Un juge fait tomber des accusations contre l'avorteur de Philadelphie Kermit Gosnell
PAR BEN JOHNSON
PHILADELPHIE, le 23 avril 2013 (LifeSiteNews.com (traduction CQV)) — Un juge fédéral a fait tomber neuf chefs d'accusation — dont trois accusations de meurtre et une accusation d'infanticide — contre l’avorteur de Philadelphie, Kermit Gosnell, alors que son procès a repris ce matin.
Les médias locaux rapportent que le juge a rejeté trois chefs d'accusation d’assassinat, un chef d'accusation d'infanticide, et cinq chefs d'accusation d'abus de cadavre, c.-à-d. de garder les pieds coupés de bébés avortés dans des bocaux dans sa clinique.
Gosnell fait toujours face à quatre autres accusations d'assassinat au premier degré pour les décès de nouveau-nés, en plus d’un assassinat de troisième degré pour la mort d'une de ses clientes.
L’avocat de la défense de Gosnell, Jack McMahon, avait demandé que tous les sept chefs d'accusation d'assassinat au premier degré soient rejetés en raison du manque de preuves, une tactique standard. McMahon a affirmé que l'accusation n'a pas pu prouver que les bébés sont nés vivants.
« Je suis choqué que ces accusations aient été rejetées », a déclaré Cheryl Sullenger, conseiller politique principal de l'opération de sauvetage. « J'ai entendu le témoignage de témoins très crédibles indiquant que ces bébés ont été assassinés de sang-froid par Gosnell alors qu’ils criaient et ont lutté pour la vie. »
Dans les témoignages présentés jusqu’à maintenant dans le procès, plusieurs anciens employés de Gosnell ont raconté comment les bébés étaient régulièrement nés vivants au cours de la méthode d’« avortement » de Gosnell. Gosnell, ou un de ses collaborateurs médicaux non formés venait alors sectionner la moelle épinière des bébés.
Des témoins ont décrit avoir vu naître des bébés qui respiraient, d’autres se tordant, hurlant, et, dans un cas macabre, s’agitant dans les toilettes « en essayant de sortir », avant de disparaître aux mains de Gosnell. (…)
Le juge n'a pas indiqué pourquoi il a laissé tomber les neuf chefs d'accusation, selon des journalistes dans la salle d'audience. (…)
Les États-Unis jugent le Dr Kermit Gosnell : que fait la GRC au sujet des 491 nouveaux-nés canadiens morts sans secours?
Alors que la polémique (écouter l'entrevue, où toutes les excuses semblent bonnes pour camoufler une véritable censure) enfle aux États-Unis sur la censure effectuée sur l’histoire de ce médecin, Kermit Gosnell, qui a tué une centaine d’enfants, selon son collègue médecin, après leur naissance, suite à des avortements ratés, aucun journaliste canadien n’a encore enquêté sur les 491 bébés abandonnés à leur sort sur le métal, vivants, après des avortements ratés, entre 2000 et 2009 au Canada.
Après cela, quel journaliste canadien pourra prétendre travailler au nom de la compassion? Qu’attend la GRC pour faire enquête sur les criminels qui ont perpétré ces horreurs?
Ce silence atroce est l’un des plus révoltants, révélateurs de l’hypocrisie de la classe médiatique canadienne. Alors même que nos journaux ont pratiquement ignoré cette affaire américaine qui prend de l’ampleur justement par l’observation de la censure qui est exercée chez nos voisins du sud, ils ne parlent pas de ces enfants nouveaux-nés qui ont été laissés sans aucun secours, les infirmières ayant pour instruction de ne pas leur venir en aide.
Quelques exceptions au Québec ont traité ce dossier qui devrait faire la une des journaux jusqu’à ce que les « médecins » québécois et canadiens soient jugés pour leurs crimes. Rappelons que l’hôpital Ste-Justine et certains CLSC montréalais effectuent des avortements après la 24e semaine de grossesse.
Pour connaitre les méthodes des médecins canadiens pour tuer les enfants après la 24e semaine de grossesse, cliquez ici.
Un avorteur et son équipe terminait le « travail » en sectionnant la nuque des bébés avortés
Sur le site de Pour une école libre du 11 avril 2013:
(Kermit Gosnell, avorteur qui tuait les enfants de plus de 24 semaines de grossesse en leur sectionnant la nuque. À noter que certains CLSC de Montréal et l'hôpital Ste-Justine exécutent des avortements aussi tardifs)
Kermit Gosnell (ci-contre), un médecin américain pratiquant des avortements, a été inculpé mercredi 19 janvier 2011 pour les meurtres d'une femme et de sept bébés tués après leur naissance, alors qu'ils respiraient et bougeaient.
« Il exécutait régulièrement des avortements au-delà de la limite légale de 24 semaines. En conséquence, des bébés viables sont nés. Gosnell les a tués en plongeant des ciseaux dans leur moelle épinière », a indiqué le bureau du procureur de Philadelphie. Le Dr Gosnell avait « appris à ses employés à faire comme lui », a-t-il encore indiqué.La femme concernée par la procédure est décédée d'une crise cardiaque provoquée par des narcotiques qui lui avaient été administrés dans le cadre d'un avortement tardif.Le Dr Kermit Gosnell, âgé de 72 ans aujourd'hui, a gagné des millions de dollars au cours des 30 dernières années en effectuant le plus d'avortements qu'il pouvait, dont de nombreux avortements tardifs et illégaux.D'autres victimesDepuis cette condamnation d'autres victimes de M. Gosnell l'accusent publiquement.Robyn Reid, âgée de 15 ans, ne voulait pas se faire avorter. Mais quand sa grand-mère l'a emmenée de force à une clinique d'avortement un jour d'hiver 1998, Reid a pensé qu'il suffirait qu'elle dise au médecin qu'elle ne voulait pas avorter et puis filer.Au lieu de quoi, Kermit Gosnell aboya : « Je n'ai pas de temps pour cela ! » Il a ensuite arraché ses vêtements, lui a donné une fessée, l'a jetée sur une civière sale, lui a attaché les bras et les jambes, lui a injecté des sédatifs jusqu'à ce qu'elle cesse de crier et perde conscience, a-t-elle déclaré au Philadelphia Daily News le 21 janvier 2011.Nicole Gaither s'est fait avorter par Gosnell en 2001. Après quatre jours, la douleur post-opératoire était si intense qu'elle pouvait à peine marcher. Elle serait retournée à la clinique, où Gosnell insouciant lui aurait déclaré qu'il avait oublié des restes fœtaux en elle.« Allons, levez-vous ! Ça ne fait pas si mal que cela ! » avant de procéder — sans aucune anesthésie — à une aspiration utérine.Forcée d'avorterEn 2001, après avoir assisté au spectacle des patientes hébétées et ensanglantées du Dr Gossnel dans la salle de réveil de sa clinique, Davida Johnson a changé d'avis et ne voulait plus se débarrasser de son fœtus de 6 mois. Mais le personnel de la clinique ignora ses protestations dans la salle d'opération, la gifla, la ligota et lui donna des sédatifs jusqu'à la rendre inconsciente. À son réveil, elle n'était plus enceinte.Quelques semaines plus tard, d'ajouter Davida, on lui a diagnostiqué une maladie vénérienne qui, selon elle, serait due aux instruments non stérilisés utilisés par Gosnell. Maintenant, elle ne pourrait plus mener de grossesses à terme ayant échoué à quatre reprises depuis son avortement.Sectionner la nuque des nouveau-nésL'auxiliaire médicale Adrienne Moton a admis récemment au cours du procès qu'elle avait sectionné la nuque d'au moins dix bébés après leur naissance, comme l'avait demandé Gosnell. Gosnell et un autre employé sectionnaient régulièrement la moelle épinière pour s'assurer de la mort du fœtus [sic] », a-t-elle dit.Moton sanglotait alors qu'elle racontait avoir pris une photo avec son téléphone portable d'un bébé parce qu'il était plus grand que tous ceux qu'elle avait vu avortés auparavant. Elle a mesuré le fœtus, il devait avoir près de 30 semaines et elle s'est alors dit qu'il aurait pu survivre, compte tenu de sa taille et de sa couleur rosâtre. Gosnell plaisanta par la suite en disant que le bébé était si grand qu'il aurait pu marcher jusqu'à l'arrêt de bus, a-t-elle ajouté. Quel sens de l'humour !Avortements au-delà de 26 semainesUn autre assistant de Gosnell, Stephen Massof, 50 ans, en attente de jugement après avoir plaidé coupable à l'assassinat de deux nouveau-nés à la clinique, a révélé la semaine passée qu'il avait été témoin d'un avortement à 26 semaines - deux semaines au-delà de la limite de 24 semaines fixé par l'État.Il a aussi déclaré qu'il aurait vu naître 100 enfants vivants, puis qu'on leur avait « sectionné » la nuque, afin de s'assurer de leur « disparition ». Massof a aussi décrit des scènes horribles à la clinique qu'il a qualifiée de sale et délabrée où certains instruments chirurgicaux étaient rouillés.Il pleuvait des fœtus, on les décapitait«Il pleuvait des fœtus. Il y avait des fœtus et du sang partout. C'était à proprement parler des décapitations. On séparait le cerveau du corps, a-t-il déclaré à NBC.Il a également allégué que la machine à ultrasons de la clinique avait été manipulée pour faire apparaître les fœtus plus petits et donc plus jeunes.Cris perçants de bébé sur une tableL'ancienne avorteuse Sherry West a déclaré avoir entendu un bébé « crier » et « pousser des cris perçants » au cours d'un « avortement » qui a eu lieu au « Palais des cauchemars » de Kermit Gosnell, l'avortoir de celui-ci à Philadelphie.Le propriétaire, le Dr Kermit Gosnell, lui avait demandé de l'aider et d'aller dans une autre pièce. Là, un bébé de 45 à 60 centimètres, qui n'avait pas encore d'yeux, était couché dans une casserole transparente, s'est-elle souvenue avec horreur. Il poussait des « cris perçants, il faisait un bruit » qui « ressemblait à un petit extraterrestre », a-t-elle avoué. Il « m'a vraiment fait peur ». Elle a alors quitté la pièce.Des témoins oculaires au procès rapportent que West était visiblement secouée au souvenir de cet événement traumatique.
Témoignage d'une femme ayant subi un avortement à la 26e semaine de grossesse d'un enfant en santé au CLSC des Faubourgs.
On répète constamment et faussement que, passée la 24e semaine, on envoie les femmes enceintes se faire avorter aux États-Unis. Aujourd'hui, à l'émission d'Isabelle Maréchal, une femme témoigne qu'elle s'est fait avorter à la 26e semaine de grossesse dans ce CLSC de Montréal. Et que cet enfant était en parfaite santé.il ne s'agissait pas de l'un de ces nombreux avortements eugéniques perpétré à l'hôpital Ste-Justine.
Pour écouter l'émission radiophonique, cliquez ici.
Le témoignage de Karel est à la 21e minute, 40 secondes.
À noter que plusieurs de ces témoignages dans l'émission manifestent que l'avortement est considéré comme le moyen de contraception de dernier recours et parfois, de premier recours...
Enfin, plusieurs de ces témoignages sont de femmes qui ont subi deux, trois, ... cinq avortements...
Campagne Québec-Vie demeure à l'affût des informations pour vous renseigner sur l'actualité de l'enfant à naître. Cela demande beaucoup de temps et d'attention aux journaux, émissions radio et télé, sites internets, etc. Il ne nous reste que 3 jours pour notre campagne de financement du temps de Pâques et nous avons du travail à faire pour rejoindre notre objectif ! Merci de nous aider financièrement pour continuer cette oeuvre si importante pour la défense des enfants à naître.
Le magazine Châtelaine présente comme un héros un spécialiste des avortements tardifs (après 24 semaines de grossesse)
« Des cris déchirants montent du sous-sol. Les infirmières vont et viennent dans le couloir. Le calme revient. Le Dr Hern réapparaît enfin. Il porte une blouse verte de chirurgien. «Un cas difficile, dit-il d’une voix lasse. Plusieurs patientes arrivent ici traumatisées. Certaines souffrent de graves troubles mentaux, d’autres ont été violées ou agressées à répétition. Elles tolèrent mal les procédures. »Le Dr Hern traite surtout des cas d’anomalies fœtales décelées sur le tard. Des grossesses désirées qui ont mal tourné.Une semaine avant mon passage, le CSSS Jeanne-Mance, qui coordonne les services d’IVG tardives à l’échelle de la province, lui a envoyé une Québécoise. Pourquoi aller à Boulder, à quatre heures de vol de Montréal? Parce que, après 24 semaines, il est pratiquement impossible de se faire avorter, sauf en cas d’anomalie fœtale grave ou pour toute autre circonstance clinique exceptionnelle.
Il faut compter quatre jours pour l’intervention, de l’injection intracardiaque pour arrêter le cœur du fœtus à l’expulsion de celui-ci, en passant par la pose de tiges laminaires (qui aident à dilater le col) et le déclenchement des contractions. Après une convalescence de deux heures, la femme obtient son congé. «Je passe beaucoup de temps avec chacune de mes patientes, dit l’homme avec compassion. J’en reçois tout au plus une dizaine par semaine. Je ne suis pas une machine à faire des avortements».
(Un avortement d'un enfant de 20 semaines, peut-être trop jeune pour avoir bénéficié de la compassion du Dr Hern... Quatre semaines plus tard et il aurait pu bénéficier de la tendresse du touchant médecin Hern...)
Le magazine Châtelaine veut faire verser des larmes de crocodile sur les avortements tardifs : la dérive de la sensibilité
Dans le dernier numéro du magazine Châtelaine de mars 2013, un dossier sur l'avortement tardif (p.84 à 91). La journaliste Mylène Tremblay écrit :
(Une société qui a la trippe molle et le coeur dur)
Malgré tout, le phénomène demeure exceptionnel – quelques centaines de cas par année, soit environ 1 % de tous les avortements effectués au Québec. Jamais la décision n’est prise à la légère. Et toujours elle plonge les femmes dans le deuil.
« Pour donner au fœtus les meilleures chances de survie, il aurait fallu poser un drain dans sa vessie par amniocentèse. À sa naissance, Théo aurait eu besoin de beaucoup de soins, d’une dyalise et éventuellement d’une greffe de rein. Beaucoup de temps à l’hôpital en perspective, ce qui aurait privé Félix, deux ans, de la présence de ses parents. “On ne se permettait pas de mettre au monde un enfant malade, avec une espérance de vie si courte, dit Sandra. Je n’aurais pas voulu laisser Théo seul une minute à l’hôpital ni Félix à la maison.”
“Des femmes qui se retrouvent devant des choix impossibles, à cause d’un diagnostic de malformations fœtales (décelables avec de plus en plus de précision aux deuxième et troisième trimestres) ou pour toutes sortes d’autres raisons – problème de santé physique ou mentale, toxicomanie, agression sexuelle, violence conjugale…”
“On a tendu un drap devant moi pour m’empêcher de voir l’écho à l’écran. Une infirmière me massait les pieds. J’avais chaud, j’avais froid, je me concentrais pour ne pas perdre connaissance. L’amniocentèse me faisait mal. Même si l’équipe travaillait en silence, je savais ce qui était en train de se passer : c’était le foeticide. Mais je ne sentais pas mes émotions.”(…)“Quand l’infirmière l’a déposé entre mes jambes, lavé et emmailloté, instinctivement, je me suis mise à le déballer, raconte Sandra. C’était dur de voir qu’il avait l’air normal. Il ressemblait à son frère, avec son petit nez retroussé et son menton pointu… »(…)‘La nuit, je me réveillais en panique, me demandant où était Théo…’
Détails sur les 491 bébés nés vivants, morts des blessures subies lors d'avortements ratés...
Avortement de 3e trimestre à l'hôpital Ste-Justine, le lien internet sur de bouleversantes révélations...

Au CHU Sainte-Justine, le Comité de mortalité foetale et néonatale assure la révision des dossiers concernant les interruptions de grossesse du troisième trimestre. Les données montrent qu’à ce stade, les interruptions ont été pratiquées presque exclusivement pour des raisons médicales. On rapporte également certains motifs différents, par exemple lors d’interruptions qui font référence à des situations « précises » associées à des conditions « sociales » particulières.
Les interruptions de grossesse du troisième trimestre ont lieu à la salle d'accouchement. Elles sont pratiquées sous échographie par un gynéco-obstétricien. On tient compte de la douleur physique de la femme enceinte, même si elle n’est pas propre au troisième trimestre. On pratique une analgésie péridurale. Quant à la souffrance du foetus, la question est très controversée. Avant de réaliser l’IG, on administre au foetus des produits anesthésiques (Fentanyl), afin de soulager sa douleur. Cette pratique contribue à la sérénité du couple, mais aussi à celle de l’équipe soignante. Cependant, notons que tous n’administrent pas de produits anesthésiques.La procédure d’expulsion du foetus consiste en une injection de chlorure de potassium (KCl) intra-cardiaque ou intra-ombilical provoquant le décès du foetus avant son expulsion. L’opération se déroule comme un accouchement normal, c’est-à-dire avec des contractions et une délivrance par les voies vaginales. Il y a toutefois naissance d’un enfant mort-né. La femme est ensuite conduite dans une unité où on lui offre des soins post-partum, axés sur le deuil.
En Grande-Bretagne, huit ans de prison pour un avortement à la 39e semaine!
Une information à faire parvenir au Barreau du Québec, aux associations médicales canadiennes et québécoises et aux députés du parlement. Sur le blog de Jeanne Smits du 17 septembre 2012:
(Sarah Louise Catt)
Une femme de trente-cinq ans vient d'être condamnée à huit ans de prison par un juge britannique pour avoir pratiqué un auto-avortement qui a provoqué la mort de son bébé à 39 semaines de grossesse. Sarah Louise Catt, de Sherburn-in-Elmet, dans le Yorkshire, avait déjà deux enfants de son mari au moment où elle a découvert qu'elle était enceinte d'un collègue de travail qui était son amant depuis plusieurs années. Hors-délais pour un avortement légal – elle a découvert sa grossesse à 30 semaines lors d'une échographie, et l'avortement n'est autorisé « que » jusqu'à 24 semaines en Grande-Bretagne – elle s'est procuré du misoprostol par internet, et a donné naissance à un garçon mort-né qu'elle dit avoir enterré.
Le cadavre de l'enfant n'a jamais été retrouvé mais l'affaire a été prise au sérieux. On a en effet constaté que l'échographie n'avait jamais été suivie d'une inscription à l'état-civil, ce qui a éveillé les soupçons. Sarah Catt a soutenu qu'elle avait subi un avortement légal dans une clinique de Manchester. Mais une enquête policière policière a permis de trouver trace dans son ordinateur de recherches sur l'avortement médicamenteux tardif ainsi que de sa commande de misoprostol en Inde. Elle a d'ailleurs plaidé coupable, tout en refusant de révéler où elle avait enterré le corps de son enfant.
Son mari n'était pas au courant de la grossesse et elle s'est éloignée de son amant pendant les mois autour de l'avortement.
Le juge a refusé de considérer l'affaire comme un homicide involontaire, jugeant que si le bébé avait été tué quelques jours plus tard à la naissance, Mme Catt aurait été accusée de meurtre. Il a donc prononcé une sentence assez lourde, précisant que celle-ci sanctionne le « choix délibéré, en pleine connaissance de la date du terme de la grossesse, d'avoir mis fin à celle-ci » alors qu'elle était parfaitement au courant que l'avortement était illégal :
« Ce que vous avez fait, c'est de voler à un enfant apparemment en bonne santé, vulnérable et sans défense, de la vie qu'il s'apprêtait à commencer. L'enfant encore dans le sein était si proche de la naissance, qu'à mon jugement toute personne qui pense droit estimerait ce délit plus grave que l'homicide involontaire », a dit le juge Cooke.(...)
Vingt semaines de grossesse avec des jumeaux, mais la semaine dernière, elle a eu un avortement
