Les « élites » continueront à voler les élections et à terroriser l’humanité jusqu’à ce qu’elles rencontrent une résistance massive
Par Leo Hohmann — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : MoiraM/AdobeStock
(Leo Hohmann) — Les passeports numériques de santé ne font plus partie des théories de la conspiration, ils sont là, avec New York, Los Angeles et plusieurs autres grandes villes qui se livrent elles-mêmes comme terrains d’essai américains aux technocrates mondiaux.
Si les entreprises se plient effectivement à l’exigence de séparer les gens comme du bétail et de les traiter différemment en fonction de leur volonté de se soumettre à un certain traitement médical, alors que Dieu nous vienne en aide. Ces passeports numériques se répandront rapidement dans d’autres villes et villages d’Amérique. Tout le monde devra « montrer ses papiers numériques » avant d’entrer dans un lieu de commerce pour acheter ou vendre.
C’est déjà le cas en Europe, qui a toujours un peu d’avance sur l’Amérique dans la course à la suppression de la liberté.
J’ai expliqué dans mes articles précédents la signification des passeports numériques, qui en fait la promotion et quel type de société souhaitent créer les puissances qui sont derrière cette technologie.
Beaucoup de ces articles m’ont laissé mentalement épuisé et fatigué par la recherche.
Mais si ceux-là étaient écrits avec la tête, celui-ci vient du cœur.
J’ai décidé que je ne pourrais pas vivre avec moi-même si je ne publiais pas une évaluation sans retenue de la nature diabolique de ce qui est en train d’envahir la terre.
La vérité est qu’une révolution de couleur a été orchestrée avec succès aux États-Unis en novembre et décembre de l’année dernière. Cela a ouvert la porte aux élites mondiales du pouvoir qui détestent l’Amérique et tout ce qu’elle représente, leur permettant de faire leur dernier geste désespéré pour le contrôle total de l’humanité. Leur objectif est la gouvernance mondiale sur une population mondiale considérablement réduite et, après des décennies de travail à cette fin, ils estiment que le moment est venu de faire leur coup décisif aux échecs. Un échec et mat pour toujours.
Auraient-ils surestimé leur jeu ? Je l’espère.
Mais il est également possible qu’ils soient trop investis pour faire marche arrière. En faisant tomber leurs masques et en appelant audacieusement à des mesures aussi manifestement totalitaires, telles que le masquage et les injections obligatoires pour chaque homme, femme et enfant, les méchants ont réveillé un grand nombre de personnes au sein des masses endormies.
Lire la suiteL’armée mondialiste
L'armée d'Hannibal à la bataille de Zama.
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
Planétaire, multisectorielle et cohésive
C’est quand un animal bouge qu’il se révèle. En 2020, les forces mondialistes ont accéléré la cadence de leurs activités et sont sorties de l’ombre. Une opération d’envergure mondiale est maintenant en cours. Elle se déroule avec une précision militaire. Or, là où il y a une opération, ça signifie qu’il y a aussi une organisation. Comme on dirait dans le militaire, il y a du SMEAC* derrière tout ça. Mais quelle est la forme de cette organisation, quels sont ses composantes et ses mécanismes ?
Je n’ai pas la réponse définitive à ces questions mais je commence à entrevoir les contours. Je vais décrire, ici, la composition et la structure de l’armée mondialiste telle que je la perçois présentement. Je dis bien « armée », car, malgré sa composition diversifiée, il s’agit d’une organisation hiérarchique capable d’effectuer des opérations complexes et coordonnées. Les opérations de cette organisation se déroulent à l’échelle de la planète et intègrent des décisions administratives, des distributions massives de produits, des résultats « scientifiques » ciblés, des actions politiques et policières, le tout soutenu et justifié par des narratifs médiatiques uniformisés. Cela signifie la présence d’un système mondial de Commandement et de Contrôle.
Comme dans n’importe quelle armée, les forces qui tentent d’imposer le Nouvel Ordre Mondial sont donc hiérarchiques. Il s’agit d’une organisation pyramidale avec, en haut, un groupe restreint qui prend des décisions stratégiques et en bas, une troupe nombreuse d’activistes qui cassent des vitres et intimident les opposants. Je distingue cinq niveaux ou strates dans cette organisation. Ils sont, de haut en bas : le Cartel, les Gnomes, les Kapos, les Lieutenants et les Brutes. Examinons-les tour à tour :
Le Cartel**. Au plus haut niveau on trouve le Cartel. Celui-ci est composé des grands investisseurs et des PDG des plus grandes multinationales. Les membres du Cartel comprennent les grandes fortunes (Rothschild, Rockefeller, Bush, Windsor…), quelques individus (Gates, Bezos, Zuckerberg), et la haute direction des principales multinationales de la planète. Ces dernières constituent un monopole effectif à l’échelle mondiale. Ce monopole n’est pas restreint à un seul secteur d’activité (comme nos banques canadiennes, par exemple, qui forment un monopole effectif dans le secteur financier) mais couvrent un éventail de secteurs (finance, médias, pharmaceutiques…). Comme dans tout monopole, ces organisations se soutiennent mutuellement effectuant des actions concertées qui les bénéficient toutes.
Les membres du Cartel sont un groupe restreint de quelques centaines d’individus (quelques milliers tout au plus). Ces gens sont physiquement disséminés mais évoluent dans le même environnement et partagent la même culture (mêmes écoles privées, hôpitaux, jets personnels, châteaux, clubs exclusifs, paradis fiscaux, prostitution de luxe…). Ils interagissent constamment entre eux. Les membres du Cartel vivent, en quelque sorte, dans un village global ; un genre de mini pays, invisible et sans frontières, dont les composantes sont éparpillées ici et là (surtout où il fait beau et chaud).
Lire la suiteL’idéologie de la diversité (LGBT entre autres) l’emporte sur le souci d’efficacité dans l’armée américaine
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pxfuel
15 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Il y a quelques années, j’ai interrogé en entrevue Stephen Mansfield à propos de son livre The Faith of the American Soldier. Parti avec des soldats, sur le terrain, en Irak, pour faire des recherches sur les croyances des militaires ainsi que sur le rôle des aumôniers au service des troupes, il a produit un récit fascinant (et presque unique) de la foi sous le feu de l’ennemi. Mais il m’a dit qu’un aspect nouveau du rôle de la foi dans l’armée était la mesure dans laquelle les activistes progressistes poussaient un nouveau programme que de nombreux aumôniers trouvaient incompatible avec leurs croyances. Dans une guerre pour le cœur et l’esprit des combattants américains, les activistes progressistes gagnaient — du moins, en termes d’infiltration de l’institution.
Un rapport récent indique que ces tendances s’accélèrent rapidement. Selon le Daily Mail, un rapport officiel affirme que « la marine américaine est trop faible pour la guerre en raison de l’aversion au risque, du politiquement correct et de l’obsession du contrôle des hauts gradés ». Le rapport, qui a été préparé par le contre-amiral Mark Montgomery et le lieutenant-général des Marines Robert Schmidle et commandé par des membres du Congrès en réponse à deux collisions impliquant des navires de la marine et à la reddition de deux navires à l’Iran, « affirme que les forces de guerre de surface de la marine ont des problèmes systémiques de formation et de commandement, en particulier l’accent mis sur la diversité qui éclipse les compétences de base en matière de préparation. »
Après avoir interrogé anonymement près de quatre-vingts officiers de la marine, Montgomery et Schmidle ont constaté que 94 % des personnes interrogées pensaient que les récents échecs — y compris les deux collisions dans le Pacifique — faisaient « partie d’un problème plus large dans la culture ou le commandement de la marine ».
Lire la suiteJournaliste canadien : les incendies d’église en cours sont l’équivalent canadien de BLM aux É.-U.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
Au moment de publier cette traduction, il y a 47 églises qui ont été brûlées ou vandalisées au Canada, suite à la propagande médiatique et gouvernementale sur les pensionnats autochtones — deux de plus qu'hier quand j'ai lu la première fois cette article. Je constate qu'au moins ce mouvement criminel n'a pas encore atteint le Québec où aucune église n'a été jusqu'à maintenant endommagée, en rapport avec cette affaire. — A. H.
Canada, 15 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Le rédacteur en chef de Rebel News, Ezra Levant, a déclaré à Tucker Carlson, animateur de FOX News, que les multiples incendies criminels d’églises au Canada représentent le « moment Black Lives Matter » de la nation, et il a dénoncé le quasi-silence des principaux dirigeants de la nation concernant ces incendies.
« C’est l’équivalent canadien du moment où les Black Lives Matter ont brûlé des entreprises appartenant à des Noirs dans des quartiers noirs ─ cela n’aide pas les Noirs », a déclaré Levant à Carlson la semaine dernière.
La découverte de tombes non marquées sur le terrain de pensionnats, aujourd’hui fermés, autrefois gérés par l’Église dans certaines régions du Canada, a fait l’objet d’une importante couverture médiatique. Quelque temps plus tard, près de 40 églises, pour la plupart catholiques, ont été incendiées ou vandalisées.
Une carte en ligne publiée par True North News montre l’emplacement de ces églises.
« Tout à coup, le Canada ressemble beaucoup à l’Union soviétique », a commenté Carlson.
« Vous avez l’impression que nous exagérons un peu ? Eh bien, ils brûlent des églises catholiques et anglicanes ces derniers jours. Ce sont des groupes gauchistes qui font cela. Mais les dirigeants du Canada ne condamnent pas l’incendie des églises. Non, ils les approuvent. », a-t-il poursuivi.
Lire la suiteViktor Orbán en réponse au geste de soutien à Black Lives Matter : « Les Hongrois ne ploient le genou que devant Dieu »
Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :
Récemment, lors d’une rencontre sportive et amicale de soccer entre l’Irlande et la Hongrie chez cette dernière, l’équipe irlandaise a décidé avant le début de la partie de mettre le genou en terre, produisant là le geste nouvellement usuel de soutien au mouvement dit « antiraciste » Black Lives Matter (mouvement qui a attaqué des monuments et des églises catholiques en 2020…). Ce geste de propagande fut de trop pour le public hongrois qui se mit à huer et à siffler les génuflecteurs. Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a pris la défense des supporters hongrois en soulignant le fait que le geste symbolique en question ne faisait décidément ni partie de la culture hongroise ni du soccer et que, somme toute, cette affaire étrangère ne concernait pas la Hongrie, selon Catholic Arena :
Si vous êtes un invité dans un pays, comprenez sa culture et ne le provoquez pas.
Ne provoquez pas l’hôte... De notre point de vue culturel, ce système de gestes nous paraît inintelligible, provocateur.
Les supporters ont réagi de la façon dont ceux qui sont provoqués réagissent habituellement à la provocation. Ils ne choisissent pas toujours la forme la plus élégante (de réaction), mais nous devons comprendre leurs raisons... Je suis d’accord avec les supporters.
Cette histoire de se mettre à genoux. Je pense que cela n’a pas sa place sur le terrain. Le sport, c’est autre chose.
C’est un fardeau moral difficile et sérieux, mais chaque nation doit porter ce fardeau d’elle-même. Elles doivent régler cela elles-mêmes.
Planter le genou en terre avant les rencontres sportives nous est étranger. Les Hongrois ne ploient le genou que devant Dieu, leur patrie et lorsqu’ils demandent la main de leur dulcinée. Nous attendons de ceux qui portent l’uniforme national qu’ils se battent et, si nécessaire, qu’ils meurent debout.
Ployer le genou avant un match sportif nous est étranger.
Le Time révèle la vaste cabale qui s’était formée contre Trump lors des élections
Donald Trump, président des États-Unis éjecté par fraudes électorales.
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr
Trump a crié à la fraude, à la conspiration menée par toute la bien-pensance universelle contre lui afin qu’il perde les élections. Le monde s’est moqué de lui, l’a traité de complotiste, a diabolisé ses soutiens. Tout le monde se souviendra des graves allégations de fraude formulées par l’équipe juridique de Trump au lendemain de la victoire de l’opposant démocrate, qualifiées de théories de « conspiration » et sans fondement. « Ils nous ont volé les élections », avait déclaré Trump devant ses partisans le 6 janvier. Et pourtant…
Tout à leur victoire, les opposant à Donald Trump se relâchent et ne cachent plus les sombres manœuvres entreprises pour empêcher que l’ancien président des Etats-Unis ne fasse un second mandat à la Maison-Blanche.
Ce qui ressemble bien à une vaste conspiration commence à émerger dans la presse mainstream, racontée en détail par des protagonistes fiers d’eux-mêmes. Le Time dans un article du 4 février dernier intitulé L’histoire secrète de la campagne fantôme qui a sauvé les élections de 2020, de la journaliste Molly Ball (biographe de la présidente de la Chambre Nancy Pelosi) décrit ce qui s’est passé, recueillant les témoignages de toutes les figures clés du plan.
Il n’y a peut-être pas eu de fraude, qui n’a de toute façon pas été légalement prouvée [ce qui n'est pas tout à fait vrai*], mais Donald n’a pas eu tort de parler de « conspiration » contre lui. Dans son étude le Time relate une histoire interne sans précédent et dramatique d’un « effort extraordinaire visant à “garantir que le vote soit libre et équitable” ».
Lire la suiteL’un des meneurs de l’« assaut » du Capitole est un activiste de Black Lives Matter
John Sullivan, à droite.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Trump est innocent, s’il était besoin de le prouver, de toutes les calomnies que les médias libéraux, les démocrates et leurs alliés ont déversées sur lui au sujet de l’« émeute » du Capitole, survenue le 6 janvier ; un des émeutiers et incitateurs de l’assaut a été arrêté et s’avère être un activiste de Black Lives Matter. Selon LifeNews :
Le récit des médias libéraux sur l’émeute du Capitole du 6 janvier était que les partisans conservateurs pro-vie de Trump étaient derrière la prise d’assaut du Capitole. Mais un militant BLM a été arrêté pour son rôle d’infiltration des électeurs de Trump, devant le Capitole, et pour les avoir incités à la révolte et à la destruction.
Le militant radical BLM John Sullivan a été accusé d’avoir participé à l’émeute du Capitole et de l’avoir encouragée. C’est un gauchiste qui a fondé un groupe appelé Insurgence USA et qui a passé une entrevue sur CNN par Anderson Cooper afin d’exposer son plaidoyer libéral.
Epoch Times explique comment Sullivan a non seulement participé aux émeutes, mais les a dirigées en incitant les partisans de Trump à l’émeute et en les incitant à la violence :
« Selon un dossier judiciaire récemment publié, John Earle Sullivan, 26 ans, a déclaré la semaine dernière à des agents du FBI qu’il était au Capitole lorsque la brèche s’est produite. Il a dit qu’il était entré par une fenêtre qui avait été brisée. Il a également déclaré qu’il était présent lorsque Ashli Babbitt, vétéran de l’armée de l’air, a été abattue par un agent de la police du Capitole alors qu’elle tentait d’entrer dans le hall du président de la Chambre par une fenêtre.
Sullivan a montré aux agents une partie des vidéos qu’il a prises à l’intérieur du bâtiment, dans lequel lui et d’autres personnes sont entrés illégalement. »
Un ministre du Nunavut renvoyé pour un commentaire pro-vie sur Facebook
Le député d'Aivilik à l'Assemblée législative du Nunavut, Patterk Netser.
Par Lianne Laurence — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Collège de l'Artique du Nunavut/YouTube
Coral Harbour, Nunavut, 10 octobre 2020 (LifeSiteNews) — Le Premier ministre de la province canadienne du Nunavut a démis de ses fonctions un membre de son cabinet cette semaine, pour avoir fait un commentaire sur Facebook qui faisait référence à Black Lives Matter et s’opposait à l’avortement.
Dans son billet, Patterk Netser avait déclaré « Toutes les vies comptent (All lives matter). »
« Pensant simplement à haute voix », écrivait-il. « Je me demande combien de femmes noires se font avorter et à quel stade de la grossesse? Ne sont-elles pas aussi des vies ? »
Aujourd’hui, Netser, député représentant Aivilik à l’Assemblée législative, n’est plus le ministre en charge de Collège de l'Artique et de la Société d'habitation du Nunavut, rapporte la CBC.
Le Premier ministre du Nunavut, Joe Savikataaq, a annoncé sa décision dans un communiqué jeudi, disant qu’il avait été mis au courant du « billet inacceptable sur média social » du député.
« Il ne peut y avoir aucune tolérance pour des remarques ou des actions irrespectueuses et blessantes, et nous devons respecter les principes et les valeurs de notre gouvernement », déclarait-il.
Savikataaq donna donc à Netser le choix [ben oui, ce Premier ministre doit être pro-choix…*] de démissionner ou de perdre ses portefeuilles, affirma à la CBC un porte-parole du Cabinet du Premier ministre.
Cependant, Netser a limpidement indiqué dans des entrevues avec les médias locaux ainsi qu’avec la CBC qu’il ne regrettait pas son billet et qu’il avait le droit d’exprimer ses opinions en vertu de la Charte.
Chrétien, Netser a également affirmé avec force qu’il n’avait pas l’intention de cibler un groupe quelconque, mais qu’il exprimait des convictions profondes sur le caractère sacré de la vie humaine.
Netser a clarifié son point de vue dans une déclaration au Nunatsiaq News.
*Commentaire d’A. H.
Le Mouvement conservateur brésilien contre George Soros, agitateur mondial notoire
George Soros.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) ― Photo : Heinrich-Böll-Stiftung/Flickr
Au Brésil, un mouvement conservateur a récemment lancé une pétition pour contrer l’influence dans le pays du financier George Soros et de son réseau « philanthropique ».
La campagne promue par le Mouvement conservateur brésilien (Mbc) compte déjà le soutien de plus de 25 000 signatures, qui seront officiellement remises au Congrès national le 13 août. Comme l’expliquent les promoteurs, l’initiative vise à freiner l’activité et l’influence de George Soros, fondateur de l’Open Society Foundations (OSF), l’un des « principaux financiers des cliniques d’avortement dans le monde ».
La mobilisation, soulignent les représentants du mouvement conservateur brésilien, vise à devenir une campagne mondiale afin de faire du 12 août la Journée internationale contre l’influence encombrante du magnat libéral, l’un des plus importants sponsors du Parti démocrate américain et de nombreuses ONG progressistes dans le monde. Pour le mouvement conservateur brésilien, « Soros est le plus grand financier de gauche au monde, qui œuvre en coulisse à la chute des gouvernements et à l’instabilité des nations, avec des propositions allant de la destruction de la culture judéo-chrétienne*, à la légalisation de l’avortement, à la théorie de genre, jusqu’à la censure d’Internet. Le moment est venu de lutter solidairement contre la personnification du mondialisme ».
Le titre de la campagne est « Ne laissez pas George Soros penser à votre place ». Selon le mouvement conservateur brésilien, Soros finance des mouvements tels que Black Lives Matter, alimentant les divisions raciales. D’après une analyse du Washington Times, « l’Open Society Foundations a alloué au moins 33 millions de dollars en un an au mouvement ».
Récemment, un groupe de jeunes du Mouvement conservateur brésilien s’est réuni à Brasilia pour faire connaître la campagne avec une série d’affiches postées dans des points stratégiques de la capitale.
*Je ne vois pas pourquoi on emploierait le terme judéo-chrétien quand on parle de notre société, c'est le christianisme qui a formé notre civilisation, et non le judaïsme.
Mgr Carlo Maria Viganò répond à une lettre de critique : la discrimination
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Mgr Carlo Maria Viganò (The Remnant) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Lettre ouverte de sœur Antonietta Potente à l’archevêque Viganò :
Nous sommes profondément indignés par les paroles que vous, chrétien et évêque, avez écrites pour soutenir le président Trump, promoteur d’une politique qui, ces derniers mois, s’est révélée de plus en plus discriminatoire et violente, tant en ce qui concerne l’urgence sanitaire que ces derniers événements de racisme. Il nous semble qu’utiliser l’Écriture pour justifier la violence politique du président Trump revient à jeter des « perles aux porcs » selon les termes de l’Évangile : « Ne donnez pas aux chiens ce qui est saint, et ne jetez pas vos perles devant les porcs, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds » (cf. Mt 7, 6). Le langage que vous utilisez dans votre message adressé au président des États-Unis (Lettre du 7 juin 2020) nous étonne en tant que femmes, chrétiennes et religieuses dominicaines, mais en même temps il nous pousse à prendre nos distances et à dénoncer l’ambiguïté de votre pensée et de votre position, qui utilise en outre un langage dualiste et discriminatoire.
Nous ne pouvons accepter qu’un membre du Magistère de l’Église catholique utilise les Écritures pour soutenir une politique qui va à l’encontre de tout principe évangélique. Nous avions déjà déploré votre appel à la démission du pape François, mais cela ressemble à un véritable blasphème d’utiliser le terme biblique « enfants de la lumière » pour déclarer que Trump, vous et tout votre entourage êtes les victimes particulières de conspirations ecclésiales et sociopolitiques. Nier les preuves de ces récentes actions racistes menées par des membres de la police, qui ont été soutenus et défendus par le président Trump lui-même, est une chose que nous considérons comme contraire à l’Évangile. Les enfants de la lumière, dont vous parlez tant, sont ceux qui marchent dans la lumière, voient clairement et dénoncent ce qu’ils voient avec hardiesse [parrhesia].
Ni Jésus de Nazareth ni ses premiers disciples, hommes et femmes [discepoli e discepole], n’ont jamais dit : « Heureux les forts, les arrogants, les oppresseurs », mais plutôt « Heureux les humbles, les doux, les amoureux de la justice et de la paix », même dans la précarité de notre condition humaine et historique. Nous ne comprenons pas comment vous avez pu oublier ce message et extrapoler le message johannique sur la lumière et les ténèbres afin de soutenir un gouvernement aussi violent que le gouvernement actuel des États-Unis. Violent en paroles (il suffit de voir les messages du président Trump de ces derniers jours) et aussi en actes, non seulement aux États-Unis mêmes, mais aussi dans sa politique étrangère, ses relations internationales, au point même de vouloir s’approprier un vaccin qui, comme toute méthode de traitement, devrait appartenir au patrimoine de toute l’humanité. Nous sommes vraiment consternés, mais en même temps nous sommes convaincus que ces régurgitations de racisme, que vous attribuez — en commettant une énorme et déroutante erreur — aux enfants des ténèbres, ne trouvent aucune place dans l’âme humaine et surtout dans l’âme de ces femmes et de ces hommes qui souffrent. Nous, femmes religieuses [donne religiose], nous nous sentons vraiment « filles d’Ève », mais non selon la métaphore que vous avez utilisée. Nous pensons plutôt que certaines attitudes, comme le langage que vous utilisez, ne sont pas nourries par les enfants d’Ève comme vous le dites, mais plutôt par une mentalité homophobe et donc discriminatoire, comme celle du président Trump, que vous soutenez, affiche. Sachez que nous aussi, nous prions pour Trump et son pays, mais pas avec la même intention que vous. Nous prions en tant que femmes de foi, avec les mêmes mots que la véritable tradition biblique nous a enseignés : nous demandons de travailler ensemble pour que les humbles, et non les riches, soient exaltés ; nous demandons que les puissants et les tyrans qui humilient et détruisent l’espoir des peuples n’existent plus. Aussi, nous prions également pour Trump et pour vous qui dites le soutenir. Il devrait être clair, cependant, que nous sommes du côté des plus faibles et des opprimés, et certain que c’est à eux seuls que la sagesse que les maîtres de ce monde ne connaissaient pas a été révélée (cf. 1 Co 2, 8).
Sœur Antonietta Potente
Théologienne de l’Union des sœurs dominicaines de saint Thomas d’Aquin et de la communauté
(Pour en savoir plus.)
Source : Terra e Missione
Réponse de Mgr Viganò : La vérité est toujours discriminatoire lorsque l’erreur la met en cause
Noli æmulari in malignantibus, neque zelaveris facientes iniquitatem.
[Ne t’irrite pas au sujet des méchants ; ne porte pas envie à ceux qui font le mal. Ps 36 [37], 1]
Révérende Mère,
J’ai lu la lettre ouverte que vous m’avez envoyée le 17 juin dernier, également au nom de votre communauté, une lettre que vous avez écrite à la suite de celle que j’ai envoyée au président des États-Unis. Puisque vous vous adressez à moi personnellement, je vous demande de me laisser de la place sur votre site pour vous répondre.
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