Une avalanche de règlements municipaux vise les centres de grossesse pro-vie
Par Carole Novielli (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
Les ordonnances des conseils municipaux de plusieurs États ciblent les centres de ressources de grossesse (CRG) pro-vie, prétendant à tort que les CRG sont « trompeurs » et n’offrent que des « services limités » simplement parce qu’ils ne pratiquent pas d’avortements. En réalité, de nombreux établissements pratiquant l’avortement offrent uniquement ou principalement le « service limité » de l’avortement, mais ces ordonnances municipales exemptent commodément les établissements pratiquant l’avortement et Planned Parenthood du même examen minutieux qu’elles appliquent aux CRG.
En fait, certains membres du conseil municipal ont admis qu’ils avaient proposé ces mesures à l’instigation de groupes pro-avortement (Reproductive Equity Now et Planned Parenthood) et qu’ils travaillaient avec Planned Parenthood pour tenter d’écraser les CRG que l’industrie considère comme ses « concurrents ».
Ordonnances d’État déjà adoptées
Amhurst, MA : « Pratiques publicitaires trompeuses des centres de grossesse à services limités », un arrêté présenté par le conseiller Devlin Gauthier en avril, assorti d’une amende de 300 dollars, a été envoyé pour examen complémentaire. Mais en mai, la conseillère municipale Ana Devlin Gauthier a proposé un règlement pour « empêcher la publicité trompeuse à Amherst par les Crisis Pregnancy Centers (CPC) » affirmant faussement que « les femmes sont poussées à poursuivre la grossesse et que les services médicaux ne sont pas offerts ». Le Conseil a ensuite voté à 4-0 en faveur de la rédaction d’une lettre de soutien à la proposition.
Pendant la période de commentaires, le Conseil a entendu Carrie N. Baker, une prétendue experte qui s’est présentée comme étant simplement professeur au Smith College de Northampton, MA. Ce que Baker a omis de dire, c’est que, selon son site Internet, elle est également « ancienne présidente de l’Abortion Rights Fund of Western Massachusetts et membre actuel du conseil consultatif ». En outre, le site Internet indique que Mme Baker « travaille également à l’expansion du droit à l’avortement dans le Massachusetts en tant que membre du conseil d’administration de Planned Parenthood Advocacy Fund of Massachusetts ». Et selon Commonwealth Magazine, Baker est une « résidente de Northampton et journaliste de magazine qui a contribué à l’élaboration d’ordonnances à Northampton et Easthampton ».
Cambridge, MA : En juin, Quinton Zondervan, conseiller municipal de Cambridge, qui a déjà écrit sur Twitter qu’il était « le champion NARAL de sa ville » du Massachusetts, ainsi que la vice-maire Alanna Mallon ont parrainé une ordonnance qui interdirait au directeur municipal de Cambridge de délivrer des permis ou des licences pour les « Limited Services Pregnancy Centers », selon NBCBoston.com.
Le 27 juin 2022, le conseil municipal a reconnu qu’« il ne semble pas y avoir de centres de grossesse à services limités en activité à Cambridge », mais il a ordonné que le directeur municipal soit prié de demander au conseiller juridique de la ville d’examiner la proposition anti centre de grossesse et d’en rendre compte au conseil. La proposition a été transférée à un comité le 2 août.
Lire la suiteL’Irlande envisage de pénaliser les pro-vie qui prient devant les centres d’avortement
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Bound4Life
En Irlande, le ministre de la Santé Stephen Donnelly a annoncé le mois dernier qu’il avait l’autorisation de mettre en place des « zones d’accès sécurisé » autour des centres d’avortement. Affirmant que cela protégerait la « liberté » des femmes de se faire avorter, un projet de loi officiel va maintenant être rédigé et envoyé au ministère de la Santé — mais certains craignent qu’il ne porte atteinte à la liberté religieuse en interdisant la prière publique près des établissements pratiquant l’avortement.
Dans une déclaration publiée fin juillet, M. Donnelly a déclaré qu’il avait obtenu l’approbation du cabinet pour faire avancer le projet de loi. « Personne ne devrait être harcelé, insulté, intimidé ou gêné de quelque manière que ce soit, ou voir sa décision d’accéder à des services de santé légalement disponibles soumise à des tentatives d’influence non sollicitées par des étrangers », a-t-il déclaré. « Les rubriques du projet de loi [schéma général du projet de loi] désignent certains établissements de soins de santé en particulier et un périmètre de 100 mètres autour de ceux-ci comme des zones d’accès sécurisé. »
Il a ajouté : « Je m’engage à ce que le projet de loi soit rédigé le plus rapidement possible afin qu’il puisse être présenté à l’Oireachtas, et j’apprécierais le soutien à ce projet de loi lorsqu’il sera présenté. »
Le ministère de la Santé a déclaré que les sanctions en cas de violation de la loi proposée pourraient aller d’une simple amende à l’emprisonnement. Une version précédente du projet de loi, rédigée par le groupe pro-avortement Together for Safety, prévoyait une peine d’emprisonnement de six mois ou une amende de 3 000 € (environ 4 000 dollars canadiens).
M. Donnelly a critiqué les personnes qui manifestent ou prient à l’extérieur des centres d’avortement dans le but d’intimider les femmes et le personnel de ces centres. « Ces manifestations ont pris diverses formes. Elles ont notamment consisté à placer de petits cercueils blancs devant la maternité nationale et à afficher des images perturbantes ailleurs. Certaines manifestations ont eu lieu à l’extérieur des hôpitaux, tandis que d’autres se sont déroulées devant des cliniques de médecine générale », a-t-il déclaré. « Ces manifestations peuvent être source d’anxiété et de détresse pour les personnes qui accèdent aux services ou les fournissent. Elles cherchent à intimider et à dissuader les femmes d’accéder à ces services — et nos travailleurs de la santé de les fournir. »
Lire la suiteLes contribuables de Terre-Neuve sont contraints de soutenir un avortoir en faillite
L'Athena Health Centre, avortoir de la ville de St. John à Terre-Neuve.
Par Ruth Robert — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 27 juillet 2022 (Campaign Life Coalition) — La pandémie de Covid-19 a été difficile pour les entreprises, surtout les petites entreprises. Des mesures ont été mises en place pour tenter d’aider ces entreprises, mais même ainsi, certaines n’ont tout simplement pas pu garder leurs portes ouvertes. Beaucoup ont été obligées de fermer.
Cependant, au milieu de ces difficultés économiques, une entreprise semble avoir bénéficié d’un traitement spécial. Il s’agit de l’Athena Health Centre de St. John’s, qui pratique plus de 90 % des avortements à Terre-Neuve et au Labrador. Attribuant le manque « d’activité sexuelle non planifiée » à cause de la pandémie, la propriétaire, Rolanda Ryan, déclare que son entreprise à but lucratif a périclité. Elle avait du mal à garder ses portes ouvertes, même avec l’aide gouvernementale offerte aux petites entreprises.
Cependant, Rolanda Ryan semble être une propriétaire d’entreprise spéciale et exclusive aux yeux du gouvernement. Elle pratique des avortements, et même si les gens n’en veulent pas ou n’en ont pas besoin, les portes de sa clinique doivent rester ouvertes. En conséquence, elle a pu convaincre le gouvernement d’Andrew Furey de lui donner, comme l’a rapporté la CBC la semaine dernière, « un montant forfaitaire quatre fois par an ».
Les autres entreprises n’ont certainement pas reçu ce même traitement. Pourquoi ? Parce que Ryan admet pratiquement avoir fait chanter le gouvernement avec la menace que si elle fermait son usine d’avortement, les mères enceintes envahiraient l’hôpital voisin qui pratique les avortements, occupant ainsi l’espace précieux de lits d’hôpitaux et de salles d’opération. « J’écrivais frénétiquement courriel après courriel au gouvernement pour lui expliquer la situation dans laquelle nous nous trouvions et lui demander si l’hôpital avait la capacité d’accueillir ces patientes », a-t-elle déclaré à la CBC. « Rediriger des centaines de personnes vers l’hôpital aurait des répercussions importantes », a-t-elle menacé.
Bien sûr, la faille dans la logique de Ryan est que lorsque les femmes enceintes n’ont pas facilement accès à des établissements qui tuent leurs enfants, beaucoup d’entre elles choisissent plutôt la vie pour leurs bébés. C’est précisément pour cette raison que les défenseurs de la vie font campagne pour la fermeture des usines d’avortement afin que davantage de mères choisissent la vie pour leurs enfants à naître. Et, lorsque les usines d’avortement sont fermées, les hôpitaux qui pratiquent des avortements ne sont pas soudainement débordés. Prenons l’exemple de la Clinique 554 à Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Malgré les pressions, le financement provincial n’a pas été accordé à cette clinique, car il s’agit d’une clinique privée, et le bâtiment a maintenant été vendu. Bien que certains avortements soient encore pratiqués à cette usine, la fermeture de l’entreprise n’a pas entraîné une surcharge soudaine des hôpitaux du Nouveau-Brunswick.
Lire la suiteUne mère a manqué quatre rendez-vous pour un avortement et a ensuite choisi la vie pour son bébé
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie
13 juillet 2022, Ramona, Californie (LifeSiteNews) — Dans un moment de confusion, de chagrin et d’obscurité, Lauren Long pensait que l’avortement était sa seule issue à une grossesse non désirée. Après un divorce qui l’avait dévastée, et s’occupant de deux petites filles de 5 et 2 ans, elle aspirait désespérément à la compagnie et à l’amour.
« Dans ma quête d’“amour” et de liberté, j’ai abusé des deux et je suis tombée dans une crise plus profonde », a-t-elle déclaré dans un essai publié le mois dernier dans le San Diego Union-Tribune. « Je me suis retrouvée enceinte d’un enfant que je n’avais pas les moyens d’entretenir et dont je connaissais à peine le géniteur. »
À l’époque, Lauren suivait une charge complète de cours de niveau supérieur en orthophonie et travaillait tard le soir dans un restaurant pour subvenir aux besoins de ses deux filles. Ne sachant pas comment elle pourrait continuer à faire tout cela tout en ayant un autre enfant, elle a décidé de se faire avorter. Cependant, Dieu avait d’autres plans.
Quatre rendez-vous consécutifs sont tombés à l’eau. Lauren a plus tard remercié Dieu pour cette « bénédiction déguisée ».
« J’ai pris au moins quatre rendez-vous pour me faire avorter », a-t-elle avoué. « Deux étaient pour obtenir la pilule abortive, et les deux autres étaient pour des avortements en clinique. Mais ma situation financière était compliquée, et je n’avais les moyens de donner suite à aucun de ces rendez-vous. Rétrospectivement, c’était une bénédiction déguisée ».
Lauren a ensuite pensé à donner son enfant en adoption.
« J’ai pensé à l’une de mes relations les plus proches, ma cousine, qui faisait partie de ma vie uniquement parce qu’elle avait été adoptée », a-t-elle expliqué. « J’ai pensé aux couples qui rêvaient d’avoir une famille : les hommes qui espéraient laisser un héritage durable dans un enfant et les femmes qui aspiraient à être mères et qui éprouvaient un énorme chagrin parce qu’elles ne pouvaient pas le faire. »
Lire la suiteUne avorteuse californienne collecte des fonds pour mettre un bateau-avortoir dans les eaux fédérales
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : napa74/Adobe Stock
Un médecin californien prévoit de commencer à commettre des avortements sur un bateau dans le golfe du Mexique dans le but de contourner les lois pro-vie des États protégeant les êtres humains à naître.
Le PRROWESS, qui signifie « Protecting Reproductive Rights of Women Endangered by State Statutes » (protection des droits reproductifs des femmes menacés par les lois des États), se trouverait dans les eaux fédérales du golfe, ce qui signifie que le centre d’avortement flottant ne sera pas tenu de respecter les lois des États pro-vie qui l’entourent, dont le Texas.
Dr Meg Autry, de l’université de San Francisco en Californie, qui forme les avorteurs et récolte les organes des fœtus, est la gynécologue-obstétricienne à l’origine de cette idée. Dr Autry a déclaré que l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade du 24 juin l’a incitée à créer ce centre. Les avorteurs du PRROWESS pratiqueront des avortements chirurgicaux jusqu’à 14 semaines et offriront aux patientes « plusieurs options » de transport vers le PRROWESS dans les eaux fédérales.
« Je pense que […] les personnes qui se soucient profondément de l’accès [à l’avortement] et de l’autonomie corporelle sont prêtes à prendre des risques, mais aussi à faire preuve d’innovation et de créativité », a déclaré Mme Autry à la radio KCBS. « Car nous allons résoudre ce problème. Ce n’est pas acceptable. »
Selon KCBS Radio, les eaux fédérales commencent à neuf milles nautiques des côtes du Texas et à trois milles nautiques des côtes de l’Alabama, de la Louisiane et du Mississippi. Chacun de ces États a interdit l’avortement, à une exception près, l’État du Mississippi pour les bébés conçus lors d’un viol. Les avorteurs à bord du bateau tueront les enfants des femmes pauvres pour un coût minime ou nul.
Le PRROWESS n’est pas encore opérationnel et Mme Autry affirme avoir besoin d’au moins 20 millions de dollars pour acheter et remodeler un bateau et couvrir tous les frais courants, y compris l’assurance responsabilité civile.
Emmener des femmes en mer pour une intervention chirurgicale est extrêmement dangereux. Si l’une des nombreuses complications liées à l’avortement devait se produire, comme une perforation de l’utérus ou du col de l’utérus, la femme pourrait faire une hémorragie et risquerait de mourir avant d’être ramenée à terre pour recevoir des soins médicaux d’urgence. Les centres d’avortement ne sont pas correctement équipés pour faire face à de telles urgences et doivent souvent appeler le 911 pour que les femmes puissent se rendre à l’hôpital pour y recevoir des soins.
Si Mme Autry parvient à créer le bateau-avorteur, elle ne sera pas la première. Women on Waves, une organisation néerlandaise, pratique depuis longtemps des avortements dans les eaux internationales, se rendant à proximité de différents pays pour tuer des bébés.
On lui a dit qu’elle allait mourir si elle n’avortait pas, mais elle a quitté le centre d’avortement et a sauvé son fils
Cameron Barker.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Peu après que Kirk et Chass Barker aient appris qu’ils attendaient leur premier enfant, la foi du couple a été mise à dure épreuve. Chass était tombée très malade au cours des 2 premiers mois de sa grossesse et son médecin avait conseillé l’avortement. C’était un conseil qu’ils pensaient être prêts à suivre, jusqu’au moment de signer les papiers... et Dieu est intervenu.
« J’étais extrêmement malade », a-t-elle raconté à Live Action News. « Je ne pouvais rien avaler. Je vomissais sans cesse. Je perdais cinq kilos par semaine et le médecin m’avait d’abord fait hospitaliser pendant deux semaines parce qu’il disait que j’étais gravement déshydratée. Je suis sortie de l’hôpital et je suis retombée très malade, alors j’ai été hospitalisée beaucoup plus longtemps. À ce moment-là, j’avais perdu 42 livres en un mois. »
Cameron Barker à 15 ans.
Le médecin n’a pas demandé d’analyses sanguines, ce que l’infirmière a dû lui rappeler, et Chass n’a jamais reçu de diagnostic officiel ni de raison pour son extrême maladie. Elle allait pourtant sortir de l’hôpital, mais pas avant que le médecin n’ait donné son avis, qui allait marquer sa vie.
« Le médecin est entré et m’a demandé comment j’allais. Je lui ai dit que j’étais encore très malade et il m’a dit que je devais me faire avorter parce que j’allais mourir si je ne le faisais pas », relate Chass Barker. « Mon père était avec moi à ce moment-là et il a demandé s’il y aurait des complications [de l’avortement] et si je pourrais encore avoir des enfants. Le médecin m’a dit qu’il n’y aurait pas de complications et que je pourrais avoir des enfants, et il a fait comme si c’était une chose normale qui arrivait tous les jours. Ce n’était pas quelque chose que nous voulions faire, mais j’étais malade et je lui faisais confiance, et j’avais peur et j’étais vulnérable. »
Cette peur et cette vulnérabilité, combinées à la confiance en son médecin, ont conduit les Barker vers un centre d’avortement. À l’extérieur, sur le trottoir, ils ont parlé avec des conseillers pro-vie qui, selon eux, étaient très gentils, mais le couple a continué dans la clinique.
« Je n’étais pas du tout heureux de voir la femme que j’aime malade », raconte Kirk Barker. « Nous avons donc dû prendre une décision : la vie de la femme que j’aime ou notre enfant. Ce n’est pas une décision que l’on veut prendre et nous avons choisi ma femme plutôt que notre fils. Quand j’y repense maintenant, cela me déchire le cœur de savoir que nous avons pris la décision de tuer notre fils. Nous pensons que c’est notre devoir en tant que parents, en tant que maman et papa, de protéger notre enfant en toute circonstance. »
Lire la suite49 centres d’avortement ont cessé leurs activités depuis l'annulation de Roe v. Wade
Par Anne Reed (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : senadesign/Adobe Stock
Selon l’enquête de première main d’Operation Rescue, plus de 49 cliniques d’avortement ont soit cessé de pratiquer des avortements, soit été contraintes de fermer complètement leurs portes depuis le 24 juin 2022, date à laquelle la Cour suprême des États-Unis a rendu sa décision dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization. Cette décision a effectivement annulé l’arrêt Roe v. Wade (1973) et l’arrêt complémentaire Casey v. Planned Parenthood (1992), remettant la question de l’avortement entre les mains des États.
D’autres usines d’avortement fermeront dans les jours et semaines à venir, à mesure que les lois des États entreront en vigueur. Bien que des efforts soient déployés dans certains États pour bloquer les lois pro-vie, la Cour suprême des États-Unis a déjà commencé à corriger les méthodes utilisées depuis des années par l’industrie de l’avortement pour annuler les lois des États qui protègent la vie dans l’utérus.
Jeudi, la Cour suprême des États-Unis a rejeté trois affaires dans lesquelles des tribunaux inférieurs avaient décidé de bloquer l’application de lois pro-vie adoptées en Arkansas, en Arizona et en Indiana. Les tribunaux inférieurs ont reçu pour instruction de reconsidérer ces décisions à la lumière de l’annulation de Roe.
En plus des 49 usines d’avortement qui ont fermé leurs portes, neuf États sont désormais totalement exempts d’avortement [pas tout à fait, puisque l’avortement n’est pas totalement interdit et que les hôpitaux en pratiquent]*. Depuis que Roe et Casey ont dépénalisé l’avortement dans les 50 États, jamais auparavant un aussi grand nombre d’États ne s’étaient libérés de l’avortement.
« C’était notre plan depuis le début, et nous continuerons à travailler jusqu’à ce que tous les États soient libérés de l’étau du cartel de l’avortement », a déclaré Troy Newman, président d’Operation Rescue.
Le personnel d’Operation Rescue a compté frénétiquement toutes les fermetures. Par le biais d’appels téléphoniques et d’autres communications directes, Operation Rescue a vérifié la fermeture de cliniques d’avortement dans ces États :
- Alabama : 4 fermetures (c’est maintenant un état sans avortement)
- Arkansas : 2 fermetures (désormais un État sans avortement)
- Arizona : 4 fermetures
- Géorgie : 1 fermeture
- Kentucky : 2 fermetures (désormais un État sans avortement)
- Michigan : 1 fermeture
- Missouri : 1 fermeture (désormais un État sans avortement)
- Ohio : 10 fermetures
- Caroline du Sud : 3 fermetures
- Tennessee : 3 fermetures
- Texas : 14 fermetures
- Wisconsin : 4 fermetures (désormais un État sans avortement)
- Wyoming : 1 fermeture (désormais un État sans avortement)
Trois autres États étaient déjà libres d’avortement avant l’annulation de Roe : l’Oklahoma, le Dakota du Sud et la Virginie occidentale.
« Sans aucun doute, le cartel de l’avortement perd du terrain », a déclaré Newman. « C’est un jour nouveau ! Louons Jésus ! Nous sommes tellement reconnaissants pour sa fidélité et pour les nombreux supporters fidèles qui nous soutiennent dans un moment comme celui-ci ─ nous avons encore beaucoup de travail devant nous. Continuons à prier et à travailler ensemble pour mettre enfin un terme à l’avortement dans notre pays. »
Note de LifeNews : Anne Reed écrit pour Operation Rescue.
*Commentaire d’A.H.
Les 40 Jours pour la Vie remportent leur procès contre la ville de Francfort
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître)
La décision du tribunal de Francfort a été rendue le 18 mars dernier et fait suite à une longue bataille judiciaire entre la ville de Francfort et le groupe pro-vie 40 Days for Life.
Tout commence en janvier, quand l’association organise un rassemblement de prière de 40 jours devant un centre de conseil pour femmes enceintes géré par Profamilia, l’équivalent allemand pro-avortement du Planning Familial.
En février, la mairie de Francfort réagit en imposant des restrictions de type « zone limitée » aux groupes pro-vie, décrétant que ces derniers ne pouvaient se rassembler devant le centre Profamilia qu’en dehors des heures d’ouverture, ou à une distance beaucoup plus éloignée du centre pendant les heures d’ouverture.
40 Days for Life a porté l’affaire devant les tribunaux, et dans un premier temps, une décision du 1er mars d’un tribunal de Francfort juge illégale les restrictions imposées par la ville, citant l’article 8 de la loi fondamentale allemande sur « la liberté de rassemblement qui garantit aux titulaires le droit de déterminer le lieu, l’heure et le contenu du rassemblement ».
La ville de Francfort lance ensuite un recours auprès du tribunal administratif de Kassel, qui le rejette le 18 mars. Le tribunal de Kassel a donc suivi la décision du tribunal de Francfort et a estimé que les restrictions imposées par la ville au groupe de prière étaient illégales.
Le tribunal a précisé que le droit à la vie privée des femmes enceintes se rendant au centre n’était pas menacé par le rassemblement pro-vie et a estimé que le lieu habituel du rassemblement, à une distance de 30 mètres de l’entrée du centre, était suffisant.
Dans un communiqué de presse, le Dr Félix Böllmann, avocat travaillant pour l’organisation de défense des droits humains ADF International, s’est félicité de la décision du tribunal :
« Nous nous félicitons de la décision équitable et différenciée du tribunal administratif de Kassel, qui souligne l’importance de la liberté d’expression et de réunion dans les espaces publics ».
Une belle victoire pour la défense de la vie.
Adèle Cottereau
Les deux seuls avortoirs du Kentucky sont temporairement fermés !
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : BGStock/Adobe Stock
Au Kentucky, une nouvelle loi pro-vie entrée en vigueur le 13 avril met en avant des mesures pour renforcer le respect des enfants à naître. Restreignant le délai de la majorité des avortements à 15 semaines et empêchant le financement de l’avortement sur le dos des contribuables, cette loi représente plus qu’une victoire légale.
Reprotection, un organisme pro-vie qui a contribué à la loi 3, ou « la loi sur l’humanité dans les soins de santé », rapporte qu’« En raison de l’encadrement “d’urgence” de la mesure, cette loi est entrée en vigueur immédiatement et a fermé les portes des deux derniers centres d’avortement du Kentucky en attendant qu’ils trouvent un moyen de s’y conformer. »
Les seuls avortoirs dans l’État sont fermés !
L’équipe de Reprotection, « utilisant les observations faites par des citoyens concernés qui sont témoins de première main lorsque les entreprises d’avortement enfreignent les lois ou se comportent dangereusement », a pu « conseiller les rédacteurs de la loi 3 ».
Alors que les deux seuls avortoirs ferment au moins temporairement au Kentucky, le Québec continue d’être un épicentre pro-mort au Canada. Selon les statistiques de La Coalition pour le droit à l’avortement au Canada, plus de 20 000 enfants à naître ont été avortés au Québec en 2020.
20 000 morts est un nombre effroyable et inacceptable. La lutte pour la défense des plus vulnérables continue et n’abandonne pas sa mission : regagner le droit fondamental à la vie pour les enfants à naître !
Un évêque du Nebraska dirige une procession eucharistique et un chemin de croix devant un centre d’avortement
Procession eucharistique menée par Mgr Conley devant un avortoir de Planned Parenthood à Lincoln en avril 2022.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ringer/LifeSiteNews
19 avril 2022, Lincoln, Nebraska (LifeSiteNews) — Quelques jours avant Pâques, Mgr James Conley, évêque catholique de Lincoln, a une fois de plus dirigé les prières et les processions publiques des catholiques et des pro-vie devant le centre Planned Parenthood de Lincoln.
Pour la quatrième année, Mgr Conley a conduit les catholiques de son diocèse en une procession eucharistique autour de l’établissement Planned Parenthood de Lincoln, au Nebraska. Des centaines de catholiques, jeunes et moins jeunes, se sont joints à l’évêque, les paroisses du diocèse étant encouragées à participer à la procession.
Les écoles catholiques ont également été encouragées à permettre aux enfants de quitter les classes pour se joindre à la procession. Un certain nombre de séminaristes et de membres du clergé du diocèse étaient également présents.
Comme on pouvait le lire dans un bulletin paroissial : « Procession eucharistique autour de Planned Parenthood le mardi 12 avril à 14 heures. Mgr Conley dirigera la procession. Les mardis sont des jours d’avortement à Lincoln. Veuillez vous joindre à votre évêque en cette semaine sainte pour prier pour la conversion des cœurs et la fermeture de Planned Parenthood. »
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