Une militante canadienne arrêtée explique pourquoi elle continue son œuvre : « Je réponds à l’appel des enfants à naître »
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews
23 mai 2024, Toronto (LifeSiteNews) — L’activiste canadienne pro-vie de longue date, Linda Gibbons, qui a été arrêtée ce matin pour avoir témoigné devant une clinique d’avortement à Toronto, a déclaré hier à LifeSiteNews qu’elle prévoyait manifester jeudi malgré la menace d’arrestation et d’emprisonnement parce qu’elle avait besoin d’aider à faire entendre « l’appel des enfants à naître ».
Gibbons, qui a passé des années en prison pour son activisme, a été arrêtée à nouveau jeudi matin pour avoir témoigné devant la célèbre clinique d’avortement Morgentaler de Toronto. La veille de son témoignage pacifique, LifeSiteNews s’était entretenu avec Gibbons.
« Je ne prends pas un jour de congé, je suis silencieuse dans la manifestation, je suis silencieuse », a déclaré Gibbons à LifeSiteNews mercredi. « Tout comme les enfants dans l’utérus (qui ne peuvent être entendus) », a déclaré Gibbons.
« Je réponds à l’appel des enfants à naître ».
LifeSiteNews a été contacté par l’un des amis de longue date de Gibbons, John Bulsza, la veille de sa manifestation. Bulsza a déclaré à LifeSiteNews que Gibbons était consciente qu’une arrestation était une conséquence probable de son activisme.
« C’est une femme courageuse », a déclaré Bulsza, ajoutant que bien que Gibbons ait passé des années en prison pour avoir témoigné de la vie par des protestations silencieuses devant cette même clinique d’avortement Morgentaler ainsi que d’autres cliniques, elle n’a jamais eu « l’intention d’arrêter » son activisme en faveur de la vie.
Lire la suiteTrudeau s’en prend à Blaine Higgs parce qu'il limite le financement de l’avortement au Nouveau-Brunswick
Justin Trudeau.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CPAC/YouTube
22 mai 2024 (LifeSiteNews) — Après que le premier ministre libéral Justin Trudeau ait attaqué le premier ministre conservateur du Nouveau-Brunswick Blaine Higgs de bafouer les « droits des femmes » parce qu’il a réduit le financement de l’avortement, le principal groupe pro-vie du Canada a eu des mots durs pour le leader du Canada, disant que ses commentaires montrent qu’il soutient « le meurtre d’enfants in utero ».
« Trudeau a réussi à prouver qu’il est un dégénéré moral qui aspire au meurtre d’enfants à naître », a déclaré Jack Fonseca, directeur des opérations politiques de la Coalition nationale pour la Vie (CNV), à LifeSiteNews.
« À chaque élection, Trudeau sort le même vieux truc : attaquer les conservateurs parce qu’ils ne soutiennent pas le meurtre d’enfants in utero. Il fait cela pour que les médias traditionnels aient une excuse pour éviter de parler de ses politiques horribles et du déclin du Canada qui s’ensuit, et à la place, écrivent des articles d’attaque contre les adversaires de Trudeau ».
Lire la suiteLauren Handy, militante pro-vie emprisonnée à Washington, a été condamnée à 4 ans de prison par un juge pro-avortement
Lauren Handy.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PAAU
14 mai 2024, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — La militante pro-vie Lauren Handy a été condamnée à quatre ans de prison et à une amende de 125 $ mardi, lors de la première des audiences de condamnation du premier groupe de pro-vie qui avait l’année dernière bloqué l’accès à un centre d’avortement tardif dans la capitale nationale.
Le 29 août 2023, un jury de Washington a reconnu Handy, Will Goodman, Heather Idoni, John Hinshaw et Rosemary « Herb » Geraghty coupables de violation de la loi sur la liberté d’accès à l’entrée des cliniques (FACE) et de « conspiration contre les droits ». Le mois suivant, Joan Andrews Bell, Jonathan Darnel et Jean Marshall ont été condamnés pour les mêmes faits ; la condamnation de Paulette Harlow est intervenue en novembre.
Les audiences de mardi, qui se sont déroulées devant Colleen Kollar-Kotelly, juge du District de Columbia, ont commencé à 9 heures avec Handy, directrice de l’association Progressive Anti-Abortion Uprising (PAAU). Hinshaw et Goodman sont également condamnés aujourd’hui dans la capitale nationale.
Comme LifeSiteNews l’a largement rapporté, les pro-vie ont été jugés pour avoir bloqué l’accès à la Washington Surgi-Clinic dans le centre de Washington, D.C., lors d’un « sauvetage traditionnel » en octobre 2020.
Lire la suite77 % des Écossais s’opposent au projet de loi sur les zones bulles autour des avortoirs
Par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie
25 avril 2024 (Right To Life UK) — Les résultats d’une consultation du Parlement écossais sur le projet de loi du député Gillian Mackay sur les zones bulles montrent que 77 % des personnes interrogées sont opposées à leur introduction en Écosse.
Publiés lundi, les résultats de la consultation publique sur le projet de loi sur les Services d’avortement (zones d’accès sécurisé) (Écosse) révèlent une forte opposition à la création de zones bulles autour des cliniques d’avortement en Écosse. Le projet de loi a été déposé en octobre 2023 et est en cours d’examen par le Parlement écossais.
Sur les 5 856 réponses à la question « Êtes-vous d’accord avec l’objectif général de ce projet de loi ? », 4 517 (77,13 %) sont en désaccord, 1 288 (21,99 %) sont d’accord, 40 (0,68 %) sont partiellement d’accord et 11 (0,19 %) ont répondu « ne sait pas ». (Les calculs complets et les sources de ces chiffres sont disponibles ici).
Le résumé des réponses à la législation proposée a également été publié. Il présente certaines des raisons particulières pour lesquelles les personnes interrogées étaient si opposées au projet de loi. Certaines personnes interrogées ont déclaré que les zones bulles empêcheraient certaines femmes de recevoir l’aide dont elles ont besoin.
Lire la suiteNahanni Fontaine tient mordicus aux zones bulles contre les pro-vie autour des avortoirs
Josie Luetke de la Coalition nationale pour la vie (à gauche) et Nahanni Fontaine, député du NPD du Manitoba (à droite).
Par Josie Luetke (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Nahanni Fontaine/Facebook
De nombreux responsables gouvernementaux et autres décideurs influents assistent à la Commission de la condition de la femme des Nations unies, ce qui offre de précieuses possibilités de militantisme pro-vie.
Les jeunes représentants de la Coalition nationale pour la vie ont pu plaider le message pro-vie auprès de Marci Ien, ministre de la Condition féminine et de l’Égalité des sexes et de la Jeunesse ; Patty Hajdu, ministre des Services autochtones et ministre responsable de l’Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario ; Leah Gazan, porte-parole du NPD pour les enfants, les familles et le développement social et porte-parole pour les femmes et l’égalité des sexes ; et Charmaine Williams, ministre déléguée à l’Opportunité sociale et économique des femmes pour l’Ontario.
J’ai également eu une conversation très intéressante avec Nahanni Fontaine (NPD, St. Johns), ministre de la Famille, de l’Accessibilité et de l’Égalité des sexes au Manitoba. Elle est passée à côté de moi alors que je faisais la queue pour un événement parallèle, à l’ONU. Sachant qu’elle venait de déposer un projet de loi visant à ériger des zones bulle au Manitoba, je l’ai abordée. Je me suis présentée et j’ai affirmé que même si elle avait une opinion différente de la mienne sur l’avortement, je lui demandais de respecter mon droit à la liberté d’expression.
Si le projet de loi n° 8 — intitulé « Loi sur l'accès sécuritaire aux services d'interruption volontaire de grossesse » — est adopté, toute forme d’expression pro-vie, aussi bénigne soit-elle, sera interdite à proximité immédiate de toute « clinique » d’avortement et de tout autre établissement pratiquant des avortements — comme un hôpital ou une pharmacie — qui demande à bénéficier d’une telle zone tampon. Ces zones peuvent être comprises entre 50 et 150 mètres. Si vous « tentez d’informer une personne » sur l’avortement ou « accomplissez un acte de désapprobation » de l’avortement lorsque vous vous trouvez dans une zone bulle, vous êtes passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 5 000 dollars et d’une peine d’emprisonnement de six mois — et ce n’est que pour une première infraction.
Réalisant que je faisais référence à son projet de loi, Mme Fontaine a fièrement insisté sur le fait qu’il allait être adopté.
Elle a déclaré que nous pouvions toujours exprimer nos opinions, prier ou quoi que ce soit d’autre, à seulement 150 mètres d’un hôpital. Elle nous a invités à venir à la législature si nous voulions protester.
Lire la suiteLa Clinique 554 d’avortement du Nouveau-Brunswick annonce sa fermeture
Par la Coalition nationale pour la Vie — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : manifeesto/Adobe Stock
La Coalition nationale pour la Vie rend grâce à Dieu, car la clinique privée d’avortement 554 du Nouveau-Brunswick (l’ancienne clinique Morgentaler) a annoncé qu’elle fermerait ses portes à compter d’aujourd’hui et qu’elle ne tuerait plus d’enfants à naître.
« C’est une excellente nouvelle pour les bébés à naître et leurs mères au Nouveau-Brunswick », a déclaré le président national de CNV, Jeff Gunnarson. « Cette entreprise qui tue des bébés ne pourra plus s’en prendre à des mères vulnérables et leur proposer de tuer leurs précieux enfants pour gagner de l’argent ».
L’annonce de la fermeture de la clinique 554 fait suite à une campagne réussie de 40 jours pour la vie à l’automne dernier, au cours de laquelle des bénévoles pro-vie ont prié et jeûné devant le centre pour demander sa fermeture. C’est une ancienne stagiaire de CNV qui a mené la campagne.
Lire la suiteVoici comment un avortement a tué 10 bébés à naître
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Krakenimages/Adobe Stock
(Sarah Terzo - Substack) L’auteur Dawn Kellum a écrit un court récit sur son avortement intitulé My Abortion and What NOBODY Told Me (Mon avortement et ce que personne ne m’a dit). Le livre est gratuit sur Kindle, et vous pouvez le lire via l’application Kindle, sur n’importe quel téléphone ou appareil.
Avertissement d’une femme en deuil
Mme Kellum écrit à d’autres femmes enceintes désireuses d’avorter pour les mettre en garde contre ce qui pourrait se produire après leur avortement. Voici quelques-unes de ses mises en garde :
Vous aurez besoin de conseils après un avortement parce qu’il vous affectera de toutes les manières imaginables. Vous regretterez votre décision pour le reste de votre vie.
Cet enfant que vous avez avorté vous manquera toute votre vie.
Il vous sera très difficile de vous pardonner.
L’avortement est douloureux pendant et après... Vous sentez que l’on vous arrache littéralement les entrailles.
Mes saignements ont été horribles et ont duré plusieurs jours.*
Kellum a vécu tout cela.
Tragiquement, l’avortement de Kellum n’a pas seulement tué un bébé, il a entraîné la mort de neuf autres — dix bébés à naître au total.
En effet, en raison de la négligence de l’établissement pratiquant l’avortement, Kellum a développé une condition appelée incompatibilité RH.
Lire la suitePas de normes plus élevées pour les avortoirs
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : olinchuk/Adobe Stock
Le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, a modifié un article du projet de loi 15 sur la réforme de la Loi sur les services de santé et les services sociaux. L’article en question aurait obligé les cliniques offrant l’avortement à suivre un processus d’agrément afin de devenir des centres médicaux spécialisés, ce qui aurait signifié adopter des normes beaucoup plus élevées que celles qui ont cours dans les avortoirs, et des coûts tout aussi élevés.
L’article en question, incriminé par les avorteurs, est déjà dans la loi actuelle sur la santé et porte sur les centres de santé des femmes, mais n’est pas appliqué aux avortoirs en vertu d’une « entente tacite » entre le gouvernement québécois et ces derniers. Apparemment, renouveler la loi avec la présence de l’article 1166 eût nécessité de nouvelles démarches. C’est pourquoi Christian Dubé, qui n’a jamais eu l’intention de restreindre l’accès à l’avortement, s’est empressé de supprimer l’article à la suggestion des plaignants.
Jusqu’à maintenant il y avait un règlement demandant que les avortoirs aient des normes plus élevées, mais non appliqué, bientôt il n’y aura aucune exigence de la sorte dans la loi.
Le Dr Marc-André Amyot, président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, a milité auprès du ministère de la Santé pour que les avortoirs ne soient pas obligés d’adopter des normes plus élevées. Selon ce dernier, il n’y aurait aucune raison de forcer ces établissements à suivre un tel processus. Selon un article du journal Le Devoir du 30 octobre :
Dans sa lettre, le Dr Amyot souligne que « les IVG pratiquées en milieu extra-hospitalier sont réalisées selon une pratique non médicalisée qui ne requiert pas d’être faite en bloc opératoire avec les normes qui s’y rattachent ». Il précise que, « depuis des décennies, le réseau n’a jamais noté une problématique de plaintes, d’infections ou de complications à l’égard de ces centres [de santé des femmes] ».
Absolument aucune infection ou complication ? Cela m’étonnerait. Ce serait un point à vérifier.
Lire la suiteOù vont les bébés avortés après avoir été tués ? La réponse pourrait vous choquer
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PxHere
2 novembre 2023 (LifeSiteNews) — Le 25 mars 2022, un chauffeur de camion — qui travaille pour la société de déchets biomédicaux engagée pour éliminer les corps des enfants avortés à la Washington Surgi-Clinic — a regardé ailleurs pour donner à Lauren Handy, conseillère pro-vie sur le trottoir, l’occasion de prendre deux boîtes. À l’intérieur des récipients de déchets médicaux se trouvaient les restes de 115 enfants. A.J. Hurley, un militant pro-vie californien, est venu en voiture pour aider Lauren Handy et ses compagnons, membres du groupe Progressive Anti-Abortion Uprising (PAAU), et pour photographier les corps. Ce fut une expérience surréaliste, a déclaré Hurley. Les femmes « étaient bouleversées ». En photographiant les bébés, les militants ont souvent éclaté en sanglots, mais photographier les enfants permettait de prouver leur existence.
« Quand on regarde ces corps, on a l’impression qu’ils sont froids, stériles, sombres et qu’ils sont abandonnés », m’a dit M. Hurley. « Mon esprit ne pouvait pas séparer la perversité de ce dont j’étais témoin, des porteurs de l’image de Dieu à qui cela arrivait. C’était le mal absolu. Quelque chose de si pur était traité d’une manière si méchante — je me souviens d’avoir quitté la pièce, bouleversé, en pensant : “Je ne serai plus jamais le même. Tout ce qui est en moi est stimulé pour combattre ce mal. J’espère que ces images briseront le sortilège qui pèse sur notre pays” ».
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Nichole Bryson.
Par Lisa Bast (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Nichole Bryson n’avait que 16 ans lorsqu’elle est tombée amoureuse d’un garçon qui ne l’aimait pas en retour. Pourtant, bien qu’il ne l’ait jamais poussée à le faire, elle est devenue intime avec lui. Bryson a déclaré à Live Action News : « J’avais vécu une vie protégée et j’étais innocente et naïve. Il était mon premier amour et je voulais garder son intérêt. Mais ensuite, je suis devenue enceinte et tout a changé ».
Lorsqu’un test effectué dans un centre local d’aide aux femmes enceintes a confirmé sa grossesse, elle a appelé son petit ami pour le lui annoncer.
« Il a insisté pour que je me fasse avorter », raconte Bryson. « J’étais tellement bouleversée que j’ai refusé et je lui ai raccroché au nez ».
Pourtant, Bryson s’inquiétait de ce que penserait son entourage lorsque sa grossesse deviendrait visible.
« Il deviendrait évident que j’avais eu des relations sexuelles sans être mariée. J’aurais été gênée et inquiète de décevoir ma famille. J’étais tentée d’avorter, mais je ne voulais pas le faire. La lutte intérieure qui se jouait dans ma tête était épuisante et déroutante. »
Elle a finalement décidé d’annoncer la nouvelle à ses proches et beaucoup lui ont offert leur aide et leur soutien.
« Mon père vivait au Texas à l’époque et il m’a dit que je pouvais venir vivre avec lui », raconte Bryson. « Je me suis donc retirée de l’école et j’ai dit au revoir à mes amis ».
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