Vietnam : un bébé naît avec le dispositif contraceptif de sa mère à la main !
Bébé né avec le dispositif intra-utérin de sa mère dans la main, 30 juin 2020.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (côté flous rajoutés) : Hai Phong International Hospital
Un bébé est né, pognant au passage le dispositif intra-utérin (DIU) qui sortait avec lui durant l’accouchement, à l’Hôpital international de Haiphong au Vietnam, serrant dans la main gauche le trophée, pour ainsi dire, de sa victoire sur ce contraceptif, qui est aussi un abortif précoce. Selon VnExpress :
Lorsque le garçon naquit, le dispositif sortait avec lui et il l’attrapa, déclare Tran Viet Phuong, chef du deuxième service d’obstétrique de l’hôpital.
[...]
Les médecins affirment que sa mère de 34 ans avait donné naissance à deux fois auparavant. Deux ans avant ce jour, elle s’était fait insérer le dispositif intra-utérin dans son utérus à un hôpital local. Elle découvrit plus tard qu’un fœtus de cinq semaines s’était formé dans ventre, à l’endroit où se trouvait le dispositif.
Elle a donné naissance mardi matin à un petit garçon en bonne santé, qui pèse 3,2 kg. La mère et l’enfant sont observés à l’hôpital.
Le DIU est un implant contraceptif qui est supposé empêcher la fertilisation de l’ovule par le sperme, mais il peut aussi prévenir l’implantation du zygote humain sur la paroi utérine, ce qui amène sa mort et représente donc un avortement : le DIU est donc un abortif. Heureusement, dans ce cas exceptionnel, le brave petit gars a survécu à cet engin.
Montée de la haine en Pologne : les pro-avortements et les pro-LGBT se déchaînent
Par Olivier Bault (Visegrád Post)
Pologne — Même si les initiatives citoyennes visant à restreindre les possibilités d’avorter en Pologne ont jusqu’ici été bloquées par la majorité parlementaire PiS, depuis l’arrivée des conservateurs au pouvoir à l’automne 2015 une partie de l’opposition s’est saisie du sujet pour tenter de retourner les électeurs en leur faveur. Les campagnes de désinformation menées par certains leaders politiques et certains médias ont ainsi contribué à instaurer un climat de haine à l’encontre des défenseurs du droit à la vie. Ceux-ci sont malheureusement le plus en plus souvent l’objet d’attaques verbales d’une rare violence qui dégénèrent parfois en violences physiques. C’est ainsi que le 26 avril dans une rue de Varsovie, plusieurs voitures conduites par des hommes ont barré la route à une fourgonnette de la fondation pro-vie Pro-Prawo do Życia (Pro-Droit à la vie). Les agresseurs ont alors crié au chauffeur de la fourgonnette d’aller se faire […] qu’il était une ordure et qu’ils allaient lui « casser la gueule ».
Photo de l’agression du 26 avril, partagée sur Twitter par le président d’Ordo Iuris.
Ce qui a très probablement énervé les agresseurs, ce sont les inscriptions sur la fourgonnette dans le cadre d’une campagne contre la pédophilie et l’imposition dans certaines grandes villes dirigées par les libéraux de la Plateforme civique (PO), dont Varsovie, des Standards pour l’éducation sexuelle en Europe de l’OMS, avec notamment sur le côté du camion les mots suivants, écrits en lettres majuscules :
Qu’est-ce que le lobby LGBT veut enseigner aux enfants ?
- La masturbation à 4 ans,
- Le consentement au sexe à 6 ans,
- Les premières expériences sexuelles et l’orgasme à 9 ans
Des inscriptions que la justice polonaise a refusé d’interdire au motif que « les informations présentées sur ce panneau et concernant l’éducation sexuelle ne sont pas fausses puisqu’elles proviennent de la matrice de l’éducation sexuelle élaborée par le bureau régional de l’OMS pour l’Europe et le BZgA » et qu’« il est de notoriété publique que le mouvement LGBT est favorable à l’éducation sexuelle selon les standards de l’OMS » (jugement du tribunal de Gdańsk prononcé en 2019, quand le juge a ordonné le retrait provisoire de plusieurs banderoles en attente d’un jugement définitif face à une plainte déposée par des organisations LGBT, tout en autorisant la Fondation Pro-Prawo do Życia à continuer de déployer les banderoles portant l’inscription ci-dessus).
Lire la suiteUn médecin en Argentine, jugé coupable en appel pour avoir refusé de pratiquer un avortement tardif
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Ake/rawpixel
L’appel du Dr Leandro Rodriguez Lastra, ce médecin qui a refusé de pratiquer un avortement légal tardif sur une femme enceinte de 23 semaines a été rejeté mercredi par un tribunal de Rio Negro, Argentine, au motif qu’il n’avait pas rempli ses devoirs de fonctionnaire dans l’hôpital public local. Sa peine de prison d’un an et deux mois avec sursis prononcée par le juge de première instance a été confirmée et il sera également suspendu de toute fonction publique pendant deux ans et quatre mois, conformément au jugement initial.
La décision de la cour d’appel contre ce médecin de Cipolletti, dans la province centrale de Rio Negro, inclut des termes sur le droit personnel des femmes à l’« autonomie » et la nécessité de juger l’affaire selon la « perspective de genre ». L’un des trois juges a même parlé de « violence obstétricale ».
Grâce au Dr Rodriguez Lastra, un petit garçon de deux ans est aujourd’hui en vie et se porte bien.
Son avocat, Damián Torres, a d’ores et déjà indiqué que la décision fera l’objet d’un recours devant la Cour suprême de la province de Rio Negro. Il a déclaré à la presse locale qu’il considérait cette décision comme « idéologique ».
Quant au procureur général, Santiago Márquez Gauna, il avait demandé à l’audience en février qu’un procès supplémentaire ait lieu afin de déterminer quelles « règles de conduite » le médecin devra respecter pour éviter d’être condamné à exécuter sa peine de prison. Les juges ont accepté cette demande et ont ordonné la nouvelle procédure.
Selon la législation argentine, les « règles de conduite » visent par exemple l’obligation de demeurer dans un lieu déterminé, l’interdiction de rencontrer certaines personnes ou de consommer de la drogue ou de l’alcool, l’obligation de suivre un traitement psychologique ou médical, ou de travailler gratuitement pour l’État ou des institutions caritatives en dehors des heures de travail normales.
Dans le cas de Rodriguez, le procureur a déclaré à la presse qu’il souhaitait voir le médecin suivre des cours (d’endoctrinement…) sur le consentement éclairé, l’interruption légale de grossesse et la « perspective de genre ».
Márquez Gauna a également suggéré qu’en plus d’être interdit d’emploi public, le droit du médecin d’exercer la médecine soit également suspendu pendant deux ans et quatre mois. Cette demande n’a pas été retenue par les juges.
L’avortement demeure illégal en Argentine, bien que le Congrès fédéral doive prochainement examiner une nouvelle loi d’avortement pour l’ensemble du pays — procédure pour l’heure suspendue en raison du Coronavirus. En vertu d’une décision de la Cour suprême fédérale qui a été approuvée par la province de Rio Negro au moyen d’un protocole spécial, les grossesses résultant d’un viol ou présentant un risque pour la vie de la femme peuvent être légalement « interrompues ».
À Rio Negro, toute femme qui prétend avoir été violée peut obtenir un accès légal à l’avortement sur simple demande auprès d’un hôpital public. Elle n’est pas tenue de prouver que sa grossesse est le résultat d’une agression sexuelle. Cependant, la plupart des médecins de Cipolletto et des villes voisines sont répertoriés comme objecteurs de conscience. Rodriguez Lastra, chef du service de gynécologie de l’hôpital public Pedro Moguillansky de Cipolletto lorsque la femme en question y est arrivée il y a deux ans pour un avortement, ne figurait pas sur la liste des objecteurs de conscience à l’époque.
Lire la suiteUn interne sauve un bébé qui a survécu à l’avortement, un obstétricien lui crie après
Par Leslie Palma, directrice des communications de Priests for Life — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Chris Sternal Johnson/Flickr
21 février 2020 (LifeSiteNews) — Le Dr Rocco Pascucci était interne en première année de pédiatrie dans un hôpital universitaire du comté de Monmouth, dans le New Jersey, au début des années 1980. Un jour, alors qu’il travaillait dans la pouponnière des soins intensifs, une femme de ménage est venue le voir, lui révélant une chose qu’il n’a jamais oubliée.
« Elle m’a dit qu’il y avait un bébé qui pleurait sur la poubelle dans la petite salle de soins », se souvient-il.
Il entra dans la pièce où étaient conservés les médicaments et trouva un petit bébé enveloppé dans une couverture d’hôpital. Le bébé avait été laissé sur une grande poubelle en métal et il pleurait.
Se demandant pourquoi l’enfant avait été abandonné là, le Dr Pascucci mit le bébé dans une couveuse, le mit sous oxygène et inséra un tube dans son artère ombilicale, moyen par lequel les prématurés sont nourris et dont se sert le personnel médical pour vérifier les gaz sanguins. C’étaient des soins pour prématuré ordinaires que recevait ce nourrisson.
Une fois le bébé stabilisé, « un obstétricien-gynécologue pour cas à haut risque est survenu et me cria dessus », a déclaré le Dr Pascucci. « Il me dit que je venais de sauver un avortement. Il se mit en colère et partit. »
Comme le Dr Pascucci l’apprit plus tard, lorsque le bébé survécut à l’avortement, un interne de deuxième année détermina qu’il était à moins de 24 semaines de grossesse et qu’il n’était pas viable. Les infirmières lui ont dit qu’il était normal de laisser ces bébés sur la poubelle jusqu’à leur mort.
Le Dr Pascucci eut l’impression que ce n’était pas un cas rare.
« La femme de ménage le savait », a-t-il dit. « Les infirmières le savaient. »
Il pense que le garçon était âgé de plus de 24 semaines, mais qu’il était petit pour son âge, peut-être parce que sa mère s’était droguée ou avait fumé durant sa grossesse.
Lire la suiteUn joueur de football d’Ohio qui avait failli être avorté
L'équipe des Buckeyes d'Ohio.
Par Kelli (LifeSiteNews) Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (rognée) : Kyle Kesselring/Flickr/Wikimedia Commons
(LiveActionNews) — Pendant un moment, l’annonceur de FOX Sports Gus Johnson fit réagir avec stupéfaction les téléspectateurs pro-vie, il avait raconté une histoire personnelle pro-vie concernant J. K. Dobbins de l’État d’Ohio lors du match Ohio State vs Michigan, devant les millions de spectateurs qui suivaient le match.
« La mère de J. K. Dobbins, Mya, est devenue enceinte à l’âge de 18 ans », disait Johnson. « Elle est allée chez le médecin parce qu’elle songeait à avorter le bébé, mais elle a changé d’avis. »
« Ce bébé s’est avéré être ce jeune homme, J. K. Dobbins, » poursuivait Johnson, avec les caméras montrant Dobbins, « qu’elle appelle son bébé miracle ».
Les Buckeyes de l’État de l’Ohio ont battu les Wolverines de l’Université du Michigan 56 à 27, et Dobbins a fait de son mieux. The Win parle des prouesses de Dobbins :
Les Wolverines n’arrivaient pas à le contenir de façon consistante — même s’ils lui enlevèrent une de ses chaussures au milieu du match — et une fois qu’il se détacha des défenseurs, il était parti. Avec ses prouesses remarquables lors de la finale de la saison régulière, il a rappelé au monde du football collégial pourquoi il était un candidat au trophée Heisman (bien qu’il soit un candidat extérieur dans un terrain très fréquenté qui comprend deux de ses coéquipiers).
[…]
Bien que tout le monde ne grandisse pas pour devenir un champion du football, chaque enfant a sa valeur, même avant sa naissance. Chaque enfant a un potentiel formidable, et les circonstances ou les hypothèses — ou même les diagnostics prénataux funestes — ne devraient jamais déterminer la valeur de la vie d’un être humain. Heureusement, la mère de Dobbins s’en est rendu compte avant qu’il ne fût trop tard pour elle et son fils.
Espérons que l’histoire de J. K. Dobbins, le « bébé miracle » de sa mère Mya, racontée en quelques secondes le 2 décembre par un présentateur de FOX lors d’une émission en direct sauvera plus de vies que personne ne l’aurait imaginé [peut-être… si ce n’était qu’une seule ce serait déjà excellent].
Un médecin qui offre des ultrasons aux femmes planifiant d’avorter
Dr Gádor Joya.
Par Martins M. Barillas — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Capture d'écran YouTube
Madrid, 21 novembre 2019 (LifeSiteNews) — Une pédiatre en Espagne, entre autres siégeant à une assemblée municipale, est critiquée par les gauchistes en raison de ce qu’ils appellent la pratique « cruelle » d’offrir des échographies gratuites aux femmes enceintes qui prévoient avorter.
Le Dr Gádor Joya, qui représente le parti de centre droit Vox à l’Assemblée législative locale de Madrid, fournit aux femmes enceintes le moyen de voir leurs bébés en développement in utero. Le 15 novembre, attendant à l’extérieur d’un centre d’avortement dans la capitale espagnole, le Dr Joya offrait des images ultrasons dans une fourgonnette appelée « Ambulancia Vida ».
Donner aux mères les ultrasons a irrité les défenseurs de l’avortement qui prétendent que les services de Joya sont à la fois « cruels » et « inhumains ».
Selon le journal espagnol El País, le Dr Joya a affirmé lors d’une audience du comité de la santé plus tôt ce mois-ci, qu’elle et d’autres médecins offrent les échographies aux femmes enceintes. « C’est précisément parce que j’ai fait cela, dit-elle, que je sais ce qui a été caché à ces femmes. La plupart d’entre elles, lorsqu’elles reçoivent de l’information et entendent le battement de cœur du bébé, décident d’aller de l’avant avec leurs grossesses. »
Dans un message sur les médias sociaux, la Dre Joya écrivait : « Ce dont je suis le plus fier en tant que médecin, c’est d’avoir aidé de nombreuses femmes à devenir mères lorsqu’elles étaient sur le point d’avorter. Oui, j’ai travaillé pour un projet visant à défendre le droit à la vie et à la dignité de tous les êtres humains. Et je continuerai à le faire où que je sois. »
Dans une vidéo promotionnelle de 2016 pour le projet Ambulancia Vida, le Dr Joya déclarait que plus de 300 bébés meurent chaque jour par avortement en Espagne. Dans la vidéo, le Dr Sonsoles Alonso, gynécologue pro-vie, affirme qu’il explique aux femmes : « Tout d’abord, nous essayons d’humaniser¹ l’enfant qu’elles ont dans leur ventre. Deuxièmement, nous leur faisons comprendre que quand elles auront franchi les portes du Dator (le fournisseur d’avortement), celui-ci mettra fin á la vie que les habite et que le battement de cœur s’arrêtera ». Comme le fait observer le Dr Joya, le Dr Alonso montre à une femme enceinte une image en temps réel de son bébé dans l’utérus.
Lire la suiteSa fille avait pris la pilule abortive... mais elle trouva le remède qui pouvait sauver son petit-fils
Katie Franklin (LifeSiteNews) ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo (rognée) : Marco Verch/Flickr
19 mars 2019 (Pregnancy Help News) ― Lorsque « Hannah » eut découvert qu'elle était enceinte vers la fin de 2018, la peur l'a submergée. Incertaine de ce que l'avenir pourrait leur permettre ― à elle et à son mari ― avec un bébé, elle a décidé de se faire avorter.
Mais cette décision n'était pas si simple. Le matin après avoir pris la première pilule de cette combinaison abortive chimique de deux pilules, elle s'est réveillée avec un immense regret. Voulant sauver son bébé, elle a appelé sa mère, « Ellen », une infirmière de famille depuis 21 ans.
Pro-vie elle-même et sympathisant avec les remords de sa fille, Ellen a engagé son autre fille à parcourir l'Internet pour un moyen d'arrêter l'avortement en cours avant qu'il ne soit trop tard.
C'est alors qu'ils ont trouvé l’Abortion Pill Reversal (Renversement de la pilule abortive), un protocole salvateur qui a conduit à la naissance de plus de 500 enfants depuis sa création en 2007.
Soulagées d’avoir découvert un antidote, Ellen et Hannah ont immédiatement appelé la ligne d'assistance (877-558-0333) et ont été mises en contact avec Abortion Pill Rescue, un réseau de plus de 500 professionnels de la santé fournissant le protocole d'inversion de la pilule abortive. Après avoir recueilli toutes les informations dont elles avaient besoin, elles ont raccroché et Ellen a appelé la pharmacie locale, munie d’une ordonnance, pour sauver la vie de son petit-fils à naître.
En moins de 10 minutes, Hannah a pu prendre sa prescription à la pharmacie et commencer le traitement. Maintenant, à un peu plus de la moitié de sa grossesse, Hannah et son mari s'attendent à ce que leur petit garçon soit bientôt né.
« Elle est excitée maintenant, elle fait tout parfaitement », a déclaré Ellen, faisant référence aux traitements d'inversion de suivi d'Hannah. « Mais pensez à toutes les filles qui ne savent pas que le Renversement de la pilule abortive est à leur disposition. »
Lire la suiteÀ mi-chemin d’un avortement pharmacologique, une femme enceinte sauve la vie de ses jumeaux !
Par Lisa Bourne — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : wheeler_Cowperthwaite
1er juillet 2019 (LifeSiteNews) — La vie de deux jumeaux a été épargnée alors que leur mère a changé d’idée pendant le processus d’un avortement chimique.
« Alexis », était enceinte d’environ six semaines lorsqu’elle s’est présentée pour un avortement à l’une des installations abortives les plus affairées de la Caroline du Nord A Preferred Women’s Health Center, dans la ville de Charlotte.
Au cours de l’ultrason, la technicienne a dit, banalement, « Oh, des jumeaux », ce qui a ému Alexis, car elle avait toujours souhaité avoir des jumeaux.
Alors qu’elle était en train d’assimiler la nouvelle de sa grossesse gémellaire, on lui a administré le premier des deux médicaments inclus au sein du protocole d’avortement chimique. On lui a remis le second médicament pour être pris au cours des 48 heures suivantes.
Au moment où elle quittait le centre d’avortement, un conseiller de trottoir a réussi à s’adresser à Alexis, alors qu’elle éprouvait d’intenses émotions et se sentait confuse. Elle a pu ainsi initier le processus de sauvetage des deux bébés.
« Il n’est peut-être pas trop tard pour vous », lui disait le conseiller. « Il y a moyen de renverser tout ça ; allez consulter le site internet AbortionPillReversal.com, contactez-les ; il n’est pas trop tard pour qu’ils puissent vous aider à sauver votre bébé. »
Alexis a ensuite quitté le lieu en voiture, mais a fini par se stationner rapidement, pour pouvoir ouvrir son téléphone cellulaire et chercher le site internet mentionné par le conseiller. Elle a appelé la ligne d’urgence, qui l’a mise en communication avec le centre local d’aide à la grossesse.
« Nous l’avons très rapidement prise en charge pour lui administrer le protocole d’antidote à l’avortement chimique », a dit Courtney Parks, conseillère en interruption d’avortement par pilule abortive pour les centres de grossesse HELP Pregnancy Center. « C’était une question d’heures. »
L’histoire d’Alexis a été publiée récemment sur le site internet Pregnancy Help News, et ensuite a été remarquée par FoxNews.com.
La « pilule abortive », ou RU-486, réfère à un protocole utilisant deux molécules : la mifépristone et le misoprostol. La mifépristone est prise en premier, pour déstabiliser la grossesse en bloquant les récepteurs de progestérone et en empêchant l’action de la progestérone produite par la mère. L’avortement est ensuite complété par l’administration du misoprostol, qui provoque le travail, obligeant le corps de la mère à expulser le bébé.
Lire la suiteUn médecin argentin en procès pour avoir refusé de pratiquer un avortement sur un bébé viable
Le Dr Leandro Rodriguez Lastra s'adressant à la foule devant le Palais des congrès d'Argentine.
Par Jeanne Smits — traduit par Campagne Québec-Vie
Analyse
13 mai 2019 (LifeSiteNews) — Le Dr Leandro Rodriguez Lastra, gynécologue-obstétricien pratiquant dans la ville de Cipolletti, dans la province de Rio Negro, en Argentine, est actuellement jugé pour « violence obstétricale » et violation de ses devoirs de fonctionnaire public pour avoir refusé de pratiquer un avortement légal en avril 2017 sur une victime de viol de 19 ans. Rodriguez a été poursuivi en justice par la députée kirchneriste provinciale Marta Milesi quelques jours après son refus : c’est elle qui a personnellement promu la loi sur l’avortement dans la province.
L’avortement est légal dans le Rio Negro — ainsi que dans dix autres provinces d’Argentine — dans des cas dits marginaux, comme lorsqu’une grossesse est le résultat d’un viol, lorsque la vie de la mère est en danger, ou lorsque la mère est handicapée mentale et a été victime d’abus sexuels.
Rodriguez dirige le service de gynécologie de l’hôpital Pedro Moguillansky depuis 2016. Tous les médecins sauf un sont objecteurs de conscience, tout comme la grande majorité des gynécologues du Rio Negro.
Son procès fait la une des journaux argentins. Cela fait suite à deux années de procédures au cours desquelles Rodriguez a fait valoir en vain qu’il n’avait pas pratiqué l’avortement pour des raisons médicales et qu’il n’appartenait pas à un juge d’interférer avec cela. Il a été clair sur sa position pro-vie et a reçu l’appui de groupes pro-vie de tout le pays.
Le président du tribunal, Julio Suelto, a décidé en octobre de l’année dernière que le procès aurait lieu, rejetant la demande de Rodriguez de classer l’affaire pour des raisons techniques. Deux procureurs ont déclaré à l’époque qu’ils considéraient le médecin coupable de violation de la loi provinciale sur l’avortement au motif que cette loi est contraignante pour tous les médecins publics du Rio Negro […]
Selon AciPrensa, le médecin a déclaré à un média local, LMNeuquén, que « ce type de situation attaque la société dans son ensemble, dévalorise la vie et nous attaque aussi les médecins ».
Lire la suiteBébé sauvé de l’avortement tardif grâce à l’adoption
La famille Moberley.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
D.J. Moberley et son épouse Angela discutaient de l’adoption depuis des années, et après avoir eu trois enfants — Ava, Elijah et Annette — ils ont décidé d’être plus actifs dans leur désir d’adopter. Après avoir recherché les moyens d’adoption typiques, comme les agences d’adoption et les familles d’accueil, le couple s’est rendu compte que ce qu’il désirait vraiment faire était de sauver un enfant qui risquait d’être avorté.
Les Moberley avaient pensé aux nombreuses femmes qui se rendent dans les centres d’avortement à travers le pays et ont eu l’idée de commencer à essayer d’offrir personnellement l’adoption par leur famille comme une alternative. C’est pourquoi ils voulaient d’abord s’informer des choses à faire et à ne pas faire sur le plan légal pour s’assurer qu’ils n’auraient pas d’ennuis. Ils se sont donc adressés à l’une des meilleures avocates de l’État de Virginie qui se spécialise dans l’adoption : Brittany Carper, de Goodall, Pelt, Carper & Norton, PC à Stafford.
« Nous lui avons dit que nous voulions réfléchir à la possibilité d’essayer d’aller dans des cliniques d’avortement ou d’entrer en contact avec des femmes qui pensent à l’avortement pour voir si elles envisageraient l’adoption comme alternative à l’avortement » a déclaré Angela Moberley à Live Action News. « Parce qu’au fond de nous, nous pensions que, d’accord, la plupart des femmes qui cherchent des agences ne sont habituellement sur un mode de pensée abortive. Elles choisissent la vie à ce moment, alors nous avons essayé de l’utiliser comme un ministère pour tendre la main aux femmes qui sont plus préoccupées par l’avortement. »
Carper et les Moberelys ont travaillé sur les détails de ce qu’ils pouvaient et ne pouvaient pas faire ou dire dans leurs tentatives d’adoption d’un enfant d’une femme qui pensait à l’avortement. Ils ont également dû visiter un établissement d’avortement comme conseillers de trottoir. Avant de terminer la rencontre avec l’avocate Carper, ils ont tous prié ensemble pour demander à Dieu Son aide.
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