Les médecins disaient qu’elle était en phase terminale et recommandaient son avortement. Mais...
Brianna.
By Newsroom (LiveActionNews) - Traduit par Campagne Québec-Vie
Un photographe australien a raconté l’histoire d’une petite fille nouveau-née qui s’était fait diagnostiquer avant la naissance d’une maladie génétique « terminale », mais elle s’est avérée en bonne santé dans les jours qui ont suivi sa naissance.
« Nous sommes en état de choc ! Nous sommes tous en train de nous remettre du choc ici aujourd’hui », écrivait Selena Rollason sur sa page Facebook Brisbane Birth Photography. « Tard hier, nous avons reçu la nouvelle que bébé Brianna a défiée les probabilités et est née, vrai miracle de Noël pour sa famille. »
Pendant la grossesse, on avait diagnostiqué chez la petite fille une maladie génétique rare et terminale due à un petit cervelet et à une hypoplasie pontocérébelleuse, un ensemble de maladies connexes qui affectent le développement du cerveau. Les médecins prédirent qu’elle vivrait peut-être quelques heures après la naissance ou peut-être jusqu’au début de l’âge adulte.
« La famille s’est fait dire de mettre fin à la grossesse » [en anglais « terminate », autant terminer pour raisons terminales...], dit Rollason. « Comme il n’y a pas de remède. Il n’y a pas de "solution". Il n’y a pas de réponse. »
Mais ses parents ont refusé l’avortement et ont poursuivi la grossesse, craignant de perdre leur petite fille après avoir perdu un autre enfant à 19 semaines de gestation moins d’un an auparavant. Quand Brianna fut née, tout le monde remarqua qu’elle allait mieux que prévu, car elle n’eut besoin que d’une aide respiratoire minime. Elle réussit également la première série de tests, et neuf heures après la naissance, elle respirait toute seule. Comme elle continuait à franchir des étapes que personne ne s’attendait la voir franchir, les médecins étaient estomaqués. Mais ils firent tout de même des tests pour déterminer le diagnostic officiel. Ils n’ont jamais pu découvrir une maladie.
Une semaine après sa naissance, les médecins jugèrent Brianna en bonne santé, aucune maladie génétique terminale d’aucune sorte.
« Les premiers symptômes diagnostiques qu’elle avait ont miraculeusement disparu et elle a été exonérée de cette maladie après avoir passé un million et un tests, allant des scanners oculaires, en passant par les tests rénaux, les ultrasons jusqu’à l’IRM du cerveau », a écrit M. Rollason.
« Je n’aurais pas cru cela si je n’avais pas assisté au dernier scan (je supportais la famille en tant que qu’accompagnateur de deuil et de naissance) et été témoin de l’examen du cerveau et vu le fluide de mes yeux ».
La famille de Brianna célèbre sa naissance et leur miracle. Ils veulent que son histoire soit partagée et ils ont l’intention d’en raconter davantage à l’avenir.
« [...] Bébé Brianna a prouvé que l’espoir doit toujours exister, » a dit Rollason, « et que les miracles (aussi petits soient-ils) peuvent vraiment se produire si nous croyons. »
Une mère qui refusa l’avortement donne naissance, malgré la perte de ses eaux à 13 semaines de grossesse
Par Lianne Laurence — Traduit par Campagne Québec-Vie
Burton, Angleterre, 10 décembre 2019 (LifeSiteNews) — Une Britannique qui s’était fait dire qu’elle aurait une fausse couche, après la perte de ses eaux à 13 semaines de grossesse, a donné naissance le 1er décembre à une fille de trois livres qu’elle a appelée son « miracle de Noël ».
Les médecins ont également dit à Kirsty Mizon, 23 ans, qu’elle portait un garçon, et ont proposé à plusieurs reprises à la jeune mère de se faire avorter, l’avertissant qu’elle risquait fort la septicémie et que son bébé serait mort-né ou handicapé, rapporte le Derbyshire Live.
Mais Mizon a refusé, et a porté son bébé pendant 16 semaines de plus, même si cela mettait sa vie en danger.
« Parfois, j’avais l’impression d’y passer. L’hémorragie était si grave que je perdais des caillots de sang de 10 cm [de long ?] », disait Mizon, qui est aussi mère de Leo, âgé de 3 ans, et de Logan, lui de 2 ans.
« Je ne savais pas si j’allais être assez forte pour traverser tout cela, mais je ne pouvais pas abandonner mon bébé. »
En même temps, Mizon se préparait au pire et avait planifié les funérailles de son bébé lorsqu’elle entra en travail prématuré à 29 semaines de grossesse, révéla-t-elle au Derbyshire Live.
Quand elle entendit son bébé pleurer, « c’était le meilleur sentiment, le meilleur son que j’eusse jamais entendu. »
Elle et son époux Lewis Peach, 26 ans, ont nommé leur « petite combattante » Lacey.
Lire la suiteUn homme crie à une petite fille en fauteuil roulant : « Tu aurais dû être avortée ! »
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie)
Une mère s’est ouverte au sujet d’une expérience traumatisante qui s’est produite lorsqu’elle a emmené sa fille de quatre ans à l’école. Emma Ross vit à Cheshunt, en Angleterre, avec ses enfants, Alex, 10 ans, et Quinn, 4 ans. Quinn est atteinte de la maladie de Perthes, une maladie non mortelle de la hanche qui peut rendre la marche douloureuse ; elle utilise donc un fauteuil roulant. La famille a été acculée par un homme qui leur a crié au visage que Quinn aurait dû être avortée. La police enquête maintenant sur cette affaire comme un crime haineux.
Mme Ross raconte que Quinn a été traumatisée après que l’étranger se fût approché d’eux et eût commencé à crier que Quinn aurait dû être avortée. « L’homme lui criait au visage en disant qu’elle n’aurait pas dû naître, qu’elle était un fardeau pour le NHS, un fardeau pour la société et que j’aurais dû la faire avorter si j’avais su qu’elle allait être handicapée », explique Mme Ross, selon le Mirror. « C’était épouvantable. Je l’ai repoussé, je me suis diligemment rendue à l’école et c’est l’école qui a appelé la police. »
La police du Hertfordshire a réagi en déclarant que les actes de l’homme étaient répréhensibles. « Une fillette de quatre ans de Cheshunt qui avait été maltraitée verbalement sur le chemin de l’école parce qu’elle était en fauteuil roulant a reçu l’appui d’agents de police spécialisés », a déclaré un porte-parole. « Quinn Ross, souffrant d’une maladie rare appelée maladie de Perthes, qui affecte le haut de l’os de la cuisse dans l’articulation de la hanche, était dans une allée quand un homme lui a crié après. »
Taresa Holden, un policier qui enquête sur les crimes haineux, a ajouté : « Personne ne devrait craindre de quitter la maison et de subir des mauvais traitements, en particulier une petite fille qui souffre déjà pour aller à l’école à cause d’une maladie rare ». Mais c’est exactement ce qui s’est passé, selon Mme Ross, qui a dit que Quinn a maintenant peur de quitter la maison dans son fauteuil roulant.
Lire la suiteGrande-Bretagne : une abominable pression exercée sur les femmes enceintes
Par Adèle Cottereau (Droit de naître) ― Photo : freepik
L’avortement forcé et sous pression devient monnaie courante au Royaume-Uni, en particulier dans le secteur médical. C’est ce que révèle un rapport de la Care Quality Commission (CQC), notamment suite à l’enquête sur des pratiques de vente choquantes de l’une des plus grandes chaînes de centres d’avortement du Royaume-Uni, Marie Stopes. Un rapport accablant, qui a contraint le « géant de l’avortement » à suspendre temporairement la moitié de ses services.
Une partie du rapport révèle notamment que les installations de Marie Stopes exerçaient des pressions sur les femmes, les encourageant à avorter leurs bébés.
La situation est telle que le personnel de la clinique a été jusqu’à recevoir des primes financières pour encourager les femmes à subir un avortement !
De nombreux témoignages viennent illustrer les révélations scandaleuses de l’enquête.
À chaque rendez-vous au long de la grossesse, et jusqu’à la naissance, soit une dizaine de fois, il a été proposé à une future maman, Natalie Halson, d’avorter sa fille, après que celle-ci ait été diagnostiquée avec le spina bifida. Cependant, c’est une fille en bonne santé qui est née…
Mme Halson témoigne : « Ils m’ont dit que l’avortement était la seule option et m’ont expliqué que si je poursuivais ma grossesse, mon bébé resterait dans une chaise roulante et n’aurait aucune qualité de vie. [La pression] était si insistante, même après avoir refusé à plusieurs reprises. »
Elle ajoute : « Je recommanderais à tous les parents à qui il est conseillé d’avorter que ce n’est pas la seule option, peu importe ce que les hôpitaux tentent de leur dire. Et suivez toujours votre instinct; quelque chose à l’intérieur m’a dit que mon bébé allait aller bien ; et regardez-la maintenant, elle est parfaite. »
Michael Robinson, directeur des communications et des campagnes de SPUC Écosse, dénonce : « La réalité scandaleuse qui se cache derrière la "politique du choix" est que les femmes enceintes sont de plus en plus exploitées et poussées à se faire avorter. Des recherches récentes menées par l’organisme caritatif britannique Abortion Recovery Care et Helpline (ARCH) ont révélé que 75% des clientes déclarent avoir subi un avortement parce qu’elles se sont senties sous pression. »
« Les récits de ces jeunes femmes qui ont subi des pressions pour faire avorter leurs enfants montrent non seulement un manque total de compassion et d’attention de la part du personnel médical, mais aussi à quel point le personnel médical est impliqué », dénonce-t-il à juste titre.
Béatification d’un prêtre, mort à Dachau pour s’être opposé à l’avortement et à l’eugénisme
Fours crématoires de Dachau.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos : ho visto nina volare/Flickr, Wikimedia Commons
Le 15 septembre 2019 eut lieu la béatification d’un courageux prêtre catholique, dans le diocèse de Limbourg en Hesse (Allemagne), célébrant le P. « Richard Henkes, déporté et mort à Dachau en 1945, pour s’être publiquement élevé contre l’eugénisme prôné par le régime national-socialiste », rapporte un article de la FSSPX.News. L’article continue :
Ordonné prêtre en 1925 dans la Société de l’Apostolat catholique — dont les membres sont aussi appelés « pallotins », du nom du fondateur, saint Vincent Pallotti (1795-1850) — Richard Henkes est de ces ecclésiastiques d’outre-Rhin qui ont vu clair dans l’idéologie néo-païenne du IIIe Reich.
A partir de 1941, le religieux se met à dénoncer la pratique de l’avortement. Etabli sous le régime de Weimar en 1927 en cas de danger pour la vie de la femme, l’avortement est rendu obligatoire en 1935 « pour des raisons eugéniques » par le régime hitlérien. Il combat aussi l’euthanasie des infirmes et des invalides en vue de « la purification raciale ».
Bienheureux P. Henkes
Le Père Richard Henkes finit par se faire arrêter et envoyer dans un camp de concentration, d’après Nominis :
Arrêté finalement le 8 avril 1943, il est déporté à Dachau où malgré des conditions inhumaines il maintient sa Foi priant et partageant avec ses camarades. En 1944, une épidémie de typhoïde frappe le camp il se porte volontaire pour soigner les malades dont de nombreux Tchèques... Atteint à son tour, il meurt après 5 jours d’agonie le 22 février 1945.
Il se dévouait notamment pour donner les derniers sacrements. Bienheureux Richard Henkes, priez pour nous !
Un Britannique porteur de trisomie 21 fête ses 77 ans
Par Lianne Laurence — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : gillnisha/Pixabay
Nottingham, Royaume-Uni, 29 août, 2019 (LifeSiteNews) — On ne s’attendait pas à que Georgie Wildgust vive au-delà de l’âge de 10 ans, mais l’homme de Nottingham a fêté son 77e anniversaire le 24 août dernier, en bonne santé et accompagné par sa famille et ses amis.
Nottingham, la ville de Robin des Bois. — Photo : Max Pixel
Né avec la trisomie 21, Wildgust est un jardinier à la retraite, décrit comme « très indépendant » par sa nièce, Nikki, Wright, qui lui rend visite chaque semaine à Watcombe Circus, une maison de soins pour personnes handicapées à Carrington où il habite avec 11 autres résidents, selon le Nottingham Post.
« Il est si heureux en tout temps. Il est incroyable. À sa naissance, sa mère s’est fait dire qu’il ne vivrait pas au-delà de l’âge de 10, mais regardez-le maintenant ! » s’exclama Wright.
« Sa mère lui a toujours dit qu’il était capable de faire n’importe quoi et c’est pour ça qu’il a toujours été très indépendant. Il n’aime pas qu’on lui dise quoi faire, mais je pense que c’est pour ça qu’il a atteint 77 ans » confia-t-elle au Nottingham Post.
Wright attribue également la longévité de son oncle à sa « vie sociale active » au centre, où il a déménagé en 1993 après la mort de sa mère.
Wildgust aime danser et chanter le karaoké, et « avait l’habitude de suivre des cours de théâtre chaque semaine, ce qu’il aimait. Il le fait moins maintenant, mais il reste occupé, » dit-elle.
« Je pense que le fait d’être occupé et de socialiser l’a vraiment aidé. Le personnel est fantastique ; c’est comme une famille ici. »
L’assistant en soins infirmiers, Javine Lacey a déclaré au Nottingham Post que Wildgust passe des heures à dessiner et à colorier.
« Il adore ça. Il n’écoute que BBC1 à la télé. Il saurait tout de suite s’il n’est pas sur la bonne chaîne » expliqua-t-elle.
« Il est un miracle. Il a connu des problèmes médicaux cette année et il a été mis en soins de fin de vie, mais il a rebondi », a ajouté Lacey.
« À son retour de l’hôpital, il a juste dit “ça va bien, chère ?” comme si rien ne s’était passé. »
Lire la suiteUne femme poursuit le NHS, selon elle, son fils trisomique aurait dû être avorté
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Le dépistage prénatal est devenu omniprésent dans le monde, et bien qu’il existe de nombreuses raisons légitimes de subir des dépistages prénataux qui n’impliquent pas l’avortement, pour trop de gens, ce n’est rien de plus qu’un moyen d’éliminer les enfants qu’ils jugent indignes de la vie. La combinaison de cet état d’esprit eugénique et d’une augmentation des tests prénataux a conduit à des événements encore plus inquiétants : des poursuites pour naissance « injustifiée »*, dont la dernière a été déposée contre le Service national de Santé (NHS) du Royaume-Uni. Edyta Mordel, Polonaise d’origine, a affirmé qu’elle n’a pas eu la chance de subir des tests prénataux, et que son fils Aleksander qui a maintenant quatre ans, est né avec la trisomie 21. Mme Mordel est maintenant à la recherche de 200 000 livres sterling (320 000 $) en dommages-intérêts, aux frais du NHS.
Selon The Telegraph, Mme Mordel était « très bouleversée et en colère » après la naissance d’Aleksander, alors qu’il était devenu évident qu’il avait la trisomie 21, et ce parce qu’elle se croyait en sécurité après avoir passé des examens (échographies ?). Cependant, le NHS affirme qu’elle a refusé les dépistages après avoir appris qu’il y avait un risque de fausse couche. L’échographiste a même pris la note « Down's screening declined, » fait qui est nié par Mme Mordel.
« Si elle m’avait demandé si je voulais un test pour la trisomie 21, j’aurais dit “oui” », a-t-elle déclaré lors d’une audience. « J’ai toujours été sûre de la décision ; c’est quelque chose que j’ai toujours voulu. J’avais même parlé avec la sage-femme par rapport au dépistage de la trisomie 21. Je m’étais informée. J’avais vu beaucoup de vidéos et lu sur le sujet. Je savais dès le départ que je serais d’accord sur le dépistage de la trisomie 21 et que je ne prendrais aucune autre décision. » Coldagh Bradley QC, son avocat, a expliqué, « Si Mme Mordel s’était vue offrir un avortement, elle et son partenaire Lukasz Cieciura, le père d’Aleksander, auraient convenu de mettre fin à la grossesse. »
Si Mme Mordel avait pu obtenir le dépistage qu’elle voulait, elle aurait probablement subi un avortement par dilatation et évacuation (ou D&E), l’avortement chirurgical, vu que, selon elle, le dépistage aurait eu lieu à 12 semaines. Étant la procédure d’avortement la plus courante du deuxième trimestre, le D&E est une procédure violente qui prend plusieurs jours et commence lorsque l’avorteur insère des laminaires dans le col de l’utérus de la mère. Plusieurs jours plus tard, après que le col de son utérus est dilaté, la mère retourne à l’hôpital, où l’avorteur utilise un instrument pointu appelé pince sopher pour déchirer le bébé en séparant chaque membre du torse, à un moment où il peut presque certainement ressentir de la douleur.
C’est le sort que Mme Mordel prétend être préférable pour son fils, tout simplement parce qu’il a un handicap. Comme Joelle Kelly, mère d’un enfant atteint de la trisomie 21, l'a déjà dit : « Pouvez-vous imaginer comment l’on doit ressentir ça ? Que les gens autour de vous, dans votre communauté, veuillent que vous ne soyez pas là ; je ne peux même pas l’imaginer. » Dans ce cas, Aleksander grandira et apprendra inévitablement que ce sont ses propres parents qui préféreraient qu’il n’existât pas.
Pratiquement toutes les personnes atteintes de trisomie 21 déclarent être heureuses, tandis que la majorité des parents d’enfants atteints de la trisomie 21 disent qu’ils aiment leurs enfants, qu’ils leur ont donné une perspective plus positive de la vie. De plus, les progrès de la médecine ont fait que les personnes atteintes de la trisomie 21 vivent plus longtemps, ainsi que des vies plus complètes et plus saines que jamais. Pourtant, ils sont toujours considérés par des gens comme Mme Mordel comme indignes du droit fondamental à la vie.
*Guillemets rajoutés. — A. H.
Des parents vont en justice parce que leur fille trisomique est « née de façon injustifiée »
Par Jonathon Van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie
Pétition : Non à l'avortement tardif au Québec
12 juin 2019 (LifeSiteNews) — Le mois dernier, la Cour suprême de Brisbane a accordé à un couple australien une prolongation pour poursuivre le personnel médical d’une clinique d’échographie de Gold Coast. On s’attend à ce que la poursuite en cours soit de gros calibre, avec des dommages-intérêts importants, ainsi qu’une poursuite pour préjudice corporel au nom de la mère. À première vue, les détails préliminaires donnent l’impression que le cas est extrêmement sérieux, ce qui amène à se demander ce que le médecin et les techniciens en échographie ont pu faire de mal.
Cette question a une réponse qui fait mal au ventre. Il s’avère que la fille du couple — maintenant une petite fille de quatre ans — soit atteinte de trisomie 21. Le couple ne s’y attendait pas, car un médecin et un échographiste leur avaient dit lors d’un rendez-vous en août 2014 que le risque d’anomalie chromosomique se situait dans le « bas de l’échelle » et que des tests supplémentaires étaient inutiles. Il s’est avéré qu’ils s’étaient trompés, et l’enfant a dû passer plusieurs semaines en soins intensifs avec une sonde d’alimentation après sa naissance.
Bien que la plupart des parents se seraient simplement sentis grandement soulagés de ce que leur fille s’en sorte bien, on pourrait penser que ces parents-ci ne l’ont pas été : ils poursuivent maintenant à la fois la clinique et le médecin traitant pour « naissance injustifiée » (wrongful birth), alléguant que le fait que le personnel médical ne les ait pas informés de l’état de leur fille était une erreur qui lui a permis de naître. S’ils avaient su qu’elle avait la trisomie 21, ils se seraient assurés qu’elle ne s’en serait pas sortie vivante en se procurant un avortement. Les « dommages-intérêts » que le couple réclame incluent le coût de l’éducation de leur petite fille non désirée.
Lire la suiteLa joie qu’apporte un enfant, même atteint d’anencéphalie
Michael et son frère atteint d'anencéphalie.
Par Newsroom (LiveActionNews) ― traduit par Campagne Québec-Vie
Students for Life Ireland a récemment diffusé l’histoire de Michael et de son frère John Paul Jr. Michael avait sept ans quand il a appris que sa mère attendait son sixième enfant. Il avait quatre sœurs et était tout excité d’apprendre que sa mère aurait un garçon : « Au court de la grossesse, on a appris que ça allait être un garçon et j’étais tout énervé! A-t-il révélé à Students for Life Ireland. Par contre, ils ont tout de suite vu qu’il avait une maladie, appelée anencéphalie et que ça voulait dire qu’il ne vivrait pas longtemps une fois né. J’étais découragé. Je voulais tellement, tellement avoir un frère. Au moment où j’en recevais un, on allait me l’enlever tout de suite après. »
L’anencéphalie est une maladie qui affecte le bon développement du crâne et du cerveau. Les bébés qui en sont atteints ne vivent généralement que de quelques heures à quelques semaines. La famille avait le cœur brisé, mais ils ont tout fait pour profiter du temps qu’il avait avec bébé John Paul Jr pendant qu’il était encore en sécurité dans le ventre de sa mère. Ils lui parlaient et l’incluaient dans les activités familiales autant qu’ils le pouvaient pour bâtir des souvenirs.
John Paul Jr a vécu pendant 17 minutes après sa naissance et, pour ce temps, il n’aura été qu’entouré d’amour.
« J’ai pu prendre mon petit frère, » dit Michael. « Je n’arrive pas à décrire comment je me sentais, mais tout en moi disait “Oui! Merci!” Même si je suis encore triste à cause de la perte, le moment pendant lequel j’ai tenu mon frère valait tout l’or du monde pour moi. Le fait que sa vie ait été si courte me l’a fait apprécier encore plus. Même s’il n’a vécu que 17 minutes, on a réussi à lui donner une vie remplie d’amour et j’aurais aimé qu’elle ait été plus longue. »
Lire la suiteTrisomie 21 et avortement eugénique
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : yulia84/Pixabay
Depuis que les nouveaux tests de dépistage de la trisomie 21 sont remboursés par la Sécurité sociale en France, l’inquiétude grandit par rapport à leur très probable utilisation dans un but eugénique. Car le DPNI est plus efficace que les autres tests ses prédécesseurs, souvent employés dans le but de savoir si l’enfant à naître était normal ou s’il était atteint de trisomie 21, pour s’en débarrasser, si trisomie il y avait, par un avortement. D’après FSSPX.News :
… Il s’agit d’un dépistage prénatal non invasif (DPNI) qui analyse, à partir d’un simple prélèvement sanguin, l’ADN du fœtus qui circule dans le sang maternel.
Remboursé depuis décembre 2018 par la Sécurité sociale, le DPNI a officiellement pour but de diminuer le nombre d’amniocentèses, et le risque de fausses couches qui en découle, mais il paraît surtout consacrer un but eugénique, puisque « avec le DPNI on devrait tomber, d’ici à trois ans, à 80 naissances [de trisomiques] par an », prédit le docteur Aimé Ravel, médecin à l’Institut Jérôme-Lejeune.
[…] jusqu’à cette nouvelle génération de tests, 600 enfants trisomiques parvenaient encore à passer chaque année sous les fourches caudines de l’interruption médicale de grossesse (IMG), responsable de 1 400 à 1 600 victimes par an depuis 2014…