Les 40 Jours pour la Vie remportent leur procès contre la ville de Francfort
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître)
La décision du tribunal de Francfort a été rendue le 18 mars dernier et fait suite à une longue bataille judiciaire entre la ville de Francfort et le groupe pro-vie 40 Days for Life.
Tout commence en janvier, quand l’association organise un rassemblement de prière de 40 jours devant un centre de conseil pour femmes enceintes géré par Profamilia, l’équivalent allemand pro-avortement du Planning Familial.
En février, la mairie de Francfort réagit en imposant des restrictions de type « zone limitée » aux groupes pro-vie, décrétant que ces derniers ne pouvaient se rassembler devant le centre Profamilia qu’en dehors des heures d’ouverture, ou à une distance beaucoup plus éloignée du centre pendant les heures d’ouverture.
40 Days for Life a porté l’affaire devant les tribunaux, et dans un premier temps, une décision du 1er mars d’un tribunal de Francfort juge illégale les restrictions imposées par la ville, citant l’article 8 de la loi fondamentale allemande sur « la liberté de rassemblement qui garantit aux titulaires le droit de déterminer le lieu, l’heure et le contenu du rassemblement ».
La ville de Francfort lance ensuite un recours auprès du tribunal administratif de Kassel, qui le rejette le 18 mars. Le tribunal de Kassel a donc suivi la décision du tribunal de Francfort et a estimé que les restrictions imposées par la ville au groupe de prière étaient illégales.
Le tribunal a précisé que le droit à la vie privée des femmes enceintes se rendant au centre n’était pas menacé par le rassemblement pro-vie et a estimé que le lieu habituel du rassemblement, à une distance de 30 mètres de l’entrée du centre, était suffisant.
Dans un communiqué de presse, le Dr Félix Böllmann, avocat travaillant pour l’organisation de défense des droits humains ADF International, s’est félicité de la décision du tribunal :
« Nous nous félicitons de la décision équitable et différenciée du tribunal administratif de Kassel, qui souligne l’importance de la liberté d’expression et de réunion dans les espaces publics ».
Une belle victoire pour la défense de la vie.
Adèle Cottereau
Les deux seuls avortoirs du Kentucky sont temporairement fermés !
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : BGStock/Adobe Stock
Au Kentucky, une nouvelle loi pro-vie entrée en vigueur le 13 avril met en avant des mesures pour renforcer le respect des enfants à naître. Restreignant le délai de la majorité des avortements à 15 semaines et empêchant le financement de l’avortement sur le dos des contribuables, cette loi représente plus qu’une victoire légale.
Reprotection, un organisme pro-vie qui a contribué à la loi 3, ou « la loi sur l’humanité dans les soins de santé », rapporte qu’« En raison de l’encadrement “d’urgence” de la mesure, cette loi est entrée en vigueur immédiatement et a fermé les portes des deux derniers centres d’avortement du Kentucky en attendant qu’ils trouvent un moyen de s’y conformer. »
Les seuls avortoirs dans l’État sont fermés !
L’équipe de Reprotection, « utilisant les observations faites par des citoyens concernés qui sont témoins de première main lorsque les entreprises d’avortement enfreignent les lois ou se comportent dangereusement », a pu « conseiller les rédacteurs de la loi 3 ».
Alors que les deux seuls avortoirs ferment au moins temporairement au Kentucky, le Québec continue d’être un épicentre pro-mort au Canada. Selon les statistiques de La Coalition pour le droit à l’avortement au Canada, plus de 20 000 enfants à naître ont été avortés au Québec en 2020.
20 000 morts est un nombre effroyable et inacceptable. La lutte pour la défense des plus vulnérables continue et n’abandonne pas sa mission : regagner le droit fondamental à la vie pour les enfants à naître !
Un évêque du Nebraska dirige une procession eucharistique et un chemin de croix devant un centre d’avortement
Procession eucharistique menée par Mgr Conley devant un avortoir de Planned Parenthood à Lincoln en avril 2022.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ringer/LifeSiteNews
19 avril 2022, Lincoln, Nebraska (LifeSiteNews) — Quelques jours avant Pâques, Mgr James Conley, évêque catholique de Lincoln, a une fois de plus dirigé les prières et les processions publiques des catholiques et des pro-vie devant le centre Planned Parenthood de Lincoln.
Pour la quatrième année, Mgr Conley a conduit les catholiques de son diocèse en une procession eucharistique autour de l’établissement Planned Parenthood de Lincoln, au Nebraska. Des centaines de catholiques, jeunes et moins jeunes, se sont joints à l’évêque, les paroisses du diocèse étant encouragées à participer à la procession.
Les écoles catholiques ont également été encouragées à permettre aux enfants de quitter les classes pour se joindre à la procession. Un certain nombre de séminaristes et de membres du clergé du diocèse étaient également présents.
Comme on pouvait le lire dans un bulletin paroissial : « Procession eucharistique autour de Planned Parenthood le mardi 12 avril à 14 heures. Mgr Conley dirigera la procession. Les mardis sont des jours d’avortement à Lincoln. Veuillez vous joindre à votre évêque en cette semaine sainte pour prier pour la conversion des cœurs et la fermeture de Planned Parenthood. »
Lire la suiteDes militants pro-vie jeûnent au pain et à l’eau pendant 40 jours et sauvent six bébés de l’avortement
40 Jours pour la Vie de Toronto en 2022.
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Maria Buelvas
12 avril 2022 (Campaign Life Coalition) — Lorsque Maria Buelvas a discerné que Dieu lui demandait de mener une campagne pro-vie dans les rues de Toronto pendant 40 jours afin de convaincre les femmes confrontées à l’avortement de garder leur bébé, elle a également discerné que pour que cette campagne soit fructueuse, cela impliquerait beaucoup de prière, de sacrifice et surtout de jeûne.
« Pour être honnête avec vous, la seule chose que nous n’avons pas fait dans les autres campagnes, c’est le jeûne. Nous jeûnons tous, y compris notre conseiller spirituel, au pain et à l’eau pendant 40 jours », a déclaré Maria à Campaign Life Coalition dans une entrevue exclusive.
À partir du 2 mars, Maria et une équipe de militants pro-vie dévoués se sont lancés dans une campagne de 40 jours pour la vie, au cours de laquelle les volontaires tiennent des pancartes et prient devant un centre d’avortement voisin. Les pancartes portent différents messages, tels que « Priez pour mettre fin à l’avortement » et « Nous allons vous aider ». Dans ce cas, le centre d'avortement est l’Abortion Care Clinic de Toronto, qui tue des enfants à naître par voie médicale ou chirurgicale depuis 1996.
Le nom « 40 jours » vient du délai que Dieu utilise constamment tout au long de l’histoire du salut pour transformer son peuple. Par exemple, Dieu a lavé le péché de la terre avec 40 jours de pluie à l’époque de Noé. Le peuple hébreu a vécu en dehors de la terre promise pendant 40 ans en guise de punition pour avoir adoré de faux dieux. Jésus s’est préparé à transformer le monde en jeûnant et en priant pendant 40 jours dans le désert.
Maria, infirmière diplômée de profession, a déclaré à Campaign Life Coalition qu’environ 150 personnes de la paroisse qu’elle fréquente avec son mari et ses trois enfants se sont également jointes à la campagne en jeûnant au pain et à l’eau pendant 40 jours dans l’intention de sauver des vies de l’avortement.
« Dans les Écritures, il y a des démons qui ne peuvent être chassés que par la prière et le jeûne. C’est donc ce qui nous a inspirés, tout comme Jésus qui a jeûné pendant 40 jours dans le désert », a-t-elle déclaré.
Lire la suiteL’Irlande du Nord rend illégal d’offrir de l’aide aux femmes devant les avortoirs
Par Right to Life UK (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Les membres de l’Assemblée législative d’Irlande du Nord ont approuvé un projet de loi qui permettra l’introduction de zones de censure qui criminaliseront l'offre d’aide à l’extérieur des cliniques d’avortement de la région.
Le jeudi 24 mars, par un vote de 55 contre 29, les députés de Stormont ont approuvé le projet de loi sur les services d’avortement (zones d’accès sécurisé) présenté par le député du Parti vert, Clare Bailey. Ce projet de loi érige en infraction pénale le fait d’« influencer … une … personne [cherchant à se faire avorter], que ce soit directement ou indirectement » dans les « zones d’accès sécurisé ». Le projet de loi criminalisera effectivement les offres d’assistance et de prière dans un rayon de 150 m des cliniques d’avortement ou des hôpitaux où une zone de censure est en place.
Claire Bailey MLA a tenté d’accélérer la procédure afin que le projet de loi soit entendu plus tôt que prévu le mardi 22 mars. Cependant, les membres du TUV et du DUP se sont opposés à l’avancement de ce débat. La phase finale du projet de loi a été discutée le jeudi après-midi.
Une consultation publique sur le projet de loi a révélé que seuls 13 des 6 412 répondants étaient favorables au projet.
Elle entraînera presque certainement une longue poursuite en justice.
Au cours du débat de jeudi, un certain nombre de députés ont vivement critiqué le projet de loi. Pam Cameron, du DUP, a déclaré : « Je crois sincèrement que ce projet de loi n’aura pas l’impact que ses partisans croient qu’il aura, et il entraînera presque certainement des actions en justice prolongées. Ce projet de loi n’est pas une bonne législation. Il est vague et laisse de nombreuses zones d’ombre, notamment autour de la définition de l’“influence” en tant qu’infraction ».
Deborah Erskine MLA a critiqué la procédure accélérée du projet de loi, qui n’a pas laissé le temps d’en discuter correctement : « Si nous prenions tous du recul par rapport à la législation, je ne pense pas qu’il y aurait quelqu’un qui ne serait pas d’accord pour dire qu’il y a des choses qui doivent encore être aplanies mais qui ne l’ont pas été, en raison de la nature expéditive de la législation. Nous n’avons pas eu le temps que nous aurions pu avoir, s’il n’y avait pas eu de contraintes de temps, pour nous engager pleinement avec d’autres organisations ».
Lire la suiteUne ancienne travailleuse de l’avortement explique pourquoi elle a quitté l’industrie : « Je ne pouvais plus me regarder dans le miroir »
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WavebreakmediaMicro/AdobeStock
14 mars 2022 (LifeSiteNews) — Une ancienne assistante à l’avortement a raconté comment le travail qu’elle considérait au départ comme une opportunité en or est devenu un « tabassage sectaire jour après jour » qui l’a finalement brisée, l’amenant à couper les liens avec l’avortement une fois pour toutes.
Dans le récit où elle raconte comment elle a quitté, Noemi Padilla, ancienne infirmière, relate qu’après son premier jour de travail à la clinique d’avortement, elle avait « la tête qui tourne ».
« Alors, je me suis dit : “mettons les choses au clair. Ce travail est à cinq minutes à pied de chez moi, je gagne beaucoup plus d’argent, le médecin et moi nous entendons comme de vieux amis, le travail est facile et important, ils m’ont complimentée toute la journée, ils m’ont payé le déjeuner et le feront de nouveau chaque fois que nous atteindrons 12 procédures, ils m’ont remis un chèque de 500 dollars, et ils m’achètent un nouveau téléphone.” C’est parfait ou quoi ? »
Ce début semblable à une lune de miel s’est toutefois transformé en une entreprise de destruction de l’âme.
« Quatre ans plus tard… », écrit Mme Padilla, « la caméra de sécurité m’a filmée ces derniers jours en train de conduire ma voiture jusqu’à ma place de stationnement, d’éteindre le moteur, puis de garder les mains sur le volant, avec l’air de ne pas pouvoir me résoudre à sortir. Je regarde fixement devant moi en essayant de trouver le courage d’ouvrir la portière de la voiture et de m’ouvrir aux tragédies qui m’attendent à l’intérieur de la clinique. Chaque geste, chaque pas que je fais, pèse, semble-t-il, le poids du monde ».
Outre « l’affront à la conscience que représente toute la mort qui se déroule dans les pièces au bout du couloir », explique Mme Padilla, « il y a la mort qui survient pour ceux qui y travaillent, comme moi, la mort par mille coups ».
« On vous demande d’abord de déroger légèrement à la morale, puis vous voilà entraînée à la manipulation des échographies... à la poursuite effrontée de l’argent au détriment de la santé des femmes ; on vous interdit de lever le petit doigt pour aider une femme si cela n’est pas rémunéré (comme lui trouver un abri)... de prononcer le mot “bébé”... on utilise votre faiblesse contre vous (“Tu n’as pas de permis de conduire, Noemi ; vas-y, démissionne. Où vas-tu aller ?”), on dit aux travailleurs de “se taire, de connaître leur place et de faire ce qu’on leur dit”... Bientôt, vous n’avez plus l’énergie de vous battre », a déclaré Mme Padilla.
Lire la suiteÉtats-Unis : après suspension pour un geste pro-vie, un policier est dédommagé
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : Freepik
L’histoire a commencé l’année dernière, à Louisville, dans le Kentucky.
Un officier de police, Matthew Schrenger, avait accompagné son père pour prier le chapelet à l’extérieur du centre d’avortement EMW Women’s Surgical Center au petit matin du 20 février 2021. Il y est resté prier pendant 45 min, en ayant soin que son uniforme ne soit pas visible.
Un détail important : M. Schrenger n’était pas encore de service à ce moment et le centre d’avortement était encore fermé.
Selon un média local, l’officier devait commencer son service de patrouille plus tard dans la matinée, mais il lui a été rapidement « ordonné de retourner au bureau de sa division » où il a été informé qu’il serait « mis en congé administratif payé, ce qui signifie qu’il lui était interdit de procéder à des arrestations ». Ses ordinateurs de travail et son véhicule de police lui ont été également confisqués. En fait, il a été suspendu de son poste, ni plus, ni moins.
L’officier a alors déposé une plainte fédérale contre la ville de Louisville et le département de police, dénonçant la violation de ses droits constitutionnels en le plaçant en congé sans solde pendant quatre mois.
« Une prière silencieuse et en dehors du service, sur un trottoir public, a entraîné la suspension immédiate de Schrenger pendant plus de quatre mois, la privation de ses pouvoirs de police et la mise sous enquête », précise la plainte.
Selon les avocats de M. Schrenger, les actions du département de police contre ce dernier semblaient être ciblées contre ses croyances religieuses et ses opinions politiques puisque le même département n’avait pas « pris de mesures disciplinaires contre les agents en uniforme de service qui ont défilé avec les manifestants de Black Lives Matter et dans les défilés LGBT. »
Au final, l’officier de police a gagné le procès et la Ville lui a versé un chèque de dédommagement de 75 000 dollars.
Vétéran de la police depuis 13 ans et père de quatre enfants, Matthew Schrenger est un fervent militant pro-vie, il fait partie notamment du groupe 40 Days for Life, qui lutte pour mettre fin à l’avortement légalisé par le jeûne et la prière aux abords des cliniques d’avortement.
La propriétaire d’un avortoir accusée d’agression, une vidéo montre qu’elle faillit renverser des pro-vie avec sa voiture
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie
10 février 2022, Little Rock, Arkansas (LifeSiteNews) — La propriétaire d’un centre d’avortement de l’Arkansas a été arrêtée pour agression après avoir apparemment essayé d’écraser des pro-vie en prière.
L’une des propriétaires de Little Rock Family Planning Services, Natalie Tvedten, a été inculpée de deux chefs d’accusation d’agression au premier degré, selon des documents du département de police de Little Rock obtenus par Family Council mardi via la loi sur la liberté d’information.
La vidéo de la caméra municipale de l’incident du 13 juillet 2021 montre les deux femmes pro-vie, Denise Shewmake et Kimberly Puska, debout au bord d’une voie d’accès de l’établissement d’avortement. Shewmake a déclaré que Puska lui avait dit de faire attention, qu’elle s’était alors retournée et avait vu Tvedten franchir le bord du trottoir, la heurter presque et la forcer à reculer pour éviter d’être touchée.
Le rapport de police indique que la voiture de Tvedten « a roulé partiellement sur la bordure et le trottoir ». Sur la vidéo, on peut voir Tvedten s’approcher des femmes avec un angle linéaire direct, au lieu de s’engager dans l’allée avec un virage à droite ordinaire.
Selon le rapport de police, Tvedten a déclaré qu’elle « ne les a pas vues lorsqu’elle a failli les percuter, disant qu’elle leur avait déjà dit à plusieurs reprises de ne pas rester dans l’allée ».
Cependant, Shewmake a déclaré à la police que Tvedten « conduit fréquemment près d’elle et d’autres personnes » et qu’elle « a menacé de renverser des gens dans le passé ». Elle a également déclaré à un inspecteur, lors d’un autre entretien, que Tvedten « leur criait et leur jurait qu’elle les écraserait s’ils se trouvaient sur son chemin ».
Lire la suiteLes dangers de la Loi C-3 pour les activistes pro-vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : University of Toronto Students for Life/Flickr
Le 16 janvier dernier, est entrée en vigueur la loi C-3 qui rajoute au Code criminel du Canada le crime de provoquer l’« état de peur » dans le but d’empêcher quelqu’un d’accéder à des soins de santé. Le fait est que la nouvelle loi pourrait bien faire de la rédaction d’un article pro-vie ou d’une vigile pro-vie un acte criminel d’« intimidation », en ce qu’il pourrait provoquer un « état de peur » chez la femme qui songerait à se faire avorter — car l’avortement est considéré comme un « soin ».
Le Code criminel modifié se lit comme suit :
Intimidation — services de santé
423.2 (1) Commet une infraction quiconque agit de quelque manière que ce soit dans l’intention de provoquer la peur :
a) soit chez une personne en vue de lui nuire dans l’obtention de services de santé fournis par un professionnel de la santé ;
b) soit chez un professionnel de la santé en vue de lui nuire dans l’exercice de ses attributions ;
c) soit chez une personne dont les fonctions consistent à appuyer un professionnel de la santé dans l’exercice de ses attributions en vue de lui nuire dans l’exercice de ces fonctions.
Empêcher ou gêner l’accès
(2) Commet une infraction quiconque, sans autorisation légitime, empêche ou gêne intentionnellement l’accès légitime par autrui à un endroit où des services de santé sont offerts par un professionnel de la santé.
Peine
(3) Quiconque commet une infraction prévue aux paragraphes (1) ou (2) est coupable :
a) soit d’un acte criminel passible d’un emprisonnement maximal de dix ans ;
b) soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire.
Moyen de défense
(4) Nul n’est coupable de l’infraction prévue au paragraphe (2) du seul fait qu’il se trouve dans un endroit visé à ce paragraphe, ou près de cet endroit, ou qu’il s’en approche, aux seules fins d’obtenir ou de communiquer des renseignements
Dans le cas de l’obstruction à l’accès à un avortoir, par exemple, il devrait être assez facile de se poster à proximité d’un avortoir pour prier, manifester et informer les femmes enceintes sans commettre cette sorte d’infraction — surtout si vous êtes là pour donner de l’information, ce qui est l’un des buts des 40 Jours pour la Vie.
Lire la suiteReprotection : un organisme pro-vie lutte pour fermer les avortoirs
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : standret/Adobe Stock
L’histoire de Reprotection débute lorsque Cathie Hambarger fut témoin de négligences inquiétantes dans l’un des avortoirs du fameux Ulrich Klopfer en Indiana. Devant les violations de nombreux codes médicaux, elle décida de passer à l’action.
La PDG de Reprotection « et son équipe ont déposé plus de 2000 plaintes contre l’avorteur Klopfer, entraînant la fermeture de ses trois centres d’avortement dans l’Indiana », rapporte le site. L’œuvre ne s’est pas arrêtée là. « Cela a conduit à des enquêtes sur l’industrie de l’avortement à travers le pays et sur la manière dont elle continue d’échapper à l’examen que la loi exige. Il fallait réagir au niveau national. »
Lancé en janvier 2020, l’organisme pro-vie mène des enquêtes légales pour dénoncer les crimes de l’industrie de l’avortement et « la tenir responsable devant les autorités ».
Même si à travers le monde des organismes pro-vie, tels que Reprotection, luttent courageusement pour la défense de la vie et la fin de l’injustice qu’est l’avortement, leur combat est souverainement méprisé par l’élite de gauche au Québec.
Récemment, la ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, a excusé les dons de deux députés à des organismes pro-vie comme étant une erreur de « bonne foi » qui « ne se reproduira plus ».
TVA Nouvelles rapporte que « Selon une enquête réalisée par Urbania, deux députés caquistes... ont fait des dons à des organismes pro-vie œuvrant sous le couvert de centres de grossesse depuis 2018. »
Suite à l’enquête, Isabelle Charest a « réitéré que tous les députés du gouvernement étaient “résolument pro-choix”. » De plus, « une note leur sera envoyée à tous pour leur rappeler l’importance d’effectuer des vérifications approfondies avant d’accorder des dons à des organismes, a ensuite précisé son attachée de presse. »
Ainsi, deux simples dons ont été utilisés comme prétexte pour réaffirmer et renforcir la haine de nos dirigeants envers un combat qui défend la dignité des plus petits.