Hystérie médiatique autour d'une loi contre l'avortement en Alabama
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Evil Erin/Flickr
J'ai un peu de mal à comprendre ce qui a bien pu choquer à ce point les tenants médiatiques de l'avortement pour qu'ils se mettent à publier article sur article, sur une gamme de tons allant du lugubre au tragique, au sujet d'une toute récente loi, signée par le gouverneur d'Alabama le 15 mai dernier, interdisant l'avortement depuis la conception et ne l'autorisant que pour les « raisons » de danger de risque grave d’altération substantielle physique d’une fonction corporelle majeure, et de danger que pourrait représenter la grossesse pour la vie de la femme, ou d’anomalie létale chez l'enfant à naître.
Comme vous avez pu le voir, ça n'est pas une loi extraordinairement pro-vie, par rapport à d'autre lois votées par d'autres États, vu qu'elle contient encore l'idée de santé de la femme comme raison pour justifier l'avortement. Son originalité reviendrait plutôt à ce que cette loi interdit l'avortement depuis la conception. Mais est-ce la seule raison pour laquelle les médias canadiens se lamentent ? Voyons un peu ce qu'ils disent...
Judith Lussier gémissait dans le Journal Métro... pardon, écrivait le 23 mai :
On débat encore d’avortement?
La semaine dernière, nous n’étions pas en train de parler d’avortement. C’était un droit acquis. Et tant qu’on n’en parlait pas, la menace de nous retirer ce droit semblait ne pas exister, même si les organisations de planning des naissances savent combien cette prérogative sur nos propres corps est fragile.
Ce passage me laisse songeur, cela fait depuis qu’il a été question de permettre l’avortement qu’on ne cesse d’en débattre, il est faux d’affirmer que la semaine dernière on ne parlait pas d’avortement, à moins que l’auteure de ce texte ne parlât de son propre journal. Par ailleurs, tant qu’à évoquer le concept de « droit acquis » les esclavagistes pouvaient aussi dire que c’était un droit acquis de posséder des esclaves, ce qui ne le rendait pas l’affaire plus morale pour autant. De plus, il est évident que la meilleure méthode pour faire en sorte que l’avortement reste en place, c’est de ne pas en parler, ça s’appelle cacher la tête dans le sable ou jeter de la poudre aux yeux. Enfin, je ne sais pas si le « droit » à l’avortement est fragile ou non, mais ce qui est sûr c’est que l’avortement tue un enfant à naître et que le droit de disposer de notre corps ne saurait justifier le meurtre d’un innocent.
La semaine dernière, la Fédération du Québec pour le planning des naissances soulignait que les débats sur l’avortement aux États-Unis trouvaient des échos chez nous.
Continue plus loin Judith Lussier. Sans doute, mais ce n'est le pas le principal moteur du mouvement pro-vie au Canada. Au passage, une citation savoureuse du même article :
Au Québec, une médecin de Laval s’est rendue en Cour supérieure pour demander la révocation de l’interdiction de manifester devant les cliniques d’avortement. Les femmes qui ont eu recours aux procédures d’IVG savent à quel point il s’agit d’une technique passive-agressive d’intimidation.
Il faudrait que l’on m’explique en quoi le fait de se tenir paisiblement avec des pancartes pacifiques devant un avortoir, au milieu de passants hostiles puisse être une « technique passive-agressive ». Mais cela ne nous explique pas pourquoi ce subit intérêt pour la question.
Lire la suiteLe démocrate Brian Sims intimide des pro-vie, résultat : 100 000 $ en dons pour des organismes pro-vie
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) ― traduit par Campagne Québec-Vie
Les parents des adolescentes intimidées par le représentant [homosexuel] de l'État de Pennsylvanie, Brian Sims, le 18 avril dernier, ont recueilli plus de 100 000 $ pour un organisme pro-vie à but non lucratif de Philadelphie, la ville où Sims a attaqué verbalement les filles et a tenté d’obtenir leur adresse au moyen de l’internet pour les intimider (dox) [en annonçant dans une vidéo une récompense de 100 $ à qui les dénoncerait].
Joe et Ashley Garecht ont ouvert une page GoFundMe après que Sims ait demandé à ses partisans de lui trouver les noms et adresses des adolescentes en échange de 100 $. Ils voulaient transformer cette horrible situation en une situation positive pour les filles. Le compte GoFundMe ― « Show Brian Sims the Power of the Pro-Life Movement » (Montrons à Brian Sims le pouvoir du mouvement pro-vie) ― a permis de récolter 120 999 $ en trois jours seulement.
« Dans sa vidéo, diffusée plus tard sur Twitter, le représentant Sims tente non seulement de leur faire honte de prier pour les bébés à naître qui risquent d'être avortés, mais il offre aussi aux téléspectateurs 100 $ s'ils veulent bien identifier les adolescentes de la vidéo », a écrit Garecht sur GoFundMe. « C'est déjà assez grave qu'un adulte essaie d’identifier ainsi trois adolescentes. C'est encore pire que (cela vienne d’un) représentant élu. »
La totalité des fonds amassés iront à la Pro-Life Union of Greater Philadelphia, qui gère une maison pour les femmes enceintes et fournit des cours sur le rôle parental, des couches, des lingettes, des vêtements pour bébé et des ressources aux mères.
Lire la suiteLa cliente d’un avortoir a agressé une femme âgée pro-vie lui cassant une jambe
Donna Durning.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Encore un cas d’agression de la part de pro-avortement envers les pro-vie. Extrait de LifeNews :
Une femme de Louisville fait face à des accusations de voies de fait au deuxième degré après qu’elle eût poussé une conseillère pro-vie âgée en avril devant l’unique établissement d’avortement du Kentucky.
[...] elle a comparu en cour mercredi et a plaidé non coupable devant l’inculpation de crime.
Donna Durning, conseillère de trottoirs pro-vie, a dit qu’elle s’était fracturé une jambe et qu’elle avait dû subir une intervention chirurgicale et devait suivre des séances de réadaptation, après l’agression.
Mme Durning a été conseillère pro-vie de trottoir pendant 23 ans et, le 12 avril, elle a été agressée à l’extérieur du centre d’avortement de Louisville, selon une publication Facebook au sujet de l’incident.
Une vidéo de surveillance publiée par WLKY News a confirmé ce que Mme Durning et d’autres pro-vie ont dit : une jeune femme a quitté le service d’avortement et, alors que Mme Durning s’approchait d’elle et tentait de lui donner des informations sur les alternatives à l’avortement, la jeune femme l’a poussée au sol.
Sur la vidéo, les téléspectateurs peuvent entendre quelqu’un crier après que Mme Durning ait été bousculée. La femme est rapidement montée dans sa voiture et s’est enfuie...
Un chauffeur Uber licencié pour avoir refusé de conduire une femme à l’avortoir
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Stock Catalog/Flickr
Ce chauffeur Uber s’était retrouvé à conduire une étudiante universitaire à un avortoir, distant de la demeure de la jeune femme d’environ une heure. Quand le chauffeur eut appris la destination, il reconnut sans doute la destination vers laquelle il devait se diriger, car il demanda si c’était à un avorteur qu’ils allaient, il se sentait mal à l’aise.
Tout en conduisant, il tenta de faire changer d’avis sa cliente en lui racontant combien sa femme avait elle-même souffert de l’avortement. Sans doute parce que l’étudiante ne manifestait pas de changement dans son dessein, le conducteur prit la décision, qu’il devait peser en lui-même depuis qu’il avait compris de quoi il en retournait, de s’arrêter, ce qui s’avéra être à mi-chemin en pleine campagne, devant une station d’essence solitaire.
Il expliqua à la jeune femme qu’il ne pouvait pas l’emmener à cet avortoir et qu’elle ne trouverait pas d’autre chauffeur Uber par ici, mais qu’il pouvait la reconduire chez elle. Cet infortuné chauffeur resta une bonne demi-heure sur place, offrant la possibilité à sa cliente de rentrer chez elle, pendant que celle-ci appelait diverses connaissances afin d’obtenir un moyen de se rendre à son rendez-vous, auquel elle se rendit d’ailleurs. Maintenant cette femme songe à poursuivre l’ex-chauffeur Uber. Extrait de LifeSiteNews :
Uber a définitivement expulsé un chauffeur du nord de l’État de New York pour avoir refusé d’emmener une étudiante universitaire de 20 ans à un centre d’avortement.
L’incident s’est propagé dans les médias grand public après que l’étudiante eut écrit sur Reddit au sujet du « pire jour de ma vie ».
Uber a confirmé « que le chauffeur a été rejeté du service parce que ses actions violaient les directives communautaires de l’entreprise », selon Yahoo Lifestyle.
Bien que le chauffeur lui ait proposé de la ramener chez elle, l’étudiante a refusé et, après avoir rejoint son « copain »*, a appelé un taxi et est allée jusqu’au bout du processus d’avortement.
Elle veut maintenant poursuivre le conducteur en justice et demande des conseils juridiques sur Reddit.
*Parenthèses rajoutées. — A. H.
Près de 100 travailleurs en avortement demandent de l’aide pour quitter leur emploi après avoir vu le film « Unplanned »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : geralt/Pixabay
Ainsi, près de cent travailleurs du domaine de l’avortement cherchent à sortir de cette industrie sulfureuse, et ce, après avoir vu le film Unplanned qui raconte la conversion d’Abby Johnson, ancienne directrice d’un établissement de Planned Parenthood, de pro-avortement qu’elle était à pro-vie. Extrait de LiveActionNews :
Les cinéastes de « Unplanned », ce tout nouveau film sur la conversion pro-vie de l’ancienne directrice d’un centre de Planned Parenthood, Abby Johnson, ont annoncé que depuis la sortie du film, une centaine de travailleurs du secteur de l’avortement ont cherché à quitter l’industrie de l’avortement.
À la fin du film, il y a les coordonnées de And Then There Were None, un organisme pro-vie fondé par Mme Johnson pour soutenir et encourager les travailleurs de l’avortement à quitter l’industrie et à trouver un autre emploi. La semaine dernière, le cinéaste Chuck Konzelman a témoigné devant un Comité sénatorial sur la censure à laquelle le film a été soumis et, dans son témoignage, il a révélé l’impact que le film a eu sur les travailleurs de l’avortement. « Un pour cent des travailleurs de l’avortement aux États-Unis après s’être vu dépeint sur l’écran... a décidé de changer leur vie... et ce qu’ils font dans la vie », a-t-il dit au comité, selon Pure Flix Insiders. Le total à à ce moment-là, a affirmé M. Konzelman, était de 94 travailleurs qui avaient communiqué avec l’organisme.
Le gouverneur d’Ohio signe un projet de loi protégeant les enfants à naître dont le cœur bat
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : PxHere
Cette loi qui est déjà menacé de poursuite par un puissant organisme pro-avortement, l’ACLU, pourrait être la base de l’annulation du jugement de la Cour suprême des États-Unis Roe c. Wade, rendu en 1973. Extrait de LifeSiteNews :
Le projet de loi d'Ohio visant à interdire l'avortement dès que battement cardiaque du fœtus est détecté est finalement devenu loi jeudi, après une interminable bataille l'an dernier, un vote manquant de peu de surmonter le veto du gouverneur précédent de l'État.
Le projet de loi 23 du Sénat interdirait l'avortement d'un bébé dès que son battement cardiaque peut être détecté (aux alentours de 6 à 8 semaines), sauf en cas de menace physique pour la mère. Les médecins contrevenants risqueraient jusqu'à un an de prison et la suspension ou la révocation de leur permis d'exercice de la médecine (avec en plus des amendes du conseil médical servant à financer les services d'accueil et d'adoption). Les femmes pourraient également poursuivre les avorteurs pour mort injustifiée.
Le projet de loi a été adopté par le Sénat de l'État en mars et par la Chambre des représentants mardi, lors d'un vote par 56 contre 40, rapporte Cleveland.com. Le gouverneur républicain d'Ohio, Mike DeWine, l'a signé plus tard dans l'après-midi, rapporte WOSU.
« La fonction essentielle du gouvernement est de protéger les plus vulnérables d'entre nous, ceux qui n'ont pas de voix », a déclaré DeWine. « Le rôle du gouvernement devrait être de protéger la vie du début à la fin »
[...]
« Y aura-t-il un procès ? Oui, nous comptons là-dessus », a déclaré Ron Hood, représentant républicain de l'État. « Nous sommes excités à ce sujet. Parce que ce sera la loi qui renversera l'arrêt Roe c. Wade. Ou bien, il y a plusieurs choses qu'ils [la Cour suprême] pourraient faire. Ils pourraient laisser la question aux États. »
La section d'Ohio de la très gauchiste American Civil Liberties Union (ACLU) a déjà déclaré qu'elle intenterait des poursuites pour empêcher l'entrée en vigueur de la loi, représentant deux affiliés de Planned Parenthood en Ohio et des centres d'avortement de Cleveland et Dayton.
Richard Martineau et la croix des 40 Jours pour la Vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Weyenbergh Jacky/PublicDomainPictures
Nous vous avions déjà informés chers lecteurs, sur notre page Facebook, celle du site 40 Jours pour la Vie à Montréal et sur ce site, des récents déboires de l’un des bénévoles priants remplaçant Brian Jenkins l’organisateur des 40 Jours de Campagne Québec-Vie. Il tenait en main la croix des 40 Jours et portait deux pancartes à thème pro-vie. Les 40 Jours pour la Vie est une forme d'action auprès des femmes pensant avorter, pour qu'elles décident de renoncer à tuer leur enfant à naître, et ce grâce à la prière et à l'exposition de messages pro-vie à leurs regards. Les 40 Jours ont généralement lieu près d'avortoirs.
En bref, le 27 mars, un peu avant 14 h, un groupe d’une quinzaine de jeunes est venu s’installer non loin de lui sur le même coin de trottoir, devant l’édicule de la station de métro Berri-UQAM, procédant à une espèce de cérémonie de magie grotesque. Peu après, cinq ou six d’entre eux se sont jetés sur la croix que le bénévole tenait en main, ont tiré dessus comme des forcenés, essayant aussi de décramponner en tirant sur ses mains le pro-vie qui se tenait de toutes ses forces après la croix, ont ôté l’image de la croix, en ont arraché la partie transversale, celui l’ayant se mit à taper (faiblement) sur le bras gauche du pro-vie avec. Pour finir, ils ont arraché ce qui restait de la croix des mains du bénévole et se sont enfuis, emportant leur prise.
Hier matin, à partir des 13 minutes 7 secondes à la fin d'une émission radio du programme Politiquement incorrect de Richard Martineau, dans une émission portant le titre Dorion, Trump, le même combat, M. Martineau raconta l’incident qui s’était déroulé juste sous les fenêtres des bureaux de Qub Radio.
Lire la suiteL’Égypte veut limiter à deux le nombre d’enfants par famille
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Ricardo Liberato/Wikimédia Commons
Si le gouvernement égyptien se lance dans la limitation de sa population, il risque de se retrouver dans la même situation que les pays occidentaux, sur la voie de disparition…
Le gouvernement prévoit entre autres une organisation de « planification familiale » locale, ainsi que des cliniques fixes et mobiles (avortement, contraception?)... Extrait de Gènéthique :
Comptant 98,4 millions d’habitants, l’Egypte est le troisième pays le plus peuplé d’Afrique derrière le Nigeria et l’Éthiopie et le pays le plus peuplé du monde arabe, du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen. Avec une moyenne nationale de 3,5 enfants par femme, le taux de natalité y est de 26,8 ‰ et l’accroissement naturel de 2,3 %, c’est-à-dire que chaque année le pays augmente de 2 millions d’habitants.
[…]
Jusqu’à présent il existait une politique d’aide financière aux familles les plus démunies… pour leurs trois premiers enfants uniquement. Mais le gouvernement veut drastiquement réduire cette natalité. Son objectif : descendre à 2,4 enfants par famille en 2030. Le gouvernement lance un important plan pilote, intitulé « Deux, ça suffit ! ». Fin des aides dès le deuxième enfant, volontaires issus d’ONG sélectionnées, pour faire du porte-à-porte et convaincre les familles, spots publicitaires « humoristiques »…
Unplanned : un film pro-vie, 6 millions $ le 1er jour, son compte Twitter suspendu
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Unplanned est un film pro-vie racontant l’histoire de la conversion d’Abby Johnson, ancienne directrice d’avortoir, qui maintenant depuis des années défend la vie des enfants à naître et concentre ses efforts à aider les employés et les cadres d’avortoir à comprendre l’enfant à naître, et à les aider à se retirer de l’industrie de l’avortement. Abby Johnson a fondé l’organisme And Then There Were None.
Le film est actuellement en salle aux États-Unis depuis quelques jours, obtenant dès le premier un succès deux fois supérieur à celui escompté et une recette de 6 millions de dollars.
Ce film avait reçu la cote R, signifiant que c’est un film que les mineurs ne peuvent regarder qu’accompagnés d’un adulte, ce qui est assez injuste si l’on considère que bien des films mériteraient cette cote alors qu’ils ne l’ont pas (il faudrait en fait les jeter).
Le compte Twitter pour la promotion du film a été suspendu et remis à zéro suite à son succès, d’où l’injustice flagrante si l’on compare ce film à bien d’autres qui devraient pour le moins voir leur compte suspendu.
Cependant, comme Unplanned est un film produit à notre époque et il se ressent de ses défauts, la décence laisse à désirer. Je m’explique, il n’y a aucune scène comportant de la sexualité, ni personnes nues. Ce que je reproche au film, d’après ce qu’en laisse voir la bande-annonce est de mettre en scène les actrices avec quelques fois un habillement couvrant mal, ou d’une manière revenant au même.
Aucune sortie officielle du film n’a été annoncée au Québec pour l’instant.
L’Ohio ne financera plus Planned Parenthood, l’industrie de l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Enfin, après trois ans, l’État d’Ohio peut cesser de financer Planned Parenthood, cet avorteur colossal, et l’industrie de l’avortement en général, un jugement d’une Cour d’appel ayant annulé une injonction imposée par un tribunal inférieur, qui obligeait l'État à verser 1,3 millions de dollars aux avortoirs. Extrait de LiveActionNews :
Plus tôt ce mois-ci, la Cour d’appel du sixième circuit (Sixth Circuit Court of Appeals) a annulé une décision d’un tribunal inférieur et a confirmé une loi de 2016 d’Ohio, envoyant environ 1,3 million de dollars en argent public alors versé aux établissements en avortement (comme Planned Parenthood) aux Centres de santé qualifiés par le fédéral (Federally Qualified Health Centers, FQHCs). Comme Live Action News le rapportait déjà, « ... Planned Parenthood... a réussi à obtenir une injonction bloquant la loi, le juge du US District Michael Barrett ayant décidé que le fait de priver le géant de l’avortement de ces fonds publics causerait un “préjudice irréparable” ». Le juge Jeffrey Sutton a, lui, écrit : « Les organisations privées n’ont pas de droit constitutionnel d’obtenir du financement gouvernemental pour soutenir leurs activités. L’État... n’a aucune obligation de payer pour l’avortement d’une femme. Cas après cas, il a été établi qu’un gouvernement pouvait refuser de subventionner des services en matière d’avortement. »
Aujourd’hui, l’Ohio a poursuivi à son plan initial et a supprimé le financement du Planned Parenthood et d’autres organismes en avortement dans l’État.