à l’avortement, à des cliniques de type planification familiale, et cette mesure empêchera cela ». Il a ajouté : « Cela va sauver des enfants de l’avortement. Je n’ai aucun doute là-dessus ».