Si je suis en vie à ce jour, c'est parce que ma mère chinoise a enfreint la loi dans son pays pour me mettre au monde
Par Lisa Smiley de Bound for Life - traduit par Campagne Québec-Vie
Il y a seulement quelques semaines que le parti communiste chinois annonçait un changement dans sa politique de l'enfant unique, qui devient une politique permettant deux enfants.
Bien que cette décision réponde à des attentes, cette répression contraignant le planning familial ne sera que relativement amoindrie par ce changement. Mettre fin à cette politique ne ramènera pas les vies perdues.
Les parents de Lisa avec quatre de leurs filles, en Chine
Pendant environ quarante ans, le régime chinois a ordonné des stérilisations forcées et des avortements sur des millions de femmes souhaitant avoir plus d'un enfant.
Le ministère de la santé chinois a officiellement reconnu le nombre de 330 millions d'enfants avortés depuis 1980, la mise en place de la politique. Bien souvent, les femmes découvertes enceintes et ayant déjà un enfant sont tirées de leur domicile, battues et contraintes à avorter par le planning local.
Lire la suiteEnceinte de triplés, une mère porteuse refuse d’avorter, malgré la demande pressante des parents
Par Nancy Flanders de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Moins d'un mois après que la mère porteuse Melissa Cook, ait rendu publiques les pressions pour avorter l'un des triplés qu'elle portait pour un homme, une autre mère porteuse s’est manifestée, et a déclaré qu’on voulait lui imposer d’avorter l'un des trois triplés qu'elle porte.
Brittneyrose Torres a déclaré au New York Post, qu’elle refusait la demande des parents biologiques d’avorter l'un des trois bébés - la fille. Les autres bébés sont des vrais jumeaux garçons. Elle est enceinte de 17 semaines.
Selon le New York Post, Torres doit recevoir au moins 30 000 $ - 25 000 $ pour un bébé et 5000 $ supplémentaires pour deux ou plus, selon son contrat avec les parents des bébés. Les parents biologiques affirment que le contrat comporte une disposition qui leur permet de dire à Torres d’avorter, et ils refusent de payer, à moins qu'elle avorte leur fille.
Lire la suiteS’enfuir : comment une mère a quitté Planned Parenthood avec son bébé survivant
Par Prolife Wife - Traduit par Campagne Québec Vie
Le 6 novembre 2015 -- Alors que je prêchais pour la vie, plusieurs amis sont venus partager leur histoire de tragédie et de victoire et en particulier, le témoignage suivant en est un dont j’ai senti le besoin de partager.
Je me souviens de Donanne qui est tombée enceinte quand elle était adolescente mais je n’avais jamais réalisé quel combat elle avait dû mener. Maintenant que je le réalise, je suis encore plus ravie qu’avant de connaître son fils.
Lire la suiteLiberté de choix?
Un témoignage parmi tant d'autres, paru ce 12 décembre 2014 sur le site doctissimo.fr :
Bonjours, je suis tombée enceinte à l'âge de 15 ans, j'étais en couple depuis presque 2 mois, ce n'étais pas volontaire, j'ai fait une échographie, a écoutée son cœur.
Quand je l'ai annoncée à mes parents ils m'ont de suite forcé à avorter, je l'ai finalement fait à contre coeur.
Le matin à l'hôpital pour une aspiration j'étais bien, je pense que j'arrivais pas à me faire à l'idée qu'on allait m'enlever mon petit bout.
Au moment où on est venu me chercher pour commencer l'ivg j'ai ressenti beaucoup de douleur je voulais tout arrêter et rentrer chez moi, à mon réveil j'étais bien, les jours suivant aussi sauf la nuit, j'arrivais plus à dormir, je faisais cauchemars sur cauchemars, puis j'ai dû faire une visite de contrôle pour une échographie et là...
plus rien en mois, depuis, jours et nuits moral à zéro, pendant 3 mois tous les week-ends je buvais de l'alcool jusqu'à en vomir et ne plus se souvenir de rien, je fumais...Pendant un moment j'allais mieux puis arriva le mois où j'aurais dû accouchée et depuis c'est repartie comme au début, et plus je me rapproche des 1 an de l'ivg plus j'ai mal.
Je me fais aussi dû mal physiquement et j'ai dû mal à bien communiquer comme avant avec ma famille.
Je regrette vraiment cet avortement, malgré mon jeune âge j'aurais préférée être maman et avoir au moins une vie avec mon bout de chou que souffrir cause de mes parents.
J'ai un nouveau copain et cette idée de grossesse me revient et mon ivg me fait très très mal, que dois-je faire ? Merci
Des témoignages que les centres d'aide aux femmes enceintes en difficulté entendent trop souvent...
Attachée à un arbre sur la place du village jusqu'à ce qu'elle consente à son avortement
Sur le site de pop.org du 4 décembre 2014 (traduction libre) :
(Photo : survivants de la politique de l'enfant unique en Chine par ROSS HONG KONG sur flickr.com, licence creative commons)
Lorsque Yang Pingan a été découverte enceinte d'un deuxième enfant « illégal », la police de contrôle de la population chinoise lui a donné un choix : payer une amende énorme (ce qu’elle ne pouvait pas se permettre) ou se soumettre à un avortement (ce qu'elle a refusé de faire).
Donc, la police de la population a transporté Yang Pingan à la place du village. . . l’a attachée à un arbre. . . et l’a laissée ainsi jusqu'à ce qu'elle « consente » à l'avortement. Mais cette histoire s’aggrave, alors que c’était la propre mère de Yang – une « médecin » avorteuse — qui a tué le bébé!
Mais les cauchemars d'avortement de Yang Pingan n’étaient pas terminés. . .
Deux ans plus tard, elle portait un autre petit. Ayant déjà subi un avortement forcé, Yang Pingan était maintenant contrainte de subir un second avortement forcé, également aux mains de sa propre mère!
La main de Dieu était–elle à l'œuvre ici?
Lorsque Yang Pingan est devenue enceinte encore une fois, sa mère – la « médecin » avorteuse — a administré une dose massive de RU 486, le médicament abortif qui a tué secrètement des millions de bébés. Miraculeusement, cette attaque d'avortement forcé a échoué et le bébé garçon de Yang Pingan est né en aussi bonne santé que n’importe quel bébé pourrait l’être! Nous aimons à penser que la main de Dieu était à l'œuvre!
Ce qui s’est passé alors
Peu de temps après la tentative d'avortement échoué, Yang Pingan a été baptisée dans l'Église catholique. . . elle a eu deux autres enfants. . . et se cache maintenant avec son mari et les enfants, de la police de la population chinoise.
Cela devrait être gravé dans nos mémoires
La prochaine fois que vous lisez des statistiques sur l'avortement forcé en Chine, rappelez-vous que les chiffres représentent de vraies femmes et de vrais bébés — comme Yang Pingan et le bébé qu'elle a perdu sous la loi chinoise d’« un enfant par famille ».
L'Organisation Mondiale de la Santé veut obliger les médecins à pratiquer les avortements s'ils ne trouvent pas d'avorteurs...
Sur le site de l'OMS, on trouve ce document :
(Photo : locaux de l'OMS à Genève)
(photo : Gfuerst sur wikimedia.org, licence creative commons)
Deuxième édition
Directives techniques et stratégiques
à l’intention des systèmes de santé
Cette deuxième édition date de 2013. Elle vise à :
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a mis à jour sa publication de 2004 Avortement médicalisé : directives techniques et stratégiques à l’intention des systèmes de santé. Les directives présentées dans cette nouvelle version s’adressent aux décideurs, aux directeurs de programmes et aux personnels qui dispensent des soins liés à l’avortement. Bien que les contextes juridiques, réglementaires, politiques et de prestation de services puissent varier d’un pays à l’autre, les recommandations et les meilleures pratiques décrites dans le présent document ont pour objectif de permettre une prise de décisions basée sur les faits pour tout ce qui a trait à l’avortement sécurisé.
Des recommandations sans valeurs prônant l'avortement sur demande. L'OMS utilise le fait de l'avortement clandestin pour tenter de justifier l'avortement médical. Et ne se gêne pas pour prôner l'imposition du meurtre aux médecins récalcitrants, la quasi totalité des médecins, qui refusent de tremper leurs mains dans le sang des enfants qu'ils auraient tués, s'ils ne trouvent un avorteur pour les remplacer. À la page 104 :
4.2.2.5 Objection de conscience
Certains professionnels de la santé se refusent parfois à pratiquer l’avortement pour objection de conscience, sans pour autant adresser la patiente à un autre prestataire. En l’absence d’un prestataire de services d’avortement facilement disponible, cette pratique peut retarder les soins pour les femmes nécessitant un avortement sécurisé, ce qui augmente les risques pour leur santé et leur vie. Bien que le droit à la liberté de pensée, de conscience, et de religion soit protégé par les lois internationales sur les droits de l’homme, ces lois stipulent aussi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction peut faire l’objet de restrictions nécessaires à la protection des droits fondamentaux d’autrui (61). Par conséquent, les lois et les réglementations ne donnent pas aux prestataires et aux établissements le droit d’entraver l’accès des femmes aux services de santé légaux. (62)
-Les agents de santé qui invoquent l’objection de conscience ont l’obligation d’adresser la patiente à un autre professionnel consentant et qualifié du même établissement, ou d’un établissement facilement accessible, en accord avec les lois
nationales. Quand ce transfert n’est pas possible, l’agent de santé a l’obligation de pratiquer l’avortement pour sauver la vie de la femme ou pour prévenir tout effet néfaste sur sa santé. Les services de santé doivent s’organiser de telle manière que l’exercice effectif du droit à la liberté de conscience des personnels de santé dans le cadre professionnel n’empêche pas les patientes d’accéder aux services auxquels elles ont droit en vertu de la législation applicable.
Vous avez dit totalitarisme ?
Avortement forcé en Grande-Bretagne?
Sur le site de Europe1.fr du 8 janvier 2013, via le Salon Beige :
C’est un cas singulier auquel fait face la justice britannique. Une jeune femme, enceinte et souffrant d’une maladie héréditaire, pourrait être forcée à avorter. C’est ce que rapporte le quotidien britannique The Telegraph qui relate la démarche qui va être lancée, cette semaine, par des médecins inquiets pour la jeune femme.
L’équipe médicale qui suit la patiente souffrant de drépanocytose, une maladie des cellules - lui ayant déjà causé plusieurs accidents vasculaires - estime que la grossesse est dangereuse pour elle et pour l’enfant.
Une IVG contre sa volonté
Mais la future mère refuse d’interrompre sa grossesse. Les médecins vont donc porter l’affaire devant un juge des tutelles de la "Court of protection" - l’équivalent de notre tribunal d’Instance - et lui demander d’ordonner l’avortement, contre la volonté de l’intéressée. L’équipe médicale estime que la patiente n’a pas toutes les capacités mentales requises pour prendre cette décision. (...)
Si la patiente est capable de constater que l'avortement est le meurtre de son enfant, elle a certainement une capacité de raisonner supérieure à celle de son équipe de médecins...
Un candidat britannique demande l'avortement forcé pour les femmes enceintes d'un enfant handicapé...
Sur le site de hautefort.com du 18 décembre 2012:
(Le candidat du United Kingdom Independence Party, Geoffrey Clark)
Royaume-Uni. L’UKIP a suspendu Geoffrey Clark, un de ses candidats en campagne pour des élections partielles, qui a suggéré qu’une mère qui porte un fœtus d’enfant trisomique ou atteint de spina bifida devrait être forcée d’avorter afin d’éviter que son enfant soit une charge pour l’État ainsi que pour la famille.
Vous pouvez consulter également l'article plus détaillé paru sur le site LifeSiteNews du 19 décembre 2012
L'époux de Feng Jianmei veut obtenir réparation pour l'avortement forcé de sa femme
Sur le site de Canoe.ca du 10 juillet 2012:
(Deng Jiyuan au centre sur la photo)
Le mari de Feng Jianmei, Deng Jiyuan, était porté disparu depuis plusieurs jours, mais Bob Fu, fondateur de l'association ChinaAid, exilé aux Etats-Unis, a indiqué lundi lors d'une audition devant le Congrès américain que M. Deng avait réussi à se rendre à Pékin
(...)
Selon le militant, M. Deng a subi des représailles à la suite de l'indignation suscitée par son histoire et le gouvernement a «envoyé des gens pour installer une banderole devant sa maison disant "Battez les traites, jetez-les hors"» de la ville.
«La tragédie de Feng Jianmei se répète des centaines, des milliers de fois chaque jour en Chine», s'est indigné M. Fu devant la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants.
(...)
Les avortements forcés sont très fréquents en Chine, pays le plus peuplé de la planète. En général, les Chinois des villes peuvent n'avoir qu'un enfant et ceux des campagnes deux lorsque le premier est une fille.
WASHINGTON - L'époux d'une Chinoise forcée par les autorités à avorter à sept mois de grossesse s'est rendu à Pékin où avec ses avocats il va essayer d'obtenir des dommages et intérêts, a indiqué lundi à Washington un militant des droits de l'homme.
Les autorités chinoises, qui empêchent la plupart des familles d'avoir plus d'un enfant, avaient contraint le mois dernier Feng Jianmei, alors enceinte de sept mois, à subir un avortement dans une province du nord du pays, faute de n'avoir pas payé l'amende pour non-respect de la politique de l'enfant unique. (...)
Proposition au parlement européen sur l'avortement forcé et la politique de l'enfant unique
Sur le site du Parlement Européen du 4 juillet 2012, on peut trouver cette proposition bien imparfaite, mais c'est le début de la remise en question de la politique de l'enfant unique en Chine:
(Le parlement européen)
A. considérant que Feng Jianmei, une jeune femme enceinte de sept mois, a été enlevée et a subi un avortement forcé le 2 juin 2012 dans le district de Zhenping (province de Shaanxi), ce qui a suscité une vague d'indignation et de condamnation en Chine et dans le monde entier;
B. considérant que la loi chinoise interdit les avortements après le sixième mois de grossesse; que la municipalité d'Ankang a mené une enquête qui a conclu que les employés du district de Zhenping avaient eu recours à des "méthodes primitives" et "persuadé" Mme Feng d'avorter; que le rapport d'enquête précisait que cette décision constituait une violation de ses droits; que la municipalité d'Ankang a annoncé que les responsables locaux du planning familial impliqués dans cette affaire seraient sanctionnés, et certains licenciés;
C. considérant que, selon l'enquête, des fonctionnaires locaux avaient demandé à la famille de Mme Feng une "caution" de 40 000 RMB correspondant, selon son mari, à l'amende à acquitter en cas de deuxième enfant; que les autorités locales ne pouvaient évoquer aucun motif légal pour réclamer une telle caution; que Mme Feng a été contrainte de signer un formulaire attestant qu'elle interrompait sa grossesse de son plein gré parce qu'elle se refusait à payer l'amende et qu'elle a été hospitalisée sous bonne garde;
D. considérant que la politique chinoise de l'enfant unique se traduit par une multiplication des avortements illégaux sélectifs en fonction du sexe du fœtus, créant un déséquilibre entre le nombre d'hommes et de femmes;
1. souligne avec insistance que, selon le plan d'action de la Conférence internationale sur la population et le développement, l'objectif des programmes de planification familiale doit être de permettre aux couples et aux individus de prendre des décisions libres, responsables et éclairées sur la procréation et de mettre à leur disposition une gamme complète de méthodes sûres, efficaces et acceptables pour une planification familiale librement choisie, et sans aucune forme de contrainte;
2. réaffirme le droit fondamental de chaque femme d'accéder à des soins de santé génésique, notamment au planning familial et à l'accouchement assisté;
3. présente ses condoléances à la famille des victimes, condamne fermement le harcèlement dont elle fait l'objet et exige que les pouvoirs publics la protègent;
4. dénonce avec vigueur la décision prise de forcer Mme Feng à avorter et condamne de manière générale la pratique des stérilisations et des avortements forcés, en particulier dans le contexte de la politique de l'enfant unique;
5. se félicite de la décision de la municipalité d'Ankang de proposer un dédommagement à la famille Mme Feng et de sanctionner sévèrement les fonctionnaires locaux impliquées dans cette affaire;
6. constate que le cas de Mme Feng a connu une large diffusion grâce à l'internet et souligne l'importance de la liberté d'expression, notamment en ligne; se félicite de l'émergence d'une sphère publique de débat, en partie grâce au microblogage;
7. estime essentiel le débat en cours parmi les intellectuels et les universitaires sur la question de savoir s'il convient de poursuivre la politique de l'enfant unique en Chine;
8. invite la Commission et le Service européen pour l'action extérieure à inscrire l'avortement forcé à l'ordre du jour du prochain dialogue bilatéral sur les droits de l'homme avec la Chine;
9. charge son Président de transmettre la présente résolution à la vice-présidente de la Commission/haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, aux gouvernements et aux parlements des États membres et à la délégation de l'Union européenne auprès des Nations unies, ainsi qu'au gouvernement et au parlement de la République populaire de Chine.
Il ne peut convenir de poursuivre la pratique de l'enfant unique. Elle est essentiellement une pratique barbare venue d'un autre âge. Il est impératif que le parlement européen (ainsi que l'ONU) demande et exige la cessation de cette politique inhumaine.