Belgique : l’avortement bientôt totalement dépénalisé ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Huit partis belges ont déposé hier en commission de Justice cinq amendements à la loi dépénalisant l’avortement, le PS, le sp.a, l’Ecolo, le Groen, le MR, l’Open le Vld, le DéFI et le PTB. Le débat et le vote sur ce dossier devraient avoir lieu mercredi prochain, selon L'Echo.
Le premier amendement demande que la limite légale à l’avortement passe de douze semaines à dix-huit semaines de grossesse. Cet amendement exige aussi que le délai de réflexion soit réduit de six jours à quarante-huit heures au moins, perdant d’ailleurs le nom « de réflexion », entre la consultation chez le médecin et l’exécution de l’avortement. Il est aussi question de fournir de l’information sur les méthodes de contraception.
Autre changement voulu, si le médecin refuse de pratiquer l’avortement sur une cliente, il devra lui fournir les informations nécessaires pour se le procurer, faisant ainsi du praticien le complice de ce crime abominable.
Pour finir, deux autres amendements proposent tout simplement la dépénalisation totale de l’avortement, d’après L’Echo :
Un deuxième amendement porte sur la dépénalisation totale de l’avortement pour la femme, qui ne risquera plus de sanctions suite à une IVG. « Il est inacceptable de prévoir des peines de prison à l’encontre de femmes qui avortent », appuient les auteures du texte. Selon un troisième amendement, la dépénalisation serait aussi totale pour le médecin. Aussi, la sanction du délit d’entrave est étendue, notamment à la dissimulation d’informations. Enfin, un cinquième amendement prévoit une référence à l’IVG [avortement] serait inscrite dans la loi sur le droit des patients.
Des bébés avortés naissent vivants et sont abandonnés à la mort
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : christiniabella/Pixabay
L’avortement n’est heureusement pas efficace à 100%, ce qui amène la naissance de centaines de bébés partout dans le monde à cause de cette pratique, car elle peut provoquer la naissance prématurée plus tôt que prévu, et malgré elle, car son but est que le bébé ne naisse pas vivant ; cependant, les survivants de cette abominable pratique sont souvent abandonnés à la mort. Selon LifeSiteNews :
Stanek était infirmière dans l'Illinois en 1999 lorsqu'elle a découvert que les bébés nés vivants après un avortement raté étaient délibérément laissés à la mort.
[...]
Un an plus tard, Stanek a été appelé à témoigner devant un Comité de la Chambre des représentants des États-Unis au sujet de la Federal Born Alive Infants Protection Act. Ce projet de loi a jeté des bases pour la protection des bébés nés vivants pendant un avortement […]
Stanek explique aux auditeurs que la procédure d'avortement qui aboutit le plus souvent à des bébés nés vivants est généralement pratiquée sur des nourrissons âgés de 19 à 28 semaines d'âge gestationnel. Ce genre d'intervention est employée partout dans le monde, affirme-t-elle, avec pour résultats, des centaines de bébés qui naissent vivants et qui sont abandonnés à mourir seuls.
En Grande-Bretagne, les bébés nés à 22 semaines désormais réanimés et l’avortement à 28 semaines imposé à l’Irlande du Nord
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Chris Sternal Johnson/Flickr
C’est jusqu’à 28 semaines que l’avortement sera bientôt permis, et ce, pour n’importe quelle raison, aussi bien dire aucune. Extrait de SPUC :
Les directives sur la viabilité, demandant aux médecins de réanimer les bébés prématurés nés à 22 semaines, ont ravivé la querelle au sujet de la loi sur l’avortement.
Une étude de l’Association britannique de médecine périnatale a révélé que les progrès de la médecine ont augmenté le taux de survie des prématurés, et, dans les nouvelles lignes directrices publiées aujourd’hui, les médecins sont informés qu’ils devraient changer leur pratique et réanimer les bébés nés dès la 22e semaine.
La Society for the Protection of Unborn Children (SPUC) a souligné la contradiction flagrante entre cette décision et celle des politiciens de Westminster qui imposent l’avortement en Irlande du Nord.
L’Irlande du Nord sombre dans la culture de mort
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WKIDESIGN/Pixabay
L’avortement en Irlande du Nord était, jusqu’à maintenant, interdit, sauf quand la vie de la mère était en danger. Le 31 mars, l’avortement jusqu’à 28 semaines de grossesse sera permis, par les soins du parlement britannique et l’incurie (peut-être expresse) des partis de la nation constitutive d’Irlande du Nord. Le « mariage gay » sera dépénalisé dès janvier. Extrait du Salon Beige :
L’Irlande du Nord fait face depuis janvier 2017 à une véritable crise politique, puisque le Sinn Féin refuse de former un gouvernement avec le DUP. Or, le Premier ministre et le vice-premier ministre doivent chacun représenter le Sinn Féin ou le DUP, c’est prévu par l’accord du Vendredi saint. L’Irlande du Nord est sans gouvernement suite à la défection du leader du Sinn Féin (parti républicain) et alors vice-premier ministre Martin McGuinness en janvier 2017 qui a poussé le Premier ministre Arlene Foster, du DUP (Parti unioniste démocrate), à la démission. Le blocage nord-irlandais est aussi otage des négociations du Brexit qui occupent la scène politique britannique.
Par un vote des députés britanniques, le 9 juillet dernier, un amendement légalise d’autorité l’avortement et le mariage contre nature en Irlande du Nord le 21 octobre s’il n’y a toujours pas de gouvernement local. Amendement voté par aucun député d’Irlande du Nord.
Le 21 octobre, c’était hier.
Le meurtre des enfants à naître sera donc dépénalisé le 31 mars prochain, et le mariage contre nature légalisé dès janvier.
Trump dénonce les «bureaucrates mondiaux» de l'ONU qui appuient l’avortement «jusqu’au moment de l’accouchement»
Donald Trump, Président des États-Unis.
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : LifeSiteNews
Encore un exemple du travail pro-vie de Trump, Extrait de LifeSiteNews :
Lors de son discours de mardi devant l’Assemblée générale des Nations Unies, le président Donald Trump a interpellé les « bureaucrates mondiaux », qui cherchent à imposer l’avortement sur demande aux nations qui respectent le droit à la vie.
Dans les dernières remarques de son vaste discours, le président a déclaré que les Américains « ne se lasseraient jamais de défendre la vie des innocents ».
« Nous savons que de nombreux projets des Nations Unies ont tenté d’affirmer un droit mondial à l’avortement financé par les contribuables et sur demande, jusqu’au moment de l’accouchement », a-t-il déclaré. « Les bureaucrates mondiaux n’ont absolument pas d’affaire à attaquer la souveraineté des nations qui veulent protéger des vies innocentes. Comme beaucoup de nations ici aujourd’hui, en Amérique [États-Unis], nous croyons que chaque enfant, né et à naître, est un don sacré de Dieu. »
La veille, le secrétaire américain de la Santé et des Services sociaux, Alex Azar, avait présenté une déclaration commune à l’ONU au nom de 19 pays, déclarant qu’il n’existe « aucun droit international à l’avortement » et condamnant « l’utilisation de termes et expressions ambiguës, tels que santé et droits sexuels et génésiques dans les documents des Nations Unies, car ils peuvent miner le rôle critique de la famille et promouvoir des pratiques, comme l’avortement ».
Azar affirme que la famille est « l’institution fondatrice de la société »...
Priez pour une femme tentée par l'avortement
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : StockSnap/Pixabay
Laura Klassen du groupe pro-vie Choice42 demande nos prières pour une femme qui songe ou qui songeait à se faire avorter, d'après son compte Twitter :
Je demande vos prières pour une Canadienne qui prévoit d'aller au Colorado pour avorter son bébé de 7 mois.
Pourquoi ? Parce qu'elle a « changé d'avis ».
Soit dit en passant, l'argent des contribuables canadiens couvre la « procédure » de 18 000 $ ainsi que le vol en avion et l'hôtel.
En effet, s'il est possible de se faire avorter durant toute la durée de la grossesse au Canada, plusieurs femmes recherchant un avortement tardif se font envoyer aux États-Unis pour ce faire, et ce, au frais des contribuables.
Était-il une personne humaine ?
Échographie 3D d'un enfant à naître.
Par Paul-André Deschesnes
Un procès historique devait débuter à Montréal le 6 septembre 2019. Un individu qui a poignardé son épouse enceinte de neuf mois, était accusé du meurtre de son bébé.
Pourquoi parler d’un procès historique? Transportée à l’hôpital, sa conjointe a été sauvée, mais, malgré une césarienne, le bébé « serait » décédé quinze secondes après être sorti du sein de sa mère. Le père a donc été accusé de meurtre.
Les avocats qui défendent monsieur affirment au contraire que l’enfant est mort dans le sein maternel quelques minutes avant d’en sortir complètement. Alors, c’est très clair, on ne peut pas l’accuser de meurtre selon la loi en vigueur au Canada.
Avant même le début de ce sulfureux procès, le juge a déclaré haut et fort qu’on est en face d’un procès très difficile. La bataille juridique qui pointe à l’horizon est la suivante: à quel moment ce bébé est-il mort? Nous aurons droit à une meute d’experts de tout acabit qui viendra témoigner pour la défense et la couronne. Actuellement, les mouvements féministes suivent à la loupe ce procès.
Il faut rappeler ici la monstrueuse loi canadienne qui dit « que l’enfant doit être complètement sorti du ventre de sa mère pour être considéré comme une personne humaine ». À trois heures une minute et cinq secondes, le fœtus est dans le sein maternel. Il n’est rien. Il n’est surtout pas une personne humaine. Il n’est qu’un amas de cellules qu’on peut jeter aux déchets. Vingt secondes plus tard, il sort complètement du ventre de sa mère. Alors, il devient instantanément une personne humaine et il a des droits; si quelqu’un le tue, il sera accusé de meurtre [Journal de Montréal].
Lire la suiteÀ partir de quand un fœtus est-il un être humain ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixabay
La réponse est simple, un fœtus (humain) est tout simplement un être humain hic et nunc, ici et maintenant, le mot « fœtus » ne désignant qu’un stade dans le développement de l’être humain, tout comme « zygote », « embryon », « bébé », « enfant », « adolescent », « adulte », etc.
Pour Richard Martineau, il est absurde que la loi canadienne ne fasse « aucune différence entre un amas de cellules, un embryon de quelques semaines, un fœtus de quatre mois ou un fœtus de neuf mois », d’après le Journal de Montréal.
J’objecterais ici que ce qu’il désigne par l’appellation « amas de cellules » n’en est pas un, j’y reviendrai plus tard.
Pourquoi M. Martineau s’avance-t-il sur les sables mouvants de la question de l’avortement ? Parce qu’aura lieu un procès qui relancera peut-être le débat sur le statut de l’enfant à naître. Ce procès a pour accusé un certain Sofiane Ghazi, sous inculpation d’avoir poignardé sa conjointe dans le ventre avec une fourchette à viande, de l’avoir blessée gravement et d’avoir infligé des blessures mortelles à l’enfant qu’elle portait, qui serait mort quelques minutes après sa naissance. Le crime s’est passé en 2017.
La couronne présentera une bonne quarantaine de témoins, comprenant des médecins, biologiste et pathologiste. Si l’enfant est mort dans le ventre de sa mère, M. Ghazi pourrait bien ne pas être condamné pour meurtre, s’il est prouvé qu’il est mort hors de sa mère, M. Ghazi pourrait au contraire être condamné pour ce crime. Pourquoi ? D’après Richard Martineau dans le Journal de Montréal :
Lire la suiteRappelons que selon la loi canadienne, un enfant doit être sorti du ventre de sa mère pour être considéré comme une personne.
À neuf heures une minute et cinq secondes, le fœtus de 9 mois est dans le ventre de sa mère ? Il n’a aucun statut juridique. Aux yeux de la loi, il n’est pas plus important qu’un amas de cellules.
Beto O'Rourke défend l'avortement la veille de la naissance
Robert O'Rourke, dit Beto O'Rourke.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
C’est ce qui ressort des paroles que ce candidat à l’investiture du Parti démocrate prononça le soir du 26 août.
Robert O’Rourke, dit Beto, ancien représentant du Texas et maintenant, donnait un discours devant une foule d’étudiant au Collège de Charleston en Caroline du Sud, lorsque qu’un homme lui posa la question suivante, portant sur le soutien que le politicien avait donné à l’avortement de troisième trimestre, d’après LifeSiteNews :
« Alors, ma question est la suivante : Je suis né le 8 septembre 1989 et je veux savoir si vous pensez que le 7 septembre 1989, ma vie n'avait aucune valeur, » demanda l'homme.
« Bien sûr je ne pense pas cela, je suis content que vous soyez là, » répondit O'Rourke. « C'est une décision que ni vous, ni moi, ni le gouvernement des États-Unis ne devrait prendre. C'est à la femme de prendre cette décision. Nous voulons qu'elle ait le meilleur accès possible aux soins et à un médecin... »
Donc, d’après la réponse M. O’Rourke, on peut conclure qu’il considère importante la vie de cet homme, mais que sa mère pouvait l’avorter quand même… Plus loin, le candidat continue en insinuant un rapprochement entre la mortalité maternelle et les restrictions sur l’avortement.
Les craintes d’une féministe pro-avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Maxwell GS/Flickr
C’est dans un éditorial publié dans Le Devoir, portant le titre évocateur L’allumette dans la poudrière que Marie-Andrée Chouinard expose ses craintes sur les supposés progrès du mouvement pro-vie au Canada, et notamment aux États-Unis, ainsi que sur les tentatives de ses insidieux membres.
Ce titre, L’allumette dans la poudrière, vu la teneur de l’article, voudrait-il signifier que les pro-vie (l’allumette) sont un réel élément déclencheur dans cette société pro-avortement (la poudrière), propre à faire basculer la balance en faveur de la protection de la vie commençante ? J’aimerais qu’il en soit ainsi.
Mais voyons ce qui aux yeux de Mme Chouinard éveille en elle ces alarmes, d’après Le Devoir de plus en plus de candidats aux élections fédérales se proposent de limiter l’accès à l’avortement, dont une trentaine de candidats du Parti populaire du Canada (PPC) (sans compter ceux du Parti conservateur et du Parti héritage chrétien). Deux candidats albertains du PPC, Laura-Lynn Thomson et Paul Mitchell proposent aux électeurs un projet de loi qui criminaliserait l’avortement au-delà de la 24e semaine (stade auquel l’enfant à naître est déjà viable). Selon Le Devoir :
Leur idée est soutenue par une trentaine d’autres candidats du Parti populaire, dont deux Québécois. Elle cible les avortements pratiqués au 3e trimestre (une quantité négligeable), et prévoit une peine maximale de cinq ans de prison pour une femme prise en faute, excluant trois contextes particuliers : santé de la mère compromise, grossesse provoquée par un viol, fœtus atteint d’une malformation létale.
« Une quantité négligeable » d’avortements pratiqués dans le 3e trimestre, autant dire qu’il ne s’agit que d’une quantité négligeable de meurtre, comme je ne vois pas ce qui empêcherait un pro-avortement de reconnaître au moins en un enfant à naître, rendu à son 3e trimestre de développement, un être humain qui lui est semblable et viable, il s'agit bien pour lui de parler de meurtres. Comme si « le droit à l’avortement » devait être préservé de toute atteinte au prix de vies innocentes (de peur que le « droit » à l’avortement ne s’effondre entièrement).
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