L’Utah interdit les « transitions de genre » pour les mineurs et limite les bloqueurs de puberté
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Natali/Adobe Stock
30 janvier 2023, Salt Lake City (LifeSiteNews) — Le gouverneur de l’Utah a signé la semaine dernière un projet de loi qui empêche réellement les mineurs souffrant de confusion de genre d’accéder à des opérations mutilantes et aux bloqueurs de puberté et hormones transsexuelles.
Le gouverneur républicain Spencer Cox, qui soutient ouvertement le programme LGBT, a signé la loi SB 16, qui protège les mineurs victimes du mensonge selon lequel ils peuvent « passer » au sexe opposé.
Le projet de loi, intitulé « Transgender [sic] Medical Treatments and Procedures Amendments », a été parrainé par le sénateur républicain Michael Kennedy et prend effet immédiatement.
Le SB 16 « interdit à un prestataire de soins de santé de fournir un traitement hormonal transgenre [sic] à de nouveaux patients qui n’ont pas reçu de diagnostic de dysphorie de genre avant une certaine date » et « interdit de pratiquer des procédures chirurgicales portant sur les caractéristiques sexuelles d’un mineur dans le but d’effectuer un changement de sexe [sic] ». La loi impose un moratoire indéfini sur les médicaments hormonaux.
Les personnes « peuvent intenter une action pour faute professionnelle médicale » en réponse à des procédures qui altèrent leur vie et « désavouer leur consentement » aux opérations chirurgicales et aux hormones mutilantes.
La législation insiste également pour qu’un « examen systématique des preuves médicales concernant les traitements hormonaux des transsexuels » soit effectué par le ministère de la Santé et des Services sociaux afin de proposer d’autres « recommandations à la législature ».
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Par Pour une école libre au Québec ― Photo : Pikist
Le nombre d’adolescents qui se présentent aux cliniques d’identité de genre avec une dysphorie du genre a grimpé en flèche ces dernières années au Canada. Alors qu’un nombre croissant de jeunes disent avoir besoin d’aide, certains parents, des professionnels de la santé mentale et d’autres s’inquiètent de la façon dont ils sont traités.
La fille de Mary était à l’école primaire lorsqu’elle s’est dite d’abord bisexuelle, puis lesbienne. Mais ce qui s’est passé lorsque la fille est entrée en 9e année dans une école secondaire en Ontario était inattendu. La jeune femme a voulu rencontrer d’autres élèves LGBTQ, dont un garçon transgenre. Puis, l’année suivante, cet automne, le garçon n’était plus seul : au moins une demi-douzaine d’autres filles biologiques¹ du même groupe d’amis élargis, y compris la fille de Mary, se sont dites transgenres.
« C’est devenu beaucoup plus important en un an », a déclaré la mère, qui a demandé que son nom complet et celui de l’école ne soient pas divulgués au National Post pour protéger la vie privée de la famille. « Cela ne semble pas statistiquement possible. » Pourtant, une école primaire de l’est de l’Ontario a connu le même phénomène il y a quatre ans. Quelques mois après la présentation d’un groupe extérieur sur l’identité de genre à une classe de 7e année [habituellement 12-13 ans], au moins cinq des 32 élèves ont déclaré qu’ils étaient transgenres, a déclaré Carolyn, un parent de l’école. Son fils de 11 ans était parmi eux, annonçant qu’il était une « demi-fille ». « On leur a dit en quelque sorte (à l’école) que si vous n’êtes pas à l’aise dans votre corps, vous pourriez être transgenre », a déclaré la mère, qui est également assistante sociale et conseille les jeunes en difficulté. « Cela a fait tilt pour plusieurs enfants dans cette classe. »
Ces surprenantes éclosions de dysphorie de genre — le sentiment d’avoir une identité de genre différente de son sexe de naissance — sont apparues alors que le nombre d’adolescents canadiens qui se présentent aux cliniques d’identité de genre avec dysphorie a grimpé en flèche ces dernières années, une grande majorité d’entre eux étant des filles.
Certains experts expliquent cette soudaine poussée par des facteurs comme une « contagion sociale » au sein de groupes de connaissances. Voir à ce sujet.
Lire la suiteDes milliers de décès liés aux drogues utilisées comme bloqueurs de puberté chez les enfants
Par Martin M. Barillas ― traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : freepik
Washington, D.C., 24 septembre 2019 (LifeSiteNews) ― Le National Health Service (NHS) du Royaume-Uni enquête sur les produits, utilisés pour bloquer le développement sexuel normal chez les enfants et les adolescents afin de « faire la transition » vers le sexe opposé, produits qui, utilisés dans d'autres applications, sont associés à 6 000 décès.
Les produits en question sont utilisés pour abaisser les niveaux de testostérone et d'œstrogène, qui sont les éléments constitutifs du développement sexuel et de la fonction sexuelle.
L'utilisation de ces produits dans d'autres domaines de la médecine, pour combattre [certains] cancers […] par exemple, a été associée à de graves problèmes médicaux, y compris des cas de troubles du système nerveux et psychiatriques, d'insuffisance cardiaque, de convulsions, de douleurs articulaires, de détérioration osseuse et de dizaines d'autres effets indésirables.
La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a dressé la liste de plus de 41 000 effets indésirables entre 2004 et 2019 associés au leuprolide, qui comprend le Lupron et des produits similaires utilisés par les cliniques de genres. Près de 26 000 d'entre eux ont été classés parmi les « cas graves », dont plus de 6 000 décès.
La FDA a indiqué que parmi les jeunes de 3 à 17 ans qui avaient pris du Leuprolide pour diverses affections médicales, près de 1 500 effets indésirables ont été signalés, dont plus de 700 étaient « graves », et parmi ceux-ci, 11 ont entraîné la mort. Parmi les cas ayant entraîné des décès, le médicament était utilisé pour retarder la puberté, traiter les troubles de croissance, comme traitement médicamenteux et comme traitement antihormonal, entre autres choses.
Au Royaume-Uni, près de 1 200 enfants de moins de 15 ans ont été orientés vers le Gender Identity Development Service (GIDS, service de développement de l'identité de genre) en 2018. De ce nombre, 63 ont pris des médicaments puissants destinés à bloquer ou à interrompre leur développement sexuel normal.
Lire la suite« La puberté n’est pas une maladie » : un Conseil régional d’Italie vote une motion contre les produits bloqueurs de puberté
Par Martin M. Barillas — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : freepik
Trieste, Italie, 23 juillet 2019 (LifeSiteNews) — Le Conseil régional du Frioul-Vénétie Julienne, une région autonome du nord-est de l’Italie, a approuvé une motion demandant au gouvernement national d’interdire l’utilisation de produits dits bloqueurs de puberté dans le cadre du soi-disant traitement de réassignation du sexe pour enfants confus au sujet de leur sexe.
Le 17 juillet, le conseil régional du Frioul-Vénétie Julienne a approuvé, à l’initiative d’une majorité de centres droits dirigée par le parti de la Lega, une motion demandant au gouvernement national italien d’interdire la prescription de médicaments qui empêchent le développement sexuel normal des adolescents.
Le chef de la Lega Nord est le Vice-Premier ministre Matteo Salvini, qui est l’un des trois membres du gouvernement de coalition italien qui comprend le Vice-Premier ministre Luigi Di Maio du Cinque Stelle et le Premier ministre Giuseppe Conte. Les partis de gauche au sein du conseil régional, y compris le Cinque Stelle, ont voté contre la motion.
Selon la motion du conseil, « la puberté n’est pas une maladie » et ne devrait donc pas être entravée par des opérations et des médicaments qui peuvent avoir des effets irréversibles. Elle a souligné également les effets négatifs à long terme des médicaments contenant de la triptoréline.
« Il n’y a aucune preuve, en fait, », dit la motion, « sur le rétablissement complet et effectif de la fertilité en cas d’arrêt du traitement. » Elle cite des données diffusées par l’American College of Pediatricians, qui affirme que 98 % des mineurs surmonteront leur dysphorie de genre (sentiment que le sexe biologique ne correspond pas au sexe auquel on ressent une appartenance) après avoir passé la puberté naturellement.
« Nous exprimons notre opposition à l’utilisation de ce produit », a déclaré Mauro Bordin, selon VoceControCorrente. Bordin, qui représente la Lega au conseil et qui a signé la motion, a ajouté qu’il n’y avait pas assez d’études cliniques, « surtout en ce qui concerne les effets négatifs possibles à long terme et comment le blocage pharmacologique de la puberté pourrait causer un débalancement dans le développement physique et cognitif [des adolescents] ». Il a affirmé que les bloqueurs de puberté pourraient même compromettre les parties du cerveau qui contribuent à la définition de l’identité sexuelle, ce qui implique également des facteurs environnementaux et éducatifs.
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