Un discours courageux à l'ONU, à voir, dénonçant les avortements tardifs
ONU : Les infanticides néonataux et les avortements tardifs dénoncés par l'ECLJ (European Center for Law and Justice)
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Caméra cachée dans une clinique d’avortements tardifs : l’employée explique que les bébés sont piqués dans le crâne
par Ben Johnson, traduit par Campagne Québec-Vie
ALBUQUERQUE, Nouveau-Mexique, 14 novembre 2013 (LifeSiteNews.com) – L’employée d’une clinique d'avortements tardifs à Albuquerque a expliqué à une journaliste infiltrée que de percer le crâne d'un enfant à naître [vivant] avec une aiguille est le moyen « le plus humain » d'assurer la mort du bébé.
Cette conseillère anonyme travaille à la clinique Southwestern Women's Options d’Albuquerque, l'une des seules du pays à pratiquer des avortements au cours du troisième trimestre de la grossesse.
Le processus dure une semaine et coûte 8000 $. « Pour chaque semaine de grossesse qui s’ajoute, le tarif augmente d’un montant de 1000 $ », a déclaré l’employée.
Une conseillère a ensuite expliqué le processus de l'avortement à la journaliste infiltrée du mouvement Live Action.
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L'injection « va droit dans le sac, tout droit dans la » - elle fait visiblement une pause - « grossesse ». Selon la façon dont le bébé est placé, l'aiguille perce « le derrière du bébé » ou, plus vraisemblablement, « sa tête, son crâne. »
Lorsque la mère a demandé si l'enfant pouvait ressentir de la douleur, la conseillère a hésité. « Je ne sais pas s’il est assez développé pour la sentir, » a-t-elle dit. « Je ne pense pas », a-t-elle suggéré. « Peut-être. »
Lorsque la journaliste lui a demandé comment elle se sentait elle-même à l’idée que ses victimes ressentent peut-être une douleur intense, la femme a répondu que ce schéma est « nécessaire pour que la procédure se produise et finalement, euh, c’est la façon la plus sûre, et en quelque sorte, la plus humaine, de le faire. »
Le résultat de ce processus est « un bébé mort », a-t-elle admis.
Les scientifiques s'accordent sur le fait que les circuits neurologiques nécessaires pour que l’enfant ressente la douleur, commencent à se développer vers quatre à huit semaines et sont complétés vers la 20e ou la 24e semaine au plus tard.
Le site de l'avorteur, Dr Carmen Landau, précise que beaucoup de ses patients viennent à la clinique SWO parce qu'elle est l'une des rares qui effectuent des avortements si tard dans la grossesse.
« Les gens viennent de partout au pays et de partout dans le monde à notre clinique », a déclaré Landau, « car dans la plupart des endroits vous ne pouvez pas obtenir un avortement après 24 semaines. »
« Cet établissement est l'un des pires exemples du mépris total de l’industrie de l’avortement pour les droits fondamentaux », a déclaré Lila Rose, présidente de Live Action.
Une partie de la vidéo avait déjà été publiée en juin dans le cadre de la série Inhuman de Live Action, exposant au grand jour l'avortement tardif.
La nouvelle version a été publiée juste avant le vote du 19 novembre sur l’Ordonnance sur la protection de l’enfant à naître capable de douleur proposée par la ville, qui interdirait l'avortement après 20 semaines en raison de la douleur fœtale. Les sondages montrent que la mesure jouit d'une popularité importante dans cette ville en principe socialement libérale.
« Si Cecile Richards pensait qu’Albuquerque était une question gagnante [pour son association], elle essaierait de faire de l'argent dessus », a déclaré Rose. « Mais les courriels de financement de Planned Parenthood sont muets à ce sujet. »
Plutôt que d'amasser de l’argent, le plus grand fournisseur d'avortements de la nation a tranquillement injecté 300 000 $ dans la ville pour lutter contre la nouvelle réglementation. Un site pro-vie aurait été piraté, redirigeant les courriels de ses partisans à une organisation proavortement.
Sur la vidéo, Landau a déclaré que l'état du Nouveau-Mexique n'a pas « beaucoup de restrictions sur [l’avortement]. » À l'échelle nationale, une semblable interdiction de l'avortement après 20 semaines a été adoptée par la Chambre des représentants en juin. Cinq mois plus tard, elle a été présentée au Sénat américain.
Rose a qualifié le vote d’Albuquerque de « cas évident de lutte entre le bien et le mal ».
Lettre d'une médecin dans le journal de Montréal sur les avortements tardifs...
Dans le journal de Montréal du 15 novembre 2013 :
(l'hôpital Ste-Justine, photo par Jeangagnon sur wikimedia.org, licence Creative Commons)
Une question se pose: comment se fait-il qu’on sente un grand malaise chez plusieurs personnes ou groupes interrogés par le Journal (les équipes soignantes, les groupes de femmes, les médecins qui pratiquent des avortements tardifs aux États-Unis, les médecins formés aux États-Unis)? Et comment se fait-il que les médecins québécois formés aux États-Unis soient arrêtés par les équipes de soin de pratiquer ces avortements au Québec? Comment se fait-il que ces médecins aient peur de se faire ostraciser dans leur milieu? Se pourrait-il que d’avorter un bébé viable dans le sein de sa mère soit quelque chose qui fait frémir?
(...)
Au lieu de pousser des médecins à faire ces avortements, notre société n’aurait-elle pas d’autres avenues? L’accompagnement optimal des femmes jusqu’à l’accouchement, puis l’aide matérielle et l’accompagnement en post-accouchement ne seraient-ils pas à améliorer? Pour les femmes seules, un système de «marrainage», (par des femmes retraitées, par des grands-mères, etc.) pourrait aider ces femmes à poursuivre leur grossesse au lieu d’aller poser un geste qui les suivra toute leur vie. Il y a aussi l’adoption après l’accouchement.
Oui, le malaise ressenti par les personnes ou les équipes de soin face aux avortements tardifs n’est pas une illusion ou «un retour en arrière», comme le dit Me Jean-Pierre Ménard, mais une vraie émotion qui vient en direct du cœur.
Michelle Bergeron, médecin retraitée
Le Dr Jean Guimond ne voit rien de mal dans les avortements tardifs qu'il chapeaute au Québec...
Sur le site du Journal de Montréal du 11 novembre 2013, le témoignage d'un aveuglement :
(Ils ont besoin de votre aide Dr Guimond, et non pas que vous fermiez les yeux sur leur sort...)
(Photo de la main d'un enfant à naître à 21 semaines de grossesse, début de l'appelation d'avortement tardif, sortant du ventre de sa mère pour aggriper la main du médecin. Photo : F.C.Photography sur flickr.com, licence Creative Commons)
«Personne n’est pour l’avortement. Je suis pour les droits de la femme, point», confie le Dr Guimond, qui coordonne les avortements de troisième trimestre au CSSS Jeanne-Mance.Rester alerteÀ sa mort, en mai dernier, le Dr Henry Morgentaler a reçu de grands éloges pour son combat pour l’accès à l’avortement. Mais son décès a aussi fait réagir des militants pro-vie, qui ont dénoncé son œuvre.Quand on lui demande s’il a l’impression d’être le «nouveau Morgentaler», le Dr Guimond affiche un sourire.«Je poursuis le combat qu’il a entrepris pour les femmes, dit-il. La question ne sera jamais réglée, il faut demeurer alerte.»«Certains croient qu’il faut que le fœtus ait une reconnaissance. Je leur dis bonne chance. Pourquoi les femmes ont-elles toujours remporté la décision? Parce qu’il est impossible de donner un statut au fœtus sans réduire celui des femmes. C’est aussi clair que ça.»
Campagne Québec-Vie dénonce une volonté d’imposer les avortements de dernier trimestre au Québec
En réaction à un reportage de Mme Héloïse Archambault, paru dans le Journal de Montréal du 11 novembre 2013, qui informe la population que des médecins avorteurs de dernier trimestre désirent être soustraits de toute pression de comité d’éthique et protégés de la désapprobation du personnel médical les entourant, Mario Richard, directeur-général de Campagne Québec-Vie, annonce son soutien à ces comités d’éthique.
« Nous tenons à soutenir le personnel médical, administratif et éthique qui s’oppose à ces avortements tardifs. Bien que le vide juridique canadien permette d’éliminer l’enfant à naître jusqu’au moment de l’accouchement à terme, la très grande majorité des Québécois refusent ces procédures barbares visant à tuer un enfant » de dire Mario Richard.
Malheureusement, pour Mario Richard, le personnel médical refusant de participer à un avortement est toujours tenu de référer, selon le guide du Collège des médecins, une patiente le demandant, à un collègue pratiquant ce type d’avortement.
« Campagne Québec-Vie demande que soit respectée la liberté de conscience du personnel médical, ce qui implique la liberté de ne pas collaborer à ces avortements en servant d’intermédiaire dans ce processus décrié. »
En plus de reconnaître l’objection de conscience, Campagne Québec-Vie, de la bouche de son directeur, demande que cesse le financement des avortements au niveau provincial.
« Nous demandons que le ministre de la Santé reconnaisse que la réprobation du personnel médical, administratif et de la population en général de la pratique de l’avortement tardif est fondée et que le gouvernement québécois cesse le financement des avortements, notamment de dernier trimestre, que ce soit aux États-Unis ou au Québec. »
Le personnel hospitalier serait hostile, avec raison, aux avorteurs qui pratiquent des avortements tardifs
Quelques informations tirées du Journal de Montréal du 11 novembre 2013 :
(L'hôpital Ste-Justine où sont pratiqués des avortements tardifs)
(Photo : Jeangagnon sur wikimedia.org, licence creative commons)
Les cas les plus fréquents de femmes qui veulent un avortement après 23 semaines
Adolescentes victimes d’inceste
Toxicomanes
Femmes qui croyaient être en ménopause
Adolescentes qui nient ce qui leur arrive
Femmes qui apprennent que leur mari a une double vie
Le service d’avortement au Québec Toutes les régions offrent des avortements jusqu’à 14 semaines de grossesse.
Entre la 15e et la 20e semaine, trois corridors de service sont disponibles: Montréal, Québec, Sherbrooke.
Après 20 semaines, la coordination provinciale se fait au CSSS Jeanne-Mance, à Montréal. Les avortements sont pratiqués au CSSS Jeanne-Mance.
Après 24 semaines, les femmes sont envoyées dans des cliniques américaines. (Note de CQV, cette information est en partie vrai. De nombreux avortements après la 24e semaine de grossesse sont faits dans les hôpitaux québécois.)
Trois gynécologues québécois spécialement formés pour pratiquer des avortements après 23 semaines refusent souvent de faire leur travail, craignant une réaction hostile des employés dans les hôpitaux. Résultat: des dizaines de patientes doivent aller aux États-Unis.
(...)
Pas de raison médicale
Depuis 25 ans au Canada, les femmes ont droit à l’avortement jusqu’à la toute fin de leur grossesse.
Chaque année, au Québec, entre 200 et 250 patientes subissent une IVG de troisième trimestre, soit après 23 semaines (moins de 1% des IVG*). La procédure a lieu dans un hôpital puisque la femme doit littéralement «accoucher».
(...)
Le guide du Collège des médecins prévoit qu’un médecin n’est pas obligé de faire un avortement si cela va contre ses valeurs. Il doit toutefois adresser la patiente à un collègue.
Médecins formés aux États-Unis
En 2004, le ministre de la Santé Philippe Couillard avait annoncé qu’au moins un médecin serait spécialement formé pour répondre aux besoins d’IVG tardives au Québec. Au total, trois gynécologues ont suivi cette surspécialité en planning familial aux États-Unis.
Or, l’hostilité de certains employés d’hôpital à l’égard de ces trois spécialistes les empêche de pratiquer ces avortements controversés.
(...)
Selon le Dr Guimond, qui connaît bien deux des trois spécialistes, le simple fait de parler des IVG tardives dans les hôpitaux pourrait remettre la pratique en question.
«C’est toujours un risque de perdre des acquis. C’est tellement controversé que l’administration pourrait dire “on n’en fait plus”», croit-il.
L’Association des obstétriciens et gynécologues du Québec a refusé de mettre le Journal en contact avec les trois spécialistes pour comprendre le contexte de ces IVG.
«Ce n’est pas de la publicité, ce n’est pas des affaires que les gens ont besoin de savoir. Nos médecins ne veulent pas que les gens sachent qu’ils font ça», a répondu la présidente Isabelle Girard.
(...)
si la femme a un casier judiciaire ou qu’il y a un risque de césarienne, elle ne peut aller aux États-Unis. Dans ces quelques cas, les IVG sont pratiquées au Québec.
(...)
Rappelons que l'on sauve maintenant des enfants prématurés à la 21e semaine de la grossesse.
Le Journal mentionne également que l'hôpital Ste-Justine, le Centre hospitalier de l'Université de Montréal, l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont, le Centre universitaire de santé McGill, le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke ont refusé d'accorder une entrevue sur le sujet.
Des avorteurs réclament l'avortement sur demande au 3e trimestre de grossesse au Québec.

En 1988, la Cour suprême du Canada a déclaré les comités thérapeutiques inconstitutionnels et autorisé l’avortement sans limites. Jusque-là, le comité thérapeutique d’un hôpital décidait si la femme avait droit à l’avortement.« On revient en arrière »Or, Me Ménard déplore que les comités d’éthique d’aujourd’hui les aient remplacés. Il constate aussi une augmentation de ces comités. « On revient carrément en arrière, mais par la porte d’en arrière. Ce n’est pas conforme aux droits de la femme », plaide-t-il. « Ils vont dire que les comités n’ont pas de droit décisionnel, mais on présente ça comme une vérité à la femme sans lui expliquer ses droits », ajoute-t-il.Une opinion partagée par Louise Langevin, avocate spécialisée dans les droits des femmes. « Ils ne peuvent pas décider pour ces femmes-là, et ils n’ont aucun pouvoir. »(…)Or, Me Ménard répond que « l’avortement est un acte médical comme un autre, point. Il n’est assujetti à aucune forme de contrôle préalable. » De son côté, le Dr Guimond déplore que des médecins acceptent de pratiquer certains avortements et d’autres pas. « Mon problème, ce n’est pas que des médecins refusent de le faire. Mais, ils le font quand ils jugent que c’est nécessaire. Ils contreviennent à toutes les règles. »Choqué de voir des comités décider ainsi du droit à l’avortement, Me Ménard croit que les femmes doivent réagir. « C’est une injustice pour les femmes. Il faudrait qu’elles dénoncent ces pratiques. »
Pas de nouvelles de la GRC sur les 491 enfants nés vivants, décédés en raison des blessures causées par leur avortement
La GRC devrait prendre exemple sur la police italienne.
Sur le site de Le Ciel est bleu du 15 juillet 2013:
Le père Antonio Martello a découvert l'enfant attaché à son cordon ombilical, 20 heures après la procédure. Le bébé bougeait et avait encore son cordon ombilical.Il a alerté les médecins, qui l'ont amené à l'unité néonatale, mais il est décédé.Un responsable du département de la santé dit qu'il y aura un enquête.En Italie, tout enfant naissant vivant a le droit aux services de santé.On connaît cette histoire parce qu'un prêtre a découvert le bébé.La question se pose: combien de bébés sont laissés pour compte après un avortement?Au Canada, on a appris que 491 bébés sont nés vivants après un avortement entre les années 2000 et 2009.
On trouve les détails sur le site telegraph.co.uk du 28 avril 2010 (via le ciel est bleu) :
La police italienne enquête sur cette affaire pour « homicide » parce que l'infanticide est illégal en Italie.
La loi signifie que les médecins ont l'obligation d'essayer de préserver la vie de l'enfant une fois qu'il a survécu à l'avortement.
Le gouvernement italien envisage également une enquête sur la conduite du personnel de l'hôpital.
Eugenia Roccella, sous-secrétaire d'État au ministère de la Santé, mercredi soir, a promis une enquête gouvernementale sur l'incident.
« Le ministre de la Santé va envoyer des inspecteurs à l'hôpital de Rossano Calabro pour enquêter sur ce qui s'est réellement passé,(…
Elle a dit que si l'information initiale est correcte, “ce serait un cas d'abandon volontaire d'un nouveau-né gravement prématuré, peut-être aussi une certaine forme de handicap, un acte contraire à tout sentiment de compassion humaine, mais aussi de toute pratique médicale professionnelle reconnue ».
Elle a ajouté : ‘Nous devons nous rappeler que le bébé, une fois né, est un ressortissant italien égal à tous les autres, et a droit à tous les droits fondamentaux, notamment le droit à la santé et donc nous devons lui donner un plein soutien.’
L'affaire a relancé la controverse sur la légalité de l'avortement dans le pays catholique.
(…)L'affaire est à l'origine d’un tollé en Italie, car elle est la deuxième concernant un fœtus de cet âge qui survit à la procédure, en trois ans seulement.
L'autre concernait un bébé à Florence qui pesait 17 onces, quand il a été avorté à 22 semaines en raison d'une maladie génétique suspectée, mais il a vécu pendant trois jours.
Depuis 1978, l'avortement est disponible sur demande en Italie au cours des trois premiers mois de grossesse, mais est limité à des circonstances particulières — telles que le handicap dans le deuxième trimestre. Le gouvernement envisage un examen du fonctionnement des lois.
(…)
Le nombre croissant de bébés qui survivent au-dessous de 24 semaines, en partie grâce aux progrès de la médecine, a conduit à de nombreux appels pour que la limite supérieure juridique soit encore réduite.
(…)
Le journaliste Normand Lester avait écrit un article sur ces 491 enfants oubliés...
Le nombre exact d'avortements tardifs annuels au Canada et au Québec est inconnu
Sur le site du National Post du 20 février 2013, cet article (traduction libre de CQV) de Patricia Mahoney:
(L'avortement est un domaine où le manque d'information est flagrant)
Il y a beaucoup de confusion au Canada en ce qui concerne les statistiques sur l'avortement. Il est très difficile d'avoir une bonne discussion lorsque les faits ne sont pas facilement disponibles. Peu importe si vous êtes pro-vie ou pro-choix, nous avons besoin d'informations précises concernant l'avortement au Canada.
Il y a deux raisons pour cette confusion. La première réside dans le fait que tous les avortements ne sont pas signalés. En outre, les raisons des avortements pratiqués ne sont pas traitées ou signalées. Un autre problème est que l'âge gestationnel de la plupart des avortements est inconnu.
Nous ne savons pas combien d'avortements se font au Canada chaque année. Nous ne savons pas combien d'avortements sont tardifs. Et nous ne savons pas les raisons pour lesquelles les femmes ont des avortements.
(…) Par conséquent, il n'existe aucun moyen nous permettant de dire que le Canada a très peu d'avortements tardifs, ou que leurs raisons sont des anomalies fœtales, ou de danger pour la mère, à cause de ce manque d'informations.
Nous savons que Statistique Canada a signalé que 491 enfants sont morts en raison de « l'interruption de grossesse » après être nés vivants de 2000 à 2009. Nous savons ce qui s'est passé, mais nous ne savons même pas les raisons pour lesquelles cela s'est produit, à l'exception des quelques femmes qui ont écrit des lettres au National Post et d'autres informations anecdotiques.
(…)
Par conséquent, il y avait au moins 41 973 avortements pratiqués en 2010 avec un âge gestationnel inconnu. (…) Et nous ne savons pas ces âges gestationnels parce que la plupart des fournisseurs d'avortement n'en font pas état.
Si tous les avortements d’âge gestationnel inconnu étaient en fait des avortements tardifs, le pourcentage pourrait être aussi élevé que 65 % de tous les avortements.
Joyce Arthur, principal défenseur de l'avortement au Canada, fait souvent des déclarations que tous les avortements tardifs sont faits « pour des raisons impérieuses, comme des anomalies fœtales incompatibles avec la vie ou une menace sérieuse pour la santé ou la vie de la femme ».
Il n'y a aucun moyen pour que Mme Arthur, ou n'importe qui d'autre au Canada d'ailleurs, puisse faire une telle affirmation. Comme il n'y a pas d'obligation de déclarer ou de publier les raisons pour lesquelles il se produit des avortements tardifs, ou tout avortement, personne, y compris Mme Arthur, ne peut affirmer cela.
Les solutions à ce problème sont les suivantes. Rendre obligatoires la déclaration et les statistiques sur les avortements. (…) Rendre obligatoire la déclaration de l'âge gestationnel de l'enfant à naître et les raisons des avortements. Ensuite, rendre les faits publics, y compris le coût pour le contribuable.
L'avortement est la seule intervention médicale où les statistiques précises ne sont pas disponibles au Canada. Alors pourquoi pas l'avortement? Ensuite, nous pourrons vraiment commencer la discussion.
Patricia Maloney est une ardente pro-vie et blogueuse. Elle a fait de nombreuses demandes d'accès à l'information aux niveaux fédéral et provincial, et obtient également des statistiques sur l'avortement par l'Institut canadien d'information sur la santé et Statistique Canada.
Lors de ce mois de juillet, Campagne Québec-Vie lance sa campagne de financement estival. L’objectif est de 8 500 dollars. Pour contribuer, cliquez sur FAIRE UN DON pour avoir l’information, pour faire un don en ligne, ou pour obtenir nos coordonnées..
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La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec reconnaît avoir laissé mourir des enfants né vivants après avortement
Sur le site de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (tiré de la revue Le Médecin du Québec, volume 42, numéro 4, avril 2007, p.111):
(Sur la photo : ce qu'une équipe médicale aurait dû faire suite à la naissance d'un enfant vivant : le soigner et tenter de le sauver!)
En septembre 2004, le Collège des médecins du Québec émettait des lignes directrices concernant une interruption médicale de grossesse à la suite de l’évolution des différentes techniques médicales utilisées.4 Plusieurs techniques ayant recours à différents protocoles sont suggérées.Toutefois, dans tous les cas, le col nécessite une préparation par misoprostol ou à l’aide de tiges laminaires.Avec la technique de déclenchement du travail, dans la majorité des cas, le bébé si fragile ne résiste pas à l’accouchement et est mort à la naissance. Il est toutefois possible qu’il vive de quelques minutes à quelques heures. À moins de 24 semaines, le bébé n’est pas viable à cause de sa grande prématurité. Il est important que les parents soient préparés à l’éventualité que le bébé présente des signes de vie. Il faut leur suggérer de profiter de ces moments pour accompagner leur bébé avec amour dans sa courte vie. Ces instants peuvent permettre aussi d’ondoyer le bébé si les parents le désirent. En général, les parents chérissent ces moments précieux passés avec leur bébé vivant. Il faut, toutefois, que les intervenants soient formés à l’accompagnement des parents et puissent être guidés par un protocole de soins palliatifs pédiatriques.Selon les lignes directrices (2004) du Collège des médecins du Québec4, «à partir de 20 semaines, afin de faciliter l’évacuation et d’éviter l’expulsion d’un fœtus vivant, il est suggérer de faire une injection intra-amniotique ouintrafœtale de digoxine ou de chlorure de potassium (KCl) au moment de l’insertion des tiges laminaires. »4. Lignes directrices du Collège des médecins du Québec.L’interruption volontaire de grossesse ;2004. Site Internet :www.cmq.org/DocumentLibrary/UploadedContents/CmsDocuments/ligne_interruptionvolontaire_grossesse.pdf(Date de consultation : le 30 janvier 2007).
Des enfants prématurés sont sauvés à 21 semaines de grossesse actuellement. Ces enfants sont reconnus comme des personnes par tous. La Charte des droits et libertés de la personne du Québec affirme :
1. Tout être humain a droit à la vie, ainsi qu'à la sûreté, à l'intégrité et à la liberté de sa personne. Il possède également la personnalité juridique. 1975, c. 6, a. 1; 1982, c. 61, a. 1. 2.
2. Tout être humain dont la vie est en péril a droit au secours. Toute personne doit porter secours à celui dont la vie est en péril, personnellement ou en obtenant du secours, en lui apportant l'aide physique nécessaire et immédiate, à moins d'un risque pour elle ou pour les tiers ou d'un autre motif raisonnable. 1975, c. 6, a. 2.
Ces enfants dont la vie était en péril, avaient le droit que toute personne leur porte secours, d'autant plus qu'ils étaient entourés du personnel infirmier et de médecins. Les soins palliatifs ne sont pas des soins qui visent à assurer la survie du patient. Selon cette charte , ces médecins et infirmiers sont coupables de non assistance à personne en danger.
Pour éviter ces cas où l'enfant à naître est reconnu comme une personne, il est « suggéré » de lui faire une injection létale auparavant. Ni vu, ni connu.