Un bébé prématuré qui ne pesait pas plus qu’une miche de pain rentre à la maison
Lloyd Hayes, Sophie James et leur bébé Marley.
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (bords flous rajoutés) : SWNS
Un bébé prématuré, qui était si petit à la naissance qu’il pesait le même poids qu’une miche de pain, s’est remarquablement rétabli. Aujourd’hui, sa famille a hâte de fêter leur premier Noël ensemble.
Alors que Sophie James était enceinte de 25 semaines, elle a perdu les eaux et a donné naissance à sa petite fille prématurée, Marley, qui ne pesait que 750 grammes à la naissance, soit à peu près le poids d’une miche de pain. Selon le Mirror, elle a eu un certain nombre de problèmes de santé dus à son arrivée précoce, notamment une insuffisance rénale et une hémorragie cérébrale. Elle a également souffert d’une maladie appelée hypercalcémie, ce qui signifie qu’elle avait trop de calcium dans le sang.
« Les médecins ne comprenaient pas pourquoi cela se produisait. Finalement, on a cessé de lui donner du calcium », explique Sophie. « Cela signifie qu’elle n’a plus reçu de lait maternel et qu’elle a dû se contenter de sachets de vitamines. Elle a à peine grandi en quatre semaines. Puis elle a commencé à prendre une version de lait maternisé pauvre en calcium, appelée Locasol, et finalement, elle a été autorisée à boire mon lait maternel. »
Sophie et son compagnon, Lloyd Hayes, ont passé les semaines suivantes aux côtés de Marley pendant son séjour à l’Unité de soins intensifs néonataux.
« Tout ce que nous voyions, c’était Marley, et nous nous sommes dit que nous devions faire face à cette situation. Les médecins ont dit qu’il fallait tout faire pour la maintenir en vie, elle a donc été incubée et mise directement sous respirateur », raconte Sophie.
Lire la suiteUne mère fête le premier anniversaire de son fils prématuré alors que les médecins ne lui avaient donné que 24 h à vivre
Le premier anniversaire du petit Hector Tully.
Par Right to life News— Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Marie Clare Tully
Un bébé né une semaine avant la limite d’avortement au Royaume-Uni et qu'on ne pensait voir vivre que 24 heures vient de fêter son premier anniversaire.
Bébé Hector est né en Écosse en novembre dernier au Royal Hospital for Children and Young People d’Édimbourg, alors que sa mère était enceinte de 23 semaines seulement. Son père et sa mère, Marie Clare et Angus, avaient perdu un bébé pendant une grossesse trois ans auparavant, et cette nouvelle grossesse était donc considérée comme à haut risque.
Marie Clare raconte : « Quand je suis allée à l’hôpital avec des douleurs aiguës, les médecins m’ont dit que j’étais en train d’accoucher ».
« J’ai dit “non” et j’ai essayé de leur cacher les douleurs du travail, car je ne voulais désespérément pas qu’il arrive en avance. »
« [Les médecins] ont dit qu’il y avait très peu de chances de survie en dessous de 23 semaines. J’ai regardé ma montre et il était minuit moins une, alors je me suis dit que dans une minute, j’aurai atteint 23 semaines. »
Les parents n’ont pas été autorisés à voir leur fils pendant près de deux jours
Hector est né un peu plus d’une heure plus tard, à 1 h 14 du matin. Comme il était très prématuré, il a dû être immédiatement ranimé et placé dans une couveuse.
« Je l’ai vu quand il est né et je lui ai donné un baiser, puis il a été enveloppé dans du plastique pour le garder au chaud et emmené d’urgence au service de réanimation », a déclaré sa maman. « J’étais dévastée de ne pas pouvoir être avec lui ».
Pour aggraver les choses, les restrictions COVID-19 ont fait que le couple n’a pas été autorisé à le voir pendant près de deux jours après sa naissance. Après cela, ses parents n’ont été autorisés à le voir que pendant de brèves périodes. Ce n’est qu’après cinq jours angoissants que les parents d’Hector ont été autorisés à être avec lui jour et nuit.
Marie Clare a déclaré : « J’ai eu le cœur brisé de ne pas pouvoir être avec lui dans ces premiers moments cruciaux ».
Lire la suiteLe bébé prématuré d’une maman a survécu à 23 semaines. Aujourd’hui, elle défend ceux des autres
Par Victoria Clarizio (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : christianabella/Pixabay
C’était Thanksgiving 2019, et Crystal Odom préparait la voiture pour des vacances relaxantes avec sa famille. Mais ce jour-là, Odom, enceinte de son deuxième enfant, a commencé à éprouver ce qui ressemblait au début d’un travail prématuré à seulement 17 semaines de grossesse. Abandonnant leurs projets de Thanksgiving, elle et son mari Alex se sont précipités à l’hôpital de l’Université d’Alabama à Birmingham.
Odom avait en fait commencé le travail prématurément en raison d’une incompétence du col de l’utérus, une condition qui entraîne une ouverture prématurée du col. Le bébé n’étant pas assez développé pour survivre en dehors de l’utérus, l’équipe médicale a dû faire quelque chose pour empêcher Odom d’accoucher. Ils ont procédé à un cerclage du col de l’utérus, qui consiste à mettre un point de suture autour du col pour le maintenir fermé. Cela a permis de retarder la naissance du bébé jusqu’à la 23e semaine, moment où les chances de survie étaient les plus élevées. Odom a donné naissance à une petite fille, qu’elle a appelée Everleigh. Avec sa naissance prématurée, Everleigh avait 50 % de chances de survie, mais elle a reçu les meilleurs soins médicaux et elle a maintenant deux ans.
Everleigh a connu diverses conséquences de sa naissance prématurée. Elle a subi plusieurs opérations chirurgicales pour ses organes sous-développés et, plus récemment, on lui a diagnostiqué une paralysie cérébrale. Ses parents ont dû apprendre à se battre pour les soins de leur enfant, et ils remercient également le personnel hospitalier pour sa volonté d’aider Everleigh. « Je suis tellement reconnaissante d’avoir eu Everleigh ici [à l’UAB] et d’avoir maintenant la chance de la voir s’épanouir à la maison grâce à leur volonté d’aider les bébés à un si jeune âge gestationnel », a déclaré Mme Odom.
Malheureusement, toutes les personnes souffrant d’une incompétence du col de l’utérus ne bénéficient pas d’une telle attention. En fait, un autre bébé né à 22 semaines de grossesse en raison de ce problème n’a pas reçu de soins médicaux et n’a survécu que quelques heures. Mais, comme pour beaucoup d’autres bébés prématurés qui ont survécu à une naissance précoce, l’expérience d’Everleigh démontre qu’il est possible à des bébés aussi jeunes de survivre en dehors de l’utérus s’ils reçoivent les soins et l’attention appropriés.
Pendant cette épreuve, Odom a partagé les progrès d’Everleigh avec ses amis et sa famille via les médias sociaux. À sa grande surprise, cela lui a ouvert la porte pour aider d’autres parents dans des situations similaires, en particulier les parents d’enfants handicapés. Ses efforts de sensibilisation ont été remarqués et Mme Odom a été nommée par le gouverneur Kay Ivey au Governor’s Interagency Council du système d’intervention précoce de l’Alabama pour la période 2022-2023. Au sein de ce conseil, Mme Odom sera mieux à même de partager ses expériences, de fournir une aide aux parents et aux prestataires se trouvant dans des situations similaires et d’aider à déterminer où les fonds de l’État seront le mieux utilisés. « C’est une bénédiction qu’ils nous aient choisis », a-t-elle déclaré.
Mme Odom donne ce conseil aux parents qui pourraient se trouver dans une situation similaire : « Dès le début, il ne faut pas avoir peur de poser des questions, de s’impliquer avec l’équipe de soins et d’essayer de comprendre ce qui se passe pour pouvoir défendre les intérêts de son enfant. »
Ces jumeaux nés à 22 semaines de grossesse rentrent maintenant chez eux
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Les jumeaux Harley et Harry Crane sont sortis de l’hôpital ce printemps, des mois après que les médecins aient prédit qu’ils n’avaient « aucune chance » de survivre.
Le Mirror rapporte que les jumeaux sont nés prématurément à 22 semaines et cinq jours de grossesse et ont passé 140 jours à l’hôpital. Le 14 mars 2022, leurs parents, Jade et Steve Crane, ont amené leurs bébés à la maison pour la première fois.
« Je suis tellement fière de mes bébés. Ce sont de petits combattants. Ils se portent à merveille. Ils font toutes les choses qu’on nous avait dit qu’ils ne feraient pas. Ils pleurent, ils survivent », a déclaré leur mère.
Harley et Harry seraient les plus jeunes jumeaux prématurés à avoir survécu au Royaume-Uni, et leurs vies sont des miracles à plus d’un titre.
Pendant plus d’une décennie, les Crane ont lutté contre l’infertilité, et ils ont perdu trois bébés à naître à la suite de fausses couches avant que Jade ne devienne enceinte de Harley et Harry, selon le Liverpool Echo.
Jade Crane a déclaré qu’elle s’est inquiétée tout au long de sa grossesse de perdre également les jumeaux.
« J’avais tellement peur de faire une fausse couche ou que quelque chose se passe mal. J’étais encore incrédule lorsque nous sommes arrivés à 20 semaines... », se souvient-elle. « J’avais acheté quelques vêtements mais j’ai pensé que je ferais mieux de garder les étiquettes, au cas où. Je n’arrivais pas à y croire. »
Lire la suiteUn bébé né prématurément à 23 semaines de grossesse et pesant 566 grammes rentre à la maison
Valentina Alvarado.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
S’il existe un « petit » miracle, c’est bien Valentina Alvarado.
Cette petite fille californienne est née prématurément en septembre dernier et ne pesait que 566 grammes, rapporte CBN News. Aujourd’hui, elle s’épanouit à la maison avec sa famille.
« Elle est vraiment un petit miracle », a déclaré sa mère, Gaby Alvarado, lors d’une récente conférence de presse. « Si elle a pu se battre aussi intensément pour sa vie et surmonter autant de choses alors qu’elle était si petite, il n’y a rien que le reste d’entre nous ne puisse faire ».
Selon KNTV News, Mme Alvarado a donné naissance à sa fille le 4 septembre au centre médical Kaiser Permanente San Leandro, en Californie. Elle n’était enceinte que de 23 semaines à l’époque.
Il n’y a pas si longtemps, les bébés nés avant 24 semaines n’étaient pas considérés comme viables, mais les progrès de la technologie médicale ont repoussé la viabilité à environ 22 semaines. Selon une étude publiée en janvier dans le Journal of the American Medical Association, 55 % des bébés prématurés nés à 23 semaines ont survécu en étant soignés, rapporte KNTV.
Valentina a passé des mois à l’hôpital à recevoir les soins d’une équipe dévouée de médecins et d’infirmières, et, en janvier, Gaby et son mari, Jesús, ont finalement été autorisés à amener leur fille à la maison, selon l’article. Gaby Alvarado a déclaré que sa fille pesait maintenant presque 5 kg et qu’elle se portait bien.
Il y a plusieurs décennies, la viabilité se situait à environ 28 semaines de grossesse, puis elle a reculé à 24. Aujourd’hui, ce point s’est déplacé encore plus tôt, et des bébés de 21 et 22 semaines survivent.
En novembre, les Records du monde Guinness ont reconnu un garçon de l’Alabama, né à 21 semaines de gestation, comme le plus jeune bébé prématuré à survivre. Curtis Means est né en juillet 2020, à 21 semaines et un jour, pesant 419 grammes. En 2017, la revue Pediatrics a mis en lumière l’histoire d’une petite fille qui a survécu après être née à 21 semaines et quatre jours de grossesse.
Malgré des preuves médicales de plus en plus nombreuses, certains hôpitaux refusent toujours, ou n’ont pas la capacité, de fournir un traitement salvateur aux bébés prématurés nés avant 24 semaines. Une étude publiée en 2015 dans le New England Journal of Medicine a révélé que, bien qu’un nombre croissant de prématurés survivent à 22 semaines de grossesse, certains hôpitaux leur refusent des soins médicaux vitaux en se fondant sur des hypothèses concernant la qualité de vie future de ces bébés.
Twenty Two Matters tient à jour une liste des hôpitaux dont il est confirmé qu’ils ont sauvé des bébés nés à 21 ou 22 semaines de grossesse.
Un bébé né à 23 semaines survit grâce à des médecins prêts à lui donner une chance
Bonnie Morgans.
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rachel Morgans
Un bébé né à seulement 23 semaines de grossesse a défié tous les pronostics et rentre maintenant chez lui avec sa famille après seulement quatre mois à l’hôpital. Et cette petite fille n’est en vie aujourd’hui que grâce aux médecins et aux sages-femmes qui ont bien voulu lui donner une chance de vivre. Quand la petite Bonnie Morgans est née, peu de gens pensaient qu’elle survivrait. Sa mère, Rachel, a expliqué à Cornwall Live qu’elle avait eu une grossesse difficile, ayant fait une fausse couche avec la jumelle de Bonnie à un stade antérieur. Lorsque Rachel a accouché prématurément avec Bonnie, il n’y avait pas beaucoup d’espoir que sa petite fille s’en sortirait.
« À l’hôpital de Leighton, la limite est de 24 semaines, donc Bonnie aurait été classée dans les fausses couches tardives, mais les médecins qui étaient ce jour-là et la sage-femme, dont Bonnie a hérité son deuxième prénom, ont décidé de donner à Bonnie une chance, si elle montrait un signe de vie, ils lui donneraient une chance », a-t-elle expliqué. « Bonnie est sortie et a pleuré. Parce qu’elle a pleuré, ils ont dit qu’elle s’était battue pour vivre, alors ils se sont battus pour elle et elle est là aujourd’hui. »
Bonnie ne pesait qu’une livre et sept onces, mais sa volonté de se battre est restée avec elle. Elle a finalement surmonté bon nombre des problèmes médicaux, notamment deux arrêts cardiaques, une hémorragie cérébrale et une opération oculaire. Le 20 janvier, elle a pu enfin rentrer chez elle avec sa famille. « Elle ressemble à un nouveau-né normal, même si elle a quatre mois », a déclaré sa mère. « Je n’aurais jamais pensé que nous arriverions à ce stade. » Bonnie n’est que l’un des nombreux bébés à naître qui survivent bien qu’ils soient nés prématurément à 21, 22 ou 23 semaines. Ces histoires de survie miraculeuse étaient autrefois de rares exceptions, mais maintenant, grâce aux progrès de la médecine, elles deviennent de plus en plus courantes. Partager des histoires comme celle de Bonnie est un rappel important que de nombreux enfants sont capables de déjouer les pronostics, si on leur donne seulement une chance de vivre.
Le taux de survie des bébés prématurés aux États-Unis s’est considérablement amélioré au cours de la dernière décennie, selon une étude
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie
8 février 2022 (LifeSiteNews) — Une étude publiée le mois dernier a révélé que le taux de survie des nourrissons « extrêmement prématurés » s’est considérablement amélioré au cours de la dernière décennie.
Le taux de survie (jusqu’à la sortie de l’hôpital) des nourrissons nés entre 22 et 28 semaines de grossesse est passé de 76 % pendant la période 2008-2012 à 78,3 % de 2013 à 2018, selon l’étude financée par les National Institutes of Health (NIH) et dirigée par Edward F. Bell, M.D., de l’Université de l’Iowa.
Cela revient à un taux de survie de désormais près de quatre bébés sur cinq nés entre 22 et 28 semaines.
L’étude, qui a été publiée le 18 janvier dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), a évalué plus de 10 000 bébés nés dans 19 centres médicaux à travers les États-Unis. Elle a révélé que le taux de survie s’est amélioré de façon spectaculaire entre les bébés nés le plus tôt et les bébés nés le plus tard qui ont été étudiés : seuls 11 % des bébés nés à 22 semaines ont survécu jusqu’à leur sortie de l’hôpital, contre 94 % de ceux nés à 28 semaines, selon un avis du NIH sur l’étude.
Il convient toutefois de noter qu’une autre étude réalisée en 2019 par l’Université de l’Iowa a révélé que 64 % des bébés nés vivants à 22 semaines, pour lesquels les parents ont demandé une réanimation, ont survécu jusqu’à leur sortie de l’hôpital.
Les résultats en matière de développement des bébés survivants inclus dans l’étude publiée par le JAMA ont également été examinés à l’âge de deux ans corrigé (leur âge depuis leur date de naissance prévue). À cet âge, près de 49 % des bébés « ne présentaient aucun trouble du développement neurologique ou un trouble léger », 29,3 % présentaient un trouble « modéré » et 21,2 % présentaient un trouble « grave » du développement neurologique.
Lire la suiteLes médecins ont dit que son bébé naîtrait en « état de mort cérébrale », mais maintenant il fait ses premiers pas
Isaiah Martin.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
En Australie, un garçon d’un an a étonné les médecins dès sa naissance prématurée à 23 semaines. Alors qu’on ne s’attendait pas à ce qu’il survive, Isaiah fait maintenant ses premiers pas et donne de l’espoir à d’autres familles.
La mère d’Isaiah, Jillian Martin, a perdu les eaux alors qu’elle n’était enceinte que de 20 semaines. Les médecins l’ont emmenée dans le service des mort-nés, rapporte ABC, car ils ne s’attendaient pas à ce que son bébé survive. « Ils ont dit que mon fils allait être mort-né, parce que vous avez environ 98 % de chances d’entrer en travail après avoir perdu les eaux », a-t-elle déclaré.
Elle et son partenaire Dan Rhodes ont été « dévastés » par cette nouvelle, mais Mme Martin n’a pas commencé le travail comme les médecins l’avaient prévu. Elle a pu porter Isaiah trois semaines de plus, ce qui a donné à celui-ci le temps nécessaire pour se renforcer. « Il me restait encore un peu de liquide [amniotique], mais dans la limite inférieure de la normale », explique-t-elle. « Alors qu’ils procédaient à d’autres contrôles, les battements de cœur du bébé étaient bons ».
Mme Martin a été transportée par avion à l’hôpital universitaire de Townsville pour accoucher, mais une fois sur place, les médecins lui ont dit qu’ils pensaient que son petit garçon naîtrait en état de mort cérébrale. « C’était dur », dit-elle. « Vous avez eu tout cet espoir et vous êtes restés si positifs tout ce temps et puis en un instant, tout cela est mis par terre. »
Mais lorsqu’Isaiah est né à un peu plus de 23 semaines, il était bien vivant. Il ne pesait que 700 grammes et a été transporté à l’unité de soins intensifs néonatals, où il est resté pendant quatre mois. « Après la naissance, j’étais debout dans l’unité de soins intensifs néonatals et je n’en revenais pas qu’il soit si petit », a déclaré Jillian Martin. Il y a tellement de doutes qui vous traversent l’esprit : « Comment quelque chose d’aussi petit va-t-il pouvoir survivre ? »
Lire la suiteUne adolescente donne naissance au plus petit bébé prématuré du Royaume-Uni
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Alessandro Grandini/Adobe Stock
Une jeune maman de 17 ans vient de donner naissance à ce que l’on pense être le plus petit bébé prématuré du Royaume-Uni. La petite Hannah Stibbles est née à Glasgow, en Écosse, le 30 décembre 2021, alors que sa maman, Ellie Paton, n’était enceinte que de 25 semaines. D’après le Daily Mail, Hannah ne pesait que 311,8 g à la naissance.
Ellie a accouché d’Hannah par césarienne d’urgence, les médecins ayant découvert qu’elle souffrait de pré-éclampsie et que le bébé devait être mis au monde immédiatement. Elle et son conjoint, Brandon Stibbles, ont été prévenus que leur fille n’avait que 20 % de chances de survie. « On nous a clairement fait comprendre qu’il n’y avait aucun espoir pour elle », a déclaré Brandon. « Ils nous ont complètement préparés au pire, en nous disant qu’ils devraient la réanimer, puis ils ont dit qu’ils s’assureraient d’abord qu’Ellie aille bien. »
Malgré ces avertissements alarmants, Hannah est née en respirant toute seule. « Dès qu’elle est née, ils l’ont emmenée à l’USIN [Unité de soins intensifs néonataux] mais elle n’a pas eu besoin d’être réanimée, ce qui nous a tout de suite donné de l’espoir. Nous savions qu’elle lutterait [pour sa survie] », a déclaré Ellie au Daily Record. Hannah est toujours à l’USIN et se trouve actuellement dans une couveuse enveloppée dans du papier bulle pour l’aider à rester au chaud.
Bien qu’il existe de nombreux cas de bébés prématurés qui survivent même à 21 semaines, les médecins ont prévenu que les chances d’Hannah étaient minces en raison de sa taille particulièrement petite. Des médecins de haut niveau venaient dans l’unité de néonatalogie et disaient « les bébés de cette taille ne survivent pas », explique Brandon. « À 25 semaines de grossesse, les bébés devraient peser 500 grammes ou plus, Hannah ne pesait que 325 grammes ».
Depuis sa naissance, Hannah a pris au moins 25 grammes, et elle ne montre jusqu’à présent aucun signe de problème médical malgré sa prématurité. Le Daily Record rapporte que tous les scanneurs du cerveau et du cœur sont revenus clairs. « Nous sommes tellement fiers d’elle. Elle s’est battue pour sa vie et a prouvé que tout le monde avait tort. C’est une petite championne », a déclaré Ellie. Le couple a déclaré que [la naissance de] bébé Hannah est « la meilleure chose qui nous soit jamais arrivée ».
La taille extrêmement petite d’Hannah signifie qu’elle est considérée comme le plus petit bébé jamais né et ayant survécu au Royaume-Uni. Selon le Daily Mail, l’ancienne détentrice du record était Aaliyah Hart, qui pesait 340 grammes à sa naissance en 2003. Le plus petit bébé survivant au monde était un petit garçon né à Tokyo en 2019, pesant moins de 283 grammes.
Un bébé prématuré né à 22 semaines de grossesse rentre chez lui
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Tobilander/Adobe Stock
Un bébé prématuré né avec 18 semaines d’avance a défié les probabilités et peut maintenant passer les fêtes d’Actions de grâce à la maison avec sa famille.
Juana Gallegos a raconté son histoire et celle de son bébé à la chaîne d’information locale KHOU, décrivant comment elle est entrée en travail le 29 avril alors qu’elle n’était enceinte que de 22 semaines. L’hôpital où Mme Gallegos s’est rendue lui a dit qu’ils ne pourraient pas sauver son bébé. « Ils m’ont dit qu’ils ne pourraient pas la réanimer ou faire quoi que ce soit pour elle si elle naissait là-bas, à ce moment-là, si tôt », a-t-elle raconté. Je leur ai dit : « Transférez-moi maintenant ».
Mme Gallegos a pu se rendre au Memorial Hermann The Woodlands Medical Center, qui dispose d’une unité de soins intensifs néonatals de niveau III. C’est là que sa petite fille, Jimena « JC » Macias, est née. Elle ne pesait que 708,74 g et ne mesurait que 28 cm. Elle avait besoin d’un ventilateur pour l’aider à respirer, tandis qu’une perfusion lui apportait de la nourriture par le biais de son cordon ombilical.
La petite JC a passé 112 jours à l’unité de soins intensifs néonatals, mais elle était suffisamment bien pour rentrer chez elle à temps pour l’Action de grâce, ce que ses parents n’auraient jamais cru possible. « Le premier jour, le deuxième jour, le 30e jour... je ne pensais pas qu’il serait possible de passer les fêtes ensemble », a déclaré Mme Gallegos. « Dieu avait d’autres plans ».
Le père de JC, Eduardo Macias, a déclaré à KHOU que la famille a une nouvelle appréciation des inconvénients qui viennent avec les soins d’un nouveau-né. « Nous voyons les choses d’un autre point de vue et nous sommes reconnaissants, car nous n’aurions pas vécu cela si elle n’était pas là », a-t-il déclaré.
Le Dr Rebecca Ballard, néonatologiste au Memorial Hermann/Pediatrix Medical Group of Texas, a déclaré que la survie de JC était tout simplement miraculeuse. « Même si j’aimerais que cette histoire se produise pour tous les bébés nés aussi tôt, ce n’est pas possible », a-t-elle déclaré. « Il ne faut pas penser que son histoire représente tous les bébés, mais cela rend encore plus miraculeux le fait que cela soit arrivé ».
Les bébés prématurés comme JC sont confrontés à une bataille importante pour leur survie ─ seuls 10 % environ des bébés nés à 22 semaines de grossesse s’en sortent, selon Verywell Family. Pourtant, les enfants nés à 21 semaines ont désormais une chance de survivre en dehors de l’utérus s’ils reçoivent les soins médicaux appropriés. Comme Mme Gallegos en a fait l’expérience, tous les hôpitaux ne sont pas équipés pour aider des enfants aussi petits, et il est donc heureux qu’elle ait pu se rendre à temps dans un établissement capable de l’aider. Pour trouver un hôpital près de chez vous qui est équipé pour aider les enfants de 22 semaines, cliquez ici.