Maxime Bernier annonce qu’il déposera un projet de loi limitant l’avortement tardif s’il est élu en juin
Maxime Bernier.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Parti populaire du Canada/Twitter
Mercredi 17 mai 2023, Winkler, Manitoba (LifeSiteNews) — Le chef du Parti populaire du Canada (PPC) Maxime Bernier a annoncé aujourd’hui que s’il est élu député lors de l’élection partielle de juin prochain au Manitoba, il présentera un projet de loi privé pour tenter d’interdire l’avortement tardif.
« Nos gouvernements réglementent presque tout dans nos vies, y compris des choses aussi ridicules que les pailles en plastique. Mais il y a un vide juridique total lorsqu’il s’agit de tuer des êtres humains à naître », a déclaré Bernier lors d’une conférence de presse aujourd’hui.
« Aujourd’hui, j’annonce que si je suis élu député de Portage-Lisgar, je déposerai à la première occasion la Loi sur la protection des enfants à naître, un projet de loi d’initiative parlementaire visant à modifier l’article 287 du Code criminel. »
Bernier a noté que son projet de loi limiterait la disponibilité légale de l’avortement à « 24 semaines maximum, et interdirait les avortements tardifs », à moins que la vie ou la santé de la mère soit en danger, qu’il y ait eu viol ou abus, ou que le bébé soit atteint d’une anomalie mortelle ou n’ait pas de fonction cérébrale.
« Dans ces cas-là, on ne peut pas dire que c’est “mon corps, mon choix”. Il s’agit d’un autre corps, d’un autre être humain sensible, presque entièrement développé. La liberté est l’une de mes valeurs fondamentales », a-t-il déclaré.
« Mais cela ne signifie pas qu’il faille soutenir la liberté d’une mère à tuer son bébé en pleine croissance, avant ou après sa naissance. »
Bernier a admis que « tout le monde » ne sera pas satisfait du projet de loi, car il ne va pas « assez loin », mais il a fait valoir qu’une loi devait d’abord être mise en place avant que des restrictions plus sévères sur l’avortement puissent être envisagées.
« Je suis conscient que tout le monde ne sera pas satisfait de ce projet de loi. De nombreuses personnes préféreraient des restrictions plus fortes, comme celles qui existent dans la plupart des pays européens. Et je suis d’accord pour dire que nous devrions aussi en débattre », a-t-il fait remarquer.
« Mais il faut bien commencer quelque part. Et à partir d’une position si forte que nos adversaires ne pourront pas la rejeter ou l’attaquer sans passer pour des dépravés sans conscience morale », a-t-il insisté.
Le texte intégral du projet de loi de Bernier sur la protection des enfants à naître est désormais accessible en ligne.
Lire la suiteDécès de l’avorteur tristement célèbre LeRoy Carhart
LeRoy Carhart.
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Operation Rescue/YouTube
28 avril 2023 (LifeSiteNews) — LeRoy Carhart, l’avorteur du Nebraska responsable de la mort de 30 000 bébés innocents, est décédé.
Le célèbre médecin est décédé à 5 h 30 vendredi matin, mettant fin à sa longue carrière d’assassinat d’enfants à naître dans l’utérus de leur mère. Carhart a fondé une organisation dédiée à la pratique de l’avortement, qui a établi deux centres de mise à mort « C.A.R.E. », l’un à Bethesda, dans le Maryland, et l’autre à Bellevue, dans le Nebraska.
« Cette nouvelle est un choc pour moi, car j’étais justement en train de prier devant son avortoir il y a quelques semaines, le 1er avril », a déclaré John-Henry Westen, de LifeSiteNews, en apprenant la nouvelle. « Je me suis joint à un groupe de LifeRunners qui priait le rosaire pour sa conversion et pour les mères qui ont perdu leurs enfants à cet endroit et pour mettre fin à la tuerie ».
« Je prie pour qu’il se repente et que Dieu ait pitié de lui, et que le Bon Dieu mette fin à tous les avortements ».
Le Dr Pat Castle, fondateur de l’apostolat LifeRunners, a également déploré les vies innocentes perdues aux mains de Carhart, en déclarant : « Seigneur, ayez pitié de M. Carhart, de nous et du monde entier. Nous prions aujourd’hui pour que son histoire nous rappelle que le mal est réel, et que le bien et Dieu sont victorieux ».
« L’amour l’emporte », a-t-il poursuivi. « Aimons notre prochain en réponse au commandement de Dieu et cela mettra fin à l’avortement le plus tôt possible ».
Lire la suiteQuestion d’avortement au Canada
Par The Interim — 28 mars 2023 — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Qu’est-ce qu’un avortement ?
Le 1er février, une infirmière d’un hôpital de Montréal avait contacté un groupe pro-vie sur Facebook ; elle était préoccupée par une intervention prévue pour le lendemain : « Un avortement à 38 semaines, est-ce que ça s’appelle encore un avortement ? » La question vaut la peine d’être posée, car elle donne un aperçu du paysage de la question de l’avortement au Canada en 2023.
Alors que nous sommes saturés de propagande pro-avortement dans ce pays depuis des décennies, le ton de cette campagne soutenue de désinformation a changé avec l’ascension de Justin Trudeau. Pendant son mandat à la tête des libéraux, Trudeau s’est livré à une démagogie vraiment répréhensible sur ce sujet : le prétendu « droit » d’assassiner des enfants à naître a été outrageusement confondu avec les « valeurs canadiennes », de sorte que la loyauté envers la nation a été mise en tension avec tout plaidoyer en faveur de l’enfant à naître. Le discours canadien a été tellement pollué par une rhétorique toxique de ce type que toute opposition à l’avortement a généralement un coût personnel, professionnel ou politique élevé.
La grande ironie, bien sûr, c’est que le Canada possède l’un des régimes d’avortement les plus permissifs de la planète. En l’absence de toute loi, nos concitoyens non encore nés occupent un vide juridique périlleux dans lequel ils ont, au mieux, le statut de propriété — une zone grise lamentable et odieuse de la loi, qui persiste depuis plus de 50 ans. Pourquoi, alors, Trudeau intensifierait-il ses attaques rhétoriques contre les Canadiens pro-vie si le statu quo sur la question de l’avortement lui convenait si bien et était (en apparence) si inattaquable ?
Lire la suiteQuébec — avortement à 38 semaines de grossesse confirmé
Par Pour une école libre au Québec — Photo : jcomp/Freepik
Selon l’Institut national de santé publique du Québec, « Votre bébé sera considéré comme à terme à partir de 37 semaines et pourrait naître n’importe quel jour dans la période qui va de 37 à 42 semaines après votre dernière menstruation. »
Les partisans pro-avortements aiment à dire que, malgré l’absence de limite à l’avortement au Canada, les avortements tardifs ne s’y pratiquent pas et que la question morale entourant ces avortements tardifs ne se pose pas. En effet, avant la Covid-19, le Québec envoyait les femmes enceintes au troisième trimestre aux États-Unis, puisqu’aucun médecin québécois ne voulait pratiquer ces avortements. Depuis, au Québec, une vingtaine de femmes se feraient avorter au troisième trimestre chaque année, soit après 23 semaines.
On vient d’apprendre par la bande qu’une grossesse de 38 semaines a été avortée à Montréal. C’est en effet ce qui nous apprend un article du Journal de Montréal qui prétend que des partisans pro-choix auraient été « agressifs » au téléphone alors qu’ils appelaient l’hôpital où se pratiquait cet avortement, le mal nommé hôpital du Sacré-Cœur de Montréal.
Le 1er février, des informations au sujet d’une femme enceinte de 38 semaines sur le point de subir un avortement à l’hôpital du Sacré-Cœur ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Le groupe pro-vie Campagne Québec-Vie (CQV) a donc envoyé un courriel à ses membres pour leur demander de prier pour que cet avortement n’ait pas lieu, a confirmé son président Georges Buscemi. En soirée, plusieurs appels ont été reçus à l’hôpital. Selon les sources de la journaliste, des gens téléphonaient pour connaître le nom de la patiente, d’autres disaient vouloir adopter l’enfant.
Le Journal de Montréal tente de justifier cet avortement au terme de la grossesse, alors que l’enfant est pleinement formé : « Ces histoires sont des drames humains. Toutes sortes de raisons poussent les patientes à faire ce choix (maladies, toxicomanie, violence, pauvreté, etc.). »
Lire la suiteLe Journal de Montréal confirme que l’avortement de « bébé Daniel » a eu lieu
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Pétition : Non à l’avortement tardif au Québec
Hier, le 16 mars 2023, Le Journal de Montréal a publié un article écrit par Héloïse Archambault, avec la collaboration de Frédérique Giguère, rapportant qu’un hôpital s’est senti « obligé d’appeler la police en raison de militants anti-choix agressifs », confirmant en substance que l’avortement du bébé, que nous avons surnommé « Daniel », avait bien eu lieu.
Ceci confirme, s’il en était besoin, que lorsque nous annoncions l’avortement tardif prochain de « bébé Daniel » nous ne répandions pas de fausses nouvelles, n’en déplaise à certains…
Pour reprendre l’affaire à ses débuts, avant d’aborder l’article de Mme Archambault, voyons d’abord la chronologie des événements tels que nous en avons pris connaissance.
Le matin du 1er février 2023, une lanceuse d’alerte contacta un organisme pro-vie autre que le nôtre, par le biais des réseaux sociaux, pour lui communiquer son désarroi. Elle était au fait d’une réunion exceptionnelle du personnel médical de l’hôpital Sacré-Cœur de Montréal portant sur la façon dont devait être effectué un avortement à 38 semaines de grossesse le lendemain matin.
Face à la révélation de la tenue prochaine de cet acte barbare, répugnant, qui plus est à 38 semaines, nous envoyâmes le jour même un courriel à nos abonnés, leur demandant de prier afin que l’avortement n’ait pas lieu, afin qu’un bébé soit sauvé.
Plus tard dans la journée, une Montréalaise pro-vie, Marie-Josée Rivest, nous contacta pour nous dire qu’elle avait appelé l’hôpital du Sacré-Cœur et qu’une employée de l’établissement lui avait confirmé que cet avortement tardif allait réellement avoir lieu le lendemain. Notez par ailleurs qu’une centaine de personnes a réagi à notre courriel, mais qu’à part Mme Rivest, personne ne nous a informés si elle avait contacté d’une manière ou d’une autre l’hôpital.
Le lendemain, le 2 février 2023, notre première source nous informa que l’avortement avait eu lieu comme prévu.
Le vendredi 10 février 2023 à 12 h, Campagne Québec-Vie a tenu une conférence de presse au coin de la rue Fréchette et du boulevard Gouin Ouest, non loin de l’hôpital du Sacré-Cœur. Notez que le rassemblement a eu lieu à plus de 50 mètres de l’hôpital, afin de se conformer à la zone d’exclusion imposée par la loi 92 autour des lieux pratiquant des avortements.
Cliquez ici pour visionner la conférence de presse.
Une femme accuse Planned Parenthood de lui avoir prescrit la pilule abortive, provoquant l’accouchement dans les toilettes d’un bébé de 30 semaines « complètement formé »
Par Carole Novielli (LiveActionNews) 24 octobre 2022 — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une poursuite intentée contre Planned Parenthood accuse l’organisation d’avoir mal calculé la grossesse d’une femme au point qu’elle a douloureusement accouché dans les toilettes d’un petit garçon de 30 à 36 semaines « entièrement formé ».
La poursuite affirme que l’avorteur a calculé la grossesse de la femme à seulement six (6) semaines, puis lui a prescrit des pilules abortives. Les « accusés » nommés sont Meera Shah, médecin avorteur de Planned Parenthood, ainsi que l’infirmière praticienne Abigail Mensah, qui travaillaient pour Planned Parenthood Hudson Peconic (PPHP) et ont participé aux soins et au traitement de la cliente avortée aux centres de Planned Parenthood de White Plains et de Spring Valley.
Les documents judiciaires obtenus par Live Action News révèlent que la femme a demandé à rester anonyme, se désignant elle-même comme « Jane Doe ». Dans son dossier, elle accuse Planned Parenthood et les autres accusés d’avoir pratiqué un « avortement illégal » sur elle alors qu’elle était une « étudiante adolescente » âgée de 18 ans. Elle a qualifié cette épreuve d’« extrêmement bouleversante ».
L’action en justice, initialement déposée le 20 janvier 2021 devant la Cour suprême du comté de Kings de l’État de New York, ne fait l’objet d’aucune autre décision et semble (selon Trellis) avoir été mise sous scellés.
Pilules abortives prescrites pour une grossesse de six semaines
Selon le document du tribunal, le 4 mai 2020, Jane Doe « a obtenu des informations sur l’avortement de la part des défendeurs par le biais d’une conférence de télésanté de quinze minutes et deux secondes » sans aucun examen physique. En conséquence, lorsque Jane Doe a informé Planned Parenthood que ses dernières règles remontaient au 23 mars 2020, ils ont déterminé qu’elle était enceinte de six semaines, avant de lui indiquer qu’elle pouvait obtenir des pilules abortives au Spring Valley Center de PP, et, selon le procès, Jane Doe « ne s’est pas vu poser d’autres questions sur la grossesse, et n’a pas signé de formulaire de consentement ».
La poursuite affirme également que Planned Parenthood « n’a effectué aucun type d’échographie ni d’autre examen de la plaignante pendant qu’elle se trouvait au Spring Valley Center afin de confirmer avec précision l’âge gestationnel du fœtus ». L’action en justice affirme également qu’après que le Dr Shah ait prescrit la pilule abortive à Jane Doe, elle « a commencé à prendre le médicament le 4 mai 2020 pour procéder à l’avortement de ce qu’elle croyait être un fœtus de six semaines ».
Lire la suiteLettre ouverte aux grands médias au sujet de l’avortement de bébé « Daniel »
Lettre ouverte de Solange Viau — Photo : lorabarra/Adobe Stock
Lettre ouverte aux grands médias
Une autre tragédie sans nom :
Un avortement à 38 semaines de grossesse
Comme toute la population québécoise, j’ai été bouleversée par les nouvelles que les médias nous ont transmises récemment concernant le tremblement de terre en Turquie et en Syrie ainsi que l’attaque de la garderie à Laval. Toutefois, j’ai été encore plus affligée d’apprendre, selon des allégations bien fondées, qu’on avait procédé à l’avortement d’une femme enceinte de 38 semaines à l’hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, le 2 février dernier. Y a-t-il vraiment une différence entre le fait de tuer un enfant viable avec une seringue dans le sein de sa mère (l’endroit où il devrait être le plus en sécurité) et le fait d’utiliser un autobus pour tuer des enfants dans une garderie ? Ces gestes sont tout aussi insensés et cruels. L’enfant avorté aurait pu se retrouver dans les bras aimants de parents si heureux de pouvoir l’adopter. Le bébé s’est plutôt retrouvé sans amour dans les déchets médicaux. Pas de toutous, pas de fleurs, pas de funérailles en sa mémoire. Aucun média pour dénoncer sa mort violente et injuste.
Constatant cette absurdité et cette cruauté, n’est-il pas enfin venu le temps d’avoir une loi semblable à celle de tous les pays civilisés, une loi qui limite le droit à l’avortement* ? J’ai honte de notre pays qui permet et subventionne des pratiques aussi barbares.
Les grands médias de notre pays militent depuis des années en faveur du droit à l’avortement, dénonçant même les initiatives les plus sensées proposées par des législateurs pour limiter le droit à l’avortement. Ils sont complices de la mort de ces enfants qui meurent martyrs, sacrifiés sur les autels du libre-choix. Je suis indignée par l’omerta des médias lorsque des avortements aussi tardifs sont pratiqués. Les médias pourraient-ils enfin manifester un peu d’empathie pour les enfants à naître en réveillant les consciences bien endormies de nos concitoyens et de nos gouvernants, en dénonçant ces avortements barbares pratiqués dans nos hôpitaux ?
On entend souvent l’expression « Justice pour tous ! » Nous avons tous eu l’âge d’un zygote, d’un embryon, d’un fœtus, d’un nouveau-né. Pourquoi priver les plus jeunes humains de tout droit alors qu’on a eu la sagesse de reconnaître des droits aux animaux (Les animaux ne sont pas des biens. Ils sont des êtres doués de sensibilité et ils ont des impératifs biologiques, code civil no 898.1) ? Nous avons besoin d’une loi pour donner aussi des droits aux enfants à naître. C’est la grande responsabilité des médias car ils constituent le « quatrième pouvoir ».
Solange Viau
Montréal, le 20 février 2023
*Le problème de créer une loi se cantonnant uniquement à limiter le « droit à l’avortement », c’est qu’elle serait injuste. En effet, cette sorte de lois, dites gestationnelles, limite l’avortement sur la base de caractéristiques telles que l’âge, la condition physique ou l’espérance de vie. Nous trouverions assurément injuste qu’une loi n’interdise que le meurtre de personnes selon leur âge, leur condition physique, leur espérance de vie, leur couleur, etc. — A.H.
Les médecins ont conseillé un avortement de 3e trimestre à une mère en raison de saignements importants, elle a refusé
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
Une femme enceinte souffrant de saignements sévères au troisième trimestre s'est vu conseiller par ses médecins d'avorter ; elle a refusé, et maintenant elle et sa fille sont en bonne santé.
Dans une entrevue accordée à Kidspot, Rachel a expliqué qu’on lui a diagnostiqué une hémorragie sous-chorionique lorsqu’elle a commencé à saigner au cours du troisième trimestre de sa grossesse. Une hémorragie sous-chorionique se produit lorsque le placenta se détache de la paroi utérine. Rachel a été admise à l’hôpital à trois reprises en raison de la gravité de ses saignements.
« Les saignements étaient si importants qu’à certains moments, c’était vraiment une hémorragie », a-t-elle déclaré. « Ils pensaient que je finirais par faire une fausse couche dévastatrice qui pourrait me tuer ».
Les médecins lui ont dit d’avorter, mais elle voulait son bébé malgré le risque qu’elle courait. « Nous la voulions vraiment, alors j’ai pris le risque », a-t-elle déclaré. « Ma grossesse avait bien progressé, le bébé avait l’air normal sur mes scans et il bougeait, même si tout mon utérus était rempli de sang. »
Lire la suiteMgr Robert Barron : la loi extrême du Minnesota en faveur de l’avortement est « la pire forme de barbarie »
Mgr Robert Barron, évêque de Winona-Rochester.
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Mgr Robert Barron, évêque de Winona-Rochester, Minnesota, s’est prononcé contre la nouvelle loi sur l’avortement de l’État la semaine dernière, après sa signature par le gouverneur Tim Walz.
La nouvelle loi, qui a été qualifiée de « plus extrême » du pays, consacre le droit constitutionnel à l’avortement financé par les contribuables jusqu’à la naissance. Elle n’offre aucune protection contre l’avortement et supprime également les exigences de notification parentale pour les mineurs, permettant ainsi à un enfant de se faire avorter sans limites et sans le consentement de ses parents.
Dans une vidéo publiée le 1er février sur les médias sociaux, Mgr Barron a qualifié la loi de « moralement scandaleuse ».
« Je veux partager avec vous ma colère, ma frustration face à cette terrible loi qui vient d’être signée par le gouverneur du Minnesota — la loi sur l’avortement vraiment la plus extrême qui soit en vigueur dans le sillage du renversement de la jurisprudence Roe v. Wade », a déclaré Mgr Barron dans la vidéo, notant qu’une enfant de 12 ans pouvait désormais se faire avorter à l’insu de ses parents.
« Mais le pire, a-t-il ajouté, c’est que cette loi autorise l’avortement tout au long de la grossesse et jusqu’à la fin. Et en effet, si un enfant survit d’une manière ou d’une autre à un avortement bâclé, la loi interdit désormais toute tentative de sauver la vie de cet enfant. Je ne sais pas pourquoi cela fait encore l’objet d’un débat dans notre pays, mais cela me semble être la pire forme de barbarie. Et au nom de, je ne sais pas, la subjectivité, la liberté, le choix et tout ça, nous acceptons ce genre de brutalité. »
Lire la suiteUn organisme pro-vie et un médecin de Montréal demandent une remise en cause du statu quo en matière d’avortement par suite de rapports de l’injection létale d’un enfant à naître à 38 semaines de grossesse
Montréal, le 9 février 2023 - L’organisme pro-vie Campagne Québec-Vie (CQV) demande que les décideurs, au niveau provincial comme au fédéral, se penchent à nouveau sur la question de l’avortement, à la lumière d'un rapport d’un lanceur d’alerte selon lequel une équipe du bloc opératoire à l’hôpital Sacré Cœur de Montréal aurait mis à mort par injection létale un enfant à naître à 38 semaines de gestation.
« À la demande d’une mère sans doute en difficulté, le personnel de l’hôpital Sacré Cœur de Montréal aurait mis à mort un bébé de 38 semaines de gestation, c’est-à-dire un enfant complètement formé, qui aurait pu facilement survivre sa naissance et faire le bonheur d’un couple adoptif » de dire Georges Buscemi, président de CQV.
Le matin du 1er février, un lanceur d’alerte communiqua avec un autre organisme pro-vie de Montréal par le biais des réseaux sociaux, pour signaler qu’elle était au fait d’une réunion exceptionnelle du personnel médical de l’hôpital Sacré Cœur de Montréal, pour discuter de la façon que procédera un avortement tardif à 38 semaines prévu pour le lendemain matin. Plus tard cette journée, une citoyenne pro-vie de Montréal, Marie-Josée Rivest, réagissant à un courriel de CQV au sujet de l’avortement prévu, a appelé l’hôpital et s’est entretenue avec une employée du département d’obstétrique de l’hôpital qui aurait confirmé que cet avortement tardif allait avoir lieu le lendemain. Malheureusement, selon les dires du lanceur d’alerte, l’avortement aurait eu lieu comme prévu, le jeudi 2 février vers 8 h. « Plus de 100 personnes ont signalé leur désarroi face à cette nouvelle de la mort de ce que d’aucuns appellent désormais le bébé Daniel », affirme Georges Buscemi.
Selon le Dr Paul Saba : « D’après le compte rendu d’un journal du Canada anglais, The Catholic Register, il semble que “bébé Daniel” n’ait pas eu de grave problème de santé empêchant sa vie. Comme je n’ai aucune connaissance personnelle de l’affaire, je veux répondre à l’injustice sociale et humaine de la pauvreté qui conduit à l’avortement. Selon une étude de 2005 publiée par le Guttmacher Institute, 73 % des femmes américaines qui ont décidé d’avorter leurs bébés ont cité les préoccupations financières comme principale raison. Justifions-nous l’avortement des bébés en fonction du statut socio-économique de la femme, y compris son adresse postale ou sans adresse (sans-abri) ? Les raisons économiques ne doivent pas être utilisées comme excuse pour empêcher les mères enceintes d’avoir leurs bébés. Ces mères doivent bénéficier d’un meilleur soutien médical, psychologique, financier, éducatif et social. C’est une question de justice et d’équité. »
Campagne Québec-Vie invite les médias à une conférence de presse le vendredi 10 février à 12 h, au coin de la rue Fréchette et du boul. Gouin Ouest, non loin de l’hôpital Sacré Cœur. Y seront présents pour livrer leurs témoignages et répondre aux questions des médias le Dr Paul Saba, Georges Buscemi et Marie-Josée Rivest.
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Contacts médias :
Georges Buscemi, président et porte-parole de Campagne Québec-Vie (514) 928-4819
Dr Paul Saba, médecin de famille (514) 866-3447
Mise-à-jour du 13 février 2023-- Voici l'intégrale de la conférence de presse du 10 février :
Le 10 février, un porte-parole des relations avec les médias du CIUSSS Montréal-Nord (un regroupement d’établissements de santé dont fait partie l’Hôpital du Sacré-Cœur) a nié, via un courriel envoyé à Georges Buscemi, président de CQV, qu’un « fœticide » ait eu lieu le 2 février à l’Hôpital du Sacré-Cœur, et a affirmé qu’aucune intervention de ce genre n’y avait jamais lieu. Cependant, CQV trouve étrange que, lorsqu’on lui a demandé d’affirmer ou de nier qu’un avortement de 38 semaines ait eu lieu audit hôpital le 2 février -- un acte malheureusement légal au Canada -- le porte-parole des relations avec les médias ait décidé de nier qu’un « fœticide » a eu lieu. Mais un « fœticide », selon l’Office de la langue française du Québec, l’autorité sur l’utilisation de la terminologie de la langue française dans la province, est un « meurtre » selon la loi canadienne, alors que l’avortement ne l’est pas. Mais notre question au porte-parole des médias n’était pas de savoir si un « fœticide » ou un « meurtre » d’un enfant à naître de 38 semaines avait eu lieu, mais si un « avortement » avait eu lieu. Ce dernier, au moment de la rédaction de ce communiqué, n’ayant jamais été démenti par aucun représentant de l’hôpital du Sacré Cœur, nous considérons le communiqué émis le 10 février comme un pseudo-démenti, et qu’il reste plus que probable qu’un avortement à 38 semaines de gestation a eu lieu le 2 février 2023 à l’Hôpital Sacré-Cœur de Montréal.