Les démocrates du Minnesota adoptent une loi légalisant l’avortement jusqu’à la naissance
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
30 janvier 2023 St. Paul, Minnesota (LifeSiteNews) — Le Sénat du Minnesota a adopté samedi un projet de loi qui autorisera l’avortement pour n’importe quelle raison jusqu’à la naissance, plaçant l’État au même niveau que « la Chine et la Corée du Nord », souligne un dirigeant pro-vie.
On s’attend maintenant à ce que le gouverneur démocrate Tim Walz — qui a reçu une note de 100 % de Planned Parenthood — signe cette loi, appelée « Protect Reproductive Options » (PRO), qui affirme le « droit fondamental » des femmes à « obtenir un avortement ».
Le projet de loi interdit en outre aux collectivités locales du Minnesota d’adopter des mesures de protection de l’enfant à naître qui imposeraient des limites « plus restrictives » à l’avortement, c’est-à-dire toute mesure qui interdirait même l’avortement par naissance partielle, comme les législateurs l’avaient décidé précédemment.
Au début du mois, les républicains ont proposé des amendements à la loi PRO qui auraient limité les avortements tardifs et les avortements par naissance partielle, mais ils ont été rejetés par la Commission des finances et des politiques de santé de la Chambre du Minnesota, contrôlée par les démocrates.
Les sénateurs ont approuvé le projet de loi par une seule voix d’écart, 34-33, selon LifeNews, alors qu’il a été adopté par la Chambre du Minnesota 69-65, un vote pratiquement conforme à la ligne du parti.
Tim Miller, directeur général de Pro-Life Action Ministries Action, a averti qu’une fois le projet de loi adopté, cela signifie qu’« un enfant à naître peut être assassiné jusqu’à la dernière seconde avant qu’il ne quitte le canal de naissance de sa mère ».
Lire la suiteLa Chambre des représentants des États-Unis adopte un projet de loi visant à protéger les bébés nés lors d’un avortement raté
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik
11 janvier 2023, Washington, D.C. (Lifesitenews) — Dans l’un des premiers actes du nouveau Congrès, la Chambre des représentants des États-Unis, dirigée par les républicains, a voté mercredi en faveur de deux initiatives pro-vie. L’une d’entre elles vise à garantir la protection juridique des bébés nés vivants après un avortement raté et l’autre à exprimer la condamnation par la Chambre des représentants des attaques contre les centres de grossesse.
Si ces votes témoignent d’un fort sentiment pro-vie au sein de la majorité républicaine de la Chambre, il est peu probable que ces mesures progressent au Sénat, contrôlé par les démocrates.
La Chambre a voté par 220 voix contre 210 mercredi pour adopter la H.R. 26, également connue sous le nom de « Born-alive Abortion Survivors Protection Act » (Loi sur la protection des survivants de l’avortement nés vivants), qui avait été introduite à la Chambre le 9 janvier. Elle modifierait le titre 18 du Code des États-Unis afin « d’interdire à un praticien de la santé de ne pas exercer le degré de soins appropriés dans le cas d’un enfant qui survit à un avortement ou à une tentative d’avortement ».
Selon la législation, si un avortement échoue et « entraîne la naissance d’un enfant vivant, l’enfant est une personne morale à tous égards en vertu des lois des États-Unis et a droit à toutes les protections de ces lois ».
Alors que la loi fédérale prévoit des protections pour les bébés nés après un avortement raté, la mesure exigerait spécifiquement que les professionnels de la santé traitent ces bébés comme « tout nouveau-né ou toute personne qui se rend dans un hôpital, une clinique ou tout autre établissement pour un dépistage et un traitement ou qui devient un patient sous sa responsabilité ».
La Chambre a voté en faveur de cette mesure malgré l’opposition véhémente des démocrates pro-avortement.
Le chef démocrate de la minorité de la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, qui a remplacé Nancy Pelosi après qu’elle ait quitté ses fonctions l’année dernière, s’est plaint que le projet de loi visant à protéger les bébés nés vivants après un avortement raté faisait partie d’une « marche vers la criminalisation des soins liés à l’avortement, une interdiction à l’échelle nationale ».
Lire la suiteDes milliers de bébés survivent à l’avortement chaque année — l’industrie de l’avortement veut effacer leur existence
Par David Bjornstrom — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik
12 décembre 2022 (LifeSiteNews) — Nous avons tous vu des films de meurtre dans lesquels la victime visée ne veut tout simplement pas mourir. Nous le voyons à nouveau alors que l’industrie de l’avortement tente de résoudre le problème des naissances vivantes, que les avorteurs appellent « la complication redoutée ».
L’industrie de l’avortement fait pression pour obtenir une loi qui pourrait la protéger contre des poursuites judiciaires ou criminelles si le bébé meurt ou est tué après avoir survécu à un avortement bâclé, ou pour les blessures du bébé s’il ne meurt pas. Le Colorado, la Californie et le Michigan ont adopté cette année des lois sous le couvert de « soins de santé génésique » qui semblent autoriser le meurtre ou le refus de traitement médical postnatal aux survivants d’un avortement. La mort de l’enfant ou les blessures résultant d’un avortement raté sont appelées par euphémisme « conséquences de la grossesse ».
Le gouvernement fédéral n’est d’aucune aide, car le Congrès refuse d’adopter une loi protégeant les survivants de l’avortement.
Survivants de tentatives d’avortements tardifs
Il y a des milliers de survivants d’avortements nés vivants chaque année. Les plus visibles sont ceux qui s’en sortent de justesse après des tentatives d’avortement tardif, souvent avec des problèmes de santé résiduels. Leur nombre est d’au moins 17 855 depuis 1973, selon le Réseau des survivants de l’avortement formé en 2012 par Melissa Ohden, survivante d’un avortement par solution saline. Le nombre réel est probablement beaucoup plus élevé puisque la FDA et la plupart des États n’obligent pas les prestataires d’avortement à déclarer les naissances vivantes.
Mais ces personnes ne sont pas les seules à avoir survécu à un avortement. Il y en a des milliers d’autres qui survivent à des tentatives d’avortement chimique ratées et, plus tragiquement, des milliers de bébés qui survivent chaque année à des avortements par induction au deuxième trimestre pour mourir quelques heures après leur naissance des suites de leurs blessures, d’une négligence médicale ou pire encore.
Lire la suite« Des millions de vies sont en jeu » — l’archevêque de Détroit appelle à la pénitence à cause d’une loi en faveur de l’avortement
Mgr Allen Vigneron, archevêque de Détroit.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons/Flickr
30 novembre 2022, Détroit (LifeSiteNews) — Mgr Allen Vigneron, archevêque de Détroit, a appelé les catholiques du Michigan à se joindre à lui pour faire réparation d’une manière spéciale pendant les deux premières semaines de l’Avent, en réponse aux électeurs de l’État qui ont récemment approuvé un amendement constitutionnel légalisant l’avortement jusqu’à la naissance.
Dans une lettre adressée à tous les catholiques de l’archidiocèse de Détroit, Mgr Vigneron a déploré que des millions de vies à naître soient désormais menacées par le nouvel amendement du Michigan, la Proposition 3. Il a appelé les fidèles à implorer la miséricorde de Dieu pour « le grand péché de l’avortement ».
« L’avortement est maintenant légal dans l’État du Michigan à un niveau sans précédent », a écrit l’archevêque, « et des millions de vies sont en jeu. Nous devons prier et demander à Dieu de répandre sa miséricorde sur nous, car nous avons permis à ce mal de se produire dans notre État. »
« C’est pourquoi je veux inviter tous les fidèles à se joindre à moi au cours des deux premières semaines de l’Avent, du 27 novembre au 9 décembre, pour faire pénitence, prier, jeûner et faire l’aumône. Nous devons utiliser ces pratiques spirituelles pour réparer le grand péché qu’est l’avortement chez nous. »
L’amendement a été adopté le jour de l’élection après que Planned Parenthood et le milliardaire George Soros aient versé des millions de dollars dans la campagne en faveur de l’amendement sur l’avortement.
Comme LifeSiteNews l’a rapporté précédemment, Mgr Vigneron avait envoyé une lettre pastorale à tous les catholiques de l’archidiocèse, exhortant les fidèles à voter contre l’amendement, car celui-ci « autoriserait l’avortement non réglementé à la demande pendant les neuf mois de la grossesse ». En septembre, l’évêque de Lansing, Mgr Earl Boyea, a appelé son diocèse à se joindre à lui pour une neuvaine de 54 jours, se terminant la veille des élections, dans le but de faire échouer la proposition 3.
Lire la suiteUn tribunal britannique rejette la requête en cour d’une personne atteinte de trisomie appelant à protéger les bébés handicapés
Heidi Crowter et James Carter.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
25 novembre 2022, Londres (LifeSiteNews) — La cour d’appel du Royaume-Uni a rejeté la requête d’une jeune femme atteinte de trisomie 21 visant à faire abroger la législation qui permet que les enfants à naître souffrant de handicaps puissent être avortés jusqu’au moment de la naissance.
« La Cour reconnaît que de nombreuses personnes atteintes du syndrome de Down et d’autres handicaps seront bouleversées et offensées par le fait qu’un diagnostic de handicap grave pendant la grossesse est considéré par la loi comme une justification de l’avortement, et qu’elles peuvent considérer que cela implique que leur propre vie a moins de valeur », peut-on lire dans la récente décision de la Cour, rédigée par les juges Underhill, Thirlwall et Peter Jackson.
« Mais elle estime que la perception de ce que la loi implique n’est pas en soi suffisante pour donner lieu à une ingérence dans les droits de l’article 8 (vie privée et familiale, consacrée par la Convention européenne des droits de l’homme) », a ajouté la Cour.
Réagissant au jugement sommaire, l’opposante à la loi, Heidi Crowter, 27 ans, elle-même atteinte de trisomie 21, a déclaré aux journalistes à l’extérieur du palais de justice de Londres : « Je suis très contrariée de perdre à nouveau, mais je vais continuer à me battre parce que nous avons déjà informé et fait évoluer les cœurs et les esprits et changé les opinions des gens sur la loi. »
'It makes me feel I should be extinct', says Heidi Crowter after legislation which allows the abortion of babies with Down's syndrome up until birth is upheld
— Sky News (@SkyNews) November 25, 2022
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Mme Crowter a également déclaré qu’elle envisagerait de porter son affaire devant la Cour suprême, ajoutant que la décision de la cour d’appel « me dit que je ne suis pas estimée et que j’ai beaucoup moins de valeur qu’une personne non trisomique ».
Lire la suite« Les avortements tardifs sont pratiqués ici chaque semaine » - une infirmière de l’Hôpital général juif
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Unsplash
Une infirmière de l’Hôpital général juif de Montréal a informé Campagne Québec-Vie que les avortements tardifs, c’est-à-dire à 20 semaines de gestation et plus, seraient commis de façon « hebdomadaire » à ce célèbre hôpital de Montréal.
Selon le site de l’hôpital, celui-ci a été fondé en 1934 et c’est un centre hospitalier à vocation universitaire qui est l’un des hôpitaux de soins actifs les plus grands et les plus occupés de la province.
L’infirmière de l’hôpital, qui désire conserver son anonymat, nous a contactés après s’être aperçue qu’un avortement avait pris place dans son milieu de travail à 24 semaines de grossesse pour une raison eugénique, soit d’être atteint de trisomie 21.
« Je travaille à l’Hôpital général juif en tant qu’infirmière. La semaine passée, j’ai découvert qu’il y avait une femme enceinte de 24 semaines d’un enfant atteint de trisomie 21 qui était dans la salle de cas pour un avortement thérapeutique. J’étais dévastée de voir un avortement aussi tardif prendre place à mon lieu de travail. Étant donné que j’étais si perturbée, j’ai demandé à Brian [Vice-Président de Campagne Québec-Vie — éd.] de prier pour cet enfant et sa mère. Malheureusement, l’avortement a pris place et je prie encore que la femme réalise l’atrocité qui s’est passé et qu’elle recherche la guérison à travers la miséricorde de Dieu » partage l’infirmière en question.
« J’ai vu un autre avortement thérapeutique sur l’horaire cette semaine de 33 semaines, c’est arrivé encore une fois, je n’avais jamais réalisé précédemment la fréquence à laquelle ils ont lieu » — Photo : Unsplash
Elle rajoute : « J’avais entendu auparavant que les avortements prennent place à l’hôpital où je travaille, évidement, mais pour la plupart, j’avais l’impression qu’ils prennent place à un stade moins avancé, soit à moins de semaines, pour ne pas dire que c’est mieux, mais la procédure est beaucoup moins compliquée à moins de semaines. Je pensais que l’hôpital les faisait jusqu’à 8 semaines, mais j’ai appris à travers une collègue que les avortements au stade de grossesse avancés avaient aussi lieu dans la salle de cas et qu’il faut le respecter… »
Elle dit aussi tristement : « J’ai vu un autre avortement thérapeutique sur l’horaire cette semaine de 33 semaines, c’est arrivé encore une fois, je n’avais jamais réalisé précédemment la fréquence à laquelle ils ont lieu ».
Après notre entrevue, l’infirmière me rapporte que selon sa collègue de travail, ces « procédures » auraient lieu de façon hebdomadaire.
Elle conclut : « Ce que je trouve effrayant, c’est que cet enfant a été avorté à 24 semaines alors qu’à l’hôpital où je travaille, nous avons une unité de soin intensif excellente et nous avons tellement de bébés de 24 ou 27 semaines qui vivent grâce à ces soins intensifs que nous leur procurons ! Alors c’est stupéfiant. Si la patiente veut garder son enfant, nous faisons tout ce que nous pouvons pour maintenir l’enfant en vie. Nous le mettons dans un incubateur, nous lui donnons de l’oxygène et même un tube pour le nourrir. Nous faisons tellement d’interventions parce que la mère veut garder l’enfant. Mais, dans le cas contraire, si la mère soudainement décide qu’elle veut un avortement (à 21 semaines ou plus), c’est ce qu’on finit par faire ».
Lire la suiteElle quitte l'Hôpital général juif et annule l'avortement tardif de son fils à 22 semaines
Samuel David à 9 mois avec les 3 autres enfants et sa famille
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Catherina David
Catherina David est une mère au foyer de quatre enfants qui nous a contactés pour partager un beau témoignage au sujet de son plus jeune enfant, Samuel David. Elle nous a d’abord contactés pour obtenir des prières et du soutien pendant sa grossesse. Aujourd’hui, elle souhaite partager avec nous, en détail, comment son histoire s’est déroulée. Elle a découvert qu’elle était enceinte à presque 9 semaines de grossesse alors qu’elle déménageait du Québec à l’Ontario.
Au départ, elle était très excitée et heureuse d’être de nouveau enceinte. À 5 mois de grossesse, son médecin lui a demandé de faire un test supplémentaire qui a révélé que son bébé était atteint de trisomie 21 (syndrome de Down).
Après avoir donné naissance à trois enfants en parfaite santé, ce fut certainement un grand choc pour elle. Elle admet qu’elle était dévastée et ne savait pas comment réagir. Elle a pleuré toute la journée en apprenant la nouvelle, puis toute la semaine suivante.
Lorsqu’elle a rencontré son médecin après avoir appris la nouvelle, celui-ci lui a dit : « Je vous laisse décider si vous voulez garder le bébé, si vous voulez ou non poursuivre la grossesse. Et si vous voulez l’interrompre, nous ferons en sorte que ce soit aussi facile que possible pour vous, mais vous devrez aller à l’hôpital pour un accouchement normal [provoqué] ».
Elle s’est rendue à l’hôpital général juif pour l’avortement, puis elle a changé d’avis et décidé de garder le bébé. Catherina a été guidée par sa foi et par un rêve qu’elle a fait, qui, selon elle, venait de Dieu, et l’a aidée à résister à la tentation de mettre fin à la vie de son enfant.
Lire la suiteUne université admet implicitement avoir prélevé des reins sur des bébés à naître dont le cœur battait encore
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lenets tan/Adobe Stock
Selon le Center for Medical Progress, l’Université de Pittsburgh a peut-être fourni cette semaine, par inadvertance, de nouvelles preuves que des bébés avortés naissent vivants et sont laissés à mourir afin que leurs organes puissent être utilisés pour la recherche scientifique.
Comme LifeNews.com l’a largement rapporté, Judicial Watch et le Center for Medical Progress ont révélé en début de semaine des preuves que des bébés sont potentiellement nés vivants lors d’avortements et d’autres pratiques inquiétantes dans des documents qu’ils ont obtenus suite à une demande en vertu de la loi sur la liberté d’information auprès du ministère américain de la Santé et des Services sociaux.
Les documents montrent que le gouvernement fédéral a versé à l’Université de Pittsburgh au moins 2,7 millions de dollars de l’argent des contribuables fédéraux au cours des cinq dernières années afin qu’elle devienne une « plaque tournante de tissus » de parties du corps de bébés avortés destinés à la recherche scientifique.
Mercredi, un porte-parole de l’université de Pittsburgh a défendu ses pratiques dans une interview accordée à Fox News. Cependant, le Center for Medical Progress a déclaré que les déclarations de l’université confirment que le cœur des bébés avortés bat toujours alors que leurs reins sont prélevés pour la recherche scientifique.
« Pitt admet maintenant aux médias que les bébés avortés sont encore en vie au moment où leurs reins sont prélevés pour obtenir des subventions [du National Institutes of Health] », a déclaré David Daleiden, fondateur et président du Center for Medical Progress.
Daleiden poursuit : « La demande de subvention de Pitt pour le GUDMAP annonçait au gouvernement fédéral et indiquait que des avortements par induction, où le bébé est expulsé entier de la mère, seraient “utilisés pour obtenir les tissus”. Le sens évident de la demande de subvention GUDMAP, et de la déclaration de l’Université de Pittsburgh l’expliquant, est que Pitt et les prestataires d’avortement de Planned Parenthood, responsables de ces avortements de “recherche”, font en sorte que les bébés, dont certains ont atteint l’âge de la viabilité, soient mis au monde vivants, puis ils les tuent ensuite en leur sectionnant les reins. »
La base de cette interprétation provient d’une déclaration du porte-parole de l’université, David Seldin, à Fox News, concernant le « temps d’ischémie », qui, selon lui, « fait référence au temps qui suit la procédure de collecte des tissus ».
Lire la suiteVoici comment l’OMS est manipulée pour promouvoir l’avortement et le contrôle démographique
Communiqué de presse de l’European Centre for Law & Justice — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Human Reproduction Programme (HRP), ont publié de nouvelles lignes directrices consolidées sur l’avortement au mois de mars 2022. Loin de s’en tenir à leur mission d’assistance et de conseil aux professionnels de la santé, le document promeut une libéralisation complète de l’avortement sans précédent dans le monde : il recommande, entre autres, la légalisation de l’avortement à la demande et sans condition jusqu’au terme de la grossesse (pp. 24 et 28), la réduction de la liberté de conscience des professions médicales (p. 41 et suivantes) et de ne pas informer les parents en cas d’avortement pratiqué sur leur fille mineure (p. 43).
En réponse à de telles recommandations, le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) souhaite vous alerter contre cette instrumentalisation de l’OMS par des acteurs extérieurs militant pour la libéralisation de l’avortement. L’ECLJ est convaincu de l’importance de la mission de l’OMS et de la nécessité d’assurer son indépendance. Pour cela, nous voudrions vous faire part de trois points fondamentaux pour comprendre et interpréter la publication de ce document :
- Ce document n’a pas de valeur juridique contraignante en droit international, il s’agit de conseils. Il n’a pas été adopté par les États, ni par le Secrétariat de l’OMS, mais par un groupe de travail ad hoc de l’OMS composé majoritairement de militants de l’avortement.
- La valeur scientifique de ce document est relative et critiquable. Le groupe rédacteur reconnaît ne pas avoir d’études scientifiques probantes et définitives pour soutenir 20 de ses 54 recommandations.
- Ce document a été financé et rédigé par des individus connus pour leur militantisme et par de grandes organisations privées et internationales dévouées à la promotion de l’avortement dans le monde. En effet, en 2020, 55 % des ressources du HRP étaient privées avec 20 millions de dollars de la Susan Thompson Buffett Foundation (et 65 % des recettes différées étaient privées avec près de 55 millions de dollars de la Susan Thompson Buffett Foundation) [1]
Comme nous nous proposons de vous l’expliquer de manière synthétique ci-après, ces lignes directrices consolidées sur l’avortement sont en réalité un document de promotion de l’avortement, qui instrumentalise l’Organisation des Nations unies à cette fin.
Absence d’autorité juridique contraignante
Ce document n’a pas de valeur juridique contraignante. Réalisé par un groupe d’élaboration des lignes directrices et de nombreux contributeurs extérieurs, il n’a pas été formellement adopté par l’OMS, ni par les États membres de l’OMS lors d’une réunion spécifique. Il a été adopté par consensus fin avril 2021 au cours de réunions du Groupe d’élaboration des lignes directrices (p. 136). Le document ne contient pas de date précise d’adoption ni de signature du directeur de l’OMS ou d’un chef de département compétent, comme c’est le cas pour un document ayant une valeur juridique.
Les sources juridiques sur lesquelles les rédacteurs s’appuient pour leurs recommandations légales sont également du « droit mou ». Ce sont des avis, des opinions, des rapports, des décisions ou des recommandations de Rapporteurs spéciaux, de Comités d’experts ou de groupes de travail des Nations unies. Il y a une multiplicité de sources visant à faire oublier un point fondamental de droit international que ce document ne change pas : il n’existe pas de droit international à l’avortement. Aucune convention internationale n’oblige les États à légaliser cette pratique.
Lire la suiteLes enfants qui naissent vivants lors d’avortements, puis sont laissés à mourir, sont monnaie courante au Canada, et peu de dirigeants semblent s’en soucier
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lorabarra/Adobe Stock
16 juin 2022 (LifeSiteNews) — Le 23 janvier 2013, trois députés canadiens ont envoyé une lettre au commissaire de la Gendarmerie royale du Canada, Bob Paulson, demandant une enquête criminelle sur la mort de 491 bébés nés vivants après des tentatives d’avortement entre 2000 et 2009 ─ mais laissés à l’abandon par le personnel médical présent.
Fin 2012, la blogueuse pro-vie Pat Maloney avait révélé ces décès à l’aide de données de Statistiques Canada sur son blogue Run with Life, avec des informations supplémentaires indiquant que, selon l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), 199 autres bébés ont connu le même sort entre 2010 et 2011.
Ces « naissances vivantes lors d’avortements » ont fait la une des journaux à l’époque, et le Premier ministre conservateur Stephen Harper a consolidé sa position de défenseur des pires abus de l’industrie de l’avortement, réagissant à la nouvelle en insistant sur le fait que l’avortement était légal et qu’il n’avait pas l’intention de rouvrir le débat.
Bien sûr, ces enfants sont morts après que la loi canadienne leur ait accordé une protection, mais les dirigeants de tous les grands partis semblaient satisfaits de considérer ces enfants comme des dommages collatéraux. L’histoire a duré plusieurs cycles de nouvelles et, lorsque toutes les autorités compétentes ont refusé de faire quoi que ce soit, elle s’est éteinte.
Mais les naissances vivantes à la suite d’avortements se produisent toujours au Canada et, année après année, Pat Maloney a étudié les statistiques, demandé des informations aux organismes gouvernementaux et les a publiées sur son blogue.
À l’occasion de la publication de son dernier rapport, je l’ai interrogée sur ses conclusions.
Quand avez-vous commencé à faire des recherches sur la tendance des naissances vivantes lors d’avortements et des avortements tardifs au Canada ?
C’était vers 2012, je crois, quand j’ai appris d’un médecin que des naissances vivantes se produisaient lors d’avortements. Elle avait consulté la base de données statistiques de l’état civil de Statistiques Canada sur les décès, et elle est tombée sur un code qui identifiait ces naissances vivantes lors d’avortements : le code P96.4, défini comme une interruption de grossesse, affectant le fœtus et les nouveau-nés.
Il s’agit d’avortements tardifs, 20 semaines de gestation ou plus, où l’enfant naît vivant. Statistique Canada signalait ces décès, bien que de manière cryptique si vous ne saviez pas ce que vous cherchiez.
Quand avez-vous découvert en premier qu’ils se produisaient ?
J’ai commencé à examiner ces données moi-même et j’ai réalisé que c’était une information assez importante. Il y avait là des preuves solides que des enfants avortés naissaient, en fait, vivants et qu’on les laissait mourir.
Je savais que l’ICIS publiait les statistiques canadiennes sur l’avortement, après avoir pris la relève de Statistiques Canada il y a quelques années. J’ai donc contacté l’ICIS pour voir s’il pouvait me donner des chiffres sur ces avortements. À ma grande surprise, ils m’ont effectivement donné des données sur ces avortements. Pour autant que je sache, l’ICIS n’a pas publié ces chiffres, et ne les publie toujours pas. J’ai donc demandé et obtenu ces chiffres de l’ICIS chaque année depuis lors.
Une pièce très déroutante du puzzle est que les chiffres de Statistiques Canada ne correspondent pas à ceux de l’ICIS. J’ai demandé aux deux organismes d’expliquer cette divergence. L’ICIS n’a pas pu l’expliquer.
Voici ce que Statistiques Canada m’a dit dans une longue explication, que vous pouvez consulter ici si vous le souhaitez, mais voici le résumé :
En résumé, une interruption de grossesse à au moins 20 semaines de gestation peut être incluse à la fois dans la base de données sur les avortements thérapeutiques et dans la base de données sur les mortinaissances de l’état civil. Dans les très rares cas où un avortement provoqué aboutit à une naissance vivante (et éventuellement à un décès ultérieur), il est très peu probable que l’avortement soit inclus dans la base de données sur les avortements thérapeutiques, mais il apparaîtra dans les bases de données des statistiques de l’état civil sur les naissances et les décès.
Quelle a été la réaction à votre travail ?
En premier lieu, le député Maurice Vellacott a envoyé une lettre à la GRC lui demandant d’enquêter sur ces 491 enfants nés vivants après un avortement raté et qu’on a laissés mourir. Il voulait que ces cas soient examinés en tant qu’homicides. Mais bien sûr, dans notre Canada pro-avortement, la GRC ne voulait pas enquêter. S’il y a un lien quelconque avec l’avortement (même s’il s’agissait en fait de possibles homicides), c’est un « non, non, je ne vous entends pas, la, la, la, sujet suivant ».
Mais les personnes saines d’esprit ont été stupéfaites par ce fait d’une horreur à couper le souffle. Même un pro-avortement qui a commenté mon blogue était incrédule et n’y croyait pas : « Ces données ne disent rien sur les bébés qui naissent vivants. Ce n’est rien d’autre qu’une conjecture de la part de l’auteur, qui, à mon avis, ne comprend même pas les données. La charge de la preuve lui incombe. »
Eh bien, en fait, les données nous ont très clairement dit que ce cauchemar se produit vraiment. Ici même, au Canada. Et la connaissance en provenait de deux sources très réputées.
Comment vos recherches confirment-elles ce qui se passe ?
Année après année, j’ai contacté l’ICIS et j’ai aussi régulièrement consulté les données de l’état civil de Statistique Canada. Et année après année, les chiffres sont toujours là.
Ce qui est tragique, c’est que nous ne savons pas pourquoi ces avortements tardifs se terminent par une naissance vivante. Car lors d’un avortement à un stade avancé de la grossesse, le bébé est censé recevoir une injection de digoxine in utero pour le tuer avant qu’il ne quitte la mère. Soit cela ne se produit pas, soit, si cela se produit, cela ne tue pas l’enfant. C’est une histoire d’horreur dans tous les cas.
Que montrent vos dernières recherches ?
L’ICIS indique une augmentation par rapport à l’année dernière, soit 112 naissances vivantes lors d’avortements, tandis que Statistique Canada signale une baisse des chiffres. (Si vous faites une recherche sur l’interruption de grossesse, affectant le fœtus et le nouveau-né [P96.4], vous pouvez voir ces chiffres par vous-même. Il s’agit d’enfants nés vivants à la suite d’avortements).
- 2016=123
- 2017=114
- 2018=94
- 2019=82
- 2020=74
Les chiffres de Statistiques Canada sont apparemment en baisse, tandis que ceux de l’ICIS sont en hausse. Nous ne connaîtrons donc probablement jamais les chiffres réels. Mais ce que nous savons catégoriquement, c’est que chaque année au Canada, des grossesses tardives sont avortées ; l’avortement ne tue pas l’enfant, ces pauvres enfants naissent vivants et on les laisse mourir.
Nous ne savons pas pourquoi cela se produit, et nous ne le saurons probablement jamais.