États-Unis : le Comité d’éthique refuse de financer la recherche sur les tissus fœtaux
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) ― Photo : Freepik
Un nouveau conseil consultatif, nommé par l’administration Trump, a recommandé au secrétaire à la Santé de rejeter le financement de pratiquement tous les projets de recherche envisagés sur les tissus fœtaux. Une excellente et courageuse décision du gouvernement américain.
Dans un rapport publié le dix-huit août dernier, le Comité consultatif d’éthique de la recherche sur les tissus fœtaux humains, créé en février par le ministère de la Santé et des Services sociaux, a recommandé de ne pas financer 13 des 14 propositions de ladite recherche.
Près des deux tiers des membres du comité consultatif sont des opposants déclarés à la recherche.
Ceux-ci ont, entre autres, déploré que les chercheurs se déchargent de la tâche de se conformer aux exigences éthiques, y compris le consentement éclairé [de la femme], en se fournissant auprès d’une société pour obtenir le tissu fœtal.
Le rapport pose entre autres la question de savoir si les contribuables doivent ou non financer la recherche impliquant des tissus fœtaux humains.
Déjà en juin 2019, l’administration Trump avait suspendu le financement fédéral de la plupart des recherches sur les tissus fœtaux : les chercheurs des National Institutes of Health (NIH) avaient reçu l’ordre de cesser leurs recherches sur les tissus fœtaux humains obtenus à partir d’avortements électifs.
Il reviendra au secrétaire à la Santé, Alex Azar, de prendre la décision finale, mais l’opinion du comité devrait avoir beaucoup de poids, espérons-le.
Au cœur de ces débats, est, bien sûr, le combat pour la vie et contre l’avortement.
Rappel à Dieu du Docteur Jean-Pierre Dickès
Le Dr Jean-Pierre Dickès.
Par Alain Escada (Médias Presse Info)
Accourez anges du Seigneur, recevez son âme et allez la déposer en la présence du Très-Haut.
Nous avons l’immense tristesse de vous faire part du rappel à Dieu du Docteur Jean-Pierre Dickès ce matin vers 4 h 45.
Jean-Pierre est resté jusqu’au bout un combattant.
Président de l’Association Catholique des Infirmières et Médecins (ACIM), fondateur de la mission humanitaire aux Philippines Rosa Mystica, directeur de la revue médicale catholique Les Cahiers de Saint-Raphaël, directeur d’émission sur Radio Courtoisie, rédacteur auprès de Médias Presse Info, fidèle ami et soutien actif de Civitas, auteur de livres de référence sur les folies transgressives en matière de bioéthique. Son état de santé se détériorait depuis longtemps mais il trouvait toujours la force de se remettre au travail au service du Bien. Sa Foi fervente lui apportait des grâces exceptionnelles pour supporter les épreuves de la maladie qui s’accumulaient.
Notre ami Jean-Pierre restera pour nous tous un bel exemple de soldat du Christ.
Dans l’espérance qu’il retrouve au Ciel ses amis Luc Perrel et Xavier Dor, ces autres médecins qui ont bataillé toute leur vie pour défendre les plus faibles contre les attaques d’une société devenue mortifère.
Prions pour lui et sa famille.
R.I.P.
Dépénalisation de l’avortement ou la négation de l’humanité de l’embryon
Par Tribonien (Medias-Presse.info)
Voici la première partie d’une étude à la fois juridique et philosophique de la question de l’avortement [En France].
Dépénalisation de l’avortement ou la négation de l’humanité de l’embryon
L’avortement a été légalisé en 1975 par la loi Veil 8 ans après la loi Neuwirth ayant légalisé la contraception.
Cette légalisation était affichée que comme n’étant que temporaire puisqu’elle ne faisait que suspendre pour une période de 5 ans les 4 premiers alinéas de l’article 317 du Code pénal.
Le premier de ces 4 alinéas disposait que « quiconque, par aliments, breuvages, médicaments, manœuvres, violences ou par tout autre moyen aura procuré ou tenté de procurer l’avortement d’une femme enceinte ou supposée enceinte, qu’elle y ait consenti ou non, sera puni d’un emprisonnement d’un an à 5 ans et d’une amende de 1 800 F à 100 000 F ».
Le second de ces alinéas aggravait la peine en cas de pratique habituelle.
Le troisième prévoyait la répression pénale de « la femme qui se sera procuré l’avortement à elle-même ou aura tenté de se le procurer, ou qui aura consenti à faire usage des moyens à elle indiqués ou administrés à cet effet ».
Le 4ème prévoyait, pour les professionnels de santé ayant « indiqué, favorisé ou pratiqué les moyens de procurer l’avortement », l’application des sanctions prévues aux premiers et deuxièmes alinéas, mais également, la suspension ou l’incapacité absolue de l’exercice de leur profession.
L’article 16 de la loi Veil disposait par ailleurs que « le rapport sur la situation démographique de la France, présenté chaque année au Parlement par le ministre chargé de la population, en application de la loi n° 67-1176 du 28 décembre 1967, comporterait des développements sur les aspects socio-démographiques de l’avortement ».
Le législateur avait donc souhaité qu’un bilan soit dressé annuellement sur les conséquences concrètes de la loi en termes sociaux et démographiques.
Mais, de provisoire, cette loi de dépénalisation est devenue définitive avec une loi du 30 novembre 1979 qui a mis fin à cette première phase dite d’expérimentation de 5 années.
Lire la suiteUniversité de la vie : cycle de formation bioéthique
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Du 9 au 23 avril, en passant par le 16, auront lieu à Montréal 3 soirées de formation en bioéthique sur des sujets tels que la procréation artificielle, la Gestation pour autrui (GPA), l’acharnement thérapeutique, la fragilité, le handicap, l'avortement, etc.
Les soirées, commençant à 20 h sont organisées par l’organisme Alliance VITA, plusieurs experts et témoins prendront part à ces conférences, en visioconférence ou en direct, dont Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA.
L’adresse du lieu des soirées de formations est : 999 Avenus McEachran, Outremont
Code postal : H2V 3EV
Pour contacter : [email protected]
Ont peut s'inscrire en suivant le lien suivant.
Le site pro-vie « Jésus mon avocat »
![]() |
![]() |
Jésus notre avocat. | L'Abbé Robert Hivon, auteur du site. |
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le site « Jésus mon avocat » a pour but de médiatiser la Nouvelle Évangélisation grâce aux nouveau médias sociaux. Son auteur, l'Abbé Robert Hivon a « travaillé en pastorale au Brésil, aux Trois-Rivières, à Hull, à Saint Jean d’Iberville et à Montréal, dans des écoles, des centres d’accueil, des paroisses et des hôpitaux » et étudié « à Ste Anne-de-le-Pérade, aux Trois-Rivières, à Ottawa, Québec, Montréal, au Brésil et à Rome »; pour finir le portrait, il est spécialiste en bioéthique et pro-vie.
Quand on arrive sur sa page d’accueil l’on a l’agréable surprise de se voir reçu avec passage du Nouveau Testament, passage d’où est tiré le nom du site : « “Petits enfants, je vous écris ceci pour que vous ne péchiez pas. Mais si quelqu’un de vous vient à pécher, nous avons comme avocat auprès du Père Jésus Christ, le juste. Il est la victime offerte pour nos péchés.” I Jn (2,1) »
Ce site, partant sur une si bonne note, offre à l’internaute divers sujets comme la prière, St Augustin, St Grégoire le Grand, plusieurs encycliques, l’inquisition, les croisades, l’Islam, le protestantisme, le libéralisme, le césarisme, plusieurs Saints... le livre si intéressant du Pape Benoît XVI « Jésus de Nazareth », la famille, la bioéthique, l'avortement l'idéologie du genre et bien des choses encore.
Lire la suiteUn petit kit bioéthique fourni aux jeunes participants des Journées Mondiales de la Jeunesse
Sur le site du Salon Beige du 26 juillet 2013:
En partenariat avec l’archevêché de Rio de Janeiro (Brésil), organisateur des JMJ 2013, la Fondation Jérôme Lejeune a réalisé, avec la Jérôme Lejeune Foundation (USA), la Commission nationale de la Pastorale familiale de la Conférence des évêques du Brésil et le Centro de Estudios Biosanitarios (Espagne), une édition spéciale JMJ du Manuel de bioéthique des Jeunes.Ce livret, intitulé KEYS TO BIOETHICS, traduit en 4 langues (portugais, anglais, français et espagnol) a été distribué aux 2 millions de participants des Journées Mondiales de la Jeunesse. KEYS TO BIOETHICS vise à former les jeunes sur le respect de la vie humaine. Il s’agit de :Leur faire découvrir qu’ils sont, comme chacun de nous, concernés par les questions de bioéthique.Leur expliquer les enjeux qui constituent autant de thèmes organisés par chapitre: interruption volontaire de grossesse, diagnostic prénatal et interruption « médicale » de grossesse, recherche sur l’embryon, euthanasie et soins palliatifs, etc.Les aider au discernement, sachant qu’ils seront tous confrontés à la possibilité de faire appel à telle ou telle de ces pratiques au cours de leur vie.Décrypter les termes, cerner les ambigüités.Leur faire découvrir l’Evangile de la Vie et sa cohérence avec la science et la raison.Comme pour l’édition initiale du Manuel bioéthique des jeunes de la Fondation Jérôme Lejeune (lancée en 2006 et imprimée à plus de 350 000 exemplaires), KEYS TO BIOETHICS propose pour chaque thème des informations scientifiques, claires et factuelles et développe à la fin de chaque chapitre un décryptage éthique. La partie originale de cette édition spéciale JMJ 2013 réside dans l’éclairage apporté par des textes de référence de l’Eglise sur le respect de la vie humaine vulnérable (notamment l’Evangile de la Vie).Des jeunes du monde entier rassemblés à Rio font face dans leur pays à l’effondrement des principes fondamentaux de respect de la vie et de la dignité de l’homme. La France fait figure d’exemple malheureux à l’heure où le Parlement vient de libéraliser la recherche utilisant l’embryon humain, que des sénateurs proposent une loi pour ouvrir la PMA et de la GPA aux couples de même sexe et qu’une nouvelle technique de diagnostic prénatal de la trisomie 21 est sur le point d’inonder le marché. Au-delà des combats nationaux, la formation des jeunes aux enjeux bioéthique est aujourd’hui plus que jamais fondamentale pour la défense des plus pauvres.(...)