Espagne : un évêque prie aux abords d’un avortoir
Mgr José Ignacio Munilla priant devant un avortoir d'Alicante, dans le cadre des 40 Jours pour la Vie.
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : José Ignacio Munilla/Twitter
Cela s’est passé à Alicante, dans le sud-est de l’Espagne : Monseigneur José Ignacio Munilla a défié la loi actuelle en priant pour la fin de cette horrible pratique, aux abords d’un centre d’avortement.
En effet, une loi promulguée en avril dernier qualifie de harcèlement les actions pro-vie à proximité des cliniques d’avortement, interdit strictement cette présence et soumet les contrevenants à une peine de prison pouvant aller jusqu’à trois mois.
Malgré cela, « En ce jour de #TodosLosFielesDifuntos (fête des fidèles défunts), j’ai participé à la campagne 40 jours pour la vie, priant devant un centre d’avortement à Alicante », a tweeté l’évêque d’Orihuela-Alicante, une photo de lui-même et d’autres militants pro-vie tenant des pancartes pro-vie accompagnant le post.
Dans son tweet, Monseigneur Munilla a refusé l’idée que l’avortement soit politiquement progressiste, comme on le décrit trop souvent, en déclarant que » si l’avortement appartient au progressisme, alors la loi de la jungle est le summum de la démocratie ! »
La participation du prélat à la campagne 40 jours pour la vie — une campagne organisée à l’échelle internationale qui vise à mettre fin à l’avortement localement par la prière et le jeûne, la sensibilisation communautaire et une veillée pacifique toute la journée devant les cliniques d’avortement — a été considérée comme très courageuse par les autres pro-vie, notamment en raison de cette nouvelle loi.
Selon la loi espagnole actuelle, l’avortement est légal jusqu’à 14 semaines de grossesse, les avortements plus tardifs étant également autorisés s’il existe un soi-disant risque pour la vie de la mère ou si le bébé souffre de malformations congénitales.
Les États-Unis de l’après-Roe : 88 centres d’avortement ferment, mais l’envoi de pilules abortives entre États augmente
Par Cheryl Sullenger et Sarah Neely (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Syda Productions/Adobe Stock
17 novembre 2022 (Operation Rescue) — Depuis que la Cour suprême des États-Unis a annulé Roe v. Wade et Planned Parenthood v. Casey le 24 juin 2022, le paysage de l’avortement aux États-Unis a radicalement changé.
Selon une enquête menée par Operation Rescue en octobre et novembre sur l’ensemble des établissements pratiquant l’avortement à l’échelle nationale, il existe actuellement 683 établissements ou entreprises pratiquant l’avortement dans 36 États et le District de Columbia.
Il s’agit du nombre le plus faible d’établissements pratiquant l’avortement aux États-Unis depuis près de cinq décennies.
En 1991, les États-Unis comptaient 2 176 établissements pratiquant l’avortement. Depuis lors, leur nombre a diminué de 68 %, ce qui est remarquable. Il ne fait aucun doute que le mouvement pro-vie est en train de gagner la longue bataille pour mettre fin à l’avortement.
« La baisse du nombre de centres d’avortement se traduit par des vies sauvées », a déclaré Troy Newman, président d’Operation Rescue. « Nous célébrons ces bébés sauvés, ces cliniques fermées et ces nouveaux États sans avortement — ce que nous n’avons pas vu depuis 1973, lorsque Roe a été imposé à notre nation. Cependant, nous restons troublés par l’augmentation de l’utilisation des médicaments abortifs et l’augmentation irresponsable de la distribution de ces pilules dangereuses par la poste. Il reste encore beaucoup à faire pour protéger chaque vie innocente de la pratique barbare de l’avortement, mais nous pouvons et devrions être très encouragés par les victoires durement acquises qui nous ont menés jusqu’ici. »
Le statut des lois des États reste en évolution, car plusieurs lois pro-vie ont été contestées devant les tribunaux et d’autres États cherchent à adopter des restrictions à l’avortement lors des prochaines sessions législatives de l’année 2023. Les chiffres d’Operation Rescue représentent un instantané dans le temps. Pour obtenir les chiffres les plus récents sur les cliniques d’avortement en temps réel, veuillez consulter le site AbortionDocs.org.
Lire la suiteUn avortoir du Wisconsin met la clé sous la porte après trente ans d’existence
Pro-vie se tenant devant l'avortoir fermé de Milwaukee au Wisconsin.
Par Mary Zwicker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pro-Life Wisconsin
28 octobre 2022 (LifeSiteNews) — Un autre centre d’avortement aux États-Unis a fermé définitivement ses portes après la décision de la Cour suprême d’annuler Roe v. Wade en juin.
Un bâtiment appartenant à l’ancien avortoir d’Affiliated Medical Services à Milwaukee, dans le Wisconsin, a été mis en vente après avoir fourni des avortements pendant trois décennies.
« Personne n’a jamais vu sa santé s’améliorer en franchissant les portes d’Affiliated Medical Services (AMS) ou de tout autre centre d’avortement », a déclaré Dan Miller, directeur d’État de Pro-Life Wisconsin, dans un courriel adressé à LifeSiteNews, tout en se réjouissant de la fermeture de l’usine d’avortement. « Ils n’ont jamais offert de soins de santé, seulement la mort aux enfants. Personne n’a jamais été guéri là-bas ».
Les avortements sont devenus illégaux le 24 juin dans le Wisconsin après la décision de la Cour suprême qui a ramené l’État à sa loi de 1849 qui interdit strictement les avortements sauf pour sauver la vie de la mère.
« Ce centre d’avortement particulier a été victime de l’affaire Dobbs v. Jackson, il n’y a aucun doute là-dessus », poursuit Miller. « Cependant, la seule chose qui empêche les avorteurs de tuer des bébés ici après l’affaire Dobbs était une interdiction totale de l’avortement rédigée par nos ancêtres en 1849, la loi d’État 940.04. Elle contient une exception large et indéfinie concernant la vie de la mère, mais cette loi est la seule raison pour laquelle les bébés du Wisconsin ne sont pas massacrés à AMS ou dans les trois autres centres d’avortement de Planned Parenthood à Milwaukee, Madison et Sheboygan. »
M. Miller a témoigné qu’il a personnellement passé « plus de 6 500 heures devant des centres d’avortement » et qu’il a « documenté 1 691 bébés sauvés de l’avortement à Affiliated Medical Services depuis le 3 août 2010 ».
Lire la suiteUne ville de Virginie vote à l’unanimité pour empêcher l’ouverture de nouveaux avortoirs
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WaveBreakMediaMicro/Adobe Stock
28 octobre 2022 Bristol (LifeSiteNews) — Un conseil municipal de Virginie s’efforce d’interdire les avortoirs dans les limites de la ville, suite à l’arrivée d’un centre d’avortement qui venait s’installer dans la ville pour échapper aux lois pro-vie du Tennessee voisin.
Le Tennessee Lookout rapporte que le conseil municipal de Bristol a voté 5-0 mardi pour adopter une résolution de zonage interdisant la nouvelle construction de toute installation qui « cause intentionnellement la mort ou l’interruption d’une vie humaine à naître à n’importe quel stade de développement », ainsi que pour interdire l’expansion ou la rénovation de toute installation d’avortement existante. Il faudra encore plusieurs étapes avant que la loi ne soit adoptée.
Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une réaction contre l’arrivée, en juillet, du Bristol Women’s Health Center, un centre d’avortement installé depuis 30 ans à Bristol, dans le Tennessee, près de la frontière avec la Virginie. Le centre a quitté le Tennessee en réaction à l’entrée en vigueur de la loi sur le battement de cœur, qui a effectivement mis fin à l’industrie de l’avortement dans l’« État volontaire » (the Volunteer State).
« Bristol, en Virginie, est un endroit “où il fait bon vivre” et ses habitants veulent simplement s’assurer qu’il le reste, pour les membres de la communauté, qu’ils soient nés ou non », a déclaré le groupe Family Foundation of Virginia, organisation pro-vie.
Lire la suiteLa nouvelle « zone bulle » autour d’un centre d’avortement britannique interdit aux pro-vie de prier et de faire le signe de la croix
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
18 octobre 2022, Bournemouth, Angleterre (LifeSiteNews) — Une clinique d’avortement à Bournemouth, en Angleterre, est la dernière en date à se voir attribuer une prétendue « zone tampon » — une bulle « sans liberté d’expression » créée pour empêcher les militants pro-vie de proposer aux femmes qui viennent se faire avorter d’autres choix.
La justification, bien sûr, est que les pro-vie « harcèlent » les femmes et le personnel de la clinique d’avortement. La zone sera vaste, englobant six rues pendant douze heures les jours ouvrables, et sera en vigueur pendant au moins les trois prochaines années.
Parmi les exemples de « harcèlement » invoqués pour justifier la création de cette zone, citons le fait de tenir un modèle de fœtus en plastique et de proposer des brochures, d’appeler les femmes « maman » ou de leur dire que leur « bébé les aime » et de proposer des vêtements pour bébé. Toute personne se livrant à l’un de ces actes sera désormais passible d’une amende de 100 livres et d’une inculpation devant un tribunal correctionnel.
Mais l’interdiction couvre bien plus que cela. Les panneaux nouvellement installés, qui indiquent la prétendue « zone de sécurité » dans laquelle le British Pregnancy Advisory Service peut tuer des bébés sans que personne soit là pour parler en leur nom, contiennent une liste d’activités interdites, notamment :
- Tenir des vigiles
- Prier
- Réciter les Écritures
- Se signer (faire le signe de la croix) si vous « percevez qu’un utilisateur du service passe par là ».
- Donner des conseils
Vigile 365 : Deux cœurs. Deux âmes. Deux vies !
Michael et Barbara, des participants de la Vigile 365 — Photo : Joanne D’Arc
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie)
Pour participer à la Vigile 365, contactez Brian Jenkins au (438) 930-8643
On entend beaucoup parler de l’importance de créer de bonnes habitudes pour avoir une vie saine et équilibrée, comme de prendre une marche, de manger bien ou de se coucher à la même heure. Pour la plupart d’entre nous, nous mettons beaucoup d’efforts pour avoir une vie de meilleure qualité. Mais combien de personnes se soucient réellement de la vie humaine? Je parle ici de la vie à un de ses stades les plus vulnérables : au moment de la conception.
Tous les matins de l’année, une Vigile a lieu proche de la station Berri-UQAM. Elle a été mise sur pied en février 2020 par son organisateur Brian Jenkins. Les gens se rencontrent pour prier pour la vie et honorer les enfants à naître. Dans ce cas, il ne s’agit pas seulement d’une bonne habitude qui fait partie de leur quotidien, mais d’une discipline importante de leur vie spirituelle.
En plus de prier ensemble, les participants de la Vigile se font souvent interpeller pour une discussion. Parfois, les passants sont ouverts d’esprit et veulent comprendre les propos des participants, d’autres fois, les discussions sont plutôt difficiles ou tournent même en accusations personnelles.
J’ai eu l’occasion d’assister à la Vigile 365 et d’observer les interactions qui ont eu lieu cette semaine durant une matinée. Les participants ont également pris un moment pour discuter avec moi et expliquer leurs motivations.
Michael participe à la Vigile parce que selon lui, l’avortement est une injustice grave. Il me partage ceci : « Il y a beaucoup d’injustices qui ont lieu à travers le monde, mais la plupart n’arrivent pas là où j’habite. Donc, c’est quelque chose dans quoi je peux et je devrais m’impliquer où je suis ».
Quant au pourquoi le groupe a-t-il choisi cet emplacement mouvementé pour prier, il me dit : « Ce coin de rue où nous sommes est une sorte de contradiction en soi. Il y a une clinique d’avortement au bout de cette rue, vers l’autre coin il y a l’UQAM qui est une des universités les plus libérales à Montréal, et de l’autre côté il y a le village gai qui promeut la promiscuité. »
Ironiquement, il y a aussi la magnifique chapelle Notre-Dame-de-Lourdes en face d’un bâtiment de l’UQAM, ornée d’une statue dorée de la Vierge Marie, qui est au centre de toute cette activité.
Lire la suiteUne survivante de camp de concentration de 87 ans est l’une des 11 pro-vie récemment arrêtés par le FBI
Eva Edl.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Eva Edl, militante pro-vie, est l’une des quatre pro-vie accusés ce mois-ci d’avoir violé la loi FACE (Freedom of Access to Clinic Entrances), en relation avec un sauvetage à l’établissement d’avortement Carafem à Mt. Juliet, Tennessee, en mars 2021. L’événement visait à atteindre les femmes favorables à l’avortement dans l’espoir de les aider à choisir la vie pour leurs bébés en toute confiance. Edl est âgée de 87 ans et est une survivante allemande d’un camp de concentration de prisonniers de guerre communistes pendant la Seconde Guerre mondiale. Après s’être échappée de ce camp, elle a commencé à se battre pour le droit à la vie de tous les êtres humains.
« La première fois que j’ai réalisé qu’il y avait des cliniques d’avortement dans notre pays, c’était en 1988 », a-t-elle déclaré, selon un précédent reportage de Live Action News. « J’ai dit à mon mari, “ce sont les camps de la mort de l’Amérique”. J’ai vu des gens assis devant des cliniques d’avortement à Atlanta et depuis, je me suis engagée. »
Elle explique sur son site internet que le mouvement pro-vie doit être plus audacieux et travailler à l’adoption de lois qui protègent tous les enfants de l’avortement, et pas seulement certains. Elle s’oppose aux exceptions aux lois pro-vie fondées sur la façon dont un enfant a été conçu ou sur le fait qu’il réponde ou non à un certain critère de « santé ». Elle s’élève contre les lois visant uniquement à rendre les centres d’avortement plus sûrs :
Si vous étiez dans un camp de la mort comme moi quand j’étais enfant, voudriez-vous que ceux qui sont obligés de vous aimer fassent pression pour que les camps de la mort soient plus propres ? Moins d’insectes dans notre régime de famine ? Je vous en prie ! Le Seigneur est dégoûté que nous gaspillions tant de temps et d’argent qui ne protégeront pas un seul enfant, même si la législation est confirmée par le tribunal.
Lire la suite[...] Si nous devons défier le système judiciaire même pour les tentatives les plus édentées de réglementer l’avortement (en exigeant des centres d’abattage sanitaires, par exemple), pourquoi ne pas défier le système judiciaire pour protéger chaque enfant, comme nos dirigeants ont prêté serment de le faire ! Pourquoi se contenter de moins que le minimum que Dieu s’est fixé ? Selon la Bible (Nombres 35, Genèse 9), seule la justice atténue la colère de Dieu pour l’effusion de sang innocent. Je crois que chaque juridiction — ville, comté, état, fédéral, international — devrait immédiatement criminaliser chaque avortement et protéger chaque bébé, et Malheur à nous si nous ne le faisons pas.
La colère de Dieu est contre nous, et le temps est trop court pour gaspiller des efforts à essayer de réglementer le meurtre d’enfants. Nous nous retrouvons du mauvais côté de la ligne que Dieu a tracée si clairement dans le sable.
La biographie d’Edl par James Johnston, « She Looks Like My Little Girl », offre le témoignage d’une enfant d’origine danubienne-souabe-yougoslave de naissance, mais allemande par héritage et par langue. Edl n’avait que six ans lorsque les nazis ont envahi la Yougoslavie et sa famille était en sécurité dans leur maison à la campagne -- jusqu’à ce que son père soit capturé par les nazis.
Une avalanche de règlements municipaux vise les centres de grossesse pro-vie
Par Carole Novielli (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
Les ordonnances des conseils municipaux de plusieurs États ciblent les centres de ressources de grossesse (CRG) pro-vie, prétendant à tort que les CRG sont « trompeurs » et n’offrent que des « services limités » simplement parce qu’ils ne pratiquent pas d’avortements. En réalité, de nombreux établissements pratiquant l’avortement offrent uniquement ou principalement le « service limité » de l’avortement, mais ces ordonnances municipales exemptent commodément les établissements pratiquant l’avortement et Planned Parenthood du même examen minutieux qu’elles appliquent aux CRG.
En fait, certains membres du conseil municipal ont admis qu’ils avaient proposé ces mesures à l’instigation de groupes pro-avortement (Reproductive Equity Now et Planned Parenthood) et qu’ils travaillaient avec Planned Parenthood pour tenter d’écraser les CRG que l’industrie considère comme ses « concurrents ».
Ordonnances d’État déjà adoptées
Amhurst, MA : « Pratiques publicitaires trompeuses des centres de grossesse à services limités », un arrêté présenté par le conseiller Devlin Gauthier en avril, assorti d’une amende de 300 dollars, a été envoyé pour examen complémentaire. Mais en mai, la conseillère municipale Ana Devlin Gauthier a proposé un règlement pour « empêcher la publicité trompeuse à Amherst par les Crisis Pregnancy Centers (CPC) » affirmant faussement que « les femmes sont poussées à poursuivre la grossesse et que les services médicaux ne sont pas offerts ». Le Conseil a ensuite voté à 4-0 en faveur de la rédaction d’une lettre de soutien à la proposition.
Pendant la période de commentaires, le Conseil a entendu Carrie N. Baker, une prétendue experte qui s’est présentée comme étant simplement professeur au Smith College de Northampton, MA. Ce que Baker a omis de dire, c’est que, selon son site Internet, elle est également « ancienne présidente de l’Abortion Rights Fund of Western Massachusetts et membre actuel du conseil consultatif ». En outre, le site Internet indique que Mme Baker « travaille également à l’expansion du droit à l’avortement dans le Massachusetts en tant que membre du conseil d’administration de Planned Parenthood Advocacy Fund of Massachusetts ». Et selon Commonwealth Magazine, Baker est une « résidente de Northampton et journaliste de magazine qui a contribué à l’élaboration d’ordonnances à Northampton et Easthampton ».
Cambridge, MA : En juin, Quinton Zondervan, conseiller municipal de Cambridge, qui a déjà écrit sur Twitter qu’il était « le champion NARAL de sa ville » du Massachusetts, ainsi que la vice-maire Alanna Mallon ont parrainé une ordonnance qui interdirait au directeur municipal de Cambridge de délivrer des permis ou des licences pour les « Limited Services Pregnancy Centers », selon NBCBoston.com.
Le 27 juin 2022, le conseil municipal a reconnu qu’« il ne semble pas y avoir de centres de grossesse à services limités en activité à Cambridge », mais il a ordonné que le directeur municipal soit prié de demander au conseiller juridique de la ville d’examiner la proposition anti centre de grossesse et d’en rendre compte au conseil. La proposition a été transférée à un comité le 2 août.
Lire la suiteL’Irlande envisage de pénaliser les pro-vie qui prient devant les centres d’avortement
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Bound4Life
En Irlande, le ministre de la Santé Stephen Donnelly a annoncé le mois dernier qu’il avait l’autorisation de mettre en place des « zones d’accès sécurisé » autour des centres d’avortement. Affirmant que cela protégerait la « liberté » des femmes de se faire avorter, un projet de loi officiel va maintenant être rédigé et envoyé au ministère de la Santé — mais certains craignent qu’il ne porte atteinte à la liberté religieuse en interdisant la prière publique près des établissements pratiquant l’avortement.
Dans une déclaration publiée fin juillet, M. Donnelly a déclaré qu’il avait obtenu l’approbation du cabinet pour faire avancer le projet de loi. « Personne ne devrait être harcelé, insulté, intimidé ou gêné de quelque manière que ce soit, ou voir sa décision d’accéder à des services de santé légalement disponibles soumise à des tentatives d’influence non sollicitées par des étrangers », a-t-il déclaré. « Les rubriques du projet de loi [schéma général du projet de loi] désignent certains établissements de soins de santé en particulier et un périmètre de 100 mètres autour de ceux-ci comme des zones d’accès sécurisé. »
Il a ajouté : « Je m’engage à ce que le projet de loi soit rédigé le plus rapidement possible afin qu’il puisse être présenté à l’Oireachtas, et j’apprécierais le soutien à ce projet de loi lorsqu’il sera présenté. »
Le ministère de la Santé a déclaré que les sanctions en cas de violation de la loi proposée pourraient aller d’une simple amende à l’emprisonnement. Une version précédente du projet de loi, rédigée par le groupe pro-avortement Together for Safety, prévoyait une peine d’emprisonnement de six mois ou une amende de 3 000 € (environ 4 000 dollars canadiens).
M. Donnelly a critiqué les personnes qui manifestent ou prient à l’extérieur des centres d’avortement dans le but d’intimider les femmes et le personnel de ces centres. « Ces manifestations ont pris diverses formes. Elles ont notamment consisté à placer de petits cercueils blancs devant la maternité nationale et à afficher des images perturbantes ailleurs. Certaines manifestations ont eu lieu à l’extérieur des hôpitaux, tandis que d’autres se sont déroulées devant des cliniques de médecine générale », a-t-il déclaré. « Ces manifestations peuvent être source d’anxiété et de détresse pour les personnes qui accèdent aux services ou les fournissent. Elles cherchent à intimider et à dissuader les femmes d’accéder à ces services — et nos travailleurs de la santé de les fournir. »
Lire la suiteLes contribuables de Terre-Neuve sont contraints de soutenir un avortoir en faillite
L'Athena Health Centre, avortoir de la ville de St. John à Terre-Neuve.
Par Ruth Robert — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 27 juillet 2022 (Campaign Life Coalition) — La pandémie de Covid-19 a été difficile pour les entreprises, surtout les petites entreprises. Des mesures ont été mises en place pour tenter d’aider ces entreprises, mais même ainsi, certaines n’ont tout simplement pas pu garder leurs portes ouvertes. Beaucoup ont été obligées de fermer.
Cependant, au milieu de ces difficultés économiques, une entreprise semble avoir bénéficié d’un traitement spécial. Il s’agit de l’Athena Health Centre de St. John’s, qui pratique plus de 90 % des avortements à Terre-Neuve et au Labrador. Attribuant le manque « d’activité sexuelle non planifiée » à cause de la pandémie, la propriétaire, Rolanda Ryan, déclare que son entreprise à but lucratif a périclité. Elle avait du mal à garder ses portes ouvertes, même avec l’aide gouvernementale offerte aux petites entreprises.
Cependant, Rolanda Ryan semble être une propriétaire d’entreprise spéciale et exclusive aux yeux du gouvernement. Elle pratique des avortements, et même si les gens n’en veulent pas ou n’en ont pas besoin, les portes de sa clinique doivent rester ouvertes. En conséquence, elle a pu convaincre le gouvernement d’Andrew Furey de lui donner, comme l’a rapporté la CBC la semaine dernière, « un montant forfaitaire quatre fois par an ».
Les autres entreprises n’ont certainement pas reçu ce même traitement. Pourquoi ? Parce que Ryan admet pratiquement avoir fait chanter le gouvernement avec la menace que si elle fermait son usine d’avortement, les mères enceintes envahiraient l’hôpital voisin qui pratique les avortements, occupant ainsi l’espace précieux de lits d’hôpitaux et de salles d’opération. « J’écrivais frénétiquement courriel après courriel au gouvernement pour lui expliquer la situation dans laquelle nous nous trouvions et lui demander si l’hôpital avait la capacité d’accueillir ces patientes », a-t-elle déclaré à la CBC. « Rediriger des centaines de personnes vers l’hôpital aurait des répercussions importantes », a-t-elle menacé.
Bien sûr, la faille dans la logique de Ryan est que lorsque les femmes enceintes n’ont pas facilement accès à des établissements qui tuent leurs enfants, beaucoup d’entre elles choisissent plutôt la vie pour leurs bébés. C’est précisément pour cette raison que les défenseurs de la vie font campagne pour la fermeture des usines d’avortement afin que davantage de mères choisissent la vie pour leurs enfants à naître. Et, lorsque les usines d’avortement sont fermées, les hôpitaux qui pratiquent des avortements ne sont pas soudainement débordés. Prenons l’exemple de la Clinique 554 à Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Malgré les pressions, le financement provincial n’a pas été accordé à cette clinique, car il s’agit d’une clinique privée, et le bâtiment a maintenant été vendu. Bien que certains avortements soient encore pratiqués à cette usine, la fermeture de l’entreprise n’a pas entraîné une surcharge soudaine des hôpitaux du Nouveau-Brunswick.
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