La nouvelle « zone bulle » autour d’un centre d’avortement britannique interdit aux pro-vie de prier et de faire le signe de la croix
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
18 octobre 2022, Bournemouth, Angleterre (LifeSiteNews) — Une clinique d’avortement à Bournemouth, en Angleterre, est la dernière en date à se voir attribuer une prétendue « zone tampon » — une bulle « sans liberté d’expression » créée pour empêcher les militants pro-vie de proposer aux femmes qui viennent se faire avorter d’autres choix.
La justification, bien sûr, est que les pro-vie « harcèlent » les femmes et le personnel de la clinique d’avortement. La zone sera vaste, englobant six rues pendant douze heures les jours ouvrables, et sera en vigueur pendant au moins les trois prochaines années.
Parmi les exemples de « harcèlement » invoqués pour justifier la création de cette zone, citons le fait de tenir un modèle de fœtus en plastique et de proposer des brochures, d’appeler les femmes « maman » ou de leur dire que leur « bébé les aime » et de proposer des vêtements pour bébé. Toute personne se livrant à l’un de ces actes sera désormais passible d’une amende de 100 livres et d’une inculpation devant un tribunal correctionnel.
Mais l’interdiction couvre bien plus que cela. Les panneaux nouvellement installés, qui indiquent la prétendue « zone de sécurité » dans laquelle le British Pregnancy Advisory Service peut tuer des bébés sans que personne soit là pour parler en leur nom, contiennent une liste d’activités interdites, notamment :
- Tenir des vigiles
- Prier
- Réciter les Écritures
- Se signer (faire le signe de la croix) si vous « percevez qu’un utilisateur du service passe par là ».
- Donner des conseils
Vigile 365 : Deux cœurs. Deux âmes. Deux vies !
Michael et Barbara, des participants de la Vigile 365 — Photo : Joanne D’Arc
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie)
Pour participer à la Vigile 365, contactez Brian Jenkins au (438) 930-8643
On entend beaucoup parler de l’importance de créer de bonnes habitudes pour avoir une vie saine et équilibrée, comme de prendre une marche, de manger bien ou de se coucher à la même heure. Pour la plupart d’entre nous, nous mettons beaucoup d’efforts pour avoir une vie de meilleure qualité. Mais combien de personnes se soucient réellement de la vie humaine? Je parle ici de la vie à un de ses stades les plus vulnérables : au moment de la conception.
Tous les matins de l’année, une Vigile a lieu proche de la station Berri-UQAM. Elle a été mise sur pied en février 2020 par son organisateur Brian Jenkins. Les gens se rencontrent pour prier pour la vie et honorer les enfants à naître. Dans ce cas, il ne s’agit pas seulement d’une bonne habitude qui fait partie de leur quotidien, mais d’une discipline importante de leur vie spirituelle.
En plus de prier ensemble, les participants de la Vigile se font souvent interpeller pour une discussion. Parfois, les passants sont ouverts d’esprit et veulent comprendre les propos des participants, d’autres fois, les discussions sont plutôt difficiles ou tournent même en accusations personnelles.
J’ai eu l’occasion d’assister à la Vigile 365 et d’observer les interactions qui ont eu lieu cette semaine durant une matinée. Les participants ont également pris un moment pour discuter avec moi et expliquer leurs motivations.
Michael participe à la Vigile parce que selon lui, l’avortement est une injustice grave. Il me partage ceci : « Il y a beaucoup d’injustices qui ont lieu à travers le monde, mais la plupart n’arrivent pas là où j’habite. Donc, c’est quelque chose dans quoi je peux et je devrais m’impliquer où je suis ».
Quant au pourquoi le groupe a-t-il choisi cet emplacement mouvementé pour prier, il me dit : « Ce coin de rue où nous sommes est une sorte de contradiction en soi. Il y a une clinique d’avortement au bout de cette rue, vers l’autre coin il y a l’UQAM qui est une des universités les plus libérales à Montréal, et de l’autre côté il y a le village gai qui promeut la promiscuité. »
Ironiquement, il y a aussi la magnifique chapelle Notre-Dame-de-Lourdes en face d’un bâtiment de l’UQAM, ornée d’une statue dorée de la Vierge Marie, qui est au centre de toute cette activité.
Lire la suiteUne survivante de camp de concentration de 87 ans est l’une des 11 pro-vie récemment arrêtés par le FBI
Eva Edl.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Eva Edl, militante pro-vie, est l’une des quatre pro-vie accusés ce mois-ci d’avoir violé la loi FACE (Freedom of Access to Clinic Entrances), en relation avec un sauvetage à l’établissement d’avortement Carafem à Mt. Juliet, Tennessee, en mars 2021. L’événement visait à atteindre les femmes favorables à l’avortement dans l’espoir de les aider à choisir la vie pour leurs bébés en toute confiance. Edl est âgée de 87 ans et est une survivante allemande d’un camp de concentration de prisonniers de guerre communistes pendant la Seconde Guerre mondiale. Après s’être échappée de ce camp, elle a commencé à se battre pour le droit à la vie de tous les êtres humains.
« La première fois que j’ai réalisé qu’il y avait des cliniques d’avortement dans notre pays, c’était en 1988 », a-t-elle déclaré, selon un précédent reportage de Live Action News. « J’ai dit à mon mari, “ce sont les camps de la mort de l’Amérique”. J’ai vu des gens assis devant des cliniques d’avortement à Atlanta et depuis, je me suis engagée. »
Elle explique sur son site internet que le mouvement pro-vie doit être plus audacieux et travailler à l’adoption de lois qui protègent tous les enfants de l’avortement, et pas seulement certains. Elle s’oppose aux exceptions aux lois pro-vie fondées sur la façon dont un enfant a été conçu ou sur le fait qu’il réponde ou non à un certain critère de « santé ». Elle s’élève contre les lois visant uniquement à rendre les centres d’avortement plus sûrs :
Si vous étiez dans un camp de la mort comme moi quand j’étais enfant, voudriez-vous que ceux qui sont obligés de vous aimer fassent pression pour que les camps de la mort soient plus propres ? Moins d’insectes dans notre régime de famine ? Je vous en prie ! Le Seigneur est dégoûté que nous gaspillions tant de temps et d’argent qui ne protégeront pas un seul enfant, même si la législation est confirmée par le tribunal.
Lire la suite[...] Si nous devons défier le système judiciaire même pour les tentatives les plus édentées de réglementer l’avortement (en exigeant des centres d’abattage sanitaires, par exemple), pourquoi ne pas défier le système judiciaire pour protéger chaque enfant, comme nos dirigeants ont prêté serment de le faire ! Pourquoi se contenter de moins que le minimum que Dieu s’est fixé ? Selon la Bible (Nombres 35, Genèse 9), seule la justice atténue la colère de Dieu pour l’effusion de sang innocent. Je crois que chaque juridiction — ville, comté, état, fédéral, international — devrait immédiatement criminaliser chaque avortement et protéger chaque bébé, et Malheur à nous si nous ne le faisons pas.
La colère de Dieu est contre nous, et le temps est trop court pour gaspiller des efforts à essayer de réglementer le meurtre d’enfants. Nous nous retrouvons du mauvais côté de la ligne que Dieu a tracée si clairement dans le sable.
La biographie d’Edl par James Johnston, « She Looks Like My Little Girl », offre le témoignage d’une enfant d’origine danubienne-souabe-yougoslave de naissance, mais allemande par héritage et par langue. Edl n’avait que six ans lorsque les nazis ont envahi la Yougoslavie et sa famille était en sécurité dans leur maison à la campagne -- jusqu’à ce que son père soit capturé par les nazis.
Une avalanche de règlements municipaux vise les centres de grossesse pro-vie
Par Carole Novielli (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
Les ordonnances des conseils municipaux de plusieurs États ciblent les centres de ressources de grossesse (CRG) pro-vie, prétendant à tort que les CRG sont « trompeurs » et n’offrent que des « services limités » simplement parce qu’ils ne pratiquent pas d’avortements. En réalité, de nombreux établissements pratiquant l’avortement offrent uniquement ou principalement le « service limité » de l’avortement, mais ces ordonnances municipales exemptent commodément les établissements pratiquant l’avortement et Planned Parenthood du même examen minutieux qu’elles appliquent aux CRG.
En fait, certains membres du conseil municipal ont admis qu’ils avaient proposé ces mesures à l’instigation de groupes pro-avortement (Reproductive Equity Now et Planned Parenthood) et qu’ils travaillaient avec Planned Parenthood pour tenter d’écraser les CRG que l’industrie considère comme ses « concurrents ».
Ordonnances d’État déjà adoptées
Amhurst, MA : « Pratiques publicitaires trompeuses des centres de grossesse à services limités », un arrêté présenté par le conseiller Devlin Gauthier en avril, assorti d’une amende de 300 dollars, a été envoyé pour examen complémentaire. Mais en mai, la conseillère municipale Ana Devlin Gauthier a proposé un règlement pour « empêcher la publicité trompeuse à Amherst par les Crisis Pregnancy Centers (CPC) » affirmant faussement que « les femmes sont poussées à poursuivre la grossesse et que les services médicaux ne sont pas offerts ». Le Conseil a ensuite voté à 4-0 en faveur de la rédaction d’une lettre de soutien à la proposition.
Pendant la période de commentaires, le Conseil a entendu Carrie N. Baker, une prétendue experte qui s’est présentée comme étant simplement professeur au Smith College de Northampton, MA. Ce que Baker a omis de dire, c’est que, selon son site Internet, elle est également « ancienne présidente de l’Abortion Rights Fund of Western Massachusetts et membre actuel du conseil consultatif ». En outre, le site Internet indique que Mme Baker « travaille également à l’expansion du droit à l’avortement dans le Massachusetts en tant que membre du conseil d’administration de Planned Parenthood Advocacy Fund of Massachusetts ». Et selon Commonwealth Magazine, Baker est une « résidente de Northampton et journaliste de magazine qui a contribué à l’élaboration d’ordonnances à Northampton et Easthampton ».
Cambridge, MA : En juin, Quinton Zondervan, conseiller municipal de Cambridge, qui a déjà écrit sur Twitter qu’il était « le champion NARAL de sa ville » du Massachusetts, ainsi que la vice-maire Alanna Mallon ont parrainé une ordonnance qui interdirait au directeur municipal de Cambridge de délivrer des permis ou des licences pour les « Limited Services Pregnancy Centers », selon NBCBoston.com.
Le 27 juin 2022, le conseil municipal a reconnu qu’« il ne semble pas y avoir de centres de grossesse à services limités en activité à Cambridge », mais il a ordonné que le directeur municipal soit prié de demander au conseiller juridique de la ville d’examiner la proposition anti centre de grossesse et d’en rendre compte au conseil. La proposition a été transférée à un comité le 2 août.
Lire la suiteL’Irlande envisage de pénaliser les pro-vie qui prient devant les centres d’avortement
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Bound4Life
En Irlande, le ministre de la Santé Stephen Donnelly a annoncé le mois dernier qu’il avait l’autorisation de mettre en place des « zones d’accès sécurisé » autour des centres d’avortement. Affirmant que cela protégerait la « liberté » des femmes de se faire avorter, un projet de loi officiel va maintenant être rédigé et envoyé au ministère de la Santé — mais certains craignent qu’il ne porte atteinte à la liberté religieuse en interdisant la prière publique près des établissements pratiquant l’avortement.
Dans une déclaration publiée fin juillet, M. Donnelly a déclaré qu’il avait obtenu l’approbation du cabinet pour faire avancer le projet de loi. « Personne ne devrait être harcelé, insulté, intimidé ou gêné de quelque manière que ce soit, ou voir sa décision d’accéder à des services de santé légalement disponibles soumise à des tentatives d’influence non sollicitées par des étrangers », a-t-il déclaré. « Les rubriques du projet de loi [schéma général du projet de loi] désignent certains établissements de soins de santé en particulier et un périmètre de 100 mètres autour de ceux-ci comme des zones d’accès sécurisé. »
Il a ajouté : « Je m’engage à ce que le projet de loi soit rédigé le plus rapidement possible afin qu’il puisse être présenté à l’Oireachtas, et j’apprécierais le soutien à ce projet de loi lorsqu’il sera présenté. »
Le ministère de la Santé a déclaré que les sanctions en cas de violation de la loi proposée pourraient aller d’une simple amende à l’emprisonnement. Une version précédente du projet de loi, rédigée par le groupe pro-avortement Together for Safety, prévoyait une peine d’emprisonnement de six mois ou une amende de 3 000 € (environ 4 000 dollars canadiens).
M. Donnelly a critiqué les personnes qui manifestent ou prient à l’extérieur des centres d’avortement dans le but d’intimider les femmes et le personnel de ces centres. « Ces manifestations ont pris diverses formes. Elles ont notamment consisté à placer de petits cercueils blancs devant la maternité nationale et à afficher des images perturbantes ailleurs. Certaines manifestations ont eu lieu à l’extérieur des hôpitaux, tandis que d’autres se sont déroulées devant des cliniques de médecine générale », a-t-il déclaré. « Ces manifestations peuvent être source d’anxiété et de détresse pour les personnes qui accèdent aux services ou les fournissent. Elles cherchent à intimider et à dissuader les femmes d’accéder à ces services — et nos travailleurs de la santé de les fournir. »
Lire la suiteLes contribuables de Terre-Neuve sont contraints de soutenir un avortoir en faillite
L'Athena Health Centre, avortoir de la ville de St. John à Terre-Neuve.
Par Ruth Robert — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 27 juillet 2022 (Campaign Life Coalition) — La pandémie de Covid-19 a été difficile pour les entreprises, surtout les petites entreprises. Des mesures ont été mises en place pour tenter d’aider ces entreprises, mais même ainsi, certaines n’ont tout simplement pas pu garder leurs portes ouvertes. Beaucoup ont été obligées de fermer.
Cependant, au milieu de ces difficultés économiques, une entreprise semble avoir bénéficié d’un traitement spécial. Il s’agit de l’Athena Health Centre de St. John’s, qui pratique plus de 90 % des avortements à Terre-Neuve et au Labrador. Attribuant le manque « d’activité sexuelle non planifiée » à cause de la pandémie, la propriétaire, Rolanda Ryan, déclare que son entreprise à but lucratif a périclité. Elle avait du mal à garder ses portes ouvertes, même avec l’aide gouvernementale offerte aux petites entreprises.
Cependant, Rolanda Ryan semble être une propriétaire d’entreprise spéciale et exclusive aux yeux du gouvernement. Elle pratique des avortements, et même si les gens n’en veulent pas ou n’en ont pas besoin, les portes de sa clinique doivent rester ouvertes. En conséquence, elle a pu convaincre le gouvernement d’Andrew Furey de lui donner, comme l’a rapporté la CBC la semaine dernière, « un montant forfaitaire quatre fois par an ».
Les autres entreprises n’ont certainement pas reçu ce même traitement. Pourquoi ? Parce que Ryan admet pratiquement avoir fait chanter le gouvernement avec la menace que si elle fermait son usine d’avortement, les mères enceintes envahiraient l’hôpital voisin qui pratique les avortements, occupant ainsi l’espace précieux de lits d’hôpitaux et de salles d’opération. « J’écrivais frénétiquement courriel après courriel au gouvernement pour lui expliquer la situation dans laquelle nous nous trouvions et lui demander si l’hôpital avait la capacité d’accueillir ces patientes », a-t-elle déclaré à la CBC. « Rediriger des centaines de personnes vers l’hôpital aurait des répercussions importantes », a-t-elle menacé.
Bien sûr, la faille dans la logique de Ryan est que lorsque les femmes enceintes n’ont pas facilement accès à des établissements qui tuent leurs enfants, beaucoup d’entre elles choisissent plutôt la vie pour leurs bébés. C’est précisément pour cette raison que les défenseurs de la vie font campagne pour la fermeture des usines d’avortement afin que davantage de mères choisissent la vie pour leurs enfants à naître. Et, lorsque les usines d’avortement sont fermées, les hôpitaux qui pratiquent des avortements ne sont pas soudainement débordés. Prenons l’exemple de la Clinique 554 à Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Malgré les pressions, le financement provincial n’a pas été accordé à cette clinique, car il s’agit d’une clinique privée, et le bâtiment a maintenant été vendu. Bien que certains avortements soient encore pratiqués à cette usine, la fermeture de l’entreprise n’a pas entraîné une surcharge soudaine des hôpitaux du Nouveau-Brunswick.
Lire la suiteUne mère a manqué quatre rendez-vous pour un avortement et a ensuite choisi la vie pour son bébé
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie
13 juillet 2022, Ramona, Californie (LifeSiteNews) — Dans un moment de confusion, de chagrin et d’obscurité, Lauren Long pensait que l’avortement était sa seule issue à une grossesse non désirée. Après un divorce qui l’avait dévastée, et s’occupant de deux petites filles de 5 et 2 ans, elle aspirait désespérément à la compagnie et à l’amour.
« Dans ma quête d’“amour” et de liberté, j’ai abusé des deux et je suis tombée dans une crise plus profonde », a-t-elle déclaré dans un essai publié le mois dernier dans le San Diego Union-Tribune. « Je me suis retrouvée enceinte d’un enfant que je n’avais pas les moyens d’entretenir et dont je connaissais à peine le géniteur. »
À l’époque, Lauren suivait une charge complète de cours de niveau supérieur en orthophonie et travaillait tard le soir dans un restaurant pour subvenir aux besoins de ses deux filles. Ne sachant pas comment elle pourrait continuer à faire tout cela tout en ayant un autre enfant, elle a décidé de se faire avorter. Cependant, Dieu avait d’autres plans.
Quatre rendez-vous consécutifs sont tombés à l’eau. Lauren a plus tard remercié Dieu pour cette « bénédiction déguisée ».
« J’ai pris au moins quatre rendez-vous pour me faire avorter », a-t-elle avoué. « Deux étaient pour obtenir la pilule abortive, et les deux autres étaient pour des avortements en clinique. Mais ma situation financière était compliquée, et je n’avais les moyens de donner suite à aucun de ces rendez-vous. Rétrospectivement, c’était une bénédiction déguisée ».
Lauren a ensuite pensé à donner son enfant en adoption.
« J’ai pensé à l’une de mes relations les plus proches, ma cousine, qui faisait partie de ma vie uniquement parce qu’elle avait été adoptée », a-t-elle expliqué. « J’ai pensé aux couples qui rêvaient d’avoir une famille : les hommes qui espéraient laisser un héritage durable dans un enfant et les femmes qui aspiraient à être mères et qui éprouvaient un énorme chagrin parce qu’elles ne pouvaient pas le faire. »
Lire la suiteUne avorteuse californienne collecte des fonds pour mettre un bateau-avortoir dans les eaux fédérales
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : napa74/Adobe Stock
Un médecin californien prévoit de commencer à commettre des avortements sur un bateau dans le golfe du Mexique dans le but de contourner les lois pro-vie des États protégeant les êtres humains à naître.
Le PRROWESS, qui signifie « Protecting Reproductive Rights of Women Endangered by State Statutes » (protection des droits reproductifs des femmes menacés par les lois des États), se trouverait dans les eaux fédérales du golfe, ce qui signifie que le centre d’avortement flottant ne sera pas tenu de respecter les lois des États pro-vie qui l’entourent, dont le Texas.
Dr Meg Autry, de l’université de San Francisco en Californie, qui forme les avorteurs et récolte les organes des fœtus, est la gynécologue-obstétricienne à l’origine de cette idée. Dr Autry a déclaré que l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade du 24 juin l’a incitée à créer ce centre. Les avorteurs du PRROWESS pratiqueront des avortements chirurgicaux jusqu’à 14 semaines et offriront aux patientes « plusieurs options » de transport vers le PRROWESS dans les eaux fédérales.
« Je pense que […] les personnes qui se soucient profondément de l’accès [à l’avortement] et de l’autonomie corporelle sont prêtes à prendre des risques, mais aussi à faire preuve d’innovation et de créativité », a déclaré Mme Autry à la radio KCBS. « Car nous allons résoudre ce problème. Ce n’est pas acceptable. »
Selon KCBS Radio, les eaux fédérales commencent à neuf milles nautiques des côtes du Texas et à trois milles nautiques des côtes de l’Alabama, de la Louisiane et du Mississippi. Chacun de ces États a interdit l’avortement, à une exception près, l’État du Mississippi pour les bébés conçus lors d’un viol. Les avorteurs à bord du bateau tueront les enfants des femmes pauvres pour un coût minime ou nul.
Le PRROWESS n’est pas encore opérationnel et Mme Autry affirme avoir besoin d’au moins 20 millions de dollars pour acheter et remodeler un bateau et couvrir tous les frais courants, y compris l’assurance responsabilité civile.
Emmener des femmes en mer pour une intervention chirurgicale est extrêmement dangereux. Si l’une des nombreuses complications liées à l’avortement devait se produire, comme une perforation de l’utérus ou du col de l’utérus, la femme pourrait faire une hémorragie et risquerait de mourir avant d’être ramenée à terre pour recevoir des soins médicaux d’urgence. Les centres d’avortement ne sont pas correctement équipés pour faire face à de telles urgences et doivent souvent appeler le 911 pour que les femmes puissent se rendre à l’hôpital pour y recevoir des soins.
Si Mme Autry parvient à créer le bateau-avorteur, elle ne sera pas la première. Women on Waves, une organisation néerlandaise, pratique depuis longtemps des avortements dans les eaux internationales, se rendant à proximité de différents pays pour tuer des bébés.
On lui a dit qu’elle allait mourir si elle n’avortait pas, mais elle a quitté le centre d’avortement et a sauvé son fils
Cameron Barker.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Peu après que Kirk et Chass Barker aient appris qu’ils attendaient leur premier enfant, la foi du couple a été mise à dure épreuve. Chass était tombée très malade au cours des 2 premiers mois de sa grossesse et son médecin avait conseillé l’avortement. C’était un conseil qu’ils pensaient être prêts à suivre, jusqu’au moment de signer les papiers... et Dieu est intervenu.
« J’étais extrêmement malade », a-t-elle raconté à Live Action News. « Je ne pouvais rien avaler. Je vomissais sans cesse. Je perdais cinq kilos par semaine et le médecin m’avait d’abord fait hospitaliser pendant deux semaines parce qu’il disait que j’étais gravement déshydratée. Je suis sortie de l’hôpital et je suis retombée très malade, alors j’ai été hospitalisée beaucoup plus longtemps. À ce moment-là, j’avais perdu 42 livres en un mois. »
Cameron Barker à 15 ans.
Le médecin n’a pas demandé d’analyses sanguines, ce que l’infirmière a dû lui rappeler, et Chass n’a jamais reçu de diagnostic officiel ni de raison pour son extrême maladie. Elle allait pourtant sortir de l’hôpital, mais pas avant que le médecin n’ait donné son avis, qui allait marquer sa vie.
« Le médecin est entré et m’a demandé comment j’allais. Je lui ai dit que j’étais encore très malade et il m’a dit que je devais me faire avorter parce que j’allais mourir si je ne le faisais pas », relate Chass Barker. « Mon père était avec moi à ce moment-là et il a demandé s’il y aurait des complications [de l’avortement] et si je pourrais encore avoir des enfants. Le médecin m’a dit qu’il n’y aurait pas de complications et que je pourrais avoir des enfants, et il a fait comme si c’était une chose normale qui arrivait tous les jours. Ce n’était pas quelque chose que nous voulions faire, mais j’étais malade et je lui faisais confiance, et j’avais peur et j’étais vulnérable. »
Cette peur et cette vulnérabilité, combinées à la confiance en son médecin, ont conduit les Barker vers un centre d’avortement. À l’extérieur, sur le trottoir, ils ont parlé avec des conseillers pro-vie qui, selon eux, étaient très gentils, mais le couple a continué dans la clinique.
« Je n’étais pas du tout heureux de voir la femme que j’aime malade », raconte Kirk Barker. « Nous avons donc dû prendre une décision : la vie de la femme que j’aime ou notre enfant. Ce n’est pas une décision que l’on veut prendre et nous avons choisi ma femme plutôt que notre fils. Quand j’y repense maintenant, cela me déchire le cœur de savoir que nous avons pris la décision de tuer notre fils. Nous pensons que c’est notre devoir en tant que parents, en tant que maman et papa, de protéger notre enfant en toute circonstance. »
Lire la suite49 centres d’avortement ont cessé leurs activités depuis l'annulation de Roe v. Wade
Par Anne Reed (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : senadesign/Adobe Stock
Selon l’enquête de première main d’Operation Rescue, plus de 49 cliniques d’avortement ont soit cessé de pratiquer des avortements, soit été contraintes de fermer complètement leurs portes depuis le 24 juin 2022, date à laquelle la Cour suprême des États-Unis a rendu sa décision dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization. Cette décision a effectivement annulé l’arrêt Roe v. Wade (1973) et l’arrêt complémentaire Casey v. Planned Parenthood (1992), remettant la question de l’avortement entre les mains des États.
D’autres usines d’avortement fermeront dans les jours et semaines à venir, à mesure que les lois des États entreront en vigueur. Bien que des efforts soient déployés dans certains États pour bloquer les lois pro-vie, la Cour suprême des États-Unis a déjà commencé à corriger les méthodes utilisées depuis des années par l’industrie de l’avortement pour annuler les lois des États qui protègent la vie dans l’utérus.
Jeudi, la Cour suprême des États-Unis a rejeté trois affaires dans lesquelles des tribunaux inférieurs avaient décidé de bloquer l’application de lois pro-vie adoptées en Arkansas, en Arizona et en Indiana. Les tribunaux inférieurs ont reçu pour instruction de reconsidérer ces décisions à la lumière de l’annulation de Roe.
En plus des 49 usines d’avortement qui ont fermé leurs portes, neuf États sont désormais totalement exempts d’avortement [pas tout à fait, puisque l’avortement n’est pas totalement interdit et que les hôpitaux en pratiquent]*. Depuis que Roe et Casey ont dépénalisé l’avortement dans les 50 États, jamais auparavant un aussi grand nombre d’États ne s’étaient libérés de l’avortement.
« C’était notre plan depuis le début, et nous continuerons à travailler jusqu’à ce que tous les États soient libérés de l’étau du cartel de l’avortement », a déclaré Troy Newman, président d’Operation Rescue.
Le personnel d’Operation Rescue a compté frénétiquement toutes les fermetures. Par le biais d’appels téléphoniques et d’autres communications directes, Operation Rescue a vérifié la fermeture de cliniques d’avortement dans ces États :
- Alabama : 4 fermetures (c’est maintenant un état sans avortement)
- Arkansas : 2 fermetures (désormais un État sans avortement)
- Arizona : 4 fermetures
- Géorgie : 1 fermeture
- Kentucky : 2 fermetures (désormais un État sans avortement)
- Michigan : 1 fermeture
- Missouri : 1 fermeture (désormais un État sans avortement)
- Ohio : 10 fermetures
- Caroline du Sud : 3 fermetures
- Tennessee : 3 fermetures
- Texas : 14 fermetures
- Wisconsin : 4 fermetures (désormais un État sans avortement)
- Wyoming : 1 fermeture (désormais un État sans avortement)
Trois autres États étaient déjà libres d’avortement avant l’annulation de Roe : l’Oklahoma, le Dakota du Sud et la Virginie occidentale.
« Sans aucun doute, le cartel de l’avortement perd du terrain », a déclaré Newman. « C’est un jour nouveau ! Louons Jésus ! Nous sommes tellement reconnaissants pour sa fidélité et pour les nombreux supporters fidèles qui nous soutiennent dans un moment comme celui-ci ─ nous avons encore beaucoup de travail devant nous. Continuons à prier et à travailler ensemble pour mettre enfin un terme à l’avortement dans notre pays. »
Note de LifeNews : Anne Reed écrit pour Operation Rescue.
*Commentaire d’A.H.