Le bébé le plus prématuré au monde, né 131 jours avant terme et avec 0 chance de survie, fête son 1er anniversaire
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le plus jeune prématuré survivant au monde a franchi une étape importante. Le petit Richard Hutchinson a maintenant un an, il dit « Mama » et « Dada » et fait la une du magazine People.
Un récent numéro de la publication a relaté le parcours de bébé Richard, qui est passé du statut de merveille de 11,9 oz (337 g) et de 7,9 pouces (20 cm) à celui de garçon souriant qui aime jouer à faire coucou avec son père.
Le néonatologiste de la famille, le Dr Stacy Kern, a déclaré à People : « Nous n’en serons pas certains tant que nous ne l’aurons pas vu grandir un peu plus, mais j’ai de très grands espoirs pour ce bébé ».
Bébé Richard a de moins en moins besoin d’oxygène supplémentaire et son tube d’alimentation pourrait ne plus être nécessaire lorsqu’il aura atteint l’âge de deux ans.
Beth, la mère du petit Richard, était enceinte de 21 semaines lorsque son fils a fait son apparition dans le monde le 5 juin 2020. Comme elle le raconte à People, « Je me souviens à quel point il était petit. Il était plus petit que ma main. Mais je me disais : “Ce petit homme a survécu à sa naissance. Il est si combatif qu’il va s’en sortir”. »
Selon Wendy Grossman Kantor, du magazine, avant l’accouchement, les médecins ont dit à Beth et à son mari Rick que le bébé n’avait pratiquement aucune chance de survivre.
Lire la suiteG.-B. : un plan secret en cas de pandémie prévoyait de refuser les soins aux bébés prématurés et aux personnes âgées
Par Right to Life UK (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Des plans secrets du National Health Service, élaborés trois ans avant la pandémie de COVID-19, recommandaient aux médecins de refuser des soins aux bébés prématurés, aux personnes âgées et à celles souffrant de « conditions limitant la durée de vie », comme la paralysie cérébrale.
Le rapport du NHS England, envoyé aux conseillers du gouvernement en 2016, exposait d’éventuels « scénarios de triage des patients » en cas de pandémie de grippe, dans lesquels certaines personnes se verraient refuser un traitement en raison de ressources limitées.
Ces documents confidentiels ont été obtenus par le Dr Moosa Qureshi dans le cadre de la loi sur la liberté d’information avec l’aide des avocats de Leigh Day. Pendant plusieurs mois, le ministère de la Santé et des Affaires sociales a refusé de divulguer ces plans.
Le document explique que « le passage au triage de la population nécessiterait l’approbation du ministre » et ne serait mis en œuvre que « lorsque toutes les capacités du NHS seraient épuisées ».
En cas de pandémie grave, un processus connu sous le nom de « triage de la population » serait donc utilisé : « les patients seraient évalués en fonction de leur probabilité de survie plutôt que de leurs besoins cliniques ».
Dans un tel scénario, la décision de ventiler un bébé né à 26 semaines « dépendrait de la disponibilité locale de personnel de soins spécialisés », alors que, sans ces soins, la probabilité de survie de l’enfant pourrait chuter de 90 % à 1-15 %.
Catriona Ogilvy, présidente de The Smallest Things, une association caritative dirigée par des mères de bébés prématurés, a déclaré : « Si les parents de bébés prématurés savaient que des plans de triage comme celui-ci ont été rédigés et discutés au niveau du gouvernement, ils seraient horrifiés ».
« En 2018, si vous prenez des décisions concernant les bébés que vous allez ventiler, envisageons plus de personnel infirmier, plus de ventilateurs et plus de soutien. »
Lire la suiteUn bébé prématuré né avec 11 semaines d’avance rentre de l’hôpital
Slade Jones.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Lorsque les médecins ont dit à Mariaha Jones que son fils Slade allait pouvoir sortir de l’hôpital, celle-ci n’en croyait pas ses oreilles.
KXII News 12 raconte que cette mère de famille de Denison, au Texas, a donné naissance à son fils 11 semaines avant terme après avoir souffert d’une condition de grossesse potentiellement mortelle.
Slade a lutté entre la vie et la mort pendant des semaines et par moments Mme Jones avait presque perdu tout espoir. Aujourd’hui, selon les nouvelles locales, elle croit que la vie de son fils est un miracle.
En avril dernier, Mme Jones a appris qu’elle souffrait de pré-éclampsie, un état de grossesse potentiellement mortel. Sa première pensée a été pour son fils à naître.
« J’avais peur qu’il ne s’en sorte pas », a-t-elle confié. « Honnêtement, j’avais peur de ne pas m’en sortir moi-même ».
Le 28 avril, elle a subi une césarienne d’urgence ─ 11 semaines avant la date prévue pour la naissance de Slade, indique l’article.
À la naissance, Slade pesait un peu plus de 2 livres (907 g), mais peu de temps après, il a perdu du poids, raconte sa mère. Dans les jours qui ont suivi, il a connu d’autres problèmes de santé qui ont inquiété ses parents, selon l’article.
« Il faisait des crises. Son rythme cardiaque [baissait], son taux d’oxygène diminuait, et il semblait que cela n’en finirait jamais », se souvient sa mère. « Il y avait tellement de jours où nous nous sentions complètement désespérés ».
Son père, Cody Jones, a ajouté : « Étant donné que les bébés s’en sortent assez souvent à 23 semaines, la 27e semaine aurait dû être un jeu d’enfant, mais notre route a été difficile avec tous nos problèmes, et nous sommes tout simplement heureux d’être là où nous en sommes maintenant. »
Vendredi dernier, les Jones ont reçu un appel de leur médecin leur disant que Slade allait assez bien pour rentrer à la maison. Leur fils est arrivé à la maison lundi après avoir passé 82 jours dans l’unité de soins intensifs néonatals.
« Après ce long périple, alors qu’il semblait que tout pouvait mal tourner, franchir les portes de l’hôpital a été un miracle... » a témoigné Mariaha Jones.
De plus en plus de bébés prématurés survivent et s’épanouissent grâce à la médecine moderne.
Une étude récente publiée dans le New England Journal of Medicine a révélé que davantage d’enfants prématurés survivent à 22 semaines de grossesse. Cette étude et d’autres recherches ont récemment incité l’Association britannique de médecine à publier de nouvelles directives encourageant le traitement médical des bébés nés à 22 semaines de grossesse. Auparavant, les directives ne recommandaient pas de traitement avant 24 semaines.
Le bébé le plus prématuré au monde à survivre hors de l’utérus est né à 21 semaines et quatre jours de grossesse. En 2017, la revue Pediatrics a mis en lumière l’histoire de la survie de cette fillette. Le plus petit bébé survivant enregistré pesait moins de 9 onces (255 g) à la naissance.
Une famille fait l’éloge du personnel médical qui a sauvé leur bébé prématuré de 24 semaines en Irlande du Nord
Bonnie McGuinness.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (côtés flous rajoutés) : YouTube
Une famille d’Irlande du Nord fait l’éloge du personnel médical du Royal Victoria Hospital et de l’hôpital de Craigavon qui a sauvé et soigné leur petite fille prématurée, les qualifiant de « faiseurs de miracles ».
La petite Bonnie McGuinness est née en mai 2020 à seulement 24 semaines de grossesse. Elle avait cessé de se développer dans l’utérus et les médecins l’ont mise au monde pour tenter de la sauver. Elle ne pesait que 680 grammes et les médecins ont dit à ses parents de s’attendre au pire.
« Elle était si fragile que nous ne pouvions pas lui tenir la main », a déclaré sa mère Claire à UTV.
« Elle avait la taille de votre main, elle était si petite et si fragile », a-t-elle ajouté. Mais le personnel médical qui s’est occupé d’elle était « absolument incroyable ».
Son père Jonny a déclaré que lorsqu’il est allé voir Bonnie dans l’unité néonatale, il ne savait pas à quoi s’attendre. « Je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait », a-t-il expliqué. « Nous ne savions pas à quel point elle allait être petite. Marty, l’un des médecins, tenait sa tête dans sa main et je ne peux pas décrire ce que j’ai ressenti en voyant ça. » Cliquez ici pour regarder une vidéo sur les premiers jours de Bonnie.
Lire la suiteLe bébé le plus prématuré au monde à survivre, né à 21 semaines, fête son premier anniversaire
Richard Scott William Hutchinson.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
Le bébé le plus prématuré au monde à survivre, selon les Records Guinness, vient de fêter son premier anniversaire après être né avec cinq mois d’avance. CNN a présenté l’histoire de Richard Scott William Hutchinson, mais a omis de mentionner le fait qu’il est né à 21 semaines et deux jours et qu’il a survécu, alors même que la Cour suprême des États-Unis se penche sur la question de la viabilité en matière d’avortement. Richard ne pesait que 11,9 onces à la naissance, soit un peu moins qu’une canette de soda.
Sa mère, Beth, a souffert de complications médicales qui ont provoqué un accouchement prématuré ; elle et son mari Rick ont passé le premier mois de la vie de leur fils à se demander s’il allait survivre.
« Quand il est né, ils lui ont donné zéro pour cent de chance de survie », a déclaré Rick à une chaîne locale d’ABC News.
Richard a été placé sous respirateur et sous perfusion et a fait de petits progrès au fil du temps, mais il représentait un défi pour l’équipe médicale du Children’s Minnesota à Minneapolis, car il était le plus jeune patient qu’ils aient jamais soigné. Pourtant, Richard a continué à prendre des forces, et après six mois de soins à l’hôpital, il a pu rentrer chez lui avec ses parents juste à temps pour Noël, en décembre 2020.
« Il est incroyablement rare qu’un bébé de 21 semaines et deux septièmes soit réanimé, sans parler de sa survie », a déclaré le Dr Stacy Kern, néonatologiste de Richard. « Je pense que Richard a surpris tout le monde au Children’s Minnesota. Il nous a appris à quel point les petits bébés comme lui peuvent être robustes. »
Lire la suiteLes médecins disaient que ce bébé né à 24 semaines et 2 jours de grossesse ne marcherait jamais
Francesca Bradley-Curran
Par Right to Life UK (LifeNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie
Une fillette née seulement 2 jours après la date limite de l’avortement légal [en Grande-Bretagne] se porte très bien maintenant et va même à la maternelle. Francesca Bradley-Curran vint au monde après 24 semaines et deux jours de grossesse, pesant 1lb et 6 oz, son pied pas plus gros qu’un penny. Les médecins dirent aux parents, Victoria Bradley et Paul Curran que même si leur fille survivait, elle ne pourrait ni marcher ni parler.
Elle est maintenant à mi-chemin de sa première année de maternelle et l’on peut dire que Francesca, 4 ans a su l’emporter haut la main contredisant ainsi les pronostics défaitistes à son sujet. « Les docteurs nous avaient dit que même si elle survivait qu’elle ne marcherait jamais et ne pourrait jamais parler ». Et sa mère Victoria d’ajouter : « À partir du moment où elle ouvrit les yeux, elle est devenue une vraie boule d’énergie. C’est fou de penser que les médecins nous aient dit qu’elle n’aurait aucune chance de marcher, de parler alors qu’en fait maintenant on ne peut même pas la garder assise tranquille. Je discute avec des mères de prématurés et leur bébé reste encore très petit, mais ma Francesca, elle, porte du 6-8 ans et a une excellente vision ! »
Mais il faut savoir qu’avant même de pouvoir quitter l’hôpital après sa naissance, Francesca dut combattre une méningite, une pneumonie, trois épisodes de septicémie ; elle eut les poumons collabés [affaissés], une insuffisance rénale aiguë, 16 transfusions sanguines et une chirurgie laser pour ses yeux. C’était en 2017, et elle fit la une des journaux avec cette photo prise par ses parents avec le penny près de ses pieds, qui étaient de la même taille que la pièce de 20mm.
« Chaque jour je la regarde aller et elle marche, un vrai miracle ». Sa fille a grandi et est rendue à un âge ou elle peut maintenant se voir en vidéo quand elle était bébé. « Elle vit combien elle était petite, mais dans un autre vidéo, celui avec le penny, alors là, elle réalisa combien elle était vraiment minuscule et malade ». « Elle vit une autre vidéo où on l’appelle bébé au pied de la taille d’un penny et me demanda “pourquoi pensent-ils que j’ai un pied-penny”. Je lui ai expliqué que nous avions mis un penny à côté de ses pieds quand elle est née et qu’elle s’était allongée à côté du penny, je pense que ça lui a fait réaliser à quel point elle était vraiment petite. Même moi, j’ai du mal à me souvenir à quel point elle était petite. »
Lire la suiteDes jumelles nées à 22 semaines n’avaient que 50 % de chances de survie ― elles se portent à merveille
Loren (la mère), Billie et Bonnie (ses jumelles) Lyon.
Par la Society for the Protection of Unborn Children ― (LifeNews)
Les jumelles prématurées Billie et Bonnie, originaires d’Écosse, sont nées quatre mois avant terme et n’avaient que 50 % de chances de survie. Dix-neuf mois plus tard, ce sont des bambines heureuses et en bonne santé.
La mère, Loren Lyon, de Falkirk, n’a pu tenir dans ses bras ses chères jumelles que plusieurs semaines après leur naissance.
Billie et Bonnie sont arrivées quatre mois d’avance et ne pesaient que 2 lb 2 oz à elles deux. Elles étaient les plus petites jumelles d’Écosse.
Après leur naissance, les deux filles ont été placées dans des sacs spéciaux pour maintenir leur chaleur corporelle. On leur a donné une chance « très faible » de survie.
Loren se souvient : « La première fois que je les ai vues, elles avaient l’air si mal en point. Je me souviens avoir pensé : “Vont-elles s’en sortir ?” Elles étaient si petites ».
Pendant leurs 89 jours d’hospitalisation, les jumelles ont lutté contre des infections et d’autres complications liées à leur naissance prématurée qui comportait notamment une rupture de la membrane [de la mère].
Lire la suiteUn bébé né à 25 semaines, à qui on ne donnait que 50 % de chances de survie, se porte bien
Henry Augustus Truhill.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie
Henry Augustus Truhill vint au monde à 25 semaines le 1er février 2021 après que sa mère fut amenée d’urgence pour subir une césarienne, car Nicole, la mère, et Henry étaient tous deux en danger.
Selon le Média local Tucson, Nicole avait été diagnostiquée d’un décollement placentaire ce qui est une complication dangereuse lorsque le placenta se détache de la paroi utérine. Dans une telle situation, les deux vies sont à risques, car le bébé est privé d’oxygène et la mère peut faire une hémorragie.
Sur la page GoFundMe de cette famille, on mentionne que Nicole avait déjà une pré-éclampsie, une complication qui inclut une très haute pression artérielle et c’est ce qui exige une césarienne d’urgence. C’est la raison pour laquelle Nicole fut transportée par hélicoptère au Centre Médical Tucson, tandis que son époux Kyle, s’y rendit en voiture, parcourant 78 miles de distance. Une fois arrivée alors que l’équipe médicale s’affairait à préparer la mère, les médecins disaient ne donner que 50 % de chance de survie au bébé. Dans la salle opératoire, il y avait une telle tension à la naissance du bébé, car tous attendaient fébrilement d’entendre son cri, ce qu’il finit par faire à leur grand soulagement.
L’équipe médicale fit une conférence de presse pour dire qu’Henry est maintenant stable après avoir reçu plusieurs transfusions sanguines afin d’augmenter sa capacité respiratoire et donc son taux d’oxygène, ce qui fait que le bébé pouvait désormais respirer par lui-même. Alors l’équipe de spécialiste espère bien pouvoir les laisser sortir en juin prochain. Même Kyle put dire : « je n’aie jamais vu de toute ma vie quelque chose d’aussi beau et d’aussi petit et fragile, au moment de la naissance je fus submergée par l’émotion, la gratitude, la sensation d’un miracle, un grand soulagement, mais aussi la peur bleue de le perdre. Alors cette semaine je peux dire que je n’aie jamais autant pleuré de ma vie, on veut juste que notre bébé vive ! »
Sur la page GoFundMe familiale, on apprend qu’Henry fut nommé ainsi en l’honneur de son arrière-arrière-grand-père et qu’il a gagné 7 oz depuis sa naissance, que la mère se porte bien.
Il faut dire que dans ces dernières années, le taux de survie des bébés prématurés s’est amélioré, au point qu’il y en a qui viennent au monde à 21 semaines et s’en sortent quand ils reçoivent des soins médicaux. Mais en dépit de ces nouvelles encourageantes, il reste encore bien des hôpitaux qui eux refusent de mettre au monde des bébés de moins de 24 semaines. À ceux concernés, vous pouvez vérifier sur la carte de Twenty-Two Matters s’il existe près de chez vous un hôpital qui accepte de soigner les prématurés de moins de 22 semaines.
Un hôpital québécois sépare un nouveau-né de sa mère pendant 10 jours, car les deux ont été déclarés « positifs » au covid…
Site Glen du CUSM, Centre universitaire de santé McGill, hôpital Shriners pour enfants.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Jeangagnon/Wikimedia Commons
Décidément, aucune considération n’arrête les fanatiques des mesures « sanitaires ». Ainsi, un nouveau-né et sa mère ont été séparés par l’hôpital qui prend soin du bébé prématuré, parce que les deux ont été déclarés « positifs » au covid-19, pour la durée de dix jours qu'aura passés la petite fille là-bas. La raison en est que, le bébé ayant été déclaré « positif », il devait rester dans une partie isolée de l’hôpital, et que la mère, également « positive », ne pouvait rester en isolement avec son enfant pour la fichue raison qu’il n’y avait pas de chambre isolée avec toilettes ! Selon LifeSiteNews :
Un nouveau-né a été retiré à ses parents contre leur gré et placé en isolement pendant dix jours, dans le but, selon l’hôpital, d’empêcher la propagation du coronavirus. Auparavant, les parents et l’enfant avaient été déclarés positifs au covid-19.
La petite Olivia Santos Sforza, fille de la Brésilienne Geovana Silva Rodrigues dos Santos et de l’Italien Sebastiano Sforza, est née le 15 mars à l’hôpital Pierre Boucher de Longueuil, au Québec. Sebastiano a déclaré à LifeSiteNews que, bien que la grossesse de sa femme ait été normale, Olivia est née prématurément, à 36 semaines.
La mère et le bébé ont été immédiatement séparés et n’ont jamais été réunis car, lors de son admission à l’hôpital, Geovana a été obligée de passer le test COVID-19, qui s’est révélé positif.
« Le bébé, cinq heures après sa naissance, a été transféré au CUSM [Centre universitaire de santé McGill] à Montréal, cet établissement étant censé être mieux équipé pour effectuer les tests nécessaires à l’état du bébé », déclare Sebastiano à LifeSiteNews par courriel. « Geovana, ayant reçu un résultat positif au test covid, a dû rester à la maison pendant dix jours à partir du 15 mars ».
« J’ai également passé un test qui est revenu positif, et j’ai donc également été confinée à la maison. Ainsi, malheureusement, notre bébé n’a eu aucun contact avec ses parents, surtout sa mère, depuis sa naissance. »
Comme Olivia a elle aussi été déclarée positive au virus, elle est en isolement. Ses parents ont supplié le Centre universitaire de santé McGill de permettre à Geovana de rester isolée avec son bébé à l’hôpital, mais la réponse du CUSM fut que cela était impossible, car il n’y avait pas de chambre isolée avec des toilettes. Sebastiano a trouvé cela difficile à croire, étant donné le statut du Canada en tant que pays classé premier monde, entièrement développé.
Le couple devrait récupérer son enfant aujourd'hui. Les deux parents songent à intenter une poursuite contre le CUSM.
Né à 23 semaines, James est maintenant un enfant de 5 ans en pleine santé
James.
Par Nancy FLanders (LiveActionNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie
Michael et Rachel attendaient leur premier bébé en 2015 lorsque Rachel a perdu ses eaux à seulement 22 semaines. C’est à ce moment-là que le couple a appris pour la première fois qu’il attendait des jumeaux, mais les très prématurés nés à 22 semaines n’ont que 21 % de chances de survivre. Malheureusement, le bébé Ian n’a pas survécu, mais son frère jumeau James, né à 23 semaines, a maintenant cinq ans.
À 23 semaines et deux jours, James ne pesait qu’une livre et deux onces, et il avait tout un combat devant lui. Il a fallu six jours avant que sa mère ne le tienne dans ses bras pour la première fois. Et tandis que ses parents disent que les deux premières semaines après la naissance se sont déroulées sans heurts, après cela, James a commencé à faire face à de nombreux problèmes médicaux.
« James a tellement souffert. Il a reçu une intubation [trachéale (?)], puis il est passé au CPAP [ventilateur] et est revenu à l’intubation et toutes ces différentes choses. Et il a traversé tellement de choses », a déclaré Michael dans une vidéo YouTube.
À trois semaines, James a subi une chirurgie PDA pour fermer une ouverture dans le cœur entre l’aorte thoracique et l’artère pulmonaire. Il a bien traversé l’opération, mais à deux mois, ses poumons ne se portaient pas aussi bien qu’on avait espéré et il continuait d’avoir besoin d’une assistance respiratoire. Il est resté à l’hôpital à l’unité de soins intensifs néonataux jusqu’à l’âge de quatre mois environ. Après sa sortie de l’unité des soins intensifs néonataux, il est resté sous oxygène pendant des mois à la maison.
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