L’Inde légalise l’avortement jusqu’à 24 semaines de grossesse
Billet de blogue d’Aubert Côté (Campagne Québec-Vie) ― Photo (couleurs modifiées) : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
L’Inde vient de permettre le meurtre de bébés à naître jusqu’à 24 semaines pour des raisons, thérapeutiques, « eugéniques », c’est-à-dire en vue de sélectionner des individus en se basant sur leur patrimoine génétique et pour des raisons sociales.
Les avortements impliquent deux vies, pas une seule. Et plus les avortements sont tardifs, plus c’est dangereux autant pour le bébé que pour la mère. Un avortement effectué jusqu’à 24 semaines, soit un avortement tardif consiste à injecter une solution de chlorure de potassium toxique à travers l’estomac de la femme, dans le cœur du bébé, causant une douleur atroce au bébé, car le poison arrête son cœur. Quelques jours plus tard, le travail est déclenché et la femme donne le jour au corps de son bébé mort.
Comme nous l’avons dit tout à l’heure, ce type d’avortement est aussi dangereux pour les mères. Même les groupes pro-choix de l’Inde admettent qu’il y a d’énormes risques pour la mère qui se fait avorter au troisième trimestre, soit jusqu’à 24 semaines.
À 24 semaines de grossesse, les bébés sont viables en dehors de l’utérus et ils sont capables de ressentir une douleur intense. L’Inde est le premier pays au monde pour avoir le nombre le plus élevé d’avortements. Selon l’Institut Guttmacher, l’Inde a avorté 15,6 enfants à naître en 2015.
A.C.
Discours du président de la Fondation Lejeune lors de la Marche pour la Vie à Paris
Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le problème de la procréation médicalement assistée (PMA) ne réside pas essentiellement dans la PMA sans père, elle réside en elle-même. L’horreur de l’avortement ne repose pas uniquement sur l’avortement tardif, elle tient à tout avortement. Ce qu’il faut, ce n’est pas tant empêcher l’élargissement de la PMA et l’avortement que de les interdire. C’est ainsi que se résume le discours de Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune, lors de la Marche pour la Vie à Paris de dimanche, selon Le Salon Beige :
« S’agissant de l’allongement des délais de l’avortement, on entend de plus en plus, de la part de ceux qui s’en indignent, qu’il faudrait revenir à l’esprit de la loi Veil, comme s’il y avait eu un âge d’or de l’avortement. Pour un peu, Mme Veil aurait été opposée à l’avortement ! Non, la loi Veil n’est pas la solution, elle est le problème. Et valoriser la loi Veil, c’est rendre inéluctables les évolutions qu’elle engendre. »
Proclamation de la Journée nationale du caractère sacré de la vie humaine par Donald Trump
Traduction du texte de Donald J. Trump, président des États-Unis, par Yves Daoudal (Le blog d’Yves Daoudal) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr
Voici la proclamation de Donald Trump faisant du 22 janvier, anniversaire de la néfaste décision de la Cour suprême des États-Unis Roe v. Wade, la Journée nationale du caractère sacré de la vie humaine. Vous risquez de ne pas en voir souvent comme celle-là dans les prochaines années à venir. ― A. H.
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Proclamation de la Journée nationale du caractère sacré de la vie humaine, 2021
Chaque vie humaine est un don au monde. Qu’elle soit née ou à naître, jeune ou vieille, en bonne santé ou malade, chaque personne est faite à l’image sainte de Dieu. Le Créateur tout-puissant donne à chaque personne des talents uniques, de beaux rêves et un grand dessein. En cette journée nationale du caractère sacré de la vie humaine, nous célébrons le miracle de l’existence humaine et renouvelons notre détermination à construire une culture de la vie où toute personne de tout âge est protégée, valorisée et chérie.
Ce mois-ci, nous commémorons presque le cinquantième anniversaire de l’arrêt Roe contre Wade de la Cour suprême des États-Unis. Cet arrêt, entaché d’irrégularités constitutionnelles, a annulé les lois des États qui interdisaient l’avortement, et a entraîné la perte de plus de 50 millions de vies innocentes. Mais des mères fortes, des étudiants courageux, de magnifiques membres de communautés et des personnes de foi mènent un puissant mouvement pour réveiller la conscience de l’Amérique et restaurer la croyance que chaque vie est digne de respect, de protection et de soins. Grâce au dévouement d’innombrables pionniers pro-vie, l’appel à la reconnaissance du caractère sacré de la vie par chacun est plus fort que jamais en Amérique. Au cours de la dernière décennie, le taux d’avortement a régulièrement diminué et aujourd’hui, plus de trois Américains sur quatre soutiennent des restrictions à l’avortement.
Lire la suiteLa pro-avortement Ruth Bader Ginsburg, juge à la Cour suprême des É.-U., est décédée — Trump nommera-t-il son remplaçant avant les élections ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Simmie Knox, under commission of the United States Supreme Court/Wikimedia Commons
Le 18 septembre dernier, le juge de la Cour suprême, Ruth Bader Ginsburg, décéda, laissant ainsi vide un siège pour un remplaçant. Le juge Ginsburg était pour l’avortement et le « mariage gay », elle compte à son actif un vote contre une loi visant à limiter les avortements par naissance partielle (infanticide) au Nebraska, selon LifeSiteNews :
Entre autres actes, Ginsburg vota l’annulation d’une loi du Nebraska interdisant les avortements par la naissance partielle. « Un règlement de l’État qui “a pour but ou pour effet de placer un obstacle substantiel sur le chemin d’une femme recherchant l’avortement d’un fœtus non viable” viole la Constitution », soutenait-elle.
Vous me pardonnerez si je ne comprends pas grand-chose à cette déclaration, parce que l’avortement par naissance partielle, voyez-vous, est employé tardivement dans la grossesse, quand l’enfant à naître est précisément viable et difficile à… « interrompre », ou à tuer pour parler normalement.
Ruth Bader Ginsburg, non seulement vota en faveur du « mariage gay », dans le cadre du jugement Obergefell v. Hodges, mais célébra des « mariages gay » en tant que magistrate :
Ginsburg était également en faveur du « mariage » homosexuel. Quelques mois seulement après que la Cour suprême eût infirmé la Defense of Marriage Act en 2013, Ginsburg est devenue le premier juge de la Cour suprême à célébrer une cérémonie de « mariage » homosexuel.
« Je pense que ce sera une déclaration de plus que les personnes s’aimant et voulant vivre ensemble devraient pouvoir bénéficier des bénédictions et des difficultés de la relation maritale », affirmait Ginsburg après la cérémonie. Elle a ensuite officié lors de plusieurs autres « mariages » homosexuels, avant d’imposer le « mariage » homosexuel à la nation dans l’affaire Obergefell contre Hodges en 2015.
Le défunt juge aurait exprimé le souhait qu’on ne nommât pas son remplaçant avant les élections à venir, rapporte LifeSiteNews dans un second article :
Lire la suiteSelon un rapport du NPR, Ginsburg aurait déclaré à sa petite-fille Clara Spera : « Mon souhait le plus ardent est que je ne sois pas remplacée avant la nomination d’un nouveau président ».
Hystérie covidienne de l’hôpital Sainte-Justine envers une mère et son nouveau-né
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : montage de captures d'écran sur YouTube
Pétition COVID19 : Justice pour nos aînés
Vous avez peut-être pu voir sur YouTube le 13 septembre dernier la vidéo d’une mère et de son nouveau-né, dans laquelle cette première explique, les larmes aux yeux et la voix brisée par l’émotion, comment ils ont été traités par l’hôpital Sainte-Justine de Montréal.
En résumé, cette mère était revenue à l’hôpital pour faire soigner son bébé de six jours qui avait la jaunisse. Là, on voulut faire passer un test de covid-19 (confinement oblige) au bébé afin de voir s’il n’avait pas contracté le virus, bien qu’il ne présentât aucun symptôme. La mère s’y opposa, refusant que son nourrisson, qui était mal en point, subît ce test qu’elle-même avait passé deux fois auparavant et qu’elle décrit comme faisant « extrêmement mal ». Devant sa proposition d'être testée à la place de sa fille, le bébé n’ayant après tout pas quitté la maison avant de revenir et la mère se déplaçant dans l’hôpital mais non son enfant, le personnel de Sainte-Justine décida donc de l’envoyer dans la section des personnes « infectées », alors qu’il n’existe aucune preuve de contamination, un simple au cas où quoi…
Je ne pense pas que cette mère et son enfant aient grand-chose à craindre de ce virus qui ne « tue » presque plus personne au Québec. Par contre, cette histoire montre comment on traite les gens dans cet hôpital, les envoyant dans une zone supposée « dangereuse », leur faisant subir les chicanes coronaviresques, cela montre bien l’esprit de cet hôpital où l’on pratique des avortements tardifs.
Oui ! Vous avez bien lu ! À Sainte-Justine l’on pratique des avortements de 3e trimestre… Les avortements d’enfants viables québécois n’ont pas seulement lieu dans de lointains avortoirs aux États-Unis ou dans d’obscures cliniques de Montréal, mais également dans cet hôpital spécialement consacré aux soins des enfants.
Campagne Québec-Vie avait dénoncé ce fait voici quelques années, publiant une analyse du rapport du comité de bioéthique du CHU de Sainte-Justine paru en 2006. Dans ce rapport, le comité de bioéthique fait état des dissensions qui régnaient alors au cœur de l’hôpital sur la pratique actuelle des avortements de 3e trimestre. Le comité, reconnaissant la possibilité que des fœtus viables pussent ressentir la douleur, recommande superficiellement que l’on administrât un analgésique audit fœtus lors de l’avortement… et encore n’est-ce qu’une recommandation.
Pétition : Non à l’avortement tardif au Québec
Des groupes internationaux pro-avortement poussent la libéralisation de l’avortement en Namibie
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie - Photo : PxHere
La Namibie, pays africain, est sur le point d’envisager la légalisation de l’avortement, sous la pression d’organismes étrangers. Selon Right to Life UK, la Namibie dispose actuellement de lois parmi les plus permissives d’Afrique, autorisant les avortements pour cause de viol, d’inceste ou de risque pour la santé de la mère ou du bébé. Suite à la démarche d’organismes étrangers visant à étendre les mesures de santé sexuelle et reproductive [avortement, contraception, etc.] dans les pays africains comme la Namibie, certains membres du Parlement indiquent maintenant vouloir lever les restrictions et autoriser l’avortement sur demande.
Fin juin, le ministre de la Santé Kalumbi Shangula déclara aux Namibiens qu’il ferait pression pour légaliser l’avortement, à condition qu’il reçût un soutien suffisant des femmes. « La question de l’interruption de grossesse ne doit pas être influencée par la politique ou la religion. Toute loi qui a dépassé son but peut être abrogée », déclara-t-il. Suite à cette déclaration, une femme du pays a fait circuler une pétition pro-avortement, recueillant rapidement plus de 6 000 signatures.
Peu après la déclaration de Shangula, le vice-ministre de la Santé de Namibie, Esther Muinjangue, déposa une motion pour que le Parlement envisageât de légaliser l’avortement. Elle fit part de son inquiétude quant au fait que les femmes sont souvent impliquées dans des avortements illégaux d’« arrière-cour ». « Ma crainte porte plutôt sur l’effet psychologique que les femmes subissent. C’est un fait bien connu que les femmes vont dans les pays voisins, où l’avortement a été légalisé », déclara-t-elle.
Lire la suiteJoe Biden choisit Kamala Harris, alliée de Planned Parenthood, comme second
Kamala Harris.
Par Calvin Freiburger ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : LiveActionNews
11 août 2020 (LifeSiteNews) — L’ancien vice-président Joe Biden a nommé la sénatrice californienne Kamala Harris comme partenaire sur la liste présidentielle démocrate, renouvelant ainsi son allégeance aux éléments les plus farouchement pro-avortement de son parti.
Biden en a fait l’annonce mardi après-midi, qualifiant Harris de « combattante sans peur pour le petit gars, et l’un des meilleurs fonctionnaires du pays » :
À l’époque où Kamala était procureure généralé, elle travaillait en étroite collaboration avec Beau. Je les ai vus s’attaquer aux grandes banques, secourir les travailleurs et protéger les femmes et les enfants contre les abus. J’étais fier à l’époque, et je suis fier aujourd’hui de l’avoir comme partenaire dans cette campagne.
— Joe Biden (@JoeBiden) 11 août 2020
« Par “petit gars”, vous ne voulez évidemment pas dire le bébé à naître », rétorque Kristan Hawkins, président de Students for Life of America (SFLA).
En tant que femme noire [enfin, pas tant que ça*], Harris satisfait les demandes des activistes de gauche en termes de représentation des femmes et des minorités, tandis que la campagne [de Biden] compte peut-être sur son passé de procureure pour faire appel aux électeurs qui penchent à gauche sur les questions politiques mais ne sont pas d’accord avec la vague anti-police promue par Black Lives Matter. Mais sur l’avortement, les questions LGBT et la liberté religieuse, Harris est en phase avec l’extrême gauche.
Lorsqu’elle était procureure générale de Californie, Harris joua un rôle clé dans la défense de Planned Parenthood dans l’affaire de la vente de parties de bébés avortés (commerce qui enfreint plusieurs lois fédérales, rapporte une vidéo d’infiltration auprès du personnel de l’industrie de l’avortement). La plupart des images de la vidéo dénonçant ce trafic ont été prises en Californie, mais déjà Harris avait annoncé qu’elle mènerait une enquête sur les journalistes du Center for Medical Progress (CMP) plutôt que sur Planned Parenthood, et fit une descente au domicile du directeur du CMP, David Daleiden, tout en acceptant par ailleurs les dons du géant de l’avortement pour sa course au Sénat.
De nombreuses organisations pro-vie exigèrent de Harris qu’elle démissionnât en raison du visible conflit d’intérêts, et les avocats de Daleiden citèrent des courriels fuités montrant que le bureau de Harris coordonnait avec Planned Parenthood des projets de loi visant à criminaliser les investigations sous couverture comme celles du CMP.
Lire la suiteFrance: un évêque dénonce la loi de bioéthique, «les avortements seront rendus possibles jusqu’au terme de la grossesse»
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon a publié sur Facebook un communiqué dénonçant l’extension de l’avortement dit « médical » (désigné selon l'euphémisme « interruption médicale de grossesse » : IVG) aux raisons « psychosociales », ce qui en pratique le permet pour à peu près n’importe quel prétexte, jusqu’à n’importe quel stade de la grossesse :
Communiqué de Monseigneur Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon.
Je dénonce avec gravité la nouvelle loi de bioéthique qui a été votée au milieu de la nuit du 30 juillet dernier.
En plus des multiples transgressions qui ont été dénoncées depuis de nombreux mois par l’épiscopat français, les parlementaires ont intégré au texte, en catimini un nouvel élargissement de l’avortement. En effet, les conditions d’une IMG (Interruption Médicale de grossesse) ont été élargies au critère de « détresse psychosociale ». Critère très dangereux car difficilement définissable. Ainsi les avortements seront rendus possibles jusqu’au terme de la grossesse. La suppression toujours plus importante des enfants à naître est une épouvantable tragédie et cette nouvelle atteinte à la vie doit être dénoncée avec la plus grande force.
La vie de l’enfant dans le sein de sa mère doit être respectée et protégée. Il s’agit du fondement d’une civilisation.
France : Facebook censure un commentaire pro-vie sur la loi bioéthique
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : memyselfaneye/Pixabay
C’est par le biais de CheckNews, instrument de « vérification » du journal Libération, que Facebook a estampillé « fausse nouvelle » le commentaire de Jean-Pierre Denis directeur de la revue La Vie. Pour lui qui se dit n’être pas de droite à défaut de se classer politiquement c’est une brusque révélation, la censure n’est pas réservée aux journaux ou aux hommes de droite, et pour les informations réellement fausses ! Non, après 25 ans passés dans le métier, il apprend que même la vérité est passible de censure, peu importe à peu près qui la répand. Son crime ? Avoir dénoncé l’amendement voté sans débat qui permet d’avorter jusqu’à la naissance sous prétexte de détresse « psychosociale ». Selon Présent :
« Fake news ! » a hurlé Libération, expliquant en substance que ce n’est pas l’IVG qui peut se pratiquer jusqu’au dernier jour grâce à cet amendement mais l’IMG, non pas l’interruption volontaire de grossesse, mais l’interruption médicale de grossesse, nuance ! Le problème, comme l’avait très bien relevé Denis, mais qu’il lui est donc interdit d’expliquer sur les réseaux sociaux, c’est que cet amendement a pour but de permettre l’avortement aux femmes qui voulaient avorter et qui n’ont pu le faire pendant la période du confinement. Nous sommes donc en plein dans l’IVG. Le confinement est fini, mais l’amendement restera. C’est même pire que cela : car sans attendre que l’amendement soit voté, le ministre de la Santé Véran avait diffusé un courrier permettant de recourir à l’avortement en dehors des délais légaux. Il a donc anticipé la loi. A partir du moment où des arguments psychosociaux permettent l’avortement jusqu’au dernier jour, cela signifie, dans la pratique, que l’avortement devient possible, optionnel, jusqu’au dernier jour. Il y a donc bien une nouveauté inscrite dans la loi.
Les moindres faits sont rejetés par Libération, révèle Présent :
Libération soutient également que le journaliste de La Vie ment quand il écrit que la loi a été votée en catimini. Pourtant cela fait trois ans que dure le processus de révision de la loi bioéthique, et jamais un tel amendement n’avait été discuté. Il a été voté de nuit, en présence de 50 députés, peut-être.
France : l'avortement pour raisons « psychosociales » jusqu'à la naissance, facilité
Par Jean-Pierre Dickès (Medias-Presse.info) — Photo (modifiée) : PxHere
La loi de bioéthique : communiqué de l’Association catholique des Infirmières et Médecins
Voici les principales lignes des nouvelles lois d’éthique proposée à l’origine :
1) Abolition de la clause de conscience des médecins et soignants ; laquelle leur permet de refuser de pratiquer un avortement ou l’euthanasie.
C’est certainement pour les services médicaux la clause la plus sensible. Il s’agit d’obliger notamment les médecins, les sages-femmes et infirmières à faire des actes contre leur conscience. C’est ce que Hitler avait exigé notamment dans les camps de concentration où il y avait des femmes prisonnières enceintes, sans parler des éliminations physiques notamment des malades. Le tout se situant dans le cadre de l’eugénisme afin de purifier la race.
Veil art. 8, le code de la Santé publique, le code de déontologie. Le Conseil de l’Europe a finalement adopté une résolution n° 1763 intitulée « Le droit à l’objection de conscience dans le cadre des soins médicaux légaux ». De plus, par la loi du 9 décembre 1905 et l’article 1er de sa Constitution (1958 et 2008), la France reconnaît de la même manière la liberté de conscience et de culte et la neutralité de l’État et des personnes publiques en matière religieuse*.
Le droit à la liberté de conscience a été rejeté par pragmatisme à l’Assemblée nationale. En effet, il manque en France de gynécologues, de sages-femmes et ces professions sont désertées. Obliger à faire des avortements aboutirait à vider ces spécialités médicales de ses praticiens et praticiennes.
2) Allongement du délai pour avorter de 12 à 14 semaines. Après la loi Veil limitée à 8 puis 12 semaines, il fallait aller plus loin. En Amérique les États de New York et de Virginie autorisent l’avortement jusqu’à la fin de la grossesse : c’est alors l’infanticide. L’Assemblée nationale a reconnu cette boucherie infâme qui s’exerce sur les humains dans des conditions horribles. Ainsi, 2 000 ans de christianisme sont abolis avec le retour barbare du droit de vie et de mort sur les enfants que l’on retrouve aussi chez le marquis de Sade. La République a besoin de sacrifices humains… ce seront alors les plus petits sans défense qui seront exécutés à la fin de la grossesse dans d’atroces circonstances.
3) Autorisation de la pratique des « IVG » chirurgicales dans les centres de planification familiale. C’est fort difficile de monter une structure en matériel et en hommes qu’il n’est pas facile de trouver. Dans un avortement il est tout à fait possible de perforer l’utérus. Ceci demande une immédiate réparation par voie abdominale ; il faut donc avoir un bloc opératoire à disposition. Une complication de ce type peut bien arriver aux sages-femmes qui elles-mêmes ne sont plus assez nombreuses et ne sont pas chaudes pour pratiquer des actes de cette nature. Elles sont là pour donner la vie et non pour la tuer.
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