Un député pro-vie dit que les Canadiens sont prêts pour une loi contre l’avortement sélectif selon le sexe
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Cathay Wagantall, député conservateur de Yorkton—Melville à la Chambre des communes, avait présenté le 26 février le projet de loi C-233 intitulé Loi sur l’avortement en fonction du sexe, qui a pour but de modifier le « Code criminel afin d’ériger en infraction le fait, pour un médecin, de pratiquer un avortement sachant que l’avortement est fondé uniquement sur le sexe génétique de l’enfant. En outre, il prévoit l’obligation pour le ministre de la Santé d’établir, après consultation des représentants des provinces responsables de la santé, des lignes directrices sur tout renseignement fourni par un médecin saisi d’une demande d’avortement. »
Mme Wagantall invite les Canadiens et les députés à soutenir ce projet de loi, selon B.C. Catholic :
Un député conservateur appelle les Canadiens et ses collègues députés à se mobiliser pour mettre fin aux avortements basés sur le sexe d'un enfant, ayant présenté un projet de loi d'initiative parlementaire à la Chambre des communes le 26 février.
80 % des Canadiens contre les avortements sélectifs, affirme Mme Wagantall, d'après B.C. Catholic :
« Quatre-vingt-quatre pour cent des Canadiens sont contre l'avortement sélectif en fonction du sexe. Les législateurs ont la responsabilité de veiller à ce qu'il soit interdit par la loi. L'avortement sélectif est contraire à notre engagement en faveur de l'égalité et doit être interdit en tant que pratique inacceptable. »
Mme Wagantall souligne donc qu'une « grande majorité des Canadiens sont contre la sélection du sexe comme raison d'un avortement et que "nous avons la responsabilité de condamner généralement cette pratique qui a cours au Canada" », rapporte B.C. Catholic.
Derek Sloan franchit la seconde étape de la course à la chefferie du Parti conservateur
Derek Sloan, député conservateur de Hastings—Lennox and Addington à la Chambre des communes et candidat à la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Mise à jour (20 mars 2020) : Jim Karahalios est bien pro-vie et pro-famille, je retire donc de l'article, « il n'est pas si pro-famille que ça ».
Le candidat pro-vie à la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada, Derek Sloan, député d’Ontario franchit l'étape lui permettant d’accéder à la liste des membres du parti. M. Sloan a remis au parti ce qu’il fallait pour atteindre 150 000 $ et 2000 signatures, selon LifeSiteNews :
Le député conservateur pro-vie Derek Sloan est devenu « candidat autorisé » dans la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada après avoir remis les 150 000 dollars requis au parti et 2000 signatures vérifiées de membres du parti.
« Avec tous les dons et les signatures qui affluent dans cette campagne, j’ai atteint une nouvelle étape dans le parcours que je suis afin de représenter les véritables idées conservatrices dans la course à la direction du PCC », déclara M. Sloan dans un courriel adressé à ses partisans.
Rappelons que Derek Sloan est soutenu par Richard Décarie, ex-candidat à la présente course. Le pro-vie Richard Décarie s’était fait mettre hors course par le comité organisateur, et ce, sans aucune explication.
L’étape finale avant le vote :
Lire la suiteLes candidats à la direction du Parti conservateur du Canada ont jusqu’au 25 mars pour soumettre la somme de 300 000 $ et 3 000 signatures afin de rester dans la course et de se présenter au scrutin. Il reste donc à Sloan 150 000 dollars à réunir et à soumettre, ainsi que 1 000 signatures supplémentaires pour devenir un candidat officiel « vérifié».
Jusqu’à présent, il n’y a que deux candidats « vérifiés ». Six autres candidats travaillent afin de figurer sur le bulletin de vote.
Un député conservateur présente un projet de loi contre l’avortement sélectif selon le sexe
Cathay Wagantall, député de Yorkton—Melville à la Chambre des communes.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Andrew Scheer/Flickr — Mise à jour (18 mars 2020)
Cathay Wagantall, député conservateur de Yorkton—Melville à la Chambre des communes, a présenté hier le projet de loi C-233 intitulé Loi sur l’avortement en fonction du sexe, qui a pour but de modifier le « Code criminel afin d’ériger en infraction le fait, pour un médecin, de pratiquer un avortement sachant que l’avortement est fondé uniquement sur le sexe génétique de l’enfant. En outre, il prévoit l’obligation pour le ministre de la Santé d’établir, après consultation des représentants des provinces responsables de la santé, des lignes directrices sur tout renseignement fourni par un médecin saisi d’une demande d’avortement. »
Mme Wagantall déclare, entre autres, sur sa page Facebook :
L’avortement sélectif selon le sexe est mal, et il se produit parce que nous n’avons pas de loi contre lui. Mon projet de loi créerait une nouvelle peine pour le médecin qui pratiquerait sciemment un avortement lorsque la raison en est le sexe de l’enfant à naître.
Mme Wagantall avait déjà tenté en 2016 de présenter un projet de loi visant à condamner le meurtre des enfants à naître lorsque leur mère fait l’objet d’une agression, selon LifeSiteNews :
Le projet de loi C-225 érige en infraction le fait « de blesser un enfant à naître ou de causer sa mort en perpétrant ou en tentant de perpétrer une infraction contre une femme enceinte ». Il ajoute également la grossesse comme facteur aggravant pour la condamnation.
Le député conservateur de Saskatchewan Cathay Wagantall a donné à ce projet de loi le nom de Cassie Kraake, une femme de 31 ans de Windsor qui était enceinte de sept mois, elle avait déjà nommé son bébé Molly, lorsqu’elle a été retrouvée morte chez elle en 2014.
Selon un nouveau sondage la majorité des Canadiens veut interdire les avortements tardifs et sélectifs
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : bearfotos/freepik
Précisons pour le contexte qu’il n’y a pas de loi au Canada pour interdire ou réglementer l’avortement, cela depuis la décision R. c. Morgentaler de la Cour suprême en 1988, et que donc rien n’empêche une femme de se faire avorter jusqu’au moment de la naissance, aussi débile ceci fût-il, à moins que les médecins refusent de le pratiquer. Selon LifeSiteNews :
Un récent sondage montre qu’une majorité de Canadiens est opposée à l’avortement tardif, et sélectif en fonction du sexe, et serait favorable à l’interdiction de ces pratiques. Le pays ne dispose actuellement d’aucune loi régissant l’avortement, permettant à une mère d’avorter [non il]légalement* pendant les 9 mois de sa grossesse, quelle qu’en soit la raison.
En ce qui concerne l’avortement sélectif, le sondage montre qu’une « vaste majorité (84 %) s’oppose à la légalisation de l’avortement si cela vise les bébés d’un certain sexe ».
Et sept sur dix (70 %) « Les Canadiens pensent que l’avortement devrait être généralement illégal au cours des trois derniers mois de la grossesse ».
Les gros médias disent que les sondages montrent que les Canadiens donnent très peu dans les opinions favorables à la vie, mais ce n’est pas ce qu’indiquent les résultats réels des sondages.
Pro-choix, mais… :
Lire la suiteAlors que le sondage a révélé que 70 % des Canadiens « trouvent l’avortement acceptable », que 62 % « s’identifient comme étant pro-choix » et que 71 % pensent qu’une femme « devrait pouvoir obtenir un avortement si elle décide qu’elle en veut un, quelle qu’en soit la raison ». Mais lorsqu’on les amène sur le terrain de l’avortement tardif et de l’avortement sélectif, les chiffres se métamorphosent notamment.
[...]
Mené par le groupe de sondage DART & Maru/Blue, le sondage a sélectionné au hasard 1 515 adultes canadiens de chaque province, à l’exception de l’Île-du-Prince-Édouard et de tous les territoires canadiens.
[...]
Les données du sondage suggèrent un fort soutien à l’avortement des bébés en début de grossesse, avec seulement 14 % estimant que l’avortement devrait être illégal pendant le premier trimestre, mais 34 % estimant que la vie commence dès la conception.
Une femme poursuit le NHS, selon elle, son fils trisomique aurait dû être avorté
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Le dépistage prénatal est devenu omniprésent dans le monde, et bien qu’il existe de nombreuses raisons légitimes de subir des dépistages prénataux qui n’impliquent pas l’avortement, pour trop de gens, ce n’est rien de plus qu’un moyen d’éliminer les enfants qu’ils jugent indignes de la vie. La combinaison de cet état d’esprit eugénique et d’une augmentation des tests prénataux a conduit à des événements encore plus inquiétants : des poursuites pour naissance « injustifiée »*, dont la dernière a été déposée contre le Service national de Santé (NHS) du Royaume-Uni. Edyta Mordel, Polonaise d’origine, a affirmé qu’elle n’a pas eu la chance de subir des tests prénataux, et que son fils Aleksander qui a maintenant quatre ans, est né avec la trisomie 21. Mme Mordel est maintenant à la recherche de 200 000 livres sterling (320 000 $) en dommages-intérêts, aux frais du NHS.
Selon The Telegraph, Mme Mordel était « très bouleversée et en colère » après la naissance d’Aleksander, alors qu’il était devenu évident qu’il avait la trisomie 21, et ce parce qu’elle se croyait en sécurité après avoir passé des examens (échographies ?). Cependant, le NHS affirme qu’elle a refusé les dépistages après avoir appris qu’il y avait un risque de fausse couche. L’échographiste a même pris la note « Down's screening declined, » fait qui est nié par Mme Mordel.
« Si elle m’avait demandé si je voulais un test pour la trisomie 21, j’aurais dit “oui” », a-t-elle déclaré lors d’une audience. « J’ai toujours été sûre de la décision ; c’est quelque chose que j’ai toujours voulu. J’avais même parlé avec la sage-femme par rapport au dépistage de la trisomie 21. Je m’étais informée. J’avais vu beaucoup de vidéos et lu sur le sujet. Je savais dès le départ que je serais d’accord sur le dépistage de la trisomie 21 et que je ne prendrais aucune autre décision. » Coldagh Bradley QC, son avocat, a expliqué, « Si Mme Mordel s’était vue offrir un avortement, elle et son partenaire Lukasz Cieciura, le père d’Aleksander, auraient convenu de mettre fin à la grossesse. »
Si Mme Mordel avait pu obtenir le dépistage qu’elle voulait, elle aurait probablement subi un avortement par dilatation et évacuation (ou D&E), l’avortement chirurgical, vu que, selon elle, le dépistage aurait eu lieu à 12 semaines. Étant la procédure d’avortement la plus courante du deuxième trimestre, le D&E est une procédure violente qui prend plusieurs jours et commence lorsque l’avorteur insère des laminaires dans le col de l’utérus de la mère. Plusieurs jours plus tard, après que le col de son utérus est dilaté, la mère retourne à l’hôpital, où l’avorteur utilise un instrument pointu appelé pince sopher pour déchirer le bébé en séparant chaque membre du torse, à un moment où il peut presque certainement ressentir de la douleur.
C’est le sort que Mme Mordel prétend être préférable pour son fils, tout simplement parce qu’il a un handicap. Comme Joelle Kelly, mère d’un enfant atteint de la trisomie 21, l'a déjà dit : « Pouvez-vous imaginer comment l’on doit ressentir ça ? Que les gens autour de vous, dans votre communauté, veuillent que vous ne soyez pas là ; je ne peux même pas l’imaginer. » Dans ce cas, Aleksander grandira et apprendra inévitablement que ce sont ses propres parents qui préféreraient qu’il n’existât pas.
Pratiquement toutes les personnes atteintes de trisomie 21 déclarent être heureuses, tandis que la majorité des parents d’enfants atteints de la trisomie 21 disent qu’ils aiment leurs enfants, qu’ils leur ont donné une perspective plus positive de la vie. De plus, les progrès de la médecine ont fait que les personnes atteintes de la trisomie 21 vivent plus longtemps, ainsi que des vies plus complètes et plus saines que jamais. Pourtant, ils sont toujours considérés par des gens comme Mme Mordel comme indignes du droit fondamental à la vie.
*Guillemets rajoutés. — A. H.
Décès du député canadien pro-vie, Mark Warawa
Le député conservateur Mark Warawa de la circonscription Langley—Aldergrove.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Patrick Craine/LifeSiteNews
Le député conservateur Mark Warawa de la circonscription Langley—Aldergrove en Colombie-Britannique est décédé aujourd’hui, selon le compte Twitter du député conservateur également pro-vie Brad Trost :
Mon cher ami @MPmarkwarawa vient de mourir. C'était bien plus qu'un simple député, c'était un homme extraordinaire, un bon mari et un bon père. À sa femme et à sa famille, je prie pour le réconfort, pour la paix et pour que l'amour vous entoure tous. Mark, tu vas me manquer.
On peut dire que le député Mark Warawa était pro-vie, car il a, de son vivant, présenté au moins deux projets de loi privés à la Chambre des communes, l’un pour l’interdiction de l’avortement selon le sexe de l’enfant à naître et l’autre pour protéger les travailleurs de la santé de toute pression visant à les impliquer dans l’euthanasie ; il a aussi participé à la Marche pour la Vie d'Ottawa, d’après un article de LifeSiteNews, du 9 mai 2016 :
Le député pro-vie Mark Warawa a déposé jeudi à la Chambre des communes un projet de loi visant à protéger les médecins et autres travailleurs de la santé de toute pression visant à les rendre complices de l'euthanasie ou à le leur faire pratiquer.
Warawa, le parrain d'un projet de loi privé antérieur, visant à mettre fin à l'avortement sélectif selon le sexe, a prononcé une déclaration préparée disant que « les Canadiens d'un bout à l'autre du pays... s'inquiètent de ce que les médecins et les professionnels de la santé puissent être contraints de participer au suicide assisté ou à l'euthanasie contre leur gré ».
Réponse du gouvernement canadien à une pétition pro-vie…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
Cette pétition, lancée par Brian Kroeker de Vernon en Colombie-Britannique, le 17 mai 2018, appuyée par le député conservateur Brad Trost, et qui a récolté 3759 signatures, demande au gouvernement canadien d’entamer un débat respectueux à la Chambre des communes, sur le sujet de l’avortement. En effet, la pétition rappelle la situation de l’avortement au Canada depuis le jugement R. c. Morgentaler de la Cour suprême en 1988. L’avortement n’est encadré par aucune loi ; 100 000 avortements sont effectués par année ; l’avortement a des effets négatifs sur la femme, tant psychologiquement que physiquement ; un certain nombre d’avortements sont pratiqués selon le sexe de l’enfant à naître ; le père de l’enfant n’a aucun droit de parole ni les parents de mineur. La pétition stipule, d’après le site du Parlement du Canada :
Lire la suiteAttendu que :
Le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la primauté du droit ;
Il n’y a aucune loi régissant l’avortement depuis que la Cour suprême a invalidé la loi antérieure dans l’affaire R. c. Morgentaler en 1988 ;
Approximativement 100 000 avortements sont effectués chaque année au Canada ;
Ces avortements ont des effets négatifs prouvés sur la santé physique, notamment reproductive, et mentale des femmes qui en font le choix ;
Le droit inconditionnel des femmes de choisir doit être contrebalancé par les droits des enfants à naître et des autres intéressés tels le père de l’enfant et les parents de jeunes filles enceintes ;
L’adoption de lois limitera le recours à l’avortement pour contrôler la race, le sexe ou d’autres caractéristiques jugées indésirables ;
L’article 7 de la Charte garantit le droit de chacun à la vie.
Nous, soussignés, citoyens du Canada, prions le gouvernement du Canada d’amorcer un débat de fond respectueux à la Chambre des communes dans l’optique de former un comité multipartite qui rédigera un projet de loi sur l’avortement au Canada, lequel sera soumis à un vote libre à la Chambre.
8 questions qui montrent à quel point les arguments pro-avortement sont irrationnels
Par Stephanie Gray (LifeSiteNews) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixnio
22 janvier 2019 (Love Unleashes Life) — Vous a-t-on déjà posé une question à laquelle la réponse a changé votre vie ? Un membre du public m’a déjà parlé de la fois où elle avait postulé pour travailler dans une organisation missionnaire de chasteté en Amérique. Au cours de l’entretien, on lui a demandé : « Si on ne vous embauche pas, que feriez-vous d’autre ? ». Sans perdre de temps, elle répondit : « J’irais en Afrique et je travaillerais avec les pauvres. » Plus tard dans la journée, elle ne cessait de penser à cette question et sa réponse. Elle réalisa le désir de son cœur, elle retira sa candidature et alla en Afrique au service des pauvres. Tout comme la façon dont la réponse à une question a conduit cette jeune femme sur un chemin très différent de son plan initial, appliquer le pouvoir des questions au débat sur l’avortement peut aider à comprendre que Roe c. Wade, loin d’être une bonne décision juridique, est en réalité contre la raison.
Voici les questions que nous pouvons poser :
1. Comment mesurons-nous la viabilité ?
Lorsqu’on parle de Roe c. Wade, les gens parlent souvent de viabilité, certains affirmant que l’avortement est acceptable si l’enfant ne peut pas survivre en dehors de l’utérus. On considère que le seuil de viabilité d’un fœtus se situe autour de 24 semaines. Mais considérons ces 24 semaines et ce que cela veut dire : pour atteindre 24 semaines, cela implique que nous remontions jusqu'au début des 24 semaines. Alors que s’est-il passé ? Fusion sperme-ovule, également appelée fécondation. Puisque nous comptons le temps à partir de là, il s’agit en réalité d’une concession d’après laquelle la vie ne commence pas à 24 semaines mais bien 24 semaines avant.
2. Si l’avortement est autorisé après la viabilité, pour sauver la vie d’une femme, pourquoi ne pas sortir l’enfant vivant plutôt que mort ?
Les partisans de l’avortement soulignent souvent que l’avortement après la viabilité est parfois « nécessaire » car une femme enceinte pourrait décéder sans avortement. Puisque, à un stade aussi avancé de la grossesse, l’enfant peut survivre en dehors de ventre de sa mère, pourquoi le tuer ? Pourquoi ne pas retirer l’enfant vivant et le placer dans un incubateur ?
Lire la suiteDes militants proavortement lancent des cocktails Molotov sur la police après le rejet du projet de loi sur l’avortement
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Pendant que les pro-vie célébraient la victoire, les militants proavortement en Argentine se sont adonnés à la violence mercredi soir après que le Sénat du pays ait rejeté un projet de loi visant à légaliser l’avortement à la demande.
Le journal The Evening Standard rapporte que des activistes proavortement ont lancé des cocktails Molotov et du verre sur la police antiémeute dans les rues de Buenos Aires après le vote.
Tard mercredi, le Sénat a rejeté le projet de loi proavortement lors d’un vote par 38 à 31 voix après que la Chambre basse du Parlement l’ait adopté plus tôt cette année. Le projet de loi aurait légalisé l’avortement pour n’importe quelle raison jusqu’à 14 semaines, et jusqu’à la naissance dans certaines circonstances, dont le viol.
La loi actuelle interdit l’avortement d’un enfant à naître, sauf en cas de viol, de handicap grave ou de menace pour vie de la mère.
Dans la nuit du mercredi au jeudi, la police antiémeute a mis en place une barrière mobile pour protéger les gens contre les manifestants proavortement violents, selon le reportage. Les photos montrent des activistes proavortement allumant des feux le long de la barrière et jetant des bouteilles en verre par-dessus.
Lire la suiteDes médecins démolissent une étude célébrée des militants proavortement
Par Bradley Mattes (LifeSiteNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Le 19 avril 2018 (Life Issues Institute) — L’avortement légal s’est construit sur des mensonges flagrants, des vérités tronquées et des suppositions bâclées.
On connaît celle-ci : « Les lois pro-vie tuent des femmes ».
Une étude clé, sur laquelle repose cette blâmable allégation se révèle gravement erronée, contenant de sérieuses erreurs et arrivant à des conclusions que ses données ne soutiennent pas.
Son auteure principale est Marian MacDorman, du Maryland Population Research Center (Centre de recherche sur la population du Maryland). Le MPRC a un penchant extrême en faveur de l’avortement. Il s’oppose à l’interdiction de l’avortement sélectif et préconise plutôt des messages de masse ainsi que d’autres mesures pour aborder les graves inégalités des sexes.
L’étude MacDorman s’est concentrée sur le taux de mortalité maternelle dans l’état du Texas. Elle a découvert une augmentation dramatique de décès liés aux grossesses entre 2010 et 2012, comparée à des chiffres relativement stables au cours de la décennie précédente. Cette augmentation suivait la fermeture de nombreux centres d’avortement, suite à une législation pro-vie exigeant que ces établissements satisfassent aux normes chirurgicales ambulatoires et accordant aux avorteurs des privilèges d’admission dans un hôpital avoisinant.
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