Une mère australienne enceinte de quintuplés refuse l’avortement
Par Nancy Flanders de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Kim Tucci et son mari étaient déjà les fiers parents de deux petites filles quand ils ont décidé d’avoir un autre bébé, espérant ajouter un garçon à leur famille. Ils n’auraient jamais pensé qu’elle tomberait enceinte de cinq bébés : le garçon qu’ils espéraient en plus de quatre petites filles.
Tucci était transportée de joie d’apprendre qu’elle était enceinte malgré l’endométriose diagnostiquée auparavant. Cependant, comme elle le partage sur Facebook, quand elle a appris qu’elle attendait des quintuplés, elle ne pouvait pas s’empêcher de rire. « [Le médecin] a commencé à compter, UN, DEUX, TROIS, QUATRE, CINQ!!! Est-ce que j’ai bien entendu?? CINQ?? Mes jambes ont commencé à trembler de manière incontrôlable et je ne pouvais m’arrêter de rire. […] Je pouvais lire l’excitation dans le visage de mon mari lorsqu’il m’a dit : “On peut le faire” », raconte-t-elle.
Lire la suiteDes triplés miraculés fêtent leur premier anniversaire après que le docteur de leur maman lui ait dit d'avorter deux d'entre eux
Par Sarah Zagorski de LifeNews - traduit par Campagne Québec-Vie
En Angleterre, une femme qui refusa l'avortement se prépare à célébrer le premier anniversaire de ses triplés. En 2014, on a dit à Liz Brewer qu’il était improbable que ses enfants survivent à moins qu’elle n’en tue deux pour en sauver un. Cette pratique est connue comme « une réduction sélective » et est commune quand une femme conçoit par fertilisation in vitro. Toutefois, Liz conçut naturellement après avoir souffert deux fausses-couches. Brewer donna naissance à des jumeaux quelques années avant d’être enceinte de triplés mais un d’entre eux mourut 16 jours après sa naissance.
Tel que LifeNews l’avait auparavant rapporté, la technique générale utilisée pour la réduction sélective consiste à plonger une aiguille remplie de chlorure de potassium dans le cœur du bébé visé. Peu de temps après que le produit chimique pénètre le cœur du bébé, le bébé cesse de bouger et son cœur s’arrête. Ce type d’avortement est pratiqué de 9 à 13 semaines de la grossesse pour s’assurer que les corps des bébés morts soient dissous et dans certains cas, le bébé se déplace avant de mourir.
Dr Mark Evans, un avorteur célèbre pour ses avortements de réduction sélective, admet que cette méthode réduit les chances de survie des autres bébés de 7% à 22%. Il a aussi dit que la fausse-couche est probable dans les grossesses multiples même après « réduction ».
Lire la suiteLe New England Journal of Medicine décrit comment le cœur d’un enfant à naitre est transpercé avec une seringue
Par Sarah Terzo de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
En 1988, le New England Journal of Medicine décrivit ce qui était alors une nouvelle technique d’avortement nommée « réduction sélective ». Ce type d’avortement est pratiqué quand une femme a plus d’un enfant à naitre dans son utérus et veut se débarrasser de certains de ces enfants (mais pas tous). Cette procédure est utilisée pour « réduire » un triplé à des jumeaux, ou des jumeaux à un seul bébé.
Ce type d’avortement est pratiqué souvent sur des femmes sur lesquelles on a procédé à un traitement de fertilité ou une fécondation in vitro. Dans ces cas, la femme a plusieurs bébés dans son utérus, et le médecin va souvent suggérer qu’elle avorte un ou plusieurs de ses enfants. Les médecins encouragent la réduction sélective car ils disent que le fait de porter plusieurs enfants à terme est très risqué et peut causer l’interruption de la grossesse. Les médecins suggèrent que sacrifier la vie de certains enfants est beaucoup mieux que la mort de tous les enfants.
Lire la suiteAprès la fertilisation in-vitro, nous avons eu des triplés, mais ma femme voulut avorter deux des enfants
Par Anonyme de American Thinker - traduit par Campagne Québec-Vie
Mon âme porte une nouvelle cicatrice. Cette douleur est récente et intense, et je sais que même si le temps qui passe réduit ma douleur, je ne pourrai jamais me remettre de ce que j’ai vu et fait. Car j’ai manqué intentionnellement et consciemment, à mon premier devoir de parent : protéger la vie de deux de mes enfants.
Ma femme et moi voulions des enfants, et la fertilisation in-vitro nous permit de réaliser ce rêve. Plusieurs cycles et implantations d’embryons plus tard, nous accueillions une bénédiction de Dieu, qui est la lumière de nos vies. Récemment, nous essayâmes pour un autre enfant.
Peu de temps après, le docteur spécialiste rattaché à la fertilisation nous informa que les trois embryons implantés s'étaient tous accrochés. Nous faisions face à la nouvelle des triplés. J’étais surpris, sachant la lourde responsabilité que cela allait demander, mais puisque Dieu nous en avait donné trois, j’étais prêt à faire mon possible pour aider, accomplir, et offrir.
Lire la suiteLa Suisse veut interdire les avortements sélectifs
Sur le site de 20min.ch du 24 novembre 2014 :
(Photo : John Doe sur wikipédia.org, licence creative commons)
La Suisse devra exclure les avortements liés au sexe de l'embryon.
Le Conseil national a transmis tacitement lundi une motion du Conseil des Etats. Le texte réclame un durcissement des exigences en matière d'analyses prénatales précoces. (...)
Une très bonne nouvelle.
Le Royaume-Uni vote une loi contre l'avortement sélectif
Sur le blog de Jeanne Smits du 4 novembre 2014 :
(Photo : Fiona Bruce)
Véritable fléau dans les pays asiatiques, l’avortement sélectif pour favoriser la naissance d’un enfant du sexe désiré existe aussi dans les pays développés. Le Parlement britannique a adopté mardi, à une majorité écrasante, une loi bannissant les avortements à cette fin : 181 élus contre 1. La deuxième lecture du texte est attendue pour janvier.
(...)
La loi, portée par Fiona Bruce, aura été soutenue a contrario par le fait que le représentant de la couronne a refusé l’an dernier d’engager des poursuites en cas d’avortements pratiqués pour la seule raison du sexe de l’enfant, au motif que la loi en vigueur « ne les interdit pas ».
Il faudra faire de même au Canada où l'avortement sélectif est bien présent.
Lire la suiteLes avortements sélectifs (selon le sexe) bientôt interdits en Suisse ?
Sur le site de lenouvelliste.ch du 9 octobre 2014 :
(Photo : Claude-Yolande sur flickr.com, licence creative commons)
(Pour la Fédération des femmes du Québec, comme pour le Conseil du Statut de la Femme, on doit permettre d'avorter les enfants à naître féminin, même si la raison de l'avortement est qu'elles sont des petites filles...)
La commission de la science du National a recommandé d'interdire en Suisse les interruptions volontaires de grossesse liées au sexe de l'enfant.
(...)
A l'unanimité, la commission de la science du National recommande au plénum d'adopter une motion du Conseil des Etats réclamant un durcissement des exigences en matière d'analyses prénatales précoces.
Les Suisses qui désiront avorter leur enfant à naître féminin devront alors venir au Canada pour l'éliminer en toute impunité.
Interdiction de la détection du sexe de l'enfant à naître en Arménie
Sur le site de armenews.com du 25 mai 2014 :
(1400 Arméniennes manquent annuellement à l'appel...)
(Photo : e³°°° sur flickr.com, licence creative commons)
Les fonctionnaires arméniens veulent imposer une interdiction sur la détermination prénatale du sexe dans le but de décourager les avortements sélectifs qui favorisent les hommes. La mesure viserait à corriger une disparité croissante des taux de naissance mâle-femelle du pays.
Par rapport à un ratio international de 102 hommes pour 106 femmes, 114,5 garçons naissent en Arménie pour 100 filles, selon les données de 2012 du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA). Le chiffre situe l’Arménie, juste après la Chine (117,8) et l’Azerbaïdjan (116,5) pour les naissances de garçons par rapport aux filles.
Les recherches menées par le FNUAP en 2011 ont constaté que le déséquilibre, une tendance depuis les années 1990, « découle de la sélection prénatale du sexe », 1400 grossesse de fœtus de filles chaque année se terminent par un avortement sélectif selon le sexe.
(...)
Une mesure qui n'aurait aucune efficacité au Canada puiqu'il est possible d'avorter jusqu'à la naissance, contrairement à la 12e semaine pour l'Arménie.
Si on condamne l'avortement sélectif (selon le sexe), pourquoi ne condamne-t-on pas l'avortement des personnes handicapées?
Une intéressante réflexion sur le site du Canadian Family Physician (Merci à S.F de nous l'avoir transmise) :
(photo : wikimedia sans copyright)
Socialement répugnant ou norme de soins
Y a-t-il une distinction entre l’avortement sélectif en fonction du sexe ou de la capacité?
Rebecca Lobo, MD
Pourquoi la plupart des autorités médicales acceptent-elles, endossent-elles et encouragent-elles le dépistage génétique prénatal tout en s’opposant à l’avortement sélectif en fonction du sexe? La juxtaposition de ces 2 pratiques soulève des questions lorsqu’on les compare et que l’on se demande s’il y existe un fondement éthique crédible pour donner son aval à l’une tout en condamnant l’autre. Nous espérons susciter cette conversation sans soulever de questions plus larges concernant la moralité de l’avortement ou à savoir si les droits de la personne devraient s’appliquer aux fœtus. Nous avons pour objectif de mettre en évidence les différences dans la façon dont on envisage l’avortement sélectif de divers genres de fœtus et d’explorer s’il est éthiquement possible de défendre leur traitement de manières radicalement différentes.
Si nous sommes d’accord d’empêcher des parents de connaître le sexe de leur enfant avant la naissance, nous le faisons pour prévenir la discrimination fondée sur le sexe. Nous cherchons à affirmer l’égalité des hommes et des femmes et nous acceptons de limiter les droits des femmes lorsqu’elles penchent vers un sexisme évident et expressément «répugnant socialement». Ce faisant, nous cherchons à cultiver une société qui appuie les principes des Nations Unies concernant les droits de la personne qui sont déclarés comme suit:
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Par conséquent, personne ne doit souffrir de discrimination fondée notamment sur la race, la couleur, l’ethnicité, le sexe, l’âge, la langue, l’orientation sexuelle, la religion, l’opinion politique ou toute autre opinion, l’origine nationale, sociale ou géographique, l’incapacité, la fortune, la naissance ou toute autre situation établie par les principes des droits de l’homme.
La pratique généralisée du dépistage génétique et du diagnostic prénatal, dont les résultats peuvent inciter à mettre un terme à la grossesse, accomplit presque l’opposé. Si les médecins semblent inconfortables avec les femmes qui interrompent leur grossesse motivées par le choix du sexe, ils continuent d’accepter, et parfois même d’encourager, le choix des femmes qui se font avorter lorsqu’elles reçoivent un diagnostic génétique imprévu. Notre société semble fermement opposée à la discrimination fondée sur le sexe mais elle omet de se conformer à l’esprit du code des droits de la personne des Nations Unies lorsque nous donnons notre aval à une politique qui endosse la discrimination fondée sur la capacité. Laissant de côté la question de savoir s’il s’applique au fœtus, le code semble considérer les différences de sexe et de capacité d’une manière semblable.
Résidente de deuxième année au Département de médecine familiale de la University of Alberta à Edmonton.
Correspondance:
Dr Rebecca Lobo, University of Alberta,
Department of Family Medicine,
85 Ave and 116 St,
Edmonton, AB T6G 2R3;
courriel [email protected]
Les avortements sélectifs comme prémices au viols collectifs en Inde...
Sur le site de euronews.com du 8 mars 2014 :
(Plus de jeunes garçons que de filles en Inde...)
(Photo : fargomeD sur wikimedia.org, licence creative commons)
“Beaucoup de crimes sexuels en Inde se produisent en raison de nombre moins important de filles que de garçon dans le pays. Les jeunes garçons ne sont pas en mesure de se marier, en particulier dans le nord de l’Inde. Le fœticide féminin et I’infanticide de filles sont en cause”, explique Rishi Kant, militant pour le droit des femmes.
En effet, d’après le recensement de 2011, l’Inde compterait 37 millions d’hommes de plus que de femmes. Le pays a l’un des ratios hommes-femmes les plus déséquilibrés au monde.
Ce déséquilibre est dû en partie aux avortements sélectifs de fœtus féminins. La loi de 1994 interdisant le diagnostic prénatal pour connaître le sexe de l’enfant n’est pas vraiment respectée et naître fille en Inde est un handicap.
Il y a eu douze millions d’avortements de fœtus féminins au cours des trois dernières décennies, en Inde, selon le Centre de recherche en santé mondiale de Toronto.
Ce n'est pas le diagnostic prénatal qu'il faut interdire, mais l'avortement.