Généralisation de l’avortement tardif pour bientôt en France ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Sous la direction de la coprésidente Véronique Séhier du Planned Parenthood français (ou Planning familial), le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a émis un rapport demandant au gouvernement français d’étendre le nombre de semaines de grossesse où il est légal d’avorter sans condition à vingt-deux, des douze auxquelles la limite est fixée actuellement ; rappelons qu'à 22 semaines de grossesse le bébé peut survivre une fois né. Pire que cela, Ce même CESE voudrait que l’avortement pour raisons « médicales » soit étendu à trois nouvelles conditions vagues, floues, laxistes et surtout pas « médicales », d’après un courriel de Droit de Naître :
Lire la suiteEn novembre dernier, le CESE a publié une étude menée sous la direction de la coprésidente du Planning familial, Véronique Séhier, intitulée « Droits sexuels et reproductifs en Europe : entre menaces et progrès ».
Pourquoi un tel rapport ?
Soi-disant parce que l’accès à l’avortement ne serait pas suffisant en France, et ce, alors que cette pratique a fait en 2018 plus de 224 000 petites victimes ! Mais il y a plus que cela !
En réalité, pour banaliser encore davantage l’avortement, le CESE préconise des solutions terrifiantes
Jugez vous-même :
Il réclame d’abord l’allongement du délai pour pratiquer un avortement à la demande à 22 semaines contre 12 actuellement.
Autrement dit, le CESE souhaite que l’on permette l’avortement sans condition et sans justification à un stade où l’enfant est déjà viable en dehors du ventre de sa mère !
Si une telle mesure était adoptée, la France aurait la législation pro-avortement la plus radicale de toute l’Europe, avec les Pays-Bas et le Royaume-Uni.
Mais, aussi abjecte soit-elle, cette proposition n’est pas la pire !
La question difficile
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Une question cruciale et embarrassante pour les démocrates, les couples qui laissent mourir leur bébé viable, né à la suite d’un avortement raté par pilule abortive, devraient-ils être condamnés ? C’est ce la question que pose en substance Robert P. George sur sa page Twitter :
Une femme de l’Ohio prend des pilules abortives. Ces pilules induisent le travail mais ne tuent pas le bébé, qui naît vivant à 28 semaines. La femme et son « petit ami » ne lui donnent aucun soin, ne cherchent pas à obtenir des secours médicaux. L’enfant meurt. La police trouve un cadavre dans une boîte à chaussures. Le couple est poursuivi pour homicide involontaire. Une question pour les candidats démocrates : devraient-ils l’être ?
Poursuivant sur le même sujet dans un autre tweet, Robert P. George pose l’hypothèse suivante, précisant que l’histoire ci-haut est véridique :
C’est une histoire vraie. Maintenant, imaginons qu’au moment où l’enfant est sorti vivant le couple lui ait simplement donné une autre des pilules pour l’achever. Est-ce que tuer l’enfant avec les pilules dans l’utérus est parfaitement acceptable mais tuer le même enfant hors de l’utérus au même âge est un crime odieux ?
Disons qu’à cet âge-là, c’est plutôt avec une autre méthode que l’on tuerait un enfant à naître, une méthode où l’on met dans le liquide amniotique un produit qui l’empoisonnera ; seulement, il n’y a pas de différence entre empoisonner un enfant à naître de 28 semaines et un bébé né à 28 semaines. C’est pourquoi certains démocrates pourraient n’y voir aucun inconvénient, au lieu de voir l’horreur et l’infanticide, et de l’avortement.
Royaume–Uni : le combat de la maman d’un bébé trisomique
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître)
Dans un entretien accordé au journal The Sun le quatorze décembre 2019, Cheryl Bilsborrow, une réflexologue clinique du Lancashire et maman d’un petit enfant trisomique, confie ses inquiétudes sur la généralisation du dépistage prénatal au Royaume-Uni.
Lorsqu’à 43 ans, Cheryl est tombée enceinte de son quatrième enfant, l’hôpital lui a suggéré de passer un test de dépistage de la trisomie 21.
Les résultats ayant révélé de fortes probabilités pour que le bébé soit porteur de cette anomalie génétique, le couple a contacté une clinique privée proposant un Dépistage Prénatal Non Invasif pour 400 £. Peu de temps après, le couple a reçu un appel téléphonique d’une clinicienne qui leur a annoncé : « Vraiment désolée pour la mauvaise nouvelle, mais il y a 99 % de chances que vous ayez un bébé trisomique. »
Cheryl témoigne que dès le début, la perception de la maladie par les médecins était négative.
Jusqu’à lui proposer d’avorter à 38 semaines de grossesse ! Lors de l’échographie, le gynécologue lui a insinué : « Vous savez, nous avortons les bébés à terme avec le syndrome de Down »… !
Mais le couple est toujours resté ferme sur le fait qu’il voulait garder le bébé.
Aujourd’hui, leur fils Hector fait toute leur joie.
Avec son témoignage, Chéryl veut dénoncer « ce mensonge d’état » qui veut « faire croire qu’avoir un enfant trisomique est une malédiction ». Elle s’insurge contre le corps médical, qui « fait tout pour que les femmes qui portent un enfant atteint d’une malformation génétique avortent ».
« Cela me brise le cœur de penser que tant de bébés, comme le mien, pourraient être privés de leur chance de vivre une vie heureuse », conclut-elle.
En Angleterre, un bébé sur 1 000 naît avec le syndrome de Down.
Selon les chiffres de 26 centres hospitaliers, le test aurait provoqué l’avortement de trente pour cent de bébés atteints du syndrome de Down…
Avortements tardifs : « c’est le choix de la femme », affirme Legault
Fraçois Legault, Premier ministre du Québec.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : LouisRoyQc/Wikimedia Commons
François Legault n’est décidément pas différent d’un autre politicien opportuniste, il donne dans toutes les politiques aberrantes possibles : laïcisme (le multiculturalisme n’est pas bon non plus), PMA, euthanasie et, bien sûr, avortement.
Le Premier ministre du Québec a déclaré à propos de l’avortement tardif (au Québec après 23 semaines, mais un enfant peut survivre dès 21 semaines de grossesse), que si ce n’est « pas idéal » c’est tout de même « le choix de la femme ». Pour M. Legault C’est « un service qui doit être offert ». L’avortement peut être pratiqué jusqu’au moment de la naissance au Canada, à cause de son vide juridique. Selon La Presse :
François Legault estime qu’un avortement tardif n’est « pas idéal, mais c’est le choix de la femme ». C’est surtout « un service qui doit être offert » au Québec, a-t-il dit, alors que son gouvernement travaille sur la mise en place d’une « équipe additionnelle » pour le faire.
Le gouvernement Legault pense à l’avortement tardif depuis un certain temps, La Presse ayant rapporté en mai 2019 la volonté du gouvernement de faire exécuter dans la province les avortements tardifs de dix à vingt-cinq femmes que l’on envoie chaque année aux États-Unis, faute d’établissements désireux de les pratiquer. Néanmoins des avortements tardifs sont pratiqués au Québec.
Lire la suiteTrump demande au Congrès d'interdire l'avortement tardif : « Chaque enfant est un miracle de la vie »
Donald Trump, président des États-Unis.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo :
Donald Trump, président des États-Unis, a donné son discours de l’état de l’Union (du pays quoi) mardi dernier, dans lequel il a parlé des accomplissement de son gouvernement pendant l’année 2019, et aussi un peu des deux années précédentes, mentionnant la baisse du chômage, l’aide aux familles, l’augmentation des salaires et bien d’autres choses encore, et formulant des demandes au Congrès telle que l’interdiction des avortements tardifs, point précis qui n’a pas été acclamé par les démocrates.
Voici ci-dessous la traduction verbale, par le studio Stu-Dio, du passage où il est question des enfants à naître et de l’avortement :
Selon LifeSiteNews :
Le président Donald Trump a réitéré son appel à l'interdiction de l'avortement tardif lors de son discours annuel sur l'état de l'Union mardi soir, tout en attirant l'attention du pays sur un exemple vivant et émouvant d'enfants qui auraient pu être tués légalement si leur mère avait fait un « choix » différent.
« Alors que nous prions pour tous les malades, nous savons que l'Amérique réalise constamment de nouvelles percées médicales. En 2017, les médecins de l'hôpital St Luke de Kansas City ont mis au monde l'un des plus jeunes bébés prématurés à survivre », a déclaré le président, mentionnant deux de ses invités spéciaux présents dans l'assistance.
« Né à seulement à 21 semaines et six jours et pesant moins d'une livre, Ellie Schneider était une combattante née. Grâce à l'habileté de ses médecins et aux prières de ses parents, la petite Ellie a continué à gagner la bataille de la vie. Aujourd'hui, Ellie est une petite fille de deux ans, forte et en bonne santé, assise avec sa merveilleuse mère Robin dans la galerie. Ellie et Robin, nous sommes heureux de vous avoir parmi nous ce soir ».
« Ellie nous rappelle que chaque enfant est un miracle de la vie, et grâce aux merveilles de la médecine moderne, 50 % des bébés très prématurés, nés à l'hôpital où Ellie est née, survivent maintenant », a poursuivi M. Trump. « Notre objectif devrait être de faire en sorte que chaque bébé ait les meilleures chances de s'épanouir et de grandir comme Ellie. C'est pourquoi je demande au Congrès de fournir 50 millions de dollars supplémentaires pour financer la recherche néonatale pour les plus jeunes des patients américains ».
« C'est pourquoi j'appelle également les membres du Congrès ici présents ce soir à adopter une loi interdisant enfin l'avortement tardif des bébés », déclara M. Trump. « Que nous soyons républicains, démocrates ou indépendants, nous devons certainement tous convenir que chaque vie humaine est un don sacré de Dieu ».
Voici un autre passage où Trump parle de son combat pour la « liberté religieuse », concept qui, s’il n’est pas le meilleur, vaut mieux que le « laïcisme », permettant au moins aux catholiques de se manifester dans ce grand pays :
Et voilà la vidéo traduite dans son intégralité :
Un comité du Collège des médecins du Québec s’indigne et veut que l’avortement tardif soit plus accessible
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Unsplash
Le journal La Presse a publié récemment un article dans lequel il est question de médecins qui refusent de pratiquer des avortements de 3e trimestre, voire de 2e, ou d’autres, plus rares, qui acceptent de pratiquer ce geste horrible.
Bien sûr, l’article est franchement pro-avortement parce qu’il ne cite que des gens en faveur de l’avortement, y compris ceux de 3e trimestre.
La Presse mentionne donc un rapport du Groupe de travail en éthique clinique du Collège des médecins du Québec, dans lequel l’état des services de santé est fortement critiqué parce que n’offrant pas uniformément l’avortement tardif, car : « Au Canada, l’interruption de grossesse est légale, sans condition, et quel que soit le moment de la grossesse », ce qui est faux.
Lorsque les articles du Code criminel qui condamnaient l’avortement ont été abrogés par la Cour suprême en 1988 dans le jugement R. c. Morgentaler, la cour a demandé au gouvernement de légiférer sur la question de l’avortement, spécialement pour les 2e et 3e trimestres, ce qui n’a pas été fait depuis. Or, si les juges ont fait une telle demande, c’est qu’ils voyaient, au moins dans certains avortements, une potentielle illégalité. On ne peut donc pas dire que l’avortement est légal, surtout pour les deux derniers trimestres de la grossesse : il est tout au plus « pas illégal ». Mais combien même l’avortement serait la plus légale des choses qu’il n’en serait pas moins immoral.
L’« interruption volontaire de grossesse tardive » (c’est mal formulé, sans compter l’emploi du mot « interruption » qui indique la possibilité de reprendre ce qui a été interrompu ce qui est impossible, on pourrait à juste titre penser qu’il s’agit d’une grossesse tardive, c’est-à-dire celle d’une femme d’un certain âge) désigne les avortements réalisés après la 23e semaine de grossesse.
Lire la suiteBelgique ― La vérité sur la proposition de loi relative à l’avortement
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info) ― Photo :
Voici un communiqué au sujet de la situation en Belgique.
Chers amis de la vie,
Comme vous savez, une proposition de loi a été soumise au Parlement fédéral qui vise à réaliser une réforme d’une ampleur sans précédent de la législation sur l’avortement.
Au cours des derniers mois, nous avons été témoins, et c’est très réjouissant, d’une mobilisation ― également d’une ampleur sans précédent ― des défenseurs du respect de la vie dans notre pays ! Aussi bien dans la prière que dans l’action (pétition signée par des milliers de médecins et autres soignants, de très nombreuses prises de position dans la presse et dans d’autres médias, par des personnes d’horizons très variés, envois d’emails de protestation à ceux qui nous représentent au Parlement, etc).
Après quelques semaines de répit, la proposition de loi sera de nouveau à l’agenda du Parlement en février prochain.
Il a été beaucoup question jusqu’à présent de l’allongement du délai pour avorter à 18 semaines (4,5 mois).
Une lecture attentive de la proposition de loi révèle qu’en réalité, les auteurs de la proposition de la loi veulent permettre l’avortement, non pas jusqu’à 18 semaines, mais… jusqu’au terme de la grossesse !
Lire la suiteLa moitié des Canadiens veut des limites à l'avortement tardif
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Devostock
Selon l’Angus Reid Institute, les Canadiens seraient, pour 49 % d’entre eux, pour une loi interdisant l’avortement dans le troisième trimestre de la grossesse, à moins que la santé de la femme ne soit en danger, tandis que 51 % d’entre eux approuvent l’avortement tout au long de la grossesse. Déjà, ferais-je remarquer, donner une exception pour l’avortement si la « santé » de la femme est en danger, c’est montrer la faiblesse de cette restriction, pourquoi en effet ne pas mettre une exception que si la vie de la femme est en danger dans le troisième trimestre ? Ensuite, pourquoi ne pas bêtement mettre au monde l’enfant à naître qui est justement viable à ce stade-ci de son développement, une opération qui demande amplement moins de temps qu’un avortement à ce stade-là ? Mais l’avortement est immoral durant toute la grossesse, car l’enfant à naître est un être humain dès la conception. Du moins ne pourra-t-on pas dire que tous les Canadiens approuvent à 100 % ce crime abominable.
Toujours est-il que d’après L’Angus Reid Institute, dans la population canadienne :
Bleu : Les femmes devraient avoir accès à l’avortement légal durant toute la grossesse.
Rouge : Il devrait exister une loi prohibant l’avortement durant le troisième trimestre de la grossesse, à moins que la vie de la mère soit en danger.
Selon les tranches d’âges, on peut voir que parmi les jeunes l’avortement est plus accepté, et que le contraste le plus grand entre les tranches d’âges se constate chez les femmes ; 62 % des 18 à 34 ans sont pour l’avortement tandis que 59 % des 55+ sont pour une limite :
Bleu : Les femmes devraient avoir accès à l’avortement légal durant toute la grossesse.
Rouge : Il devrait exister une loi prohibant l’avortement durant le troisième trimestre de la grossesse, à moins que la vie de la mère soit en danger.
Un réseau pro-avortement arrive en Pologne, avec le soutien du principal quotidien de gauche
Par Olivier Bault — Visegrad Post
Pologne — Arrivée en Pologne d’un réseau proposant des avortements à l’étranger. Le défenseur des droits des enfants réagit. Un grand journal de gauche fait la publicité de l’arrivée en Pologne de l’Abortion Support Network. Une organisation d’avocats et le défenseur des droits des enfants réagissent.
Le principal quotidien de gauche en Pologne, Gazeta Wyborcza, a consacré sa première page du jeudi 12 décembre à l’ouverture depuis la veille d’un fonds dédié à l’avortement spécialement pour les femmes polonaises. L’opération est conduite par l’Abortion Support Network (réseau de soutien à l’avortement, ASN), une organisation britannique qui fournit une assistance financière et pratique aux femmes souhaitant se faire avorter mais vivant dans des pays où cette pratique est interdite. Dans son article de Une, le journal polonais a donné toutes les informations nécessaires à destination des Polonaises qui envisageraient un avortement, y compris un numéro de téléphone spécial où il est possible d’obtenir des pilules abortives ou d’organiser un avortement chirurgical dans un autre pays européen qui sera choisi en fonction de l’étape de la grossesse. Avec l’ASN, six organisations de quatre pays différents joignent leurs efforts pro-avortement dans le cadre d’une initiative appelée « Avortement sans frontières », selon les informations publiées par Gazeta Wyborcza. Parmi elles, il y a deux organisations polonaises, dont une qui se fait appeler « Abortion Dream Team ».
La loi polonaise sur l’avortement, qui date de 1993, est plus restrictive que les lois en vigueur dans la plupart des pays européens. Elle autorise les avortements dans trois cas de figure : quand il y a danger pour la vie ou la santé physique de la femme enceinte (sans limite de délai), quand la grossesse est issue d’un viol ou d’un inceste (jusqu’à la 12e semaine), ou quand le diagnostic prénatal de l’enfant conclut à une anomalie ou maladie grave et incurable (jusqu’à la 24e semaine). Chaque année, un peu plus de 2000 avortements sont réalisés légalement dans les hôpitaux polonais selon les données de l’assurance maladie obligatoire (NFZ), même si les statistiques officielles publiées par le ministère de la Santé en laissent apparaître moitié moins sur la base des déclarations envoyées par les hôpitaux du pays. Avant 1993, la loi sur l’avortement datant de la dictature communiste permettait de se faire avorter gratuitement sur simple demande jusqu’à la 12e semaine de grossesse.
Dans l’édition du 12 décembre de Gazeta Wyborcza, une militante de l’« Abortion Dream Team » a cité l’Allemagne, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne comme étant les pays où les femmes enceintes depuis plus de 12 semaines pourraient aller se faire avorter avec une prise en charge de l’Abortion Support Network. L’ASN promet aux femmes polonaises une assistance complète pour leurs procédures d’avortement médicalisé à l’étranger, y compris en ce qui concerne l’assistance linguistique et les nuitées. Pour les femmes dont l’avortement peut se faire par voie pharmaceutique, les pilules abortives doivent être envoyées par l’organisation néerlandaise Women Help Women (« les femmes aident les femmes »), même si, comme le reconnaît lui-même ce journal pro-avortement, il est illégal d’importer en Pologne des médicaments sans les autorisations officielles nécessaires. Le quotidien Gazeta Wyborcza ne s’est d’ailleurs pas contenté de sacrifier la majeure partie de sa première page du 12 décembre pour faire la publicité gratuite de la proposition de l’ASN à destination des Polonaises, puisqu’il a aussi publié en page 2 un éditorial approbateur dans lequel la situation de la Pologne est comparée à celle de l’Irlande il y a peu. Le journal a en outre consacré toute sa page 9 à un entretien avec Mara Clarke, la femme qui a fondé l’Abortion Support Network en 2009.
Lire la suiteAmbulance appelée au Planned Parenthood de New York pour la 13e fois cette année
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Operation Rescue a appris par des témoins pro-vie qu’une ambulance s’est rendue à l’établissement de Planned Parenthood, Margaret Sanger, de la ville de New York, le 14 novembre afin de transporter pour la 13e fois cette année une patiente vers un hôpital de la région.
Ce centre de Planned Parenthood est réputé pour mettre les femmes en danger. Se conformant sans doute à une demande faite lors de l’appel au 911, l’ambulance éteignit ses sirènes plusieurs pâtés de maisons avant l’établissement. Elle fut donc obligée de louvoyer à travers le trafic et les travaux de voirie, plus lentement qu’à l’ordinaire, alors qu’une femme à l’intérieur de l’établissement souffrait, en situation d’urgence médicale. Une fois arrivés, les ambulanciers paramédicaux ne purent apporter un brancard à l’intérieur à cause de l’ascenseur de l’immeuble qui était trop exigu pour contenir cet appareil médical nécessaire. Plus tard, une femme les suivit à pied et, peu de temps après, elle fut transportée vers un hôpital de la région. L’ambulance ne mit pas en marche ses sirènes avant d’avoir mis plusieurs pâtés de maisons entre elle et le centre.
Les ambulanciers se font souvent demander de venir sans sirène ni lumières, ce qui les retarde, parce que les employés des avortoirs ne veulent pas attirer l’attention sur les accidents qui s’y produisent. Cet établissement a également manqué à l’obligation d’apporter des améliorations à l’édifice afin de mieux répondre aux besoins d’une femme en état d’urgence médicale. Bien que cet avortoir prétende être un flambeau des soins de santé des femmes, des actes comme ceux-ci prouvent que Planned Parenthood se soucie peu du bien-être de ses patientes.
Ce dernier fait est loin d’être inhabituel au Planned Parenthood, Margaret Sanger. Cette dernière urgence médicale constitue le 33e cas documenté par Operation Rescue depuis 2016. Il est fort probable qu’il y en ait eu d’autres, car Operation Rescue se fie uniquement à des témoins oculaires pro-vie pour ce genre d’information. Comme les dossiers du 911 ne sont pas accessibles au public à New York, il est impossible de connaître la nature de ces urgences médicales. Néanmoins, lorsqu’au moins 13 femmes ont été blessées en un an, c’est une source d’immense préoccupation.
Operation Rescue et ses homologues pro-vie ont constaté une augmentation d’interventions d’ambulances dans cet établissement depuis l’adoption cette année de la Reproductive Health Act de New York, qui a retiré presque toutes les restrictions sur l’avortement dans cet État. Avec l’abrogation des règlements, les urgences médicales ont été à la hausse.
« New York est un exemple concret pour les législations pro-vie qui protègent les femmes contre les pratiques d’avortement bâclé », a déclaré Troy Newman, président d’Operation Rescue. « Quand les États reculent par rapport au bon sens en matière d’avortement et sur les règles de sécurité, les femmes en subissent les conséquences dans les urgences, les blessures traumatiques, et parfois dans la mort. »