Un bébé sauvé par la première boîte à bébé du Tennessee... 30 minutes seulement après sa naissance
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews)— Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik
Un bébé âgé de seulement 30 minutes a été déposé en toute sécurité dans une boîte à bébé Safe Haven à Knoxville, dans le Tennessee, tôt samedi matin. Il s’agit du tout premier dépôt dans la boîte à bébé de l’État depuis l’installation de celle-ci en février.
Selon WATE, trois membres de l’équipe de la station 17 du service d’incendie de Knoxville ont répondu à l’alarme de la boîte, qui s’est déclenchée juste après minuit. Ils ont trouvé le petit garçon moins de deux minutes après qu’il y ait été placé.
L’organisme Safe Haven Baby Box installe des boîtes à température contrôlée dans des lieux tels que les casernes de pompiers. La boîte permet à un parent de se prévaloir de la loi sur la zone de refuge de son État, qui lui permet de remettre légalement son enfant dans un délai précis après sa naissance. Lorsque l’enfant est placé à l’intérieur, une alarme silencieuse se déclenche et les secours arrivent en quelques minutes, comme ce fut le cas pour cette remise à Knoxville. La loi du Tennessee autorise la remise de l’enfant dans les deux semaines qui suivent sa naissance.
« Le but de cette boîte est d’être une ressource pour notre communauté, afin qu’une mère ou un parent en situation de crise et qui ne sait pas quoi faire de son enfant, ait un endroit où aller », a déclaré le chef adjoint Mark Wilbanks du KFD.
Wilbanks a également noté que la conception de la boîte confère délibérément l’anonymat aux parents.
« Lorsqu’ils ferment la porte, cela prend une minute pour que la caserne soit alertée ; c’est l’aspect anonyme de la boîte elle-même, elle ne nous alerte pas immédiatement sur le fait qu’il y a un bébé dans la boîte, et cela donne à la personne le temps de quitter la caserne sans que nous sachions qui elle est », a déclaré Wilbanks.
Il a également fait l’éloge des boîtes à bébés, qui ont pour but de contribuer à réduire le problème de l’abandon des nouveau-nés.
« Cela peut sembler un peu difficile à dire, mais nous ne voulons pas qu’ils mettent l’enfant à la poubelle ; nous préférons qu’ils le placent dans cette boîte où il est en sécurité et où il a une chance de s’en sortir », a déclaré M. Wilbanks. « Il s’agit donc simplement d’une ressource pour la communauté et nous sommes ravis de savoir qu’elle a fait du bien dans les trois mois qui ont suivi son installation ».
Elle a vu l’échographie de son bébé à l’avortoir et a décidé de garder son bébé
Courtney Garaguso et ses enfants.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Courtney Garaguso est devenue enceinte de son premier enfant à 15 ans.
Honteuse et embarrassée, elle a trouvé le courage d’en parler à ses parents, qui ont réagi avec compassion et soutien. En tant que chrétiens pro-vie, l’avortement n’était pas une option, écrit Mme Garaguso dans une chronique publiée cette semaine par le New Jersey Star-Ledger.
Puis, à l’âge de 19 ans, elle est de nouveau devenue enceinte. Ce qui était autrefois impensable [l’avortement] lui a alors traversé l’esprit.
« Comment pouvais-je — toujours célibataire et vivant toujours à la maison, avec un enfant de 4 ans — refaire cela à mes parents, qui avaient tout sacrifié pour moi et avaient déjà connu tant de souffrances ? »
Mme Garaguso explique qu’elle se sentait paralysée par la peur à l’idée d’élever un autre enfant en tant que mère adolescente célibataire. Elle pensait aux choses qu’elle voulait offrir à sa fille, Eliana, mais qu’elle ne pouvait pas se permettre, comme de beaux vêtements et des fêtes d’anniversaire.
Sur le moment, ses craintes et ses inquiétudes l’ont emporté sur le soutien massif qu’elle avait reçu de ses parents, de son église et de son centre local de ressources pour la grossesse, Choices of the Heart à Turnersville, au cours de sa première grossesse.
Lire la suiteLes « Défenseurs de la vie sur le trottoir » ont sauvé plus de 20 000 bébés de l’avortement en moins de dix ans
Sidewalk Advocates for Life.
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie
13 avril 2023 (LifeSiteNews) — Un apostolat international de conseil sur le trottoir a sauvé plus de 20 000 bébés de l’avortement depuis sa création il y a moins de dix ans.
Sidewalk Advocates for Life (Défenseurs de la vie sur le trottoir) est une organisation pro-vie dont « l’objectif est de former, d’équiper et de soutenir des équipes de Défenseurs de la vie dans tout le pays — et au-delà — afin qu’elles assurent un travail de proximité pacifique, dans la prière, l’amour et le respect de la loi, à l’extérieur de chaque établissement pratiquant l’avortement et de chaque établissement conseillant l’avortement ».
« Les défenseurs de trottoirs fournissent des ressources qui confirment la vie aux clients qui entrent dans ces établissements, éliminant ainsi la demande et, en fin de compte, mettant fin à l’avortement », a déclaré Lauren Muzyka, fondatrice, présidente et directrice générale de l’organisation, à LifeSiteNews par courrier électronique.
Au cours des neuf années qui se sont écoulées depuis la création du groupe, Sidewalk Advocates for Life a sauvé 20 105 bébés de l’avortement. Selon le site internet de l’organisation, le témoignage des défenseurs a également incité 86 employés de l’industrie de l’avortement à démissionner et 32 centres de mise à mort à fermer leurs portes.
Des mères et des bébés ont été épargnés de la tragédie de l’avortement grâce aux efforts de « plus de 230 équipes dans tout le pays (y compris en Alaska et à Hawaï), ainsi qu’à Mexico, à Porto Rico et en Colombie ».
« C’est par la grâce de Dieu que nous avons franchi cette étape miraculeuse », poursuit M. Muzyka. « Mais en plus de cela, je remercie nos Défenseurs de trottoir qui ont donné leur OUI à cette grande mission et se sont prévalus de notre formation complète, de nos outils et de notre programme de soutien ».
Lire la suiteUn premier bébé sauvé grâce à une boîte à bébé Safe Haven nouvellement installée dans le Kentucky
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Campagne Québec-Vie
Un bébé a été déposé anonymement dans une boîte à bébé Safe Haven [Havre sûr] dans le Kentucky la semaine dernière, moins de deux mois après l’installation de la boîte.
L’organisation Safe Haven Baby Box installe des boîtes surveillées, à température contrôlée et munies d’une alarme, où les parents peuvent remettre un enfant en toute sécurité et de manière anonyme, conformément à la loi sur les refuges de chaque État. Les boîtes sont installées dans des lieux tels que les casernes de pompiers, les commissariats de police ou les hôpitaux, afin que les services d’urgence puissent s’occuper immédiatement de l’enfant.
Monica Kelsey, fondatrice de l’organisation Safe Haven Baby Box, a tenu une conférence de presse pour parler du dépôt de l’enfant dans la boîte à bébé de Bowling Green, dans le Kentucky. Elle a fait remarquer que les premiers intervenants se sont occupés de l’enfant dans les 90 secondes suivant la remise du bébé.
« Cet enfant a été laissé en toute sécurité et légalité dans cette boîte “Havre sûr” afin qu’il puisse en être retiré de l’autre côté par le pompier », a déclaré Kelsey. « Les pompiers ont agi en tout point conformément à leur formation, et cela a parfaitement fonctionné ».
Lire la suiteElle quitte l'Hôpital général juif et annule l'avortement tardif de son fils à 22 semaines
Samuel David à 9 mois avec les 3 autres enfants et sa famille
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Catherina David
Catherina David est une mère au foyer de quatre enfants qui nous a contactés pour partager un beau témoignage au sujet de son plus jeune enfant, Samuel David. Elle nous a d’abord contactés pour obtenir des prières et du soutien pendant sa grossesse. Aujourd’hui, elle souhaite partager avec nous, en détail, comment son histoire s’est déroulée. Elle a découvert qu’elle était enceinte à presque 9 semaines de grossesse alors qu’elle déménageait du Québec à l’Ontario.
Au départ, elle était très excitée et heureuse d’être de nouveau enceinte. À 5 mois de grossesse, son médecin lui a demandé de faire un test supplémentaire qui a révélé que son bébé était atteint de trisomie 21 (syndrome de Down).
Après avoir donné naissance à trois enfants en parfaite santé, ce fut certainement un grand choc pour elle. Elle admet qu’elle était dévastée et ne savait pas comment réagir. Elle a pleuré toute la journée en apprenant la nouvelle, puis toute la semaine suivante.
Lorsqu’elle a rencontré son médecin après avoir appris la nouvelle, celui-ci lui a dit : « Je vous laisse décider si vous voulez garder le bébé, si vous voulez ou non poursuivre la grossesse. Et si vous voulez l’interrompre, nous ferons en sorte que ce soit aussi facile que possible pour vous, mais vous devrez aller à l’hôpital pour un accouchement normal [provoqué] ».
Elle s’est rendue à l’hôpital général juif pour l’avortement, puis elle a changé d’avis et décidé de garder le bébé. Catherina a été guidée par sa foi et par un rêve qu’elle a fait, qui, selon elle, venait de Dieu, et l’a aidée à résister à la tentation de mettre fin à la vie de son enfant.
Lire la suiteUne mère a annulé son avortement après avoir entendu les battements de cœur de sa fille
Par Anne Marie Williams (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Syda productions/Adobe Stock
Il y a 25 ans, Andrea âgée de 19 ans a découvert qu’elle était enceinte alors qu’elle se trouvait aux urgences d’un hôpital pour recevoir des soins médicaux après un accident de voiture. Avant de faire des radiographies, on lui a dit que les médecins devaient écarter la possibilité d’une grossesse. Elle n’avait encore eu aucune interruption de ses règles, mais le test est revenu positif. Immédiatement, elle s’est sentie envahie par la culpabilité et la honte.
« J’ai pensé : “Oh ! misère. Ce n’est pas une bonne situation dans laquelle se trouver. ” Je n’avais pas dans de relation stable avec le père. Je n’étais pas mariée. C’était la tempête parfaite », confie-t-elle à Live Action News. Elle connaissait des amies qui avaient eu recours à l’avortement et elle a pensé : « Cela ne semble pas les déranger. J’ai pensé que peut-être ça ne me dérangerait pas non plus. »
Au cours des deux semaines suivantes, Andrea a partagé la nouvelle de sa grossesse avec ses parents, des amis de la famille et le père du bébé. Elle a décrit les réponses qu’elle a reçues comme étant « très variées ». Son propre père et plusieurs de ses cousins avaient été adoptés. « Des amis de la famille m’ont tout de suite dit que je devais donner le bébé à l’adoption », a-t-elle expliqué. Le père du bébé, quant à lui, a clairement fait savoir qu’il n’avait pas l’intention d’être parent et voulait qu’Andrea avorte.
La mère et le père d’Andrea ont offert la réponse que, selon elle, toute jeune femme qui se retrouve enceinte de manière inattendue espère recevoir de ses parents : un amour inconditionnel. « Ils ont été compréhensifs et indulgents », dit-elle. Son père a proposé d’accueillir Andrea et le bébé chez lui pendant la première année. Andrea se sentait toujours mal à l’aise, mais en repensant aux réponses de ses parents, elle a réalisé que « ce sentiment de honte ne venait pas de l’extérieur ».
Deux semaines plus tard, Andrea a traversé une ligne de manifestants pour entrer dans un centre d’avortement. C’était à la fin des années 1990, et elle se souvient : « Il y avait une forte présence de manifestants, et traverser cette [foule] statique était intense. Il y avait un sentiment de colère qui ressemblait à de la haine. Cela me submergeait et j’avais l’impression d’avoir encore plus honte. » Elle a poursuivi : « Aujourd’hui, il semble que les choses soient un peu plus paisibles, aimantes, douces et priantes. Mais à l’époque, [je les sentais] contre moi. Ils n’étaient pas à mes côtés, ni utiles, ni aimants. » La colère « m’a presque donné envie d’aller plus loin [dans l’avortement]. C’était comme une rébellion contre cette colère qui était dirigée contre vous », dit-elle.
Lire la suiteElle prit la pilule abortive, changea d’avis et sauva la vie de son bébé
Amrita Kaur et sa fille
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Amrita Kaur
Amrita Kaur a eu une seconde chance que la plupart des mères n’ont pas lorsqu’elles se tournent vers l’avortement dans un moment de panique.
Grâce à son action rapide et à l’aide d’un médecin pro-vie, l’avortement de Kaur a été annulé et la vie de son bébé a été sauvée. Aujourd’hui, cette mère britannique de 27 ans fait connaître le traitement d’inversion de la pilule abortive pour aider d’autres mères et bébés.
« Je pense qu’il est très important que les femmes aient accès à ce traitement », a déclaré Mme Kaur à The Epoch Times dans une nouvelle entrevue. « Cela a définitivement allumé un feu en moi pour sensibiliser les gens à la grossesse, à la pilule d’inversion [de l’avortement]... et au fait que l’avortement n’est pas aussi simple que de prendre une pilule. »
S’adressant au journal, Kaur, de Leamington Spa dans le Warwickshire, en Angleterre, a déclaré avoir paniqué en 2020 lorsqu’elle a découvert qu’elle était enceinte.
« Mes yeux se sont instantanément remplis de larmes, et j’ai pleuré pendant 20 minutes en passant en revue les choses que je ne serais plus jamais capable de faire si nous gardions le bébé », s’est-elle souvenue.
À l’époque, Kaur était célibataire et sans emploi, et certaines de ses amies l’ont incitée à avorter. Elle a dit qu’elle et le père du bébé ont discuté ensemble de leurs options et ont décidé de prendre rendez-vous avec le British Pregnancy Advisory Services (BPAS), une chaîne britannique d’avortement, pour poser des questions, selon l’entrevue.
La consultation téléphonique a été très brève, et la chaîne d’avortement a essentiellement poussé Kaur à avorter son bébé à naître.
« Nous avions préparé une liste de questions, et la dame au téléphone n’a pas répondu à une seule », a déclaré Kaur à The Epoch Times. « Dès qu’elle a entendu la voix du père, elle lui a demandé de partir et a simplement dit que soit je veux les comprimés, soit je ne les veux pas. Par peur qu’il soit trop tard pour avorter, j’ai dit oui. Quelques jours plus tard, les pilules d’avortement étaient à ma porte. »
Kaur dit avoir pris la première des deux pilules abortives quelques jours plus tard et s’être immédiatement sentie « submergée de regrets ». En cherchant un remède sur Internet, elle a trouvé des informations sur le traitement d’inversion de la pilule abortive et a appelé le BPAS. Cependant, elle dit que le centre d’avortement ne l’a pas prise au sérieux.
Lire la suiteL’inversion de la pilule abortive a lieu au Canada et des vies sont sauvées
Par Shanelle Pettigrue — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Cavan for Adobe/Adobe Stock
Le 9 août 2022 (Campaign Life Coalition) — Une « course contre la montre » est l’expression qui décrit le mieux l’histoire d’une agente immobilière de 24 ans qui a commencé un avortement chimique, a changé d’avis et a tenté de sauver la vie de son bébé.
Cette femme, qui subit des pressions pour avorter à neuf semaines de grossesse, a fait des heures de route depuis chez elle pour se procurer la pilule abortive. Elle avale la pilule et commence à rentrer chez elle. En conduisant, elle voit des panneaux d’affichage pro-vie le long de la route. L’un d’eux indique : « Il y a un battement de cœur à 18 jours ». La femme continue de conduire, sa décision commençant à peser lourd sur son cœur. Elle tombe alors sur un autre panneau d’affichage qui dit : « Ta mère a choisi la vie. Tu devrais faire de même. »
La jeune femme commence à regretter d’avoir pris la pilule d’avortement.
Elle sort immédiatement de l’autoroute et commence à faire des recherches en ligne pour voir s’il y a un moyen de sauver son bébé. Elle tombe sur un site internet qui offre à son bébé une « seconde chance de vie ».
« Avez-vous pris la première dose de la pilule d’avortement ? », indique le site d’inversion de la pilule d’avortement. « Regrettez-vous votre décision et souhaitez-vous pouvoir inverser les effets de la pilule abortive ? Nous sommes là pour vous », ajoute-t-il.
La femme appelle immédiatement l’organisation. Celle-ci la met en contact avec un médecin pro-vie qui lui envoie une ordonnance pour les pilules d’inversion à retirer dans sa ville le jour même. Six heures après avoir ingéré la pilule d’avortement chimique, la femme commence le processus d’inversion et elle est ravie, une semaine plus tard, de découvrir que son bébé a toujours des battements de cœur.
L’avortement chimique a échoué.
Son bébé est sauvé.
Lire la suiteSon sauvetage et celui de son bébé, après une tentative d’avortement illégal, ont changé le cœur d’une maman
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
Le Dr Thomas Hilgers est un gynécologue-obstétricien qui exerçait avant Roe v. Wade. Il a suivi une formation à la faculté de médecine de l’Université du Minnesota, puis une résidence à Mayo Graduate School of Medicine.
Dans son livre publié en 2020, « The Fake and Deceptive Science Behind Roe v. Wade » [« La science fausse et trompeuse derrière Roe v. Wade »], Hilgers témoigne que, malgré les affirmations des partisans de l’avortement selon lesquelles les avortements illégaux étaient courants avant Roe, il n’a rencontré, au cours de toutes ses années de pratique, qu’une seule femme ayant tenté de provoquer un avortement illégal.
L’incident, écrit-il, a eu lieu en 1972, alors que la femme était enceinte de 18 semaines. Elle s’est présentée aux urgences une nuit avec une fièvre de 103,6 °F et des douleurs et une sensibilité abdominales. Hilgers écrit : « Les signes et symptômes ─ ainsi que la fièvre ─ sont caractéristiques d’une chorioamnionite aiguë ─ une infection présente dans les membranes et dans l’utérus entourant la grossesse ».
Hilgers voulait savoir si le bébé était encore en vie. Il a utilisé un appareil Doppler pour vérifier les battements de cœur du fœtus. Il a découvert que le cœur du bébé battait toujours. Il écrit :
Honnêtement, je ne savais pas quoi faire à ce moment-là. On nous avait enseigné ─ et j’ajouterais que les jeunes médecins le font encore aujourd’hui ─ que le seul traitement était de vider l’utérus. Je savais donc que l’approche serait de commencer par lui donner du Pitocin, de la mettre en travail et de vider l’utérus.
Cela aurait signifié la mort du bébé.
Mais l’état de la femme, bien que grave, était stable, et Hilgers voulait essayer de sauver le bébé. Il l’a admise à l’hôpital et lui a administré une forte dose d’antibiotiques, tout en gardant son état sous étroite surveillance. Le lendemain matin, la fièvre de la femme avait disparu et son abdomen était moins sensible. Hilgers écrit : « Cela m’a donné espoir que ce traitement pourrait réussir ».
Il a poursuivi le traitement, tout en surveillant de près l’état de la femme chaque jour. Au neuvième ou dixième jour de son hospitalisation, elle s’est rétablie. L’infection avait disparu. Le cœur de la femme s’était également adouci envers le bébé. Elle a décidé de poursuivre la grossesse et de garder son enfant.
Lire la suiteLe bébé de Katie n’a ni bras ni jambes, mais elle a trouvé la paix en choisissant la vie
Katie Whiddon et son fils Camden.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : katiewhiddon/Instagram
Enceinte à 18 ans et dans une relation conflictuelle, Katie Whiddon pensait qu’avoir un bébé la sauverait de la violence de son petit ami. Puis un diagnostic difficile l’a conduite sur un chemin sombre, vers l’avortement, avant qu'elle ne trouve la paix et la joie dans sa vie.
Au début, la grossesse semblait rapprocher le couple, mais ils se sont vite éloignés l’un de l’autre. Puis, lors de l’échographie vers 20 semaines de grossesse, elle a reçu une nouvelle qui a tout changé. Tandis qu’elle déplaçait la baguette à ultrasons, l’échographiste s’est tue et elle a commencé à essayer de faire bouger le bébé. Puis elle est partie chercher le médecin.
« Mon infirmière est entrée et mon médecin a suivi », a écrit Whiddon dans un essai pour Love What Matters. Dès que mon médecin est entré dans la pièce, il a dit : « Les choses ne se présentent pas bien. Les choses se présentent très mal. »
« Je ne me souviens pas des mots exacts de mon médecin après cela, mais alors qu’il regardait mon bébé avec l’échographie, il nous a dit qu’ils n’arrivaient pas à trouver les bras ou les jambes de mon bébé », a écrit Whiddon. « Je ne pouvais plus entendre. Tout mon corps était engourdi. J’avais l’impression que je ne vivais même pas. C’était les limbes. Des limbes cruels. »
Pendant qu’elle pleurait, le médecin a fixé un rendez-vous avec un spécialiste pour confirmer le diagnostic. Lorsque le couple est rentré chez lui, la discussion sur l’avortement du bébé a commencé. Le petit ami de Whiddon la suppliée d’avorter, disant qu’il serait « cruel » d’avoir un bébé qui serait un « monstre » sans bras ni jambes, « SURTOUT si c’est un garçon ».
Whiddon est convaincue qu’elle doit avorter et accepte de le faire si le spécialiste confirme le diagnostic. Le lendemain, Whiddon et son petit ami, ainsi que son père et sa belle-mère et la mère et la grand-mère de ce dernier, rencontrent le spécialiste qui leur annonce que les bras du bébé s’arrêtent au niveau du coude et qu’il n’a pas de jambes du tout. Il ajoute que les organes du bébé pourraient défaillir et qu’il n’y a aucun moyen de savoir si son cerveau fonctionne correctement. On dit à Whiddon qu’elle pourrait « donner naissance à un légume ».
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