Une crèche postmoderne
Paul-André Deschesnes — Photo : Pezibear/Pixabay
Maintenant que les crèches de Noël sont interdites au Québec dans les lieux publics (écoles, hôpitaux, centres communautaires, centres d’achats, locaux administratifs de nos gouvernements, etc.) pour faire plaisir aux minorités, et surtout pour afficher notre athéisme et notre neutralité, on les retrouve uniquement dans nos églises et sanctuaires catholiques.
À Montréal, une grosse controverse a éclaté dans le plus grand et le plus fréquenté des sanctuaires québécois, l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal.
À chaque année, des artistes exposent dans ce lieu de culte des crèches de Noël qui attirent de nombreux fidèles et touristes. Cette année, l’exposition de décembre 2018 a beaucoup choqué. En effet, pour la première fois, on a eu droit à une flamboyante crèche très postmoderne que plusieurs ont qualifiée de blasphématoire.
Tous les médias se sont précipités à ce lieu sacré pour répandre la nouvelle dans les journaux et à la télévision. Nous avons donc pu « admirer » cette crèche méprisante pour la Sainte Famille. Elle était bien installée dans ce sanctuaire dédié à saint Joseph.
On a qualifié cette crèche de postmoderne, drôle, divertissante, amusante, « hipster », audacieuse, révolutionnaire, etc. On n’a surtout pas dit « une belle crèche authentique qui va nourrir notre foi ».
Lire la suiteAsia Bibi acquittée par la Cour suprême du Pakistan, échappe après neuf ans à la peine de mort pour blasphème
Par Jeanne Smits (Réinformation.TV)
Le long calvaire, ou plutôt le lent martyre d’Asia Bibi s’arrête enfin au terme d’une procédure judiciaire qui aura duré neuf ans. Non, rien ne prouve qu’elle ait proféré quelque blasphème contre le « Prophète », le 14 juin 2009, et donc, elle ne mérite pas les rigueurs de la loi pakistanaise, qui est une loi de charia. L’arrêt de la Cour suprême du Pakistan a invalidé mercredi matin les décisions des juridictions inférieures et ordonné la libération immédiate de cette mère de famille chrétienne. Son exfiltration vers un pays chrétien est désormais la toute première urgence, car des manifestations protestant contre la décision de la Cour ont déjà paralysé plusieurs grandes villes du pays, et d’autres acquittés de ce type de crime ont déjà été lynchés par la foule en colère contre de semblables décisions, par le passé. L’analyse de la décision elle-même révèle cependant la dureté et l’emprise de la charia au Pakistan.
Neuf ans de détention dans une petite cellule sordide, sous la menace de ses codétenues musulmanes, le harcèlement des gardes qui lui répétaient qu’elle méritait d’être pendue, la séparation d’avec son mari et ses enfants : Asia Bibi a souffert pour sa foi et dans une certaine indifférence de la communauté internationale qui, sans être totale, l’a laissée dans la soumission vis-à-vis de juges qui n’auraient pas eu d’états d’âme à confirmer sa condamnation à mort s’ils avaient jugé que les faits étaient établis.
Asia Bibi acquittée : la Cour suprême du Pakistan a pris une décision courageuse
La lecture du jugement de 56 pages se révèle du plus haut intérêt. On peut en retenir plusieurs points essentiels.
Lire la suiteL'Irlande vote l'abrogation de la prohibition constitutionnelle du blasphème
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Encore une mauvaise nouvelle provenant de ce pays jadis si catholique (tout comme l'était notre chère province du Québec). La voie est libre maintenant pour les législateurs d'abroger la loi qui criminalise les déclarations publiques blasphématoires. L'on pourra sans doute prochainement, en Irlande, insulter publiquement sans crainte Dieu, la Sainte Vierge ou les Saints.
Extrait du The Wall Street Journal :
Cette décision reflète l'influence décroissante de l'Église catholique dans un pays qui change rapidement.
L'Irlande a voté pour la suppression de la référence au blasphème en tant qu'infraction passible de sanctions dans la constitution du pays, ouvrant la voie à l'abrogation d'une loi qui criminalise les déclarations publiques considérées comme offensantes [sous le rapport de la religion*]...
*CQV
Un silence tous azimuts
Par Paul André Deschesnes — Photo : bramjotsinghkohli/Pixabay
... Le «Théâtre du Rideau Vert» nous annonçait depuis mai 2018 (des pages complètes dans les journaux et de la pub ostentatoire à la télévision) que la pièce de théâtre qui avait fait un très gros scandale, il y a 40 ans, «Les fées ont soif», reviendrait à l’affiche dès la fin de septembre 2018 à Montréal pour célébrer la libération des femmes.
En 1978, des centaines de catholiques venaient à tous les soirs réciter le chapelet en marchant sur le trottoir devant le Théâtre, appuyés par les autorités religieuses du Québec. En effet, les évêques et les curés n’avaient pas eu peur de dénoncer cette satanique pièce de théâtre où La Vierge Marie était méprisée et ridiculisée, où la chasteté, la pureté et le célibat étaient cloués au pilori, et où la naissance virginale du Christ était massacrée sur l’autel des féministes enragées.
Depuis deux semaines (fin septembre 2018), «Les fées ont soif» font salle comble. Dans les médias du 2 octobre 2018, les responsables du Théâtre «Le Rideau Vert» annoncent que cette pièce odieuse et blasphématoire est tellement populaire qu’il faudra ajouter de nombreuses représentations supplémentaires; elles seront au programme d’ici décembre 2018. Le délire de nos féministes athées n’a plus aucune limite
Lire la suiteIdéologie du genre
Par Paul-André Deschesnes — Photo : AxelBoldt/Wikimedia Commons
En juin 2018, je lisais une chronique dans une publication religieuse écrite par un évêque sur la « théorie du genre ».
Actuellement, nous savons que cette sulfureuse théorie fait fureur en Occident (Europe de l’Ouest, États-Unis, Canada et Québec). Le masculin et le féminin sont en train de disparaître. L’appellation « homme-femme » devrait être remplacée par le mot « personne », selon les puissants ténors des communautés sexuelles LGBTQ. Tous ces lobbys très actifs et très criards ont décidé d’imposer leur idéologie et leur philosophie au monde entier.
On nous hurle à tue-tête « qu’il faut détruire cette société qui nous a assigné un sexe à notre naissance ». Cela signifie « détruire Dieu, la loi naturelle et l’enseignement du Christ et de l’Église ». C’est la décadence accélérée de notre civilisation occidentale en putréfaction. Avec cette folie collective du droit à la différence, on est devenu indifférent à Tout !
Dans ce cirque diabolique, les organes génitaux n’ont plus aucune importance. Selon cette théorie, il existerait plusieurs genres et de nombreuses façons de vivre sa sexualité, indépendamment du sexe biologique. Chacun choisit donc son genre et cela pourrait être temporaire ou permanent. À la naissance, la mère ne doit plus dire : « j’ai eu un garçon ou une fille » ; elle doit dire : « j’ai eu un bébé ». En France, on ne parle plus aujourd’hui de « garçons ou filles » dans les écoles, mais « d’amis ou d’enfants ». Dans tous les pays occidentaux, on enseigne dans l’indifférence générale cette populaire théorie démoniaque comme normale, banale et indiscutable. Le dossier est clos ! Il faut se soumettre ! On vit à l’heure du totalitarisme LGBTQ !
Lire la suiteUne pièce blasphématoire : « Les fées ont soif »
Par Paul-André Deschesnes
En 1978, le Québec vivait à plein régime la disparition de la « grande noirceur ». On pataugeait dans « l’ivresse » de la Révolution tranquille. On annonçait fièrement sur toutes les tribunes qu’on s’était débarrassé de Dieu. On entrait tête première dans l’ère de la liberté tous azimuts.
En 1978, le Théâtre du Nouveau Monde de Montréal présentait une populaire pièce très féministe intitulée « Les fées ont soif » durant plusieurs mois. Ce supposé chef-d’œuvre appelait haut et fort les mouvements de libération de la femme à accentuer la lutte et, en même temps, pourfendait violemment l’époque de la grande noirceur. Cette pièce ridiculisait en particulier et méprisait vicieusement en termes vulgaires la Vierge Marie, présentée comme un épouvantable symbole de la soumission féminine. Les spectateurs accouraient de partout pour venir gober le contenu blasphématoire de cette pièce qui se moquait allègrement et grossièrement de la virginité mariale, de la naissance du Christ grâce à l’opération du St-Esprit et de la chasteté dans une atmosphère toxique et athée. Alors, la Vierge Marie a été massacrée et violée pendant plusieurs semaines lors de la présentation de cette pièce à Montréal en 1978.
Lire la suite