Toute l’Australie désormais criminalise les activités pro-vie à proximité des centres d’avortement
Par Bettina di Flore (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le conseil de trottoir et toute forme de protestation pacifique devant les établissements pratiquant l’avortement sont désormais illégaux en Australie occidentale. Le Public Health Amendment Bill 2021 a été adopté par le Conseil législatif, dominé par les travaillistes, le 11 août dernier. L’Australie occidentale est le dernier État de cette nation à adopter une telle ordonnance. Tous les États et territoires d’Australie ont désormais adopté une législation similaire.
Le projet de loi, également connu sous le nom de projet de loi sur les « zones d’accès sécurisé », prohibe les « comportements interdits dans une zone d’accès sécurisé », qui est définie comme la zone « à l’intérieur de la limite des locaux dans lesquels les avortements sont pratiqués » et « dans un rayon de 150 m de cette limite ».
La définition de « comportement interdit » est large ; selon le texte du projet de loi, « une personne adopte un comportement interdit si elle assaille, harcèle, intimide, interfère avec, menace, gêne, entrave ou empêche une personne accédant, tentant d’accéder ou de quitter des locaux où des avortements sont pratiqués ».
Le « comportement interdit » est également défini comme « la communication, par quelque moyen que ce soit, d’informations sur l’avortement d’une manière qui peut être vue ou entendue par une personne accédant, tentant d’accéder ou quittant des locaux où des avortements sont pratiqués et qui est raisonnablement susceptible de causer de la détresse ou de l’anxiété ».
« Le fait d’interférer ou d’entraver un sentier, une route ou un véhicule en rapport avec l’avortement, d’enregistrer par quelque moyen que ce soit une autre personne accédant, tentant d’accéder ou quittant des locaux où des avortements sont pratiqués, sans le consentement de cette personne », est également inclus dans la définition du « comportement interdit ».
En substance, toute forme de témoignage pro-vie à l’extérieur des établissements pratiquant l’avortement en Australie occidentale est désormais passible d’une peine d’emprisonnement d’un an et d’une amende de 12 000 dollars. L’ordonnance s’applique 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
Mais les adeptes australiens de l’avortement restent insatisfaits.
Jamal Hakim, directeur général de Marie Stopes Australia, a déclaré que l’adoption de ce projet de loi était une étape importante, mais qu’il fallait faire davantage pour « réduire la stigmatisation » autour de « l’accès à l’avortement ». « Ensuite, nous voulons travailler avec le gouvernement pour augmenter l’accès aux soins d’avortement en Australie occidentale. À l’heure actuelle, le Code pénal réglemente toujours l’avortement et il existe d’importants obstacles obsolètes à l’accès aux soins liés à l’avortement qui doivent encore être résolus », a déclaré Hakim.
Seuls trois membres de la Chambre haute du Parlement se sont opposés au projet de loi après sa deuxième lecture — les membres du Parti libéral Nick Goiran et Neil Thomson et James Hayward du Parti national. « Je m’inquiète pour un certain nombre de bénévoles qui se trouvent à l’extérieur des cliniques et qui cherchent à apporter un soutien compatissant et pacifique à toute femme qui a une grossesse inattendue et qui souhaite être soutenue », a déclaré M. Goiran. « Ces personnes qui sont là par souci sincère et par compassion, elles aussi devraient être soutenues. »
L’administration Biden poursuit le Texas sur sa loi interdisant l’avortement dès les battements de cœur
Merrick Garland, procureur général des États-Unis.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie
Washington DC., 9 septembre 2021 (LifeSiteNews) — L’administration Biden a enclenché une poursuite fédérale contre l’État du Texas, alléguant que sa Loi sur les battements de cœur violerait à la fois la loi fédérale et un précédent judiciaire de longue date, mais qui, dans les faits, interdit l’avortement après six semaines de vie du fœtus.
Le 1er septembre, la loi Texas Heartbeat est entrée en vigueur dans l’État de l’étoile unique. Signée en mai par le républicain Greg Abbott, cette loi oblige les avorteurs à détecter les battements de cœur du bébé et interdit l’avortement si un battement de cœur peut être entendu (généralement dès six semaines), avec des exceptions uniquement pour les urgences médicales.
Au lieu que l’État poursuive les contrevenants, la loi habilite « exclusivement » les citoyens à engager des poursuites civiles contre les avorteurs. L’avorteur encourt une peine minimale de 10 000 dollars d’amende par avortement et toute mesure injonctive supplémentaire jugée « suffisante pour empêcher le défendeur de violer le présent chapitre ou de se livrer à des actes qui favorisent ou encouragent les violations du présent chapitre ».
Ce mécanisme d’application unique a été considéré comme responsable de la surprenante décision de la Cour suprême des États-Unis de ne pas bloquer l’entrée en vigueur de la loi, ainsi que des décisions des chaînes d’avortement Planned Parenthood et Whole Woman’s Health de suspendre temporairement les avortements au-delà de six semaines de grossesse au Texas.
Lire la suite« Je tuais des bébés » : un avortement tardif amène la conversion pro-vie d’une ancienne travailleuse de l’avortement
Par Nancy FLanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Kathy Sparks Lesnoff, présidente-directrice générale de Mosaic Pregnancy & Health Centers dans l’Illinois, n’a pas commencé sa carrière en tant que militante pro-vie aidant les femmes pendant leur grossesse. Avant même d’avoir obtenu son diplôme universitaire, Mme Lesnoff travaillait dans l’industrie de l’avortement. Mais après avoir été témoin de l’avortement d’un bébé de 23 semaines, elle a su qu’elle ne pouvait plus justifier l’avortement.
Dans le cadre d’un baladodiffuseur « Problematic Women » pour le Daily Signal, Mme Lesnoff a raconté son histoire de conversion pro-vie, y compris les détails concernant son quasi-divorce et sa tentative de suicide. Elle avait fait des études pour devenir infirmière, et pendant ses années d’université, elle a épousé son mari Mike. Lorsqu’ils ont appris qu’ils attendaient un bébé, Mme Lesnoff a pris un congé scolaire et a décidé de trouver un emploi pour rembourser sa dette d’études. Un ami lui parle d’un poste d’assistant médical vacant dans un grand centre d’avortement. L’emploi consiste notamment à fournir une assistance aux opérations d’avortement. Bien qu’elle ait été élevée dans un foyer plus conservateur, elle est devenue « très, très pro-avortement » et pense qu’elle aidera les femmes en travaillant là-bas.
« Ils m’ont engagée pour assister les médecins pendant la procédure d’avortement, mais j’ai pu être formée dans tous les domaines de la clinique », a-t-elle déclaré. « Je répondais au téléphone, j’assistais aux séances de conseil, à la salle de nettoyage, à la salle de réveil, à tout. J’ai donc été témoin de tout, du début à la fin de l’expérience vécue par la femme. Bien que, encore une fois, je n’ai été engagée que pour les assister pendant la procédure proprement dite ».
Lesnoff a expliqué que l’établissement effectuait « un minimum de 40 avortements les jours de semaine et 60 le samedi ». L’établissement était autorisé à pratiquer des avortements du premier trimestre, et il allait jusqu’à pratiquer 10 avortements supplémentaires par jour s’il le pouvait, car, comme elle l’a expliqué, « nous ne voulions pas qu’elles changent d’avis, que leurs parents le découvrent et changent d’avis pour elles, ou qu’elles traversent le Mississippi pour se faire avorter dans l’État du Missouri ».
Lire la suiteFrais de Cour et peine de prison annulés pour un prêtre et 3 autres sauveteurs entrés dans un avortoir pour sauver des bébés
Le Père Fidelis Moscinski, arrêté lors d'une des opérations Red Rose Rescue.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
Un juge de l’Ohio a annulé la peine de prison et la plupart des amendes infligées à quatre militants pro-vie reconnus coupables d’avoir pénétré dans une clinique d’avortement à Cuyahoga Falls en juin.
Selon l’Akron Beacon Journal, la juge municipale de Stow, Kim Hoover, a reconnu cette semaine que les militants de Citizens for a Pro-Life Society, dont un prêtre catholique, étaient coupables d’intrusion lors de l’incident survenu le 4 juin au Northeast Ohio Women’s Center.
Toutefois, le juge a suspendu la peine de 10 jours de prison recommandée et a condamné les militants pro-vie à une amende de 100 dollars chacun — une réduction par rapport à la peine recommandée de 250 dollars plus les frais de Cour, selon l’article. Le juge Hoover leur a également demandé de ne plus commettre d’intrusion.
Le 4 juin, quatre défenseurs de la vie, membres de Citizens for a Pro-Life Society, ont organisé un Red Rose Rescue dans le centre d’avortement. Ils ont déclaré avoir mené cette action de désobéissance civile pour encourager les mères à choisir la vie pour leurs bébés à naître et pour être solidaires des bébés qui étaient avortés dans l’établissement.
La police locale a déclaré avoir traîné les pro-vie hors du centre d’avortement après leur refus de partir. Le père Fidelis Moscinski, un prêtre de 51 ans originaire de New York, était l’une des quatre personnes arrêtées ce jour-là.
Indépendamment du sauvetage, des bénévoles pro-vie du groupe ont déclaré avoir trouvé le corps d’un bébé avorté au deuxième trimestre dans la poubelle devant le centre d’avortement de Cuyahoga Falls en juin.
Lire la suiteLe premier ministre canadien Justin Trudeau va dépenser 366 000 $ pour la propagande pro-avortement au Nouveau-Brunswick
Justin Trudeau.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Les responsables de la santé du Nouveau-Brunswick affirment que le nombre d’avortements a diminué de 20 % au cours des cinq dernières années. La « demande » pour l’avortement est inexistante, a déclaré un responsable de la santé de la province à CBC News.
Cela devrait être une raison de se réjouir. Mais le premier ministre canadien Justin Trudeau, un politicien radicalement pro-avortement, tente de contraindre la province à augmenter le nombre d’avortements.
Mardi, son administration a annoncé un nouveau projet à l’Université du Nouveau-Brunswick pour étudier l’accès à l’avortement dans la province, selon l’article. Le ministre de la Santé, Patty Hajdu, a déclaré qu’elle avait alloué 366 000 $ à cette recherche.
Il semble que l’objectif de l’étude sera de soutenir l’industrie privée de l’avortement au Nouveau-Brunswick ─ qui consiste actuellement en un seul établissement d’avortement, la Clinique 554 à Fredericton.
Hajdu a fait cette annonce devant la Clinic 554 mardi, selon CBC News.
Voici un extrait de l’article :
Lire la suiteLa recherche portera principalement sur le travail effectué à la Clinique 554 entre 2015 et 2020 et identifiera les lacunes et les obstacles, comme les coûts, le transport, la stigmatisation et la discrimination.
Le gouvernement fédéral sortirait de ses compétences s’il finançait directement le service de santé, a déclaré Mme Hajdu.
Mais Ottawa peut aider à fournir aux défenseurs [de l’avortement] des données pour démontrer le besoin de cliniques et « faire en sorte qu’il soit impossible pour les électeurs néo-brunswickois d’ignorer ces histoires », a-t-elle dit.
Justin Trudeau fait pression sur le Nouveau-Brunswick afin qu’il finance l’avortement en clinique privée
Justin Trudeau, (hélas) premier ministre du Canada.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau punit la province du Nouveau-Brunswick pour avoir limité le financement des avortements sur les deniers publics.
Mardi, le premier ministre pro-avortement a déclaré que son administration cesserait d’accorder des fonds fédéraux pour les soins de santé à la province parce qu’elle limite l’accès aux avortements, rapporte la presse canadienne. M. Trudeau a également affirmé que la province enfreignait la Loi canadienne sur la santé.
La loi du Nouveau-Brunswick est loin d’être extrême. La province couvre les avortements électifs avec l’argent des contribuables dans trois hôpitaux publics. Sa loi n’interdit que le financement provincial des avortements électifs dans les centres d’avortement privés.
Selon la presse canadienne, un porte-parole de l’administration Trudeau a déclaré que le Nouveau-Brunswick sera privé d’un financement d’environ 140 216 $. [Un geste symbolique, un grain d’encens lancé à son électorat pro-avortement !]¹
Cependant, Tabitha Ewert, conseillère juridique de We Need a Law, une organisation nationale qui milite en faveur de restrictions légales² sur l’avortement au Canada, a déclaré que l’administration Trudeau avait mal interprété la Loi canadienne sur la santé.
« La Loi canadienne sur la santé a été adoptée dans les années 1980 pour permettre au gouvernement fédéral d’aider les provinces à assumer les coûts des soins de santé », a déclaré Ewert. « Elle n’a jamais été conçue pour usurper la capacité des gouvernements provinciaux à administrer les soins de santé, car cela serait inconstitutionnel. Elle énonce plutôt les principes de base qui guident le financement tout en respectant le fait que les gouvernements provinciaux sont les mieux placés pour répondre aux besoins de leurs administrés en matière de soins de santé et qu’ils ont la capacité de personnaliser leurs plans de soins de santé en conséquence. »
Elle souligne que de nombreux services médicalement nécessaires ne sont pas couverts par le financement public, notamment les soins dentaires, la psychiatrie et l’optométrie.
« Il n’y a aucune raison pour que les avortements pratiqués dans une clinique privée bénéficient d’une considération particulière »³, a déclaré Ewert.
Au Nouveau-Brunswick, le seul centre d’avortement indépendant est la Clinique 554 [constamment sur le point de fermer, si l’on en croit les pro-avortement, mais qui s'arrange pour fonctionner]¹ à Fredericton, qui propose des avortements jusqu’à 16 semaines de grossesse. Elle facture 700 à 850 dollars par avortement, selon son site Internet.
Selon le rapport, l’Union canadienne des libertés civiles conteste également la loi du Nouveau-Brunswick devant les tribunaux.
¹Commentaire d’A. H.
²Le problème est que les restrictions à l’avortement proposées par ce groupe sont gestationnelles, c’est-à-dire portant sur l’âge de l’enfant à naître, ce qui n’a jamais été la bonne voie à suivre. — A. H.
³De plus, l’avortement, étant le meurtre d’un enfant à naître, ne saurait bénéficier d’aucune reconnaissance légale ou publique. — A. H.
Quand un activiste transgenre milite pour faire reconnaître que des « hommes » se font avorter…
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
12 juillet 2021 (LifeSiteNews) — C’est une ironie progressiste que le succès du mouvement transgenre dépende de l’ébranlement des prémisses-clés du mouvement féministe. Pendant des décennies, un argument clé avancé — ou plus généralement hurlé — par les militants en faveur de l’avortement était que l’avortement était une question de femmes et que les hommes n’avaient rien à dire, à moins qu’ils ne souhaitent apporter leur soutien. Pas d’utérus, pas d’opinion, disait le vieux slogan.
En fait, ce slogan n’est pas si vieux que ça — je ne compte plus le nombre de fois où on me l’a crié au cours de mes activités en faveur de la vie. Mais avec l’arrivée du mouvement trans, tout est en train de changer. Joyce Arthur, de la Coalition pour le droit à l’avortement au Canada, a fidèlement modifié son langage pour s’assurer qu’il tient compte des « hommes » qui se font avorter. Après tout, les femmes ne sont plus les seules à se faire avorter, d’autant plus que le nombre de genres se multiplie.
Prenons l’exemple de cet article paru en juillet dans le magazine Women’s Health. Intitulé « Transgender and Non-Binary People Like Me Get Pregnant And Have Abortions Too » (Les personnes transgenres et non binaires comme moi deviennent enceintes et avortent aussi) : « Nick » Lloyd — une femme biologique* qui tente de se faire passer pour un homme — y insiste sur le fait que « lorsque nous parlons d’avortement, il est important d’utiliser un langage neutre ». Elle dit être devenue enceinte il y a quatre ans, à 26 ans, et avoir avorté au premier trimestre. « Nick » a avorté pour toutes les raisons habituelles : elle n’était « pas en mesure, financièrement ou émotionnellement, d’être un parent » et était au chômage.
Lloyd veut que les lecteurs du magazine Women’s Health sachent que se débarrasser de son bébé a été facile, mais que se faire mal nommer au point de vue du genre a été très, très difficile. « Je n’ai pas eu honte de me faire avorter. C’était une décision facile pour moi. Mais en tant que personne non binaire, mon expérience de l’avortement a entraîné une grande dysphorie de genre. Toutes les cliniques avaient le mot “femme” dans leur nom, toutes les brochures utilisaient un langage sexué et présentaient des images de personnes conformistes quant au genre, et les médecins étaient gentils mais ne comprenaient pas les expériences trans et non binaires. C’était déshumanisant. J’ai dû me déconnecter émotionnellement de cette expérience à cause de son caractère sexiste. »
Lire la suiteUne militante pro-vie contre les manœuvres de l’entreprise en avortements Marie Stopes International au Kenya
Ann Kioko, militante pro-vie au Kenya.
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître)
Le groupe Marie Stopes Kenya, filiale de la société britannique Marie Stopes Intenational, vient de faire la demande à un tribunal kenyan d’interdire à Ann Kioko, militante de CitizenGO Africa, de mentionner à nouveau le nom de son entreprise d’avortement, de manière publique.
Ann Kioko est prise pour cible par Marie Stopes Africa pour s’être opposée à l’avortement au Kenya.
« Je pense simplement qu’ils utilisent l’activisme judiciaire pour promouvoir leur activité d’avortement au Kenya tout en étouffant la liberté d’expression de ceux qui pensent qu’ils ne devraient même pas être au Kenya », a réagi celle-ci.
Kioko avait attiré pour la première fois les foudres de l’organisation pro-avortement en 2018, lorsqu’elle l’a assigné devant les tribunaux pour promotion de l’avortement dans les médias kenyans.
« L’avortement étant illégal dans le pays, les publicités étaient non seulement contre les dispositions légales kenyanes mais aussi contre la culture du pays », explique la militante pro-vie.
CitizenGO Africa s’était attaqué au problème en écrivant une pétition au ministre de la Santé de l’époque, Sicile Kariuki, lui demandant d’enquêter et d’interdire les cliniques Marie Stopes pour leurs « activités illégales ». La pétition avait alors reçu 5000 signatures en 72 heures, illustrant la colère que les publicités pro-avortement avaient provoquée dans ce pays.
Après un premier procès, l’association MSK a été sommée de suspendre leurs services de manière immédiate.
« Cette interdiction a provoqué la colère des avorteurs du monde entier et des pressions ont été exercées sur le gouvernement kenyan pour qu’il lève l’interdiction », confie Kioko à LifeSiteNews.
« Malheureusement, ce dernier a succombé à la pression au bout d’un mois et a levé la suspension. »
Par la suite, Marie Stopes Kenya et d’autres lobbyistes de l’avortement ont tenté de poursuivre le gouvernement kenyan pour ce qu’ils ont appelé une suspension « illégale ». Aujourd’hui, ils exigent qu’Ann Kioko soit définitivement interdite de mentionner le nom de l’association MSK en public.
Caroline Farrow, responsable de CitizenGO au Royaume-Uni et en Irlande, a déclaré à LifeSiteNews combien c’est un « privilège » de travailler avec Ann Kioko.
« Quiconque a le privilège de travailler avec Ann vous dira à quel point elle est incroyablement modeste, humble et sans prétention, mais en même temps, c’est un véritable moteur du mouvement africain pro-vie », commente Caroline Farrow. « C’est une preuve de l’efficacité de son travail inlassable pour mettre en évidence les pratiques illégales de Marie Stopes, puisque cette organisation se sent obligée de la faire taire. »
« … Je suis très fière d’avoir cette femme courageuse et politiquement influente comme amie et collègue », conclut-elle
États-Unis : un prêtre catholique est arrêté après être entré dans une clinique d’avortement pour sauver des bébés à naître
Steven Ertelt (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Quatre manifestants — dont un prêtre catholique — ont été arrêtés vendredi lors d’une manifestation non violente organisée pour sauver des bébés à naître de l’avortement. La police a arrêté quatre défenseurs de la vie pendant le Red Rose Rescue [le Sauvetage de la rose rouge], dont le Père Fidelis Moscinski, un prêtre de 51 ans originaire de New York.
« Ce matin, vers 11 heures, des militants pro-vie sont entrés dans la clinique d’avortement du Northeast Ohio Women’s Center, 2127 State Street, Cuyahoga Falls, pour parler aux femmes devant subir un avortement », ont déclaré les organisateurs pro-vie à LifeNews.com.
Le Red Rose Rescue consiste à faire entrer pacifiquement des défenseurs de la vie dans un centre d’avortement et à offrir des informations et des encouragements aux femmes qui s’y trouvent. Certains défenseurs de la vie refusent de quitter l’établissement tant que les forces de l’ordre ne les y obligent pas. Ils estiment que ce refus est un acte de solidarité avec les bébés à naître dont la mort est programmée ce jour-là, de la main des avorteurs.
« Dans un acte de solidarité avec les enfants à naître sur le point d’être avortés, les pro-vie refusent de quitter la clinique si les forces de l’ordre leur en donnent l’ordre, se livrant ainsi à un acte de défense non violente des enfants à naître ─ ce qui peut entraîner leur arrestation », a déclaré un groupe pro-vie avant les arrestations. « Priez spécialement pour ceux qui sont menacés par la violence et l’exploitation mortelles de l’avortement, et pour ceux qui commettent ces crimes odieux contre l’humanité. »
« Une fois à l’intérieur du centre d’avortement, les manifestants s’approchent discrètement des mères assises dans la salle d’attente et leur offrent des roses rouges comme symbole de la vie. Attachée à chaque rose, se trouve une carte portant ce message : “Vous êtes faite pour aimer et être aimée... votre bonté est plus grande que les difficultés de votre situation. Les circonstances de la vie changent. Une nouvelle vie, même minuscule, apporte la promesse d’une joie absolument unique.” Les numéros de téléphone des centres locaux d’aide aux femmes enceintes sont imprimés au verso de la carte », ajoute le groupe pro-vie.
Les quatre personnes arrêtées seront mises en accusation devant la cour municipale de Stow. Si elles sont reconnues coupables, elles risquent chacune une peine maximale de 30 jours de prison, ainsi qu’une amende de 500 dollars.
Monica Migliorino Miller, directrice de Citizens for a Pro-Life Society, qui a participé aux Red Rose Rescues, explique : « Le Red Rose Rescue [le Sauvetage de la rose rouge] est un acte de charité pour les femmes qui estiment, pour une raison ou une autre, qu’elles doivent faire tuer leur enfant innocent à naître. Ceux qui y participent sont prêts à prendre des risques pour ces femmes et leurs bébés. Nous irons dans les lieux mêmes où les enfants à naître sont mis à mort et nous offrirons notre aide aux mères. Si cette aide est refusée, nous ne quitterons pas les centres d’avortement mais resterons solidaires des victimes sans défense opprimées par l’injustice de l’avortement. Sainte Mère Teresa de Calcutta disait que son travail était “d’aller dans les trous sombres des pauvres”. Le Red Rose Rescue est une action qui consiste à aller dans les trous sombres des pauvres — à savoir les cliniques d’avortement où les innocents sont éliminés ─ et dans ces trous sombres, nous cherchons à apporter l’espoir, la paix véritable et la présence de Dieu. »
Plus d’une douzaine de manifestations similaires ont eu lieu aux États-Unis depuis 2017, selon le groupe pro-vie. En juin, quatre défenseurs de la vie ont été arrêtés dans un centre d’avortement du Michigan après un autre Red Rose Rescue.
La ville de Lubbock au Texas interdit l’avortement sur son territoire et devient « Sanctuaire pour les enfants à naître »
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
La ville de Lubbock, au Texas, est de nouveau libérée des avortements depuis que ses habitants ont adopté en mai une ordonnance interdisant le meurtre des bébés à naître.
L’ordonnance « Sanctuaire pour les enfants à naître » est entrée en vigueur mardi et, selon les défenseurs de la vie, le Centre Planned Parenthood de Lubbock a donc cessé de pratiquer des avortements.
Pendant sept ans, aucun avortement n’avait été pratiqué à Lubbock, après la fermeture du dernier centre d’avortement en 2013. L’année dernière (2020), cependant, Planned Parenthood y a ouvert un nouvel établissement et a commencé à avorter des bébés à naître en avril. Ce changement a suscité une action rapide de la part des défenseurs de la vie dans la ville et, le 1er mai 2021, les résidents ont voté massivement en faveur d’une ordonnance interdisant les avortements dans les limites de la ville.
Cette ordonnance est maintenant appliquée. Mardi, Mark Lee Dickson, directeur de Right To Life of East Texas et fondateur de l’initiative Sanctuary Cities for the Unborn, a confirmé que Planned Parenthood se conforme à l’ordonnance.
« Planned Parenthood est bien avisée de cesser de pratiquer des avortements à Lubbock », a-t-il déclaré à LifeNews. « Nous sommes impatients de voir d’autres villes du Texas faire ce qui est nécessaire pour protéger leurs villes des avortements qui sont commis dans leur territoire. En ce moment, nous voyons beaucoup d’intérêt à Centerville, San Angelo et Tyler, et nous avons bon espoir de voir ces villes et d’autres interdire l’avortement à l’avenir. »
Lire la suite