Une femme de 23 ans cherche la mort par euthanasie, pour souffrances psychologiques
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : ZaldyImg/Flickr/Wikimedia Commons
Encore une histoire de jeune femme ayant des problèmes psychologiques et qui se dirige vers l'euthanasie, si le système de santé de Belgique acquiesce à son désir. Dans cette triste affaire, il faut remarquer, en plus de l'immoralité de l'euthanasie, les lacunes et les méfaits de l'euthanasie légal ; non seulement ont laisse tout espoir de guérison pour les malades mentaux, mais on exauce un désir dément ; non seulement on ne supprime pas les souffrances d'une personne, mais on la supprime, et on laisse pour compte les proches de celle-ci. Extraits d’Euthanasia Prevention Coalition (EPC) :
Kelly est une femme de 23 ans en bonne santé physique, vivant à Louvain en Belgique, et dont la mort par euthanasie (injection létale) est envisagée pour des raisons psychiatriques.
Dans une entrevue accordée à Ian Birrell, du Daily Mail, Kelly parle de l’euthanasie en raison de douleurs psychologiques, malgré le fait que les experts s’entendent pour dire que la [situation] des jeunes s’améliore souvent avec un traitement. Birrell rapporte :
« De nombreux psychiatres et la plupart des Belges s’opposent à l’extension de l’euthanasie aux cas de santé mentale. Certains experts soutiennent que le diagnostic est subjectif, contrairement aux maladies physiques graves, et insistent sur le fait que la vie des jeunes patients en détresse peut s’améliorer avec le temps, la thérapie et les médicaments. »
Des proches qui en souffriront :
Kelly a une sœur jumelle identique qui souffrira beaucoup si Kelly meurt par euthanasie. Birrell explique que Kelly n’avait pas encore dit à sa famille son intention de mourir par euthanasie.
Kelly endure plusieurs problèmes psychologiques :
Elle a tenté de se suicider, a été hospitalisée, souffre de troubles de l’alimentation et d’automutilation, mais de nombreuses personnes vivent avec des douleurs psychologiques similaires [...]
Kelly a besoin de soutien pour vivre, et non d’euthanasie. Malheureusement, beaucoup de gens éprouvent des souffrances psychologiques, mais ce n’est pas une raison pour tuer. L’euthanasie est l’abandon des personnes à un moment sombre de leur vie, mais l’euthanasie pour des raisons psychologiques est l’abandon de l’espoir.
Pagaille statistique et santé sexuelle en Belgique
Par Jean-Pierre Dickès (Medias-Presse.Info)
L’effondrement des valeurs du christianisme en Belgique se traduit bien sûr par la licence des mœurs. Résultat, un effondrement de la « santé sexuelle ». Entre 2002 et 2016 les chlamydiæ, grandes responsables des stérilités chez la femme, sont passées de 1 000 à 6 500 cas ; la syphilis éradiquée vers les années 1970 est passée de 46 cas à 940 cas. La gonorrhée [...] de 270 à 1 500 cas. Il y a lieu cependant de relativiser fortement ces chiffres qui en réalité sont bien plus élevés que ceux donnés présentement par le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE). Les deux dernières maladies citées se soignent par une dose unique d’antibiotiques ; quant aux chlamydiæ, elles peuvent passer inaperçues durant des années. Dans un contexte pareil on voit mal un généraliste faire signe au KCE pour inclure ses patients dans les statistiques. De plus les « hommes ayant des relations avec d’autres hommes n’en parlent pas avec leur généraliste… Ils craignent d’être jugés et discriminés et de devoir affronter un discours hétéronormé qui ne permet pas un échange constructif ». Allez savoir pourquoi… Bref il a été décidé de faire appel aux généralistes pour « briser le tabou de la santé sexuelle » dans la mesure où seulement 15 % de ces maladies sont diagnostiquées par eux. Ils vont donc recevoir un guide et même la possibilité de passer par un site internet anonyme permettant de prévenir les partenaires des personnes contaminées et les pousser au dépistage, à condition bien sûr qu’elles soient connues par leur adresse internet. Évidemment il n’y est pas indiqué que le meilleur moyen de ne pas attraper ce genre de maladies consiste à ne pas s’y exposer.
Rapport de 2018 sur l’euthanasie en Belgique, 247 % d’augmentation depuis 2010
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Et là-bas on euthanasie les personnes démentes, c’est ce que certains voudraient qu’il arrivât au Canada. Extrait du site de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie :
Le rapport sur l’euthanasie en Belgique pour l’année 2018, publié le 28 février, indique qu’en 2018, 2357 suicides assistés ont été signalés, contre 2309 [en 2017]. Le rapport suggère que le nombre de décès est stable. En 2010, 954 suicides assistés ont été signalés, ce qui représente une augmentation de 247 % en 8 ans.
Le ralentissement de la croissance des décès par euthanasie est probablement dû au fait que les tribunaux ont accepté d’examiner certains des cas les plus controversés. Par exemple, le plus haut tribunal des droits de l’homme d’Europe a accepté en janvier d’entendre le cas d’une Belge déprimée, décédée par euthanasie ; en novembre dernier.
Un chef de parti belge propose la contraception obligatoire
John Crombez, chef du parti sp.a.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo : Joseph Castelein/Wikimedia Commons
En Belgique, la route semble ouverte vers la contraception obligatoire, décidée par les autorités étatiques.
La proposition émane du politique flamand et chef du parti sp.a (le parti socialiste différent), John Crombez. Dans un double entretien, à l’hebdomadaire Humo et dans l’émission De Ochtend, il a relancé son idée en affirmant qu’« il faudrait empêcher certaines personnes, au moins pendant une période [et il vise en particulier les toxicomanes], d’avoir des enfants ».
En temps normal, sa proposition aurait été considérée folle, une folie isolée, mais pas aujourd’hui, époque où prédomine la culture antinataliste et eugénique. A côté de quelques oppositions, Crombez a reçu de la considération. Sarah Smeyers, de la Nouvelle Alliance Flamande, qui quelques semaines auparavant avait émis l’idée que la contraception soit imposée aux familles pauvres. Les deux parlent en se parant de la vertu de compassion : pour « protéger » les enfants il faut donc les empêcher de naître… :
Quand vous entendez des soignants vous parler de bébés en manque parce qu’ils ont reçu trop de substances toxiques par le cordon ombilical, vous n’avez aucun doute. Ces enfants commencent leur vie dans une couveuse et en criant de douleur. Certaines mères toxicomanes donnent naissance à trois enfants ou plus. En tant que société, on ne peut pas continuer à cautionner cela .
« L’avortement et l’euthanasie sont possibles aujourd’hui, n’est-ce pas ? Alors pourquoi ne peut-on pas débattre sur ce sujet ? La misère est trop grande. Aucun bon chrétien ne peut rester aveugle à cela » ajoute Crombez [un bon chrétien est contre l'avortement et l'euthanasie — A. H.].
En s’illusionnant qu’ainsi la souffrance humaine puisse disparaître en empêchant la naissance du « souffrant », John Crombez justifie la sélection nataliste par l’État : ce dernier décidera qui peut naître ou non, fixera un « droit à la parentalité ».
La pensée de Crombez s’incorpore dans l’idéologie eugénique, autre facette du progressisme transhumaniste, qui prospère sur la surface de la terre grâce à la complicité des agences de l’ONU et des élites mondialistes, du Planning familial et de l’OMS…
A la base de cette idée nihiliste, c’est l’antique refus de Dieu et de sa Création !
Le « Dr Mort » a « fièrement » tué 140 de ses patients
Billet de blog d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
« Dr Mort » est le surnom de ce « médecin » qui pratique l’euthanasie. Extrait de LifeNews :
Marc Van Hoey a tué légalement au moins 140 personnes, dont deux de ses propres amis.
Le médecin belge, ardent promoteur et exécuteur de l’euthanasie, a récemment parlé de son travail au Daily Mail. L’article le décrit comme un médecin « génial » de 57 ans qui aime la musique et prétend se soucier de la souffrance de ses patients. Son surnom est « Dr Mort » et il est « fier » de son travail.
« Ce n’est jamais facile », a dit Von Hoey. « Cela pourrait me donner l’air d’un terrible sadique. C’est un acte de pitié. Un acte d’empathie. »
L’euthanasie est légale en Belgique depuis 2002. C’est l’un des rares pays au monde où même des enfants peuvent être tués légalement par euthanasie.
Van Hoey estime qu’il a tué environ 140 personnes et en a conseillé environ 500 autres sur le sujet, bien que toutes n’aient pas été euthanasiées, d’après l’article.
Des médecins belges en procès : l'euthanasie d'une jeune femme trop rondement menée
Tine Nys entre ses sœurs Lottte et Sophie.
Extrait d'un article de la Society for the Protection of Unborn Children — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
Des médecins belges en procès pour avoir certifié qu'une femme était autiste, mais qui n'avait qu'une peine de cœur, afin qu’elle puisse recevoir une injection létale
La première poursuite de ce type depuis que l’euthanasie a été légalisée en 2002.
Un autre exemple horrible des conséquences des lois belges sur l’euthanasie, trois médecins sont accusés d’avoir certifié qu’une femme était autiste pour qu’elle puisse être euthanasiée.
Tine Nys est morte par injection létale en 2010, à l’âge de 38 ans. Elle avait dit à deux médecins et à un psychiatre que sa souffrance était « insupportable et incurable » afin de pouvoir prétendre à l’euthanasie selon le droit belge.
Aucune tentative de traitement, seulement la mort.
Cependant, sa famille dit que sa souffrance était due à une peine de cœur que lui a causé la fin d’une relation, et non à l’autisme. De plus, ils disent que la loi a été enfreinte parce que Nys n’a jamais été traitée pour autisme et qu’il n’a donc pas été établi que sa souffrance était « incurable ». Elle est décédée seulement deux mois après le diagnostic d’autisme, et le dernier traitement qu’elle avait reçu pour des problèmes psychologiques remonte à 15 ans avant son décès.
Les sœurs de Nys, Lotte et Sophie, ont accusé les médecins de prendre une décision précipitée sans la traiter pour autisme. Ils risquent d’être jugés pour non-respect des lois sur l’euthanasie et pour empoisonnement, pour la première fois depuis que l’euthanasie a été légalisée en Belgique en 2002.
Il est temps d'en finir avec l'euthanasie
Blog D'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixabay
Il est vraiment temps d'en finir avec l'euthanasie qui demeure immorale dans tous les cas.
Extrait du site Forbes :
En 2002, la Belgique a légalisé l'acte meurtrier et effrayant de l'euthanasie, en vertu duquel des médecins et des infirmières tuent des patients avec leur consentement présumé. Les Pays-Bas avaient officiellement fait de même l'année précédente. Cette pratique, qui rappelle trop bien ce que l'Allemagne nazie faisait avant la Seconde Guerre mondiale aux handicapés mentaux et aux personnes souffrant de handicaps très graves, se justifie aujourd'hui non pas par les théories hitlériennes de «purification de la race», bien sûr, mais sous forme de traitement «humain» envers ceux souffrant de maladies mortelles et de douleur extrême.
Des milliers de patients ont été éliminés depuis que les Pays-Bas et la Belgique ont promulgué ces lois moralement répugnantes. La Belgique autorise maintenant l'euthanasie même pour les enfants, reconnaissant récemment qu'entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2017, deux enfants, âgés de 9 et 11 ans, respectivement atteints d'une tumeur cérébrale et de la fibrose kystique ainsi qu'un adolescent de 17 ans, qui avait la dystrophie musculaire de Duchenne, ont été mis à mort. Les défenseurs de l'acte disent que ces enfants ont donné leur consentement, tout comme leurs parents. Bon Dieu ! Faut-il croire que les jeunes doivent prendre de telles décisions ?
Les Pays-Bas ont été frappés par des scandales dans lesquels des patients ont reçu des injections mortelles sans leur consentement, afin de libérer des lits d'hôpital «nécessaires»...
Premières euthanasies d’enfants en Belgique
Par Jeanne Smits (Réinformation.TV)
La presse internationale s’est saisie d’une information qui circule déjà depuis plusieurs semaines en Belgique : deux enfants âgés de neuf et de 11 ans sont présentés comme les « bénéficiaires » les plus jeunes au monde de l’euthanasie. Cela s’est passé en Belgique, où l’euthanasie des mineurs a été légalisée en 2014, sans limite d’âge. La présentation de cette nouvelle ne tient pas compte d’une réalité hélas plus large, puisque le « laisser mourir » — l’euthanasie lente — des nouveau-nés et des bébés jugés en trop mauvais état pour pouvoir « vivre dignement » s’installe de plus en plus dans les mœurs dans de nombreux pays.
Mais en Belgique, ce qui fait la différence, c’est la possibilité d’administrer une piqûre létale aux mineurs qui ne supportent plus les souffrances occasionnée par une maladie grave. Selon la commission de suivi des euthanasies en Belgique, la CFCEE, trois mineurs ont obtenu une telle mise à mort au cours des années 2016 et 2017 : un jeune de 17 ans souffrant de dystrophie musculaire, et donc cet enfant de neuf ans atteint d’une tumeur cérébrale et cet autre, 11 ans, victime de fibrose kystique.
Lire la suiteDes infirmières quittent leur emploi pour éviter d’être contraintes d’euthanasier des patients
Par Dorothy Cummings McLean — traduit par Campagne Québec-Vie
Le 19 janvier 2018 (LifeSiteNews) – Un nouveau livre décrivant les répercussions de l’euthanasie en Belgique révèle que les infirmières décident de démissionner plutôt que de tuer des gens.
Dans le livre Euthanasia and Assisted Suicide : Lessons from Belgium (Euthanasie et suicide assisté : Leçons de la Belgique), Benoît Beuselink, un cancérologue, signale que le personnel s’en va des départements de soins palliatifs et que les unités risquent de devenir des « maisons de l’euthanasie ».
« Un grand nombre d’infirmières et de travailleurs sociaux ont quitté leur poste dans certaines unités de soins palliatifs ayant ouvert leurs portes aux patients demandant l’euthanasie. Ces travailleurs étaient déçus de ne plus pouvoir offrir des soins palliatifs de “manière appropriée” à leurs patients, raconte Beuselink. Ils étaient excédés que leur fonction soit réduite à préparer les patients et leur famille à des injections mortelles. »
Lire la suiteUn ministre sous le feu des critiques pour avoir « favorisé » les migrants chrétiens
Par Reinformation.tv
Theo Francken a fêté à sa façon la belle fête de Pâques — mais ça n’a pas été du goût de tout le monde. Dans un long message publié dimanche sur son compte Facebook, le secrétaire d’État à l’asile et aux migrations s’est félicité de ce que la Belgique ait accueilli, depuis 2015, 903 demandeurs d’asile syriens chrétiens, venus particulièrement des communautés assyriennes de la partie dévastée à l’est du pays.
En 2015, la Belgique avait sauvé 244 chrétiens d’Alep lors d’une opération spéciale initiée par un groupe d’action soutenu par les autorités. Plusieurs autres actions ont ensuite été organisées pour faire venir des réfugiés sans les obliger à parcourir les dangereuses routes migratoires vers l’Europe. « Je considère qu’il est de mon devoir, dans la limite de nos moyens, de faire un effort pour les chrétiens de Syrie ».
Une déclaration discriminatoire pour certaines ONG qui auraient voulu voir un pareil engouement pour les musulmans de ces mêmes régions. Myria, le centre fédéral de la migration, a été jusqu’à pointer un manque de transparence dans la délivrance des visas humanitaires.
Mais pour le nationaliste flamand Francken, c’est une question, justement, de vulnérabilité. « Dans les zones sous contrôle du gouvernement, les chrétiens sont protégés par l’armée, mais là non plus ils ne sont pas à l’abri d’attentats perpétrés par des musulmans terroristes ». Rappelons à ces ONG que l’Etat islamique est… musulman. Francken a d’ailleurs appelé l’Europe à soutenir le pouvoir égyptien pour qu’il protège les chrétiens coptes « contre la terreur islamiste ».