L'Utah vote l'interdiction de l'avortement eugénique
Enfant atteint de trisomie 21.
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Vanellus Foto/Wikimedia Commons
Il ne manque plus que la signature du gouverneur pour que ce projet de loi puisse entrer en fonction. C'est un projet de loi qui requiert l'annulation du jugement Roe c. Wade pour être effectif. Extrait de Gènéthique :
Les législateurs de l’Utah, aux Etats-Unis, viennent de voter une loi qui interdira tout avortement de fœtus s’il a été diagnostiqué porteur d’une anomalie génétique telle que la trisomie 21. La loi doit encore passer entre les mains du gouverneur, Gary Herbert, qui « a refusé de dire s'il signerait la loi, mais a ajouté qu'il est généralement un ‘homme pro-vie’ ».
La Chambre des représentants du Kentucky adopte une loi interdisant l’avortement des bébés trisomiques
Par Calvin Freiburger — traduit par Campagne Québec-Vie
Frankfort, 27 février 2019 (LifeSiteNews) — Suite à l’avancement de multiples propositions pro-vie, la Chambre des représentants du Kentucky a voté cette semaine en faveur de l’adoption d’un projet de loi qui interdirait les avortements motivés par la discrimination contre certaines caractéristiques de l’enfant à naître.
Présenté par la députée républicaine Melinda Gibbons Prunty, le House Bill 5 interdirait tout avortement demandé en raison de la race, du sexe, de la couleur, de l’origine nationale ou du handicap du bébé. Les avorteurs seraient tenus de certifier qu’ils n’étaient pas au courant d’un tel motif avant d’avorter. Les contrevenants seraient coupables d’un crime de Class D (passible d’une peine d’emprisonnement de un à cinq ans), verraient leur permis médical révoqué ou suspendu, et pourraient être tenus passibles de poursuites pour dommages civils.
Mardi, la Chambre contrôlée par les républicains a voté par 67 voix contre 25 pour approuver le projet de loi HB5 et l’envoyer au Sénat, rapporte Kentucky Today.
« Il y a 15 clauses qui protègent le caractère sacré de la vie et des droits civils », a soutenu M. Prunty au cours d’un long débat en séance. « Ce projet de loi étendrait ces mêmes droits à l’enfant à naître, dès le moment de la conception. Exiger le droit d’éteindre ou d’éliminer la vie d’un enfant à naître, notamment en raison de son sexe, de sa race ou d’un éventuel handicap physique ou mental, rappelle la philosophie sociale malfaisante de l’eugénisme. »
Lire la suiteL’histoire de Tim : un survivant de l’avortement ayant vécu 21 belles années
Tim, le « bébé d’Oldenburg ».
Par Jonathon Van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : www.tim-lebt.de
14 janvier 2019 (LifeSiteNews) — C’est par une triste ironie que j’ai aperçu un titre d’article dans l’Irish Times, un journal qui a mené la charge médiatique pour l’avortement légal en Irlande : German man who survived abortion dies at aged 21 (un Allemand ayant survécu à un avortement décède à l’âge de 21 ans).
« Tim n’était pas censé naître, et il ne devait certainement pas vivre. L’homme qui a survécu à un avortement tardif raté en 1997 est mort à l’âge de 21 ans », écrit Derek Scally dans son article du 9 janvier.
Il faut considérer le langage utilisé dans l’article, lequel a été publié dans un journal qui a encouragé la légalisation de l’avortement. On mentionne des termes comme « Survécu », « Avortement tardif raté », « N’était pas censé naître ». Il est clair que l’auteur considère certains faits comme évidents : un avorteur allait tuer Tim (qui est devenu connu comme étant « le bébé d’Oldenburg »), mais il a échoué et c’est pourquoi Tim a survécu. Son existence était basée sur un échec médical.
À 20 semaines de gestation, le petit Tim a reçu un diagnostic de trisomie 21 et sa mère prit la décision de se faire avorter. Cependant, en Allemagne, l’avortement est interdit par la loi après 13 semaines de gestation à la seule exception où la mère mentionne que sa santé physique ou psychologique est gravement menacée par la grossesse. Pour être admissible, la mère de Tim menaça de se suicider à moins qu’on la laisse se faire avorter, et c’est ainsi que l’on planifia une intervention tardive.
Lire la suite« Ma vie est belle même avec la trisomie 21 »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran de la vidéo de la Marche Pour la vie
Ce sont les paroles qu’un jeune Français porteur de la trisomie 21 prononça dans un discours donné lors de la Marche pour la Vie de Paris, le 20 janvier 2019.
Vidéo trouvée sur le Salon beige :
Les députés irlandais refusent de protéger les bébés nés vivants d’un avortement et les enfants à naître handicapés
Par Anna Reynolds (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Quelques mois à peine après l’adoption du référendum irlandais visant à éliminer les protections légales pour les enfants à naître, ses politiciens ont rejeté les protections, découlant du bon sens, pour prévenir les avortements discriminatoires, ainsi que les protections pour les enfants nés vivants lors d’un avortement.
Les politiciens pro-vie ont présenté un amendement à la loi légalisant l’avortement qui protégerait les bébés à naître contre les avortements discriminatoires fondés sur le sexe ou le handicap, que les législateurs ont rejeté par un vote de 71 contre 21. Les législateurs irlandais ont également examiné un amendement qui exigeait que des efforts soient faits pour préserver la vie d’un bébé né vivant suite à un avortement. Cet amendement a également été rejeté par 59 voix contre 39.
Le ministre irlandais de la Santé, Simon Harris, a déclaré que l’amendement contre les avortements discriminatoires n’était pas nécessaire, affirmant que « la législation [légalisant l’avortement] ne prévoit pas l’interruption de grossesse pour des raisons de sexe, race ou handicap », ajoutant que ces protections « stigmatisent les femmes ». Jusqu’à présent, Harris a aussi 1) exigé que tous les avortements volontaires soient payés avec l’argent des contribuables, 2) sapé la protection de la conscience des professionnels de la santé pro-vie, et 3) l’intention d’interdire les manifestations pacifiques pro-vie devant les établissements où se font avorter les femmes, car cela pourrait « être cause d’angoisse » pour celles-ci.
Lire la suiteÉtats-Unis : la Cour suprême est-elle devenue Pro-vie ?
Par Vivien Hoch (Dreuz.info)
Clarence Thomas et Samuel Alito sont considérés comme des pro-vie fiables par les organisations Américaines, très scrupuleuses et rigoureuses.
John Roberts a généralement voté avec les conservateurs, mais il a déçu les pro-vie sur quelques cas critiques.
Par contre, les pro-vie Américains ont été impressionnés par la première année de Neil Gorsuch sur le terrain, qui a très bien voté dans au moins deux affaires qui concernent l’avortement et le respect de la famille traditionnelle. Un excellent choix de Trump et de son administration.
Brett Kavanaugh remplace le faux conservateur Anthony Kennedy. Ce dernier avait été l’un des plus ardents défenseurs de la culture de mort, dans le cas de l’arrêt en faveur du mariage gay (Obergefell v. Hodges), ou de celui de soutien du Planning familial promoteur de l’avortement (Parenthood v. Casey). Les pro-vie sont confiants, mais encore incertains quant au nouveau juge Brett Kavanaugh. Mais Neil Gorsuch suscitait aussi du scepticisme. Et il a été balayé rapidement. Il suffit de voir comment les forces gauchistes se sont déchaînées au-delà de toute raison contre sa nomination. A ce propos, The American conservative a même parlé d’une « Affaire Dreyfus » : « un phénomène dont la signification dépasse largement les faits et les acteurs. C’est un symbole condensé de deux visions du monde en plein affrontement ». C’est bien évidemment un signe pour se réjouir de sa nomination récente. Il est le signe du basculement définitif de la Cour suprême du côté conservateur.
Lire la suiteLe Canada parmi les quatre pays qui défendent le moins la vie humaine à naître
Olivier Bault, correspondant à Varsovie (Réinformation.TV) — Lunar Caustic/Flickr/Wikimedia Commons
Plusieurs mythes ont la vie dure en ce qui concerne l’avortement dans le monde, et l’association polonaise d’avocats et juristes pro-vie et pro-famille Ordo Iuris présentait mercredi à Varsovie un rapport destiné à rétablir quelques vérités. Cet effort s’inscrit dans le combat mené en Pologne pour interdire les avortements eugéniques. Ordo Iuris s’est donc intéressé aux législations sur l’avortement dans 196 pays du monde afin d’établir un classement international à la lumière de la protection de la vie humaine pendant sa phase de développement prénatal. Le premier mythe renversé par ce rapport, c’est celui d’une Pologne qui aurait une législation très restrictive en matière d’avortement. En réalité, cette affirmation n’est vraie qu’à l’échelle européenne car, à l’échelle mondiale, 126 pays sur 196 ont des législations plus restrictives que la Pologne, et plus de 160 ont des législations plus restrictives que la France. N’en déplaise aux progressistes français, il n’existe pas de droit international à l’avortement et la banalisation de l’avortement érigé en « droit inaliénable » de la femme est l’exception, et non pas la règle.
Le premier des mythes sur l’avortement : la France serait dans la norme et la Pologne aurait une législation exceptionnellement restrictive
En tête du classement, on trouve, outre Malte et l’Irlande (sans doute plus pour longtemps), principalement des pays d’Amérique latine et d’Afrique ainsi que certains pays musulmans et des îles du Pacifique. Tout en bas du classement se trouvent des pays européens, les Etats-Unis, Singapour et enfin quatre pays où il est possible d’avorter sur simple demande pendant les neuf mois de la grossesse : la République populaire de Chine, la Corée du Nord, le Vietnam et… le Canada. Le classement des pays européens est fermé par la Grande-Bretagne (191e) où il est possible d’avorter sur simple demande jusqu’à la 24e semaine de grossesse, une étape du développement où l’on arrive parfois à sauver les bébés nés prématurément.
Lire la suiteL’avortement eugénique devant le Tribunal constitutionnel en Pologne
Par Olivier Bault, correspondant à Varsovie de Réinformation.TV
Du fait de son importance, l’affaire sera examinée par le Tribunal constitutionnel polonais réuni au complet, a informé en août sa présidente Julia Przyłębska en réponse à une lettre de deux députées du PiS qui s’inquiétaient de la lenteur de la procédure. Le 27 octobre dernier, un groupe de 107 députés de différents partis (majoritairement du PiS) a saisi le Tribunal constitutionnel pour lui demander de constater la non-conformité à la constitution du paragraphe de la loi polonaise « sur la planification familiale, la protection du fœtus humain et les conditions autorisant une interruption de grossesse » qui autorise l’avortement en cas de diagnostic d’anomalie ou maladie grave et incurable de l’enfant à naître.
38 ONG pro-vie européennes et américaines avec Ordo Iuris devant le Tribunal constitutionnel polonais
Selon maître Jerzy Kwaśniewski, président de l’organisation polonaise d’avocats et juristes pro-vie et pro-famille Ordo Iuris, le fait que le juge-rapporteur chargé du dossier est un catholique connu pour ses convictions pro-vie très fermes incite à l’optimisme sur la décision finale. En outre, le ministre de la Justice, qui est aussi le Procureur général, a remis au Tribunal constitutionnel un avis conforme à la thèse avancée par les 107 députés. La Diète a fait de même par voie de résolution votée à la majorité. Mercredi, l’Institut Ordo Iuris avait convoqué une conférence de presse pour présenter son propre avis remis au Tribunal constitutionnel en qualité d’amicus curiae (« ami de la cour »). Étaient également présents deux représentants d’ONG pro-vie étrangères venues exprimer au nom de 38 organisations pro-vie américaines et européennes (1) leur soutien à l’avis défavorable à l’avortement eugénique préparé par Ordo Iuris. Il s’agissait de Maria Madise, directrice internationale de l’ONG britannique Society for the Protection of Unborn Children, et du Néerlandais Hugo Bos de Civitas Christiana.
Lire la suiteDes centaines de médecins argentins manifestent contre l’avortement
Par Dorothy Cummings McLean — traduit par Campagne Québec-Vie
Buenos Aires, Argentine, 2 août 2018 (LifeSiteNews) — Ce n’est pas tous les médecins argentins qui ont envie d’assassiner un enfant à naître.
Des centaines de docteurs argentins pro-vie descendent dans la rue pour témoigner contre le mal de l’avortement à l’approche du vote du Sénat sur un projet de loi qui étendrait la permission d’avorter.
Si ce projet de loi est adopté, il mettra en danger la vie de tous les enfants à naître jusqu’à 14 semaines de grossesse. En outre, il autorisera de tuer les enfants à naître handicapés, ceux conçus dans le viol et ceux qui posent un danger pour la vie de leur mère, physiquement ou psychologiquement, jusqu’à la naissance. Actuellement, il est légal d’avorter les enfants à naître conçus dans le viol ou qui présentent une menace physique pour la santé de leur mère, mais seulement jusqu’à 14 semaines de grossesse.
Dans un article de l’Associated Press, la journaliste Almudena Calatrava a rapporté que certains des médecins pro-vie ont apporté des « poupées en forme de fœtus » et des pancartes disant « Je suis médecin, pas meurtrier ». Lors d’une récente manifestation, elle a écrit : « Ils ont déposé des blouses médicales blanches sur le sol devant le palais présidentiel ».
Lire la suiteVote favorable en Pologne d’une commission de la Diète pour le projet de loi citoyen contre l’avortement eugénique
Par Olivier Bault (Reinformation.tv)
En Pologne, la commission de la justice et des droits de l’homme de la Diète a voté lundi à 16 voix contre 9 en faveur du projet de loi contre l’avortement eugénique intitulé « Arrêtez l’avortement » (Zatrzymaj aborcję). Ce projet de loi est issu d’une initiative citoyenne qui avait recueilli à l’automne dernier plus de 830.000 signatures dans ce pays de 38 millions d’habitants. Il avait été approuvé en première lecture par l’assemblée plénière de la Diète le 10 janvier. Le même jour, l’initiative citoyenne concurrente des pro-avortement, en faveur d’une libéralisation totale de l’avortement jusqu’à la 12e semaine et de l’introduction d’un délit d’entrave à la française, était rejeté y compris par une partie de l’opposition libérale. Cette initiative concurrente avait recueilli un peu plus de 200.000 signatures.
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