Les services sociaux norvégiens enlèvent à une famille américaine ses trois enfants
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pexels
Le tristement célèbre Service de « protection » de l’enfance Barnevernet a encore frappé. Ce monstre administratif a séparé les trois enfants d’une famille de leurs parents sous un prétexte lourdaud, sorte qui lui est d’ailleurs habituelle. Cette famille chrétienne américaine avait déménagé en Norvège en septembre 2018. Moins d’un an après… d’après Citizen Go :
La mère, Natalya, est citoyenne américaine. Son mari est lituanien. Leurs trois enfants, âgés de 7 à 11 ans, sont nés aux États-Unis et sont citoyens américains.
Le vendredi 17 mai, trois jours seulement avant l’enlèvement des enfants, la fille aînée a reçu un téléphone pour son anniversaire. Au cours de la fin de semaine, son mauvais comportement a porté Natalya à lui retirer le téléphone jusqu’à ce que son comportement s’améliore.
Le lundi 20 mai, leur fille a parlé de cet incident à l’école. Ce soir-là, le Barnevernet est entré par effraction dans la maison familiale avec la police. Les enfants dormaient déjà. Ils ont été arrachés de leur lit et retirés de la maison. Toute la famille a été maintenue en détention policière pendant 24 heures et chacun a été interrogé séparément pendant trois heures. Les enfants ont ensuite été envoyés en famille d’accueil dans une ville située à une heure de route.
Barnevernet a insinué que la raison pour laquelle ils ont pris les enfants était qu’ils croyaient que les enfants n’avaient pas une routine appropriée. En Norvège, cela, et à peu près n’importe quoi, peut être considéré comme de la « négligence » ou une « négligence future potentielle », et peut être utilisé comme motif pour retirer un enfant.
De plus, les parents n’avaient pas le droit de parler de l’affaire jusqu’au 11 juin, sous menace de deux ans de prison. Les enfants sont en famille d’accueil et les parents peuvent à peine les voir.
Citizen Go a lancé une pétition, adressée au vice-président des États-Unis Mike Pence pour que celui-ci intervienne, ainsi qu’une autre traitant d’un cas similaire d’une mère américaine appelée Amy et de son enfant Tyler.
Une mère et sa fille fuyant le service de «protection de l’enfance» de leur pays reçoivent enfin l’asile politique
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Glenn Beltz/Flickr
Silje Garmo et sa fille Eira, d’un peu plus de deux ans, ont enfin reçu l’asile politique en Pologne après plusieurs mois d’attente. Silje Garmo avait dû fuir le service de protection de l’enfance de son pays, le Barnevernet, qui a la fâcheuse tendance d’enlever pour rien les enfants à leur famille sur la base de simples dénonciations… Extrait de FSSPX.News :
Une Norvégienne ayant trouvé refuge en Pologne avec son enfant, parce que son pays d’origine voulait lui enlever la garde de ce dernier, vient de se voir octroyer l’asile politique, relançant le débat sur la protection des droits de l’enfant au pays des fjords.
Silje Garmo est devenue, le 12 décembre 2018, la première Norvégienne depuis la Seconde Guerre mondiale réfugiée à titre politique en Pologne, pays où elle avait trouvé asile en 2017, après que le Barnevernet — l’office d’Etat censé protéger les enfants — eut décidé, pour la seconde fois, de lui enlever la garde de l’un de ses enfants.
Le Barnevernet norvégien, enleveur d’enfants
Par Olivier Bault (Réinformation.TV)
« Les enfants ont le droit d’être protégés contre tous les types de violence, d’abus et de négligences », ont déclaré jeudi [28 juin] les membres de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), « mais ils ont aussi le droit de ne pas être séparés de leurs parents contre leur volonté, sauf quand […] c’est absolument nécessaire dans le meilleur intérêt de l’enfant. » Dans une résolution votée à une large majorité sur la base du rapport du vice-président du parlement moldave Valeriu Ghiletchi adopté le 27 avril dernier par la Commission des affaires sociales, de la santé et du développement durable de l’APCE, les parlementaires ont énuméré des conditions strictes qui devraient être satisfaites avant que des services sociaux ne décident de retirer un enfant à sa famille. Rappelons que le rapport de M. Ghiletchi avait été commandé par l’APCE à la suite du scandale de la famille roumano-norvégienne Bodnariu dont les 5 enfants — dont un bébé de 3 mois — avaient été retirés par le Barnevernet norvégien à leurs parents en 2015 et qui ne leur ont été rendus que grâce à de très fortes pressions internationales. C’est la raison pour laquelle la critique des pratiques du Barnevernet occupe une place particulière dans le rapport qui a entraîné le vote pour la résolution adoptée jeudi, même si le rapport et la résolution concernent tous les pays européens.
Le vice-président du parlement norvégien confirme devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe les reproches faits au Barnevernet
Au cours du débat qui a précédé le vote de la résolution, l’intervention de Morten Wold (à partir de la minute 41’12 de la vidéo des débats) a été particulièrement remarquée. M. Wold est en effet vice-président du parlement norvégien et membre du Parti du progrès, membre de la coalition gouvernementale en Norvège. Avant son entrée dans la coalition de gouvernement, ce parti était très critique du Barnevernet mais a depuis mis ses reproches en sourdine. Pourtant, devant l’APCE, le parlementaire norvégien a reconnu que les reproches faits aux services sociaux norvégiens dans le rapport Ghiletchi sont malheureusement conformes à la réalité et que les droits fondamentaux des enfants et des familles sont régulièrement violés en Norvège.
Lire la suiteDes parlementaires polonais rencontrent Silje Garmo, la Norvégienne qui a demandé l’asile en Pologne pour fuir le Barnevernet avec sa fille
Le siège du parlement polonais (Diète et Sénat).
Par Olivier Bault (reinformation.tv)
Le ministre des Affaires étrangères de la Pologne doit faire connaître sa décision d’ici au 22 juin dans l’affaire de la demande d’asile de la Norvégienne Silje Garmo et de sa fille de 16 mois, Eira. Ayant fui la Norvège dans des conditions dramatiques en mai 2017 après avoir été prévenue par son avocate que l’Office de protection des droits des enfants (Barnevernet) avait pris la décision de lui retirer son deuxième enfant, Silje Garmo a demandé l’asile en Pologne avec l’aide de l’association polonaise d’avocats pro-vie et profamille Ordo Iuris.
Après plusieurs mois d’enquête, l’Office polonais des étrangers a rendu un avis positif, estimant que les droits fondamentaux de la Norvégienne avaient bien été violés dans son pays (voire notre entretien avec Silje Garmo publié le 18 janvier dernier) et qu’un retour en Norvège lui ferait courir le risque d’une séparation non justifiée d’avec sa fille, en violation de la Convention européenne des droits de l’homme et notamment de son article 8 sur le droit au respect de la vie privée et familiale. Conformément à la loi polonaise, le dossier de la demande d’asile a alors été transmis au ministre des Affaires étrangères qui doit s’assurer qu’une décision positive serait conforme aux intérêts de la Pologne. Or les fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères semblent avoir des doutes en raison de l’importance des relations de la Pologne avec la Norvège, notamment pour les approvisionnements en gaz et du fait de la présence d’une diaspora polonaise importante dans le pays.
Lire la suiteUn quart des enfants placés en famille d’accueil par le Barnevernet ne sont pas suivis
Par Olivier Bault (reinformation.tv)
Le système d’assistance sociale de la Norvège fait l’objet d’un nouveau scandale après les révélations du journal norvégien Verdens Gang sur l’absence de suivi des enfants placés en famille d’accueil par l’office de « protection » des droits des enfants (Barnevernet). Alors qu’il est déjà reproché au Barnevernet de retirer trop souvent sans raison valable des enfants à leurs parents biologiques et que la pression internationale s’intensifie pour que la Norvège mette fin à sa dérive totalitaire dans ce domaine, les journalistes d’investigation de Verdens Gang ont révélé qu’un quart des enfants placés de force en famille d’accueil ne bénéficiaient pas ensuite du suivi prévu par la loi norvégienne. Environ 2 100 enfants sont donc concernés.
Quand le Barnevernet confie à des pédophiles les enfants confisqués à leurs parents
Ce sont les municipalités qui, en Norvège, sont tenues d’exercer un contrôle sur les familles d’accueil avec au minimum quatre visites par an. L’enquête du journal norvégien a montré qu’au moins 242 municipalités ne s’acquittaient pas de leurs obligations en la matière. Dans 71 d’entre elles, ce sont plus de la moitié des enfants placés en famille d’accueil qui ne sont pas suivis. L’été dernier, un homme du comté de Møre og Romsdal qui faisait office de famille d’accueil a été condamné en appel à six ans et six mois de réclusion pour viols et agressions sexuelles aggravés sur une mineure qui lui avait été confiée par le Barnevernet. L’enfant avait dû subir les sévices de ce pédophile pendant 3 ans, de l’âge de 12 ans à l’âge de 15 ans.
Lire la suiteMauvaise nouvelle : en Norvège, un enfant de 12 ans séparé de force de ses parents et pourchassé par la police pour cause de « mauvaise socialisation »
Terese et Leif Kristiansen et leur fils Kai.
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
Une nouvelle affaire de prise de force d’un enfant en Norvège pour le séparer de ses parents provoque la colère du milieu de la scolarisation à domicile. Cette fois, il s’agit d’un couple canado-norvégien installé dans la petite ville d’As : Terese et Leif Kristiansen, qui ont pris la décision d’instruire leur fils Kai, 12 ans, à la maison parce qu’il était victime de harcèlement à l’école. Sans crier gare, mandatés par le « Barnevernet » — l’agence d’Etat chargé de la « protection des enfants » — des travailleurs sont venus flanqués de policiers pour embarquer le jeune garçon. Celui-ci a été coursé dans la neige, essayant désespérément d’échapper aux hommes des forces de l’ordre, jusqu’à ce que ceux-ci parviennent à le plaquer au sol et à l’emmener vers une destination inconnue, sous les yeux paniqués de sa mère. Chassé par la police comme un criminel.
Terese Kristiansen a filmé et commenté toute la scène tout en criant au secours pour essayer d’empêcher la police de se saisir de son fils. La vidéo a été placée sur Internet.
Lire la suiteRencontre avec Silje Garmo, la Norvégienne qui a demandé l’asile en Pologne avec sa fille pour fuir le Barnevernet
Silje Garmo et sa fille Eira en Pologne, mardi 16 janvier
Par Olivier Bault (Reinformation.tv)
Fuyant les persécutions du très mal nommé Office de protection des droits des enfants (Barnevernet) de sinistre réputation, la Norvégienne Silje Garmo a demandé l’asile en Pologne. Réinformation TV est allée à sa rencontre dans la maison des environs de Varsovie où elle a trouvé refuge avec sa fille Eira, qui aura un an le 24 janvier. Le contact avec Mme Garmo a été rendu possible par l’organisation d’avocats et juristes polonais d'Ordo Iuris qui assiste la Norvégienne dans sa demande. Pour maître Jerzy Kwaśniewski, le président d’Ordo Iuris, les atteintes aux droits fondamentaux de cette mère norvégienne sont très bien documentés, de même que les abus commis par le Barnevernet et les autorités norvégiennes dans de nombreuses autres affaires d’enfants enlevés à leurs parents sur la base de décisions arbitraires (8 affaires de ce type concernant la Norvège sont en ce moment devant la CEDH). C’est ainsi que pour la première fois depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, la Norvège si prompte à donner des leçons de droits de l’homme aux autres pourrait bientôt voir un de ses citoyens obtenir l’asile dans un autre pays européen.
Pourquoi avoir demandé l’asile en Pologne et pas ailleurs ?
Pourquoi avoir choisi la Pologne ? – « C’est la question que me posent la plupart des journalistes », répond Silje (« Cécile » en français) en souriant. « La première raison, c’est que j’avais de très bons amis polonais, en Norvège, mais aussi ici, en Pologne. » Rien d’étonnant à cela, la diaspora polonaise compte environ cent mille membres en Norvège et c’est pour cela que l’ONG polonaise Ordo Iuris a déjà eu maille à partir avec le Barnevernet. Mais une autre raison, explique encore Silje, c’est son expérience espagnole. En 2015, le Barnevernet avait réussi à obtenir, sur la base d’un ordre administratif, la coopération de la police espagnole pour rapatrier de force sa fille Frøya dont Silje avait pourtant légalement la garde mais à laquelle le Barnevernet s’intéressait déjà.
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