Un bébé né prématurément à 23 semaines de grossesse et pesant 566 grammes rentre à la maison
Valentina Alvarado.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
S’il existe un « petit » miracle, c’est bien Valentina Alvarado.
Cette petite fille californienne est née prématurément en septembre dernier et ne pesait que 566 grammes, rapporte CBN News. Aujourd’hui, elle s’épanouit à la maison avec sa famille.
« Elle est vraiment un petit miracle », a déclaré sa mère, Gaby Alvarado, lors d’une récente conférence de presse. « Si elle a pu se battre aussi intensément pour sa vie et surmonter autant de choses alors qu’elle était si petite, il n’y a rien que le reste d’entre nous ne puisse faire ».
Selon KNTV News, Mme Alvarado a donné naissance à sa fille le 4 septembre au centre médical Kaiser Permanente San Leandro, en Californie. Elle n’était enceinte que de 23 semaines à l’époque.
Il n’y a pas si longtemps, les bébés nés avant 24 semaines n’étaient pas considérés comme viables, mais les progrès de la technologie médicale ont repoussé la viabilité à environ 22 semaines. Selon une étude publiée en janvier dans le Journal of the American Medical Association, 55 % des bébés prématurés nés à 23 semaines ont survécu en étant soignés, rapporte KNTV.
Valentina a passé des mois à l’hôpital à recevoir les soins d’une équipe dévouée de médecins et d’infirmières, et, en janvier, Gaby et son mari, Jesús, ont finalement été autorisés à amener leur fille à la maison, selon l’article. Gaby Alvarado a déclaré que sa fille pesait maintenant presque 5 kg et qu’elle se portait bien.
Il y a plusieurs décennies, la viabilité se situait à environ 28 semaines de grossesse, puis elle a reculé à 24. Aujourd’hui, ce point s’est déplacé encore plus tôt, et des bébés de 21 et 22 semaines survivent.
En novembre, les Records du monde Guinness ont reconnu un garçon de l’Alabama, né à 21 semaines de gestation, comme le plus jeune bébé prématuré à survivre. Curtis Means est né en juillet 2020, à 21 semaines et un jour, pesant 419 grammes. En 2017, la revue Pediatrics a mis en lumière l’histoire d’une petite fille qui a survécu après être née à 21 semaines et quatre jours de grossesse.
Malgré des preuves médicales de plus en plus nombreuses, certains hôpitaux refusent toujours, ou n’ont pas la capacité, de fournir un traitement salvateur aux bébés prématurés nés avant 24 semaines. Une étude publiée en 2015 dans le New England Journal of Medicine a révélé que, bien qu’un nombre croissant de prématurés survivent à 22 semaines de grossesse, certains hôpitaux leur refusent des soins médicaux vitaux en se fondant sur des hypothèses concernant la qualité de vie future de ces bébés.
Twenty Two Matters tient à jour une liste des hôpitaux dont il est confirmé qu’ils ont sauvé des bébés nés à 21 ou 22 semaines de grossesse.
Un bébé né à 23 semaines survit grâce à des médecins prêts à lui donner une chance
Bonnie Morgans.
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rachel Morgans
Un bébé né à seulement 23 semaines de grossesse a défié tous les pronostics et rentre maintenant chez lui avec sa famille après seulement quatre mois à l’hôpital. Et cette petite fille n’est en vie aujourd’hui que grâce aux médecins et aux sages-femmes qui ont bien voulu lui donner une chance de vivre. Quand la petite Bonnie Morgans est née, peu de gens pensaient qu’elle survivrait. Sa mère, Rachel, a expliqué à Cornwall Live qu’elle avait eu une grossesse difficile, ayant fait une fausse couche avec la jumelle de Bonnie à un stade antérieur. Lorsque Rachel a accouché prématurément avec Bonnie, il n’y avait pas beaucoup d’espoir que sa petite fille s’en sortirait.
« À l’hôpital de Leighton, la limite est de 24 semaines, donc Bonnie aurait été classée dans les fausses couches tardives, mais les médecins qui étaient ce jour-là et la sage-femme, dont Bonnie a hérité son deuxième prénom, ont décidé de donner à Bonnie une chance, si elle montrait un signe de vie, ils lui donneraient une chance », a-t-elle expliqué. « Bonnie est sortie et a pleuré. Parce qu’elle a pleuré, ils ont dit qu’elle s’était battue pour vivre, alors ils se sont battus pour elle et elle est là aujourd’hui. »
Bonnie ne pesait qu’une livre et sept onces, mais sa volonté de se battre est restée avec elle. Elle a finalement surmonté bon nombre des problèmes médicaux, notamment deux arrêts cardiaques, une hémorragie cérébrale et une opération oculaire. Le 20 janvier, elle a pu enfin rentrer chez elle avec sa famille. « Elle ressemble à un nouveau-né normal, même si elle a quatre mois », a déclaré sa mère. « Je n’aurais jamais pensé que nous arriverions à ce stade. » Bonnie n’est que l’un des nombreux bébés à naître qui survivent bien qu’ils soient nés prématurément à 21, 22 ou 23 semaines. Ces histoires de survie miraculeuse étaient autrefois de rares exceptions, mais maintenant, grâce aux progrès de la médecine, elles deviennent de plus en plus courantes. Partager des histoires comme celle de Bonnie est un rappel important que de nombreux enfants sont capables de déjouer les pronostics, si on leur donne seulement une chance de vivre.
Les médecins disaient qu’ils n’avaient aucune chance de survivre, mais ces jumeaux nés à 22 semaines défient les probabilités
Harley et Harry Crane.
Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
La valeur des bébés à naître est de plus en plus évidente à mesure que des bébés prématurés de plus en plus petits survivent.
Il y a quelques décennies, la viabilité se situait à environ 28 semaines de grossesse, puis elle a reculé à 24. Aujourd’hui, grâce aux progrès de la médecine moderne, ce point s’est déplacé encore plus tôt, et des bébés de 21 et 22 semaines survivent.
Ces derniers jours, le Daily Mail a mis en lumière l’histoire des jumeaux Harley et Harry Crane, qui sont considérés comme les jumeaux les plus prématurés à avoir jamais survécu au Royaume-Uni.
Les jumeaux Crane sont nés à 22 semaines et cinq jours de grossesse, et les médecins de leur mère l’ont avertie que leurs chances de survie étaient nulles, selon l’article.
Mais les médecins avaient tort, et maintenant les parents Steve et Jade Crane, de Derby, en Angleterre, se préparent à ramener leur fils et leur fille de l’hôpital.
« Je suis tellement fière de mes bébés. Ce sont de petits combattants », a déclaré leur mère. « Ils se portent à merveille. Ils font toutes les choses qu’on nous avait dit qu’ils ne feraient pas : ils pleurent, ils survivent. »
Les Cranes ont déclaré avoir passé 11 ans à essayer d’avoir un bébé. Après l’échec de plusieurs traitements de fécondation in vitro (FIV) et trois fausses-couches, le couple était anxieux lorsque Jade est devenue enceinte de jumeaux.
« J’avais tellement peur de faire une fausse-couche ou que quelque chose se passe mal. C’est pourquoi je n’ai littéralement rien fait pendant la grossesse. J’étais encore incrédule lorsque nous sommes arrivés à 20 semaines... » raconte Jade Crane.
Lire la suiteLe taux de survie des bébés prématurés aux États-Unis s’est considérablement amélioré au cours de la dernière décennie, selon une étude
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie
8 février 2022 (LifeSiteNews) — Une étude publiée le mois dernier a révélé que le taux de survie des nourrissons « extrêmement prématurés » s’est considérablement amélioré au cours de la dernière décennie.
Le taux de survie (jusqu’à la sortie de l’hôpital) des nourrissons nés entre 22 et 28 semaines de grossesse est passé de 76 % pendant la période 2008-2012 à 78,3 % de 2013 à 2018, selon l’étude financée par les National Institutes of Health (NIH) et dirigée par Edward F. Bell, M.D., de l’Université de l’Iowa.
Cela revient à un taux de survie de désormais près de quatre bébés sur cinq nés entre 22 et 28 semaines.
L’étude, qui a été publiée le 18 janvier dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), a évalué plus de 10 000 bébés nés dans 19 centres médicaux à travers les États-Unis. Elle a révélé que le taux de survie s’est amélioré de façon spectaculaire entre les bébés nés le plus tôt et les bébés nés le plus tard qui ont été étudiés : seuls 11 % des bébés nés à 22 semaines ont survécu jusqu’à leur sortie de l’hôpital, contre 94 % de ceux nés à 28 semaines, selon un avis du NIH sur l’étude.
Il convient toutefois de noter qu’une autre étude réalisée en 2019 par l’Université de l’Iowa a révélé que 64 % des bébés nés vivants à 22 semaines, pour lesquels les parents ont demandé une réanimation, ont survécu jusqu’à leur sortie de l’hôpital.
Les résultats en matière de développement des bébés survivants inclus dans l’étude publiée par le JAMA ont également été examinés à l’âge de deux ans corrigé (leur âge depuis leur date de naissance prévue). À cet âge, près de 49 % des bébés « ne présentaient aucun trouble du développement neurologique ou un trouble léger », 29,3 % présentaient un trouble « modéré » et 21,2 % présentaient un trouble « grave » du développement neurologique.
Lire la suiteUn bébé qui n’avait qu’un pour cent de chances de vivre est maintenant à la maison avec sa mère qui a refusé l’avortement
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lightfield studios/Adobe Stock
27 janvier 2022 (LifeSiteNews) — Une mère et son enfant sont arrivés sains et saufs à la maison après qu’un médecin ait recommandé un avortement parce que le petit garçon n’avait qu’un pour cent de chances de survie.
Ann Rice, une mère britannique, a choisi la vie pour son fils Chester Rice, âgé maintenant de 9 mois. Chester est né avec des poumons sous-développés et pesait moins de deux livres à 30 semaines de grossesse, après 11 semaines de graves complications au cours desquelles Ann a perdu les eaux à 19 semaines de grossesse seulement.
« Je ne savais même pas que cela pouvait arriver, je ne savais pas que l’on pouvait perdre les eaux aussi tôt, et que l’on pouvait encore poursuivre la grossesse », a déclaré Ann à un journal gallois.
« Les médecins m’ont dit : "Écoutez, il n’y a rien que nous puissions faire ─ si ce sont vos eaux, la nature suivra son cours et vous ferez une fausse-couche" », se souvient-elle. Un médecin lui a alors dit : « Vous avez 1 % de chances que le bébé survive à la semaine ».
Un autre médecin a dit à Ann qu’elle devait avorter, car la complication, connue sous le nom de rupture prématurée des membranes, pouvait entraîner une septicémie et menacer sa vie ainsi que celle de l’enfant.
Malgré cela, Ann et son mari Christopher Rice ont décidé que, même avec une chance sur cent de survie, ils devaient choisir la vie.
« C’est très effrayant d’être mis dans cette position, je sais que les médecins doivent être très directs sur les chances, mais pour nous, une chance sur cent était toujours une chance », a déclaré Ann. « Il est la preuve que oui, neuf fois sur dix, ils naissent tôt et il peut y avoir des problèmes comme les poumons de Chester qui sont sous-développés, mais nous avions espoir en cette chance et donc il ne fallait pas abandonner ».
« Si j’avais écouté les médecins et que je n’avais pas pris la journée pour faire des recherches et me renseigner moi-même, je suppose que beaucoup de gens choisiraient l’option de l’interruption de grossesse, mais il y a de l’espoir », a-t-elle déclaré. « Il est notre petit miracle, vraiment ».
Lire la suiteDes jumelles conjointes séparées après une opération complexe : « Dieu nous a donné ces filles pour une raison »
Dom et Maggie Altobelli avec leurs filles Adison et Lilianna.
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Maggie Altobelli était enceinte de 20 semaines lorsqu’au cours d’une échographie de routine, les médecins lui ont annoncé une nouvelle surprenante : elle et son mari Dom attendaient des jumelles ─ et ces jumelles étaient conjointes au niveau de l’abdomen et de la poitrine.
« C’était une surprise et aussi un très grand choc », a déclaré Mme Altobelli à Today Parents. « Mais nous avons pensé que Dieu nous avait donné ces filles pour une raison ».
Les Altobelli étaient déterminés à faire tout ce qu’ils pourraient pour s’assurer que leurs filles, Addison et Lilianna, seraient bien soignées. Ils ont donc dû quitter leur maison de Chicago pour s’installer à Philadelphie afin qu’elles puissent être soignées au Children’s Hospital of Philadelphia (CHOP) [l’hôpital pour enfants de Philadelphie] où les médecins ont l’habitude de séparer des jumeaux conjoints.
Maggie Altobelli a déclaré dans une vidéo diffusée par l’hôpital : « Nous avons dû déménager, nous avons dû consacrer nos vies à mettre ces filles au monde et à leur donner une bonne vie et une bonne chance, et c’est ce que le CHOP nous a donné, cette chance ».
Les tests prénataux ont révélé que les jumelles partageaient le foie et le diaphragme, mais pas le cœur. C’était une bonne nouvelle, car cela donnait aux médecins l’espoir que les jumelles pourraient être séparées avec succès. « Les “scans” sont vos premiers indices pour savoir si les bébés vont pouvoir être séparés ou non », a déclaré le Dr Holly Hedrick, l’un des chirurgiens, à Today Parents. « Le facteur le plus important est vraiment le cœur et [surtout de savoir] si le cœur est conjoint ». Pourtant, les Altobellis savaient que les filles faisaient face à une opération à haut risque.
Lire la suiteLes médecins ont dit que Mia ne survivrait pas à sa naissance et poussait sa mère à avorter : elle a maintenant un an
Sarah Forster et sa fille Mia.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une mère de famille britannique, Sarah Forster, n’a pas cédé lorsque ses médecins l’ont poussée à avorter sa fille à naître, Mia.
Bien qu’ils lui aient dit que Mia était atteinte du syndrome de Dandy-Walker, un trouble cérébral rare, et qu’elle ne survivrait probablement pas à la naissance, Sarah Forster est restée fermement convaincue que sa fille méritait une chance de vivre.
« Je ne pouvais pas imaginer quelque chose de pire que de ne pas donner à Mia la vie à laquelle elle avait droit. Tout n’est pas si sombre », a déclaré la mère de Barrow, en Angleterre, au Mail.
Selon l’article, Mme Forster et le père de Mia, Rob Morgan, ont appris l’état de santé de leur fille lors d’une échographie à 19 semaines. Les médecins ont annoncé à la famille que leur fille était atteinte du syndrome de Dandy-Walker, une malformation cérébrale congénitale qui se traduit par une accumulation excessive de liquide dans le cerveau, des kystes et un crâne élargi.
Selon Mme Forster, cette maladie est si rare que la famille n’a pas reçu beaucoup d’informations à son sujet ni de soutien. Au lieu de cela, les médecins lui ont conseillé de se faire avorter.
« Les médecins nous ont dit que l’avortement serait la meilleure solution pour Mia, mais cela n’a jamais été une option pour nous. Nous avons toujours voulu lui donner une chance de vivre », se souvient-elle.
Les parents dont les bébés à naître présentent des signes de handicap se sentent souvent poussés à avorter, même pour des problèmes mineurs et corrigibles comme une fente labiale. Dans certains pays, le taux d’avortement des enfants à naître dont le test de dépistage du syndrome de Down est positif peut atteindre 100 %. Cependant, une nouvelle enquête du New York Times a révélé que les tests prénataux non invasifs ne sont pas aussi précis qu’on le prétend.
Lire la suiteEn Russie, des adolescents sauvent un nouveau-né abandonné par une température glaciale
Par Amanda Vicinanzo (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Un nouveau-né abandonné en Russie par une nuit glaciale de -20 degrés Celsius a été sauvé par deux adolescents qui l’ont trouvé dans la neige profonde dans une boîte en carton utilisée pour stocker des œufs. Après ce sauvetage héroïque, les parents de l’un des garçons ont commencé des démarches pour adopter le bébé.
Selon le Mirror UK, le bébé a été trouvé près d’un village isolé de Sibérie le jour de Noël, que les orthodoxes russes célèbrent le 7 janvier. Les garçons se promenaient lorsqu’ils ont entendu un couinement. Ils sont tombés sur une boîte en carton et s’attendaient à y trouver des chiots. Au lieu de cela, ils ont trouvé une petite fille.
« Elle était couchée là comme une petite poupée, si petite », ont commenté les garçons. « Nous étions tellement abasourdis que nous n’avons même pas su pendant quelques secondes quoi faire, et où courir. Elle n’avait aucun vêtement sur elle, elle était enveloppée dans un morceau de tissu, avec une bouteille à côté d’elle. »
Renat Litvinov, 16 ans, s’est immédiatement mis en action et a appelé ses parents à l’aide. Les parents de l’adolescent se sont précipités à l’endroit où le bébé avait été trouvé et l’ont emmené à l’hôpital. Miraculeusement, le bébé ne présentait aucun signe d’engelure et était en bonne santé bien qu’il ait été abandonné dans des conditions aussi glaciales. Ils ont estimé que la petite fille était âgée de deux à trois jours.
Selon la police, le nouveau-né a probablement été laissé intentionnellement à mourir de froid et une enquête pour tentative de meurtre a été ouverte. Commentant l’affaire, le président du Parlement russe, Viatcheslav Volodin, a déclaré : « Cette histoire dans la région de Novossibirsk ne s’est pas terminée en tragédie uniquement grâce aux soins des jeunes hommes. »
Lire la suiteLes médecins ont dit que son bébé naîtrait en « état de mort cérébrale », mais maintenant il fait ses premiers pas
Isaiah Martin.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
En Australie, un garçon d’un an a étonné les médecins dès sa naissance prématurée à 23 semaines. Alors qu’on ne s’attendait pas à ce qu’il survive, Isaiah fait maintenant ses premiers pas et donne de l’espoir à d’autres familles.
La mère d’Isaiah, Jillian Martin, a perdu les eaux alors qu’elle n’était enceinte que de 20 semaines. Les médecins l’ont emmenée dans le service des mort-nés, rapporte ABC, car ils ne s’attendaient pas à ce que son bébé survive. « Ils ont dit que mon fils allait être mort-né, parce que vous avez environ 98 % de chances d’entrer en travail après avoir perdu les eaux », a-t-elle déclaré.
Elle et son partenaire Dan Rhodes ont été « dévastés » par cette nouvelle, mais Mme Martin n’a pas commencé le travail comme les médecins l’avaient prévu. Elle a pu porter Isaiah trois semaines de plus, ce qui a donné à celui-ci le temps nécessaire pour se renforcer. « Il me restait encore un peu de liquide [amniotique], mais dans la limite inférieure de la normale », explique-t-elle. « Alors qu’ils procédaient à d’autres contrôles, les battements de cœur du bébé étaient bons ».
Mme Martin a été transportée par avion à l’hôpital universitaire de Townsville pour accoucher, mais une fois sur place, les médecins lui ont dit qu’ils pensaient que son petit garçon naîtrait en état de mort cérébrale. « C’était dur », dit-elle. « Vous avez eu tout cet espoir et vous êtes restés si positifs tout ce temps et puis en un instant, tout cela est mis par terre. »
Mais lorsqu’Isaiah est né à un peu plus de 23 semaines, il était bien vivant. Il ne pesait que 700 grammes et a été transporté à l’unité de soins intensifs néonatals, où il est resté pendant quatre mois. « Après la naissance, j’étais debout dans l’unité de soins intensifs néonatals et je n’en revenais pas qu’il soit si petit », a déclaré Jillian Martin. Il y a tellement de doutes qui vous traversent l’esprit : « Comment quelque chose d’aussi petit va-t-il pouvoir survivre ? »
Lire la suiteUne adolescente donne naissance au plus petit bébé prématuré du Royaume-Uni
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Alessandro Grandini/Adobe Stock
Une jeune maman de 17 ans vient de donner naissance à ce que l’on pense être le plus petit bébé prématuré du Royaume-Uni. La petite Hannah Stibbles est née à Glasgow, en Écosse, le 30 décembre 2021, alors que sa maman, Ellie Paton, n’était enceinte que de 25 semaines. D’après le Daily Mail, Hannah ne pesait que 311,8 g à la naissance.
Ellie a accouché d’Hannah par césarienne d’urgence, les médecins ayant découvert qu’elle souffrait de pré-éclampsie et que le bébé devait être mis au monde immédiatement. Elle et son conjoint, Brandon Stibbles, ont été prévenus que leur fille n’avait que 20 % de chances de survie. « On nous a clairement fait comprendre qu’il n’y avait aucun espoir pour elle », a déclaré Brandon. « Ils nous ont complètement préparés au pire, en nous disant qu’ils devraient la réanimer, puis ils ont dit qu’ils s’assureraient d’abord qu’Ellie aille bien. »
Malgré ces avertissements alarmants, Hannah est née en respirant toute seule. « Dès qu’elle est née, ils l’ont emmenée à l’USIN [Unité de soins intensifs néonataux] mais elle n’a pas eu besoin d’être réanimée, ce qui nous a tout de suite donné de l’espoir. Nous savions qu’elle lutterait [pour sa survie] », a déclaré Ellie au Daily Record. Hannah est toujours à l’USIN et se trouve actuellement dans une couveuse enveloppée dans du papier bulle pour l’aider à rester au chaud.
Bien qu’il existe de nombreux cas de bébés prématurés qui survivent même à 21 semaines, les médecins ont prévenu que les chances d’Hannah étaient minces en raison de sa taille particulièrement petite. Des médecins de haut niveau venaient dans l’unité de néonatalogie et disaient « les bébés de cette taille ne survivent pas », explique Brandon. « À 25 semaines de grossesse, les bébés devraient peser 500 grammes ou plus, Hannah ne pesait que 325 grammes ».
Depuis sa naissance, Hannah a pris au moins 25 grammes, et elle ne montre jusqu’à présent aucun signe de problème médical malgré sa prématurité. Le Daily Record rapporte que tous les scanneurs du cerveau et du cœur sont revenus clairs. « Nous sommes tellement fiers d’elle. Elle s’est battue pour sa vie et a prouvé que tout le monde avait tort. C’est une petite championne », a déclaré Ellie. Le couple a déclaré que [la naissance de] bébé Hannah est « la meilleure chose qui nous soit jamais arrivée ».
La taille extrêmement petite d’Hannah signifie qu’elle est considérée comme le plus petit bébé jamais né et ayant survécu au Royaume-Uni. Selon le Daily Mail, l’ancienne détentrice du record était Aaliyah Hart, qui pesait 340 grammes à sa naissance en 2003. Le plus petit bébé survivant au monde était un petit garçon né à Tokyo en 2019, pesant moins de 283 grammes.