Des activistes pro-avortement font irruption dans la cathédrale de San Francisco durant la messe
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
« Le dimanche 27 février, des manifestantes pro-avortement ont perturbé la messe à la cathédrale Sainte-Marie de l’Assomption à San Francisco. » selon LiveAction. Elles ont affirmé que l’objectif de leur geste était « d’accuser le rôle de l’Église catholique dans la pression pour interdire l’avortement et asservir les femmes ».
L’une des femmes pro-mort proclamait en hurlant que l’Église cherche, « à nier l’humanité de toutes les femmes et à éliminer un droit fondamental, le droit à l’avortement. » Mais comment l’Église peut-elle nier l’humanité des femmes alors qu’au contraire, elle affirme et défend la nature maternelle de la femme ?
Ne serait-ce pas plutôt les « féministes » pro-avortement qui nient non seulement l’humanité de l’enfant à naître, mais aussi leur propre humanité en rejetant violemment la maternité naturelle de la femme ?
En ayant comme objectif constant de défendre le « droit fondamental à l’avortement », les militantes pro-mort se trouvent victimes d’un mirage. Puisqu’un droit ne peut pas être injuste, et qu’objectivement tuer un être humain innocent est injuste, ce fameux « droit » à l’avortement est inexistant et sera toujours inexistant.
De plus, l’avortement n’est absolument pas compatible avec le droit fondamental à la vie qu’ont tous les êtres humains.
Elles portaient des pancartes sur lesquelles étaient écrits divers messages, dont « Brisez toutes les chaînes ».
Oui, brisez toutes les chaînes qui empêchent les femmes d’êtres fidèles à leur maternité. Brisez toutes les chaînes qui rendent les femmes prisonnières du culte de la mort. Brisez toutes les chaînes de l’égoïsme qui empêchent des millions d’êtres humains de voir le jour chaque année.
Le jésuite James Martin, pro-homosexualité, conseiller au Vatican, profane l’image de Notre-Dame de Częstochowa
La Vierge Noire de Częstochowa.
Olivier Bault (Présent) ― Photo (côtés flous rajoutés) : Wikimedia Commons
Le 19 janvier dernier, le jésuite James Martin a publié sur son compte Twitter une image blasphématoire de l’icône de la Vierge Noire de Częstochowa vénérée par les catholiques dans le monde entier et particulièrement en Pologne. L’auréole de la Madone y est représentée aux couleurs de l’arc-en-ciel LGBT. Des panneaux avec cette représentation de la Vierge Noire ont été utilisés par les activistes du mouvement lors de marches LGBT aux forts accents anticatholiques organisées en Pologne en 2019. James Martin a accompagné la photo de son propre commentaire accusant la Pologne d’homophobie et expliquant que l’icône arc-en-ciel n’est qu’une forme d’infiltration culturelle parmi d’autres : « En Pologne, où l’homophobie est endémique, les personnes LGBT sont traduites en justice pour avoir “profané” l’image de la Vierge Noire. Mais Marie est pour tous, y compris pour les personnes LGBT. Il existe une longue histoire de sa représentation correspondant à différentes communautés de foi. » Il a ensuite ajouté « Il n’est donc pas surprenant qu’elles souhaitent ajouter, d’une manière respectueuse, leur propre symbole, l’arc-en-ciel, à l’image de leur mère bien-aimée ».
James Martin est un prêtre américain jésuite, qui a été nommé en 2017 consultant auprès du Secrétariat aux communications du Saint-Siège. Il est considéré comme un conseiller officiel du pape. Il est connu pour ses positions progressistes et ses efforts visant à promouvoir l’idéologie politique du mouvement LGBT et la « normalisation » de la situation des homosexuels au sein de l’Église.
En réaction au tweet du père James, il y a deux semaines le site Life Site News a lancé une pétition par laquelle les signataires appellent l’ordre des Jésuites à discipliner son membre éminent : « Martin a besoin d’apprendre que ses idées erronées sur la culture et la religion ainsi que sa désinvolture en ce qui concerne la sensibilité et les croyances religieuses des autres ne peuvent pas être tolérées […] Le père Martin a clairement franchi les limites avec sa décision de profaner cette icône sainte. Ses actions sont une tache sur l’Ordre des Jésuites ».
La pétition disponible en ligne a été signée jusqu’ici par plus de 21 000 personnes. Les supérieurs du père James n’ont pas pris position sur ce sujet.
Joe Biden mange et boit sa propre mort spirituelle
Joe Biden.
Par Austin Ruse (Crisis Magazine) Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr/Wikimedia Commons
Hier matin, dans la grande cathédrale de St Matthew à Washington DC., Joe Biden a mangé et bu sa propre mort spirituelle. Qu’il ait reçu la Sainte Eucharistie des mains d’un cardinal de l’Église ajoute scandale au scandale. Une émission de radio a appelé cela une messe pour Planned Parenthood. Et ce fut le cas.
Joe Biden est un ennemi de la foi catholique. Ce fait doit être répété aussi souvent qu’il est humainement possible. Joe Biden se présente comme un catholique fidèle, mais il ne croit pas aux enseignements fondamentaux de la foi sur la personne humaine ou la sexualité humaine. Qui plus est, il met de l’avant cette incrédulité dans la politique publique et aura désormais toute la force du gouvernement fédéral derrière cette incrédulité.
Nous savons ce qu’il fera peu après avoir prêté serment. Il rétablira une politique qui utilisera l’argent américain pour cibler et tuer les enfants à naître dans le monde en développement. Biden est un extrémiste de l’avortement. Il est en faveur de l’avortement pendant les neuf mois de la grossesse et au-delà.
Sur la question des LGBT, Biden est à fond le train. Considérez que la seule fois où Joe Biden a officié à un mariage [civil], c’était entre deux hommes. C’est relativement bénin comparé au fait qu’il va signer l’Equality Act, qui va mettre fin au sport féminin en Amérique. Il est choquant de constater que les féministes ne se scandalisent pas qu’on permette à des « filles » ayant des organes génitaux masculins de participer à des compétitions avec des filles et même à se doucher avec de vraies filles. Biden va autoriser les « femmes » transgenres à entrer dans l’armée. Et c’est ce qui va se passer. Les hommes qui pensent être des femmes seront autorisés à aller dans les douches des femmes, et si une vraie femme se détourne avec pudeur, il portera plainte contre elle pour harcèlement. Ce type de persécution est similaire à ce qui est arrivé aux pasteurs chrétiens dans l’armée qui prêchent la vérité de l’Évangile sur les hommes et les femmes.
Il signera également le Global Equality Act qui aura pour but d’exporter la révolution sexuelle LGBT à travers la politique étrangère américaine. Cette loi sera également utilisée pour empêcher les chefs religieux étrangers de venir dans notre pays comme s’ils étaient des oligarques russes ou des dirigeants d’ISIS.
Lire la suiteAgitation anticatholique et proavortement en Pologne
Manifestants féministes pro-avortement (communistes ? voyez les poings brandis), sacrilèges par-dessus le marché, interrompant la messe dans la cathédrale de Poznań en Pologne.
Par Sébastien Meuwissen (Visegrád Post) — Photo : WTK/YouTube
Pologne – En Pologne, les féministes radicaux et l’extrême gauche déclarent la guerre au christianisme et au gouvernement. Le jeudi 22 octobre, le Tribunal constitutionnel polonais a jugé les avortements dits eugéniques contraires à la Constitution. Jusqu’à maintenant, les avortements étaient autorisés dans les cas suivants : risque pour la vie de la mère, viol, inceste et « forte probabilité de handicap grave et irréversible du fœtus ou de maladie incurable menaçant la vie. » C’est précisément ce dernier point qui a été actualisé.
En effet, le Tribunal constitutionnel a estimé que le fait de pouvoir décider de la vie ou de la mort d’un enfant à naître sur la base de son état de santé représentait une discrimination et une violation du droit des enfants (la Constitution polonaise stipule qu’on à affaire à un enfant de la conception jusqu’à l’âge de dix-huit ans).
Dès sa publication, cette décision fait loi et ne peut être renvoyée à la Cour d’appel. Il est à souligner que seuls deux juges sur quinze siégeant au Tribunal constitutionnel se sont prononcés contre l’actualisation de la loi. Si les pro-avortement désirent revenir en arrière à ce sujet, il leur faudrait obtenir une majorité des deux tiers au Parlement, ce qui, sur la scène politique polonaise tient pratiquement de la science-fiction dans un futur proche.
Violences et profanations en guise de réponse
À la suite de l’annonce du Tribunal constitutionnel, les mouvements féministes radicaux et d’extrême gauche sont descendus dans les rues des principales villes du pays pour manifester leur colère. En plus de manifester en face des résidences de membres du gouvernement, les groupes de radicaux ont décidé de s’en prendre aux chrétiens. C’est ainsi que le dimanche 25 octobre, de nombreuses organisations catholiques, patriotiques et nationalistes, appuyées par des ultras de football, ont improvisé un plan de défense des lieux de cultes.
Ce plan consiste à placer un petit groupe de personnes (généralement des jeunes hommes) qui montent la garde devant l’entrée des églises afin d’empêcher les manifestants scandant des cris vulgaires de pénétrer à l’intérieur des lieux de culte durant la messe. Malgré cela, il y eut de nombreux cas où les féministes sont entrés dans des églises afin d’y perturber la cérémonie.
Les rassemblements des pro-avortement, aux cris de « c’est la guerre », déclarant la « grève des femmes » et prenant pour symbole un éclair rouge, ont notamment depuis cette fin de semaine causé toute une série de complications, en particulier dans le trafic automobile, rendant le passage difficile même pour les ambulances.
Lire la suiteMgr Athanasius Schneider évoque « l’esclavage » des mesures COVID-19
Mgr Athanasius Schneider.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Fondazione Lepanto/YouTube
Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Nur-Sultan (naguère Astana) au Kazakhstan, était en France pour une courte visite à la fin du mois dernier. Il a bien voulu répondre à mes questions sur la crise sanitaire actuelle du COVID-19, que Mgr Schneider a qualifiée de « dictature sanitaire ». Il met en garde contre l’« esclavage » qui se met en place par le biais de mesures « absurdes » qui empêchent même d’utiliser sa raison.
Mgr Schneider a déclaré craindre que la pandémie COVID-19 ne soit utilisée comme une étape vers un « gouvernement mondial » par le biais d’un « contrôle » qu’il n’a pas hésité à comparer avec sa propre expérience sous le régime soviétique. Il a tout particulièrement souligné le degré d’athéisme que nous avons atteint à travers le souci exclusif des réalités corporelles.
Ci-dessous, l’interview complète de Mgr Athanasius Schneider. Elle a été enregistrée en anglais le 29 septembre, en la fête de saint Michel Archange. La traduction a été faite par mes soins. — J.S.
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Excellence, vous avez déjà répondu à des interviews sur la situation sanitaire actuelle, que vous avez qualifiée de « dictature sanitaire ». Pourquoi pensez-vous qu’il s’agit d’une dictature alors que les mesures prises sont présentées comme favorables à la santé et au bien-être des gens ?
Parce que c’est évident. Nous devons faire appel à notre raison et à notre bon sens. Jamais dans l’histoire récente une telle situation ne s’est produite où globalement, dans presque tous les pays, à quelques exceptions près, tous devaient observer très strictement les règles de comportement extérieures, y compris sous la menace de sanctions. Dans une certaine mesure, ce qui était évident est désormais prouvé après la première période COVID au début de cette année : il est prouvé que les victimes et les maladies n’étaient pas tellement plus importantes par rapport aux épidémies de grippe des autres années. Par conséquent, il faut se demander pourquoi les gouvernements des années précédentes, alors que dans certains cas il y avait également de fortes épidémies de grippe, n’ont pas établi les mêmes règles. Ainsi, il y a eu une très forte épidémie de grippe en Allemagne il y a deux ans ; les chiffres officiels publiés par le gouvernement faisaient état de 20 000 victimes. Cette année, le COVID n’a pas atteint le même niveau, du moins en Allemagne. Ce sont les simples faits, les preuves.
Je ne nie pas l’épidémie de COVID, elle existe, mais il faut se demander pourquoi ils ont fait cela maintenant, et il est évident qu’ils ont utilisé une épidémie qui ne dépasse pas les précédentes épidémies de grippe pour imposer des mesures aussi disproportionnées à toute la population, de sorte qu’on a la sensation de vivre dans une espèce de prison, ou une sorte d’esclavage. Nous en sommes même arrivés aux détails, où le gouvernement prescrit où vous devez vous tenir, quelle distance vous devez garder, même les centimètres ; vous devez vous couvrir le visage continuellement, même s’il est prouvé, notamment par plusieurs scientifiques, universitaires et médecins indépendants, que ces masques ne sont pas si efficaces pour la prévention de ce genre de maladie.
Lire la suiteRestrictions imposées aux églises à San Francisco — Mgr Cordileone : les autorités « se moquent de Dieu »
Messe tenue devant la cathédrale de San Francisco par Mgr Salvatore Joseph Cordileone, le 20 septembre 2020.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Archidiocèse de San Francisco
L’archevêque Salvatore Joseph Cordileone de San Francisco protestait véhémentement le 20 septembre contre les mesures sanitaires partiales que l’hôtel de ville impose aux églises. Lors de l’homélie qu’il donna pendant une messe tenue devant la cathédrale, clôturant les processions eucharistiques qui étaient parties de trois paroisses différentes, Mgr Cordileone dénonçait le régime spécial auquel les lieux de cultes sont soumis — depuis le 14 septembre, 50 personnes pour les messes extérieures et une seule à l’intérieure des églises, tandis qu’à partir du 1er octobre seules 25 personnes pourront assister à la messe intérieure, tout cela après longtemps avec la seule permission de 12 personnes à l’extérieur — pendant que les centres d’entraînement bénéficient de 10 % de capacité, les centres d’achat 25 % et la plupart des commerces au détail 50 %.
Environ 1500 catholiques étaient présents lors des messes suivant les processions de ce dimanche matin, protestant contre les restrictions dont ils font l’objet.
Mgr Cordileone clame : « pendant des mois, j’ai plaidé auprès de la ville en votre faveur », selon Catholic News Agency :
« Pendant des mois, j’ai plaidé auprès de la ville en votre faveur, pour votre besoin des consolations de la messe, et des consolations que vous tirez de la pratique de la foi et du lien avec votre communauté de foi. L’hôtel de ville nous a ignorés », déclarait l’archevêque Salvatore Cordileone dans son homélie lors de la messe en plein air tenue après les processions du 20 septembre.
« Il m’est apparu clairement qu’ils ne se soucient tout simplement pas de vous... Nous avons supporté patiemment un traitement injuste pendant assez longtemps, et il est maintenant temps de nous réunir pour témoigner de notre foi et de la primauté de Dieu, et le dire à l’hôtel de ville : c’est assez ! »
Mgr Cordileone souligne le côté grotesque, voire le blasphème, que représente la limite actuelle d’une seule personne dans un vaste bâtiment :
« Une personne à la fois dans cette grande cathédrale pour prier ? Quelle insulte ! C’est une dérision. Ils se moquent de vous, et pire encore, ils se moquent de Dieu », déclara Mgr Cordileone.
Il encourage les catholiques à garder tant bien que mal une vie spirituelle :
Lire la suiteMgr Cordileone encouragea les catholiques à continuer de prier, en leur suggérant le chapelet, l’adoration eucharistique, le jeûne le vendredi et le sacrement de la confession.
Croisade de réparation au Cœur Eucharistique de Jésus de Mgr Athanasius Schneider
Par l’Abbé J.-Réal Bleau ― Photo (modifié) : Wikimedia Commons
Participons à la Croisade de réparation au Cœur Eucharistique de Jésus lancée par Mgr Athanasius Schneider.
Mgr Athanasius Schneider propose une prière au Cœur Eucharistique de Jésus qu’il a lui-même composée en réparation pour toutes les offenses qu’Il reçoit dans le Saint Sacrement.
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Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime ! Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et qui ne vous aiment pas. (3 fois)
Ô Divin Cœur Eucharistique de Jésus, regardez-nous qui nous prosternons avec un cœur contrit et plein d’adoration devant la majesté de votre amour rédempteur dans le Très Saint Sacrement. Nous sommes prêts à réparer par l’expiation volontaire, non seulement nos offenses personnelles, mais aussi et spécialement les indignes outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels vous êtes offensés en ces temps dans le Très Saint Sacrement de votre amour divin, spécialement par la pratique de la communion dans la main et la réception de la sainte communion dans un état d’incrédulité et de péché mortel.
Plus l’incrédulité attentera à votre Divinité et à votre Présence réelle dans l’Eucharistie, plus nous croirons en vous et plus nous vous adorerons, ô Cœur eucharistique de Jésus, en qui réside toute la plénitude de la Divinité !
Plus vos sacrements seront outragés, plus nous croirons fermement en eux et plus nous voulons les recevoir avec respect, ô Cœur eucharistique de Jésus, source de vie et de sainteté !
Plus votre Très Saint Sacrement sera dénigré et blasphémé, plus nous le proclamerons solennellement : « Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime ! Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et ne vous aiment pas », ô Cœur eucharistique de Jésus, très digne de toutes les louanges !
Lire la suiteAprès l’arrestation en Pologne d’un militant LGBT pour des faits de violence, la gauche s’enflamme
Par Olivier Bault (Visegrád Post) — Photo : asier_relampagoestudio/Freepik
L’agression a eu lieu le 27 juin dernier rue Wilcza à Varsovie. Un groupe de militants LGBT a alors encerclé une fourgonnette de l’organisation pro-vie Pro-Prawo do Życia. Parmi eux, Michał Sz., qui semblait entraîner les autres. Le conducteur de la fourgonnette a filmé l’incident, tandis que le passager est descendu et a cherché à calmer les esprits, les pneus du véhicule ayant de toute façon été crevés par les agresseurs. Un des militants LGBT a cherché à le renverser sans y parvenir, mais il a rapidement été aidé par Michał Sz. qui l’a fait tomber à terre avant de lui assener quelques coups puis de le laisser, repartant accompagné de ses acolytes.
Aujourd’hui, sur la base des vidéos en possession du parquet, Michał Sz. est aussi accusé d’être un des auteurs des dommages causés à la fourgonnette (pneus et bâche de la remorque lacérés au couteau, rétroviseur cassé, plaques d’immatriculation arrachées…), et il a en outre appelé ultérieurement, sur les réseaux sociaux, à commettre d’autres agressions physiques du même type contre la fourgonnette de Pro-Prawo do Życia.
Comme nous l’expliquions en mai dernier sur le Visegrád Post à propos des agressions qu’ont à subir régulièrement les militants de Pro-Prawo do Życia :
« Ce qui a énervé les agresseurs, ce sont les inscriptions sur la fourgonnette dans le cadre d’une campagne contre la pédophilie et contre l’imposition dans certaines grandes villes dirigées par les libéraux de la Plateforme civique (PO), dont Varsovie, des Standards pour l’éducation sexuelle en Europe de l’OMS, avec notamment sur le côté du camion les mots suivants, écrits en lettres majuscules :
Qu’est-ce que le lobby LGBT veut enseigner aux enfants ?
- La masturbation à 4 ans,
- Le consentement au sexe à 6 ans,
- Les premières expériences sexuelles et l’orgasme à 9 ans »
Des inscriptions que la justice polonaise a refusé d’interdire au motif que « les informations présentées sur ce panneau et concernant l’éducation sexuelle ne sont pas fausses puisqu’elles proviennent de la matrice de l’éducation sexuelle élaborée par le bureau régional de l’OMS pour l’Europe et le BZgA » et qu’« il est de notoriété publique que le mouvement LGBT est favorable à l’éducation sexuelle selon les standards de l’OMS » (jugement du tribunal de Gdańsk prononcé en 2019, quand le juge a ordonné le retrait provisoire de plusieurs banderoles en attente d’un jugement définitif face à une plainte déposée par des organisations LGBT, tout en autorisant la Fondation Pro-Prawo do Życia à continuer de déployer les banderoles portant l’inscription ci-dessus).
Lire la suiteLes militantes LGBT qui ont profané une statue du Christ à Varsovie arrêtées
Statue du Christ portant la croix devant l’église de la Sainte-Croix dans la rue Krakowskie Przedmieście, à Varsovie en Pologne.
Par Olivier Beault (Présent)
De notre correspondant permanent à Varsovie – Dans la nuit du 28 au 29 juillet, trois militantes du mouvement LGBT grimpaient sur une statue du Christ portant la croix située devant l’église de la Sainte-Croix dans la rue Krakowskie Przedmieście à Varsovie, non loin du palais présidentiel et du centre ancien. Cette profanation avait fait réagir jusqu’au premier ministre Mateusz Morawiecki qui avait parlé de « barbarie ». Les trois jeunes femmes avaient masqué le visage du Christ à l’aide d’un foulard portant le symbole anarchiste, elles avaient accroché un drapeau LGBT à la statue et posé devant le socle une plaque avec des mots vulgaires à l’intention des « ignorants ». On peut supposer que dans les esprits « éclairés » de ces trois militantes les « ignorants » sont les croyants. Elles avaient ensuite pris des photos avant de les publier sur les médias sociaux accompagnées de revendications de leur droit à provoquer.
L’insulte aux sentiments religieux étant un délit en Pologne, les trois militantes ont été arrêtées mardi par la police pour être interrogées avant d’être libérées à l’issue de leur garde à vue. Leur arrestation fait hurler les médias de gauche en Pologne, qui crient une fois de plus à la dictature. Curieusement, ces mêmes médias n’avaient rien trouvé à redire en juillet 2015 lors de l’arrestation par la police, sous les gouvernements des libéraux, d’une jeune femme qui avait jeté une tête de porc devant une mosquée nouvellement construite à Varsovie. Le délit est pourtant le même : insulte aux sentiments religieux, même si la femme en question avait expliqué son geste par une déception amoureuse concernant son petit ami musulman, tandis que les trois militantes LGBT du Collectif Stop aux Bêtises (Kolektyw Stop Bzdurom) revendiquent le caractère idéologique de leur profanation.
Un eurodéputé du PiS, Adam Bielan, ayant souligné le parallèle entre les deux affaires, le site d’information de gauche Oko.press explique doctement que la comparaison ne vaut pas raison puisque le geste de 2015 visait une minorité tandis que celui commis il y a quelques jours est le fait d’une minorité « discriminée » contre la majorité et sa culture dominante. Dans le premier cas, l’arrestation de la coupable était donc souhaitable, car il s’agissait d’un acte haineux, mais dans le deuxième l’arrestation des coupables serait caractéristique d’un régime autoritaire et homophobe.
Des militants LGBT profanent une statue du Christ à Varsovie
Statue du Christ à Varsovie, en Pologne.
Par Olivier Beault (Présent) — Photo : ddouk/Pixabay
« En Pologne, nous ne commettrons pas les erreurs de l’Occident. Nous voyons tous à quoi mène la tolérance vis-à-vis de la barbarie. La tolérance implique aussi la réciprocité*. Sans respect des idéaux de la majorité, les minorités, au lieu de gagner le soutien des gens, ne se font que des ennemis. » C’est en ces mots que le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a réagi à la nouvelle de la profanation par des militants LGBT d’une statue du Christ en plein centre de Varsovie. Une figure du Christ portant la croix d’autant plus symbolique aux yeux des habitants de la capitale polonaise à l’approche de la date anniversaire du 1er août qu’elle était tombée au moment de la défaite de l’Insurrection de Varsovie d’août-septembre 1944. Elle était alors restée à terre, le bras du Christ dirigé vers le Ciel avec, visible, la sentence latine « Sursum corda » (Élevons les cœurs). Les militants LGBT prenant part à la profanation ont grimpé sur cette statue pour y accrocher un drapeau LGBT et mettre un foulard avec le symbole anarchiste sur le visage du Christ, avant de prendre des photos qu’ils ont publiées sur les réseaux sociaux en revendiquant leur droit à provoquer.
Le parquet a été saisi par le ministère de la Justice, l’insulte aux sentiments religieux étant un délit en Pologne même si c’est rarement puni par les tribunaux.
Profanateurs LGBT à l'œuvre.
*La vraie tolérance n’est pas exactement cela, elle n’est pas forcément réciproque, dans le sens que quelqu’un peut tolérer un autre qui fait le mal, par contre il serait erroné de dire qu’un individu malfaisant devrait aussi tolérer une personne faisant le bien, vu que cette dernière n’est pas passible de tolérance, mais digne de louanges. Ce que je veux dire, c’est qu’il n’y a que le mal qui peut être toléré et que le bien, lui, doit être honoré. — A. H.