Le Tribunal constitutionnel de Pologne déclare l’avortement eugénique inconstitutionnel !
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Shutterstock
Pour être surprenante, c’est une nouvelle surprenante ! C’est initialement grâce au travail acharné du groupe Zatrzymaj aborcję (Arrêtez l’avortement) que cette victoire pour la Vie est survenue aujourd’hui. Le groupe avait lancé une pétition en 2017, soutenue par les évêques catholiques, qui récolta 830 000 signatures en quelques semaines, obligeant ainsi la Diète (parlement polonais) à se pencher sur la question. Cependant, le débat s’enlisait, ce qui amena plusieurs députés à se saisir judicieusement du Tribunal constitutionnel. Selon Le blog d’Yves Daoudal :
C’est une grande victoire pour les futurs enfants trisomiques et leurs familles, et pour le respect de la vie humaine. Le tribunal constitutionnel de Pologne vient de juger anticonstitutionnel l’article de loi qui permet d’avorter en cas de « déficience fœtale grave et irréversible ou maladie incurable menaçant la vie du fœtus ».
En bref, l’avortement devient quasiment interdit en Pologne. Car il y avait un millier d’avortements par an, la plupart pour cause de trisomie.
La Grande-Bretagne maintient l’imposition de l’avortement à l’Irlande du Nord malgré ses protestations
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Chanikarn Thongsupa/Rawpixel
Le Gouvernement britannique avait profité l’année dernière de l’absence de gouvernement siégeant en Irlande du Nord pour imposer à cette nation constitutive un fort élargissement des limites d’avortement. Depuis que le gouvernement nord-irlandais s’est reformé, il a protesté contre la dictature de Londres qui a profité d’un moment de crise pour le contourner. La majorité de la population également est mécontente de cet empiétement sur leur autonomie, résultant déjà en plusieurs centaines d’avortements de bébés innocents. Selon Gènéthique :
La Chambre des Lords soutient massivement le projet visant à libéraliser l’avortement au Royaume-Uni, malgré l’opposition de l’Assemblée d’Irlande du Nord. Ce projet de loi ouvre la voie à l’avortement des enfants à naître, même avec des handicaps relativement légers. Il permet notamment d’avorter jusqu’à sa naissance un enfant même en bonne santé, dès lors qu’il a une fente labiale, une fente palatine ou encore s’il est atteint de trisomie 21.
L’Irlande du Nord a pourtant clairement manifesté son opposition à ce projet de loi : « Sur nos 90 députés, 75 ont voté contre les dispositions pour des raisons de handicap. Lorsque le Bureau d’Irlande du Nord a mené sa courte consultation, 79 % des personnes interrogées ont rejeté ces propositions » a souligné La Baronne Nuala O’Loan [membre de la Chambre des Lords].
Le Québec prévoit étendre l’accès au dépistage prénatal non invasif
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : valeria aksakova/Freepik
Le dépistage prénatal non invasif, ou test génomique prénatal non invasif (TGPNI) ou encore dépistage prénatal non invasif (DPNI), est déjà proposé à certains groupes de Québécoise enceintes présentant plus de risque d’avoir un enfant atteint de trisomie 21, et, selon Gènéthique :
« Les femmes dont le TGPNI révèle certaines anomalies se verront proposer une amniocentèse afin de détecter à 100 % la trisomie 21. »
Comme le nom du test l’indique il est non invasif, consistant simplement en l’analyse de fragments d’ADN acellulaire du bébé se retrouvant dans le sang maternel, dans le but de découvrir si le bébé a la trisomie 21 ou autres malformations génétiques. Ce test représente une amélioration par rapport à l’amniocentèse qui entraîne des risques de fausse-couche. Mais au fait, pourquoi donc vouloir s’assurer à 100 % que le bébé à naître a la trisomie 21 en lui faisant courir le risque d’un avortement spontané ?
Toujours est-il que le système de santé québécois planifie étendre l’accès au TGPNI par étape :
« Dans la première phase du déploiement, le test sera disponible dans deux établissements au Québec. De plus, seules les femmes qui participent aux Programmes québécois de dépistage prénatal pourront y avoir accès. » Par la suite, les autorités annoncent le déploiement « rapide » du test à travers la province.
Le problème avec ces dépistages, c’est qu’ils sont très souvent utilisés pour découvrir les malformations génétiques dans le but d’avorter le malheureux enfant à naître qui en serait atteint, d’où la quasi-disparition des trisomiques en Islande. Puisque le TGPNI n'est pas dangereux, plus de femmes le demanderont...
Pologne : retour du projet de loi citoyen contre l’avortement eugénique
Par Olivier Bault (Visegrád Post) ― Photo : Shutterstock
Pologne – Les 15 et 16 avril, la Diète polonaise examinait à nouveau une initiative citoyenne contre l’avortement qui lui avait été présentée en novembre 2017, après le rejet d’une autre en octobre 2016. La nouvelle initiative citoyenne s’intitulait Zatrzymaj aborcję (« Arrêtez l’avortement »). Contrairement à la précédente qui prévoyait une interdiction quasi totale de l’avortement en Pologne (sauf en cas d’avortement induit par des soins médicaux visant à sauver la santé physique ou la vie de la femme enceinte), la nouvelle initiative se concentre sur les avortements eugéniques. Son objectif est en effet de supprimer une clause de la loi polonaise de 1993 qui avait interdit les interruptions volontaires de grossesse rendues légales par la dictature communiste. Cette clause autorise l’avortement jusqu’à la 24e semaine lorsque « les examens prénataux ou d’autres indications médicales font apparaître une forte probabilité de handicap lourd et irréversible du fœtus ou de maladie incurable lui faisant courir un danger de mort », et son interprétation très large fait que, en Pologne aussi, une majorité d’enfants touchés par la trisomie 21 et par d’autres syndromes non létaux sont exterminés avant la naissance.
Contrairement aux affirmations mensongères ou simplement ignorantes de plusieurs médias français, le parti Droit et Justice (PiS) de Jaroslaw Kaczyński n’a pas voulu profiter de l’épidémie de Covid-19 et de l’interdiction des rassemblements — et donc des manifestations — pour faire passer en douce ce projet de loi citoyen contre les avortements eugéniques. À vrai dire, Kaczyński lui-même et les principales figures de son parti, y compris le premier ministre Mateusz Morawiecki, se passeraient sans doute bien de cette initiative citoyenne. Lors de la législature précédente, qui a pris fin avec les élections parlementaires d’octobre 2019, le PiS avait mis ce projet de loi dans ce que les Polonais appellent « le congélateur de la Diète ». Autrement dit, il l’avait approuvé en première lecture en le renvoyant en commission, puis l’avait bloqué en commission de manière à éviter un vote en deuxième lecture. Seulement quand il y a de nouvelles élections, les projets de loi citoyens doivent à nouveau être examinés en première lecture dans un délai de six mois après l’entrée en fonction de la nouvelle Diète. Un délai qui arrivait à son terme à la mi-mai, d’où la nécessité d’examiner les initiatives citoyennes en période de confinement. C’était le cas pour le projet « Arrêtez l’avortement », mais aussi pour un autre projet citoyen intitulé « Stop à la pédophilie », qui vise, lui, à interdire l’éducation sexuelle à la mode LGBT avec incitation des mineurs à passer à l’acte, c’est-à-dire l’éducation sexuelle selon les standards de l’OMS pour l’Europe. Le premier projet avait recueilli 830 000 signatures de citoyens, le second en avait recueilli 265 000.
Ces deux projets ont été renvoyés en commission après le vote en première lecture le 16 avril. La question de l’avortement eugénique a-t-elle donc été remise au « congélateur de la Diète » ? J’ai à nouveau interrogé Wojciech Murdzek, député catholique et pro-vie de la majorité, qui m’avait assuré en 2017, après le rejet du premier projet de loi citoyen, que cette nouvelle initiative allait déboucher sur une loi interdisant les avortements eugéniques. À l’époque, il était simple député. Aujourd’hui, après la démission de Jarosław Gowin, il a été nommé ministre des Sciences et de l’Enseignement supérieur après avoir occupé le poste de Secrétaire d’État au ministère du Développement. Contre toute attente, Wojciech Murdzek est toujours confiant. Une fois l’élection présidentielle passée (elle est normalement prévue pour le 10 mai, mais pourrait être reportée pour cause d’épidémie), il y aurait selon lui beaucoup de députés de la majorité décidés à faire aboutir cette initiative et reconnaître enfin, ainsi que le demande le Défenseur polonais des droits des enfants, que les enfants handicapés ont le même droit inaliénable à la vie que les autres. Le président Andrzej Duda a promis à plusieurs reprises qu’il signerait une telle loi si elle lui est présentée par le parlement.
L’Américaine Abby Johnson mobilise les Polonais contre l’avortement
Par Olivier Bault (Présent)
Connue mondialement depuis la sortie du film Unplanned, basé sur son histoire telle qu’elle l’a racontée dans le livre du même nom, la militante pro-vie américaine Abby Johnson était en Pologne du 11 au 15 février. Cette ancienne directrice de clinique-avortoir de Planned Parenthood (nommée « employée de l’année en 2008 ») s’est convertie à la défense de la vie en 2009 après avoir assisté à un avortement réalisé avec échographie sur un enfant à la 13e semaine de grossesse, puis s’est convertie à la foi catholique en quittant l’Eglise épiscopale (qui est ouvertement pro-avortement et pro-LGBT) en 2012. Elle est aujourd’hui mère de huit enfants et dirige l’organisation And Then There Were None spécialisée dans l’aide aux employés et personnels médicaux souhaitant quitter l’industrie de l’avortement (près de 560 personnes aidées à ce jour), mais elle est aussi très engagée dans l’aide aux femmes enceintes en difficulté. Elle milite en outre aux Etats-Unis et dans le monde en faveur de l’interdiction de l’avortement.
En Pologne, Abby Johnson s’est exprimée dans plusieurs églises du pays, y compris à l’important sanctuaire de la Providence divine de Lagiewniki, à Cracovie. Le dernier jour de sa tournée polonaise, elle participait à Varsovie à une conférence à la Diète où elle avait été invitée par le groupe parlementaire pour la vie et la famille. Abby Johnson s’en est alors pris à ces gens qui recherchent le « compromis » sur l’avortement, appelant les Polonais à voter pour les politiciens inconditionnellement pro-vie. Certes, a-t-elle convenu, la législation polonaise est bien meilleure que la législation américaine en ce qui concerne la protection du droit à la vie. « Mes amis, je suis ici aujourd’hui pour vous mettre en garde », a-t-elle toute fois lancé aux quelque 350 personnes réunies, parmi lesquelles votre correspondant, « vous pouvez penser “nous avons une meilleure loi” et “nous protégeons mieux nos enfants”, mais des compromis ont été passés même ici, en Pologne. Il y a toujours trois raisons qui permettent de déchiqueter des enfants innocents dans le ventre de leur mère. » Abby Johnson faisait allusion aux grossesses issues d’un viol, comme celle qui a donné naissance à son fils Jude, qu’Abby et son mari ont adopté en 2015 alors qu’il était un nouveau-né.
Elle faisait aussi allusion aux grossesses mettant en danger la santé physique ou la vie de la femme enceinte, qui sont des cas exceptionnels, mais surtout aux avortements eugéniques, dont une majorité, en Pologne comme ailleurs, concerne des enfants avec trois chromosomes 21 ou avec d’autres syndromes compatibles avec la vie. Or ces avortements sont généralement réalisés à un stade tardif, durant le deuxième trimestre de grossesse ― autorisés jusqu’à la fin du deuxième semestre de grossesse en Pologne, ils sont sans limite de délai en France –, et la militante américaine a raconté à l’assistance médusée comment, de l’aveu même de sages-femmes polonaises qui lui avaient livré leur témoignage trois jours plus tôt, des enfants sont noyés dans un seau rempli de formol sans aucune forme d’anesthésie quand ils ont le malheur de sortir vivants du ventre de leurs mères après un avortement raté (ce qui arrive assez régulièrement avec les avortements tardifs, et pas seulement en Pologne).
« Pouvez-vous imaginer une mort plus douloureuse pour un enfant ? », a demandé l’ancienne directrice de clinique de Planned Parenthood. « Cela se passe ici, dans vos hôpitaux, en Pologne. Le problème de l’avortement vous concerne aussi [...] Il y a eu des compromis de faits en Pologne, dans votre Parlement », a poursuivi Abby Johnson en appelant les Polonais à exiger de leurs députés qu’ils votent le projet de loi citoyen bloqué au Parlement depuis début 2018 par la majorité PiS. Un projet de loi visant à interdire les avortements eugéniques qui avait pourtant recueilli plus de 800 000 signatures dans ce pays de 38 millions d’habitants.
Son appel sera-t-il entendu par les Polonais ? Il a en tout cas été relayé dans de nombreux médias de droite. En outre, le Tribunal constitutionnel a été saisi une nouvelle fois le 23 décembre dernier par un groupe de 119 députés de la Diète (sur un total de 460) qui remettent en cause la constitutionnalité de la clause de la loi polonaise de 1993 autorisant les avortements en cas de maladie ou anomalie grave et incurable de l’enfant à naître, c’est-à-dire ceux que l’on qualifie justement d’avortements eugéniques. La saisine précédente, réalisée en 2017, n’avait pas été examinée et s’était éteinte avec la fin de la législature en cours en octobre dernier. Rappelons par ailleurs que le président Andrzej Duda, candidat à sa propre réélection en mai prochain, s’est engagé à ne pas opposer son veto à une éventuelle loi interdisant les avortements eugéniques. S’il est un pays européen où l’Américaine Abby Johnson a une chance d’être entendue après le succès du film Unplanned, c’est bien la Pologne. Egalement présent, le défenseur des droits des enfants Mikolaj Pawlak a fait remarquer qu’une telle conférence n’aurait pas pu avoir lieu dans l’enceinte du Parlement d’un pays comme l’Islande ― qui se vante d’avoir éliminé la trisomie 21 ― ou... la France.
Royaume–Uni : le combat de la maman d’un bébé trisomique
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître)
Dans un entretien accordé au journal The Sun le quatorze décembre 2019, Cheryl Bilsborrow, une réflexologue clinique du Lancashire et maman d’un petit enfant trisomique, confie ses inquiétudes sur la généralisation du dépistage prénatal au Royaume-Uni.
Lorsqu’à 43 ans, Cheryl est tombée enceinte de son quatrième enfant, l’hôpital lui a suggéré de passer un test de dépistage de la trisomie 21.
Les résultats ayant révélé de fortes probabilités pour que le bébé soit porteur de cette anomalie génétique, le couple a contacté une clinique privée proposant un Dépistage Prénatal Non Invasif pour 400 £. Peu de temps après, le couple a reçu un appel téléphonique d’une clinicienne qui leur a annoncé : « Vraiment désolée pour la mauvaise nouvelle, mais il y a 99 % de chances que vous ayez un bébé trisomique. »
Cheryl témoigne que dès le début, la perception de la maladie par les médecins était négative.
Jusqu’à lui proposer d’avorter à 38 semaines de grossesse ! Lors de l’échographie, le gynécologue lui a insinué : « Vous savez, nous avortons les bébés à terme avec le syndrome de Down »… !
Mais le couple est toujours resté ferme sur le fait qu’il voulait garder le bébé.
Aujourd’hui, leur fils Hector fait toute leur joie.
Avec son témoignage, Chéryl veut dénoncer « ce mensonge d’état » qui veut « faire croire qu’avoir un enfant trisomique est une malédiction ». Elle s’insurge contre le corps médical, qui « fait tout pour que les femmes qui portent un enfant atteint d’une malformation génétique avortent ».
« Cela me brise le cœur de penser que tant de bébés, comme le mien, pourraient être privés de leur chance de vivre une vie heureuse », conclut-elle.
En Angleterre, un bébé sur 1 000 naît avec le syndrome de Down.
Selon les chiffres de 26 centres hospitaliers, le test aurait provoqué l’avortement de trente pour cent de bébés atteints du syndrome de Down…
Comment Nettie et Lottie ont bousculé la vie de leur mère
Rachael Prescott avec ses filles, Nettie et Lottie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos : Instagram/DoublingDownMom
Voici l’histoire d’une petite famille qui compte maintenant deux garçons et deux filles — des jumelles trisomiques ! À la nouvelle de l’existence des jumelles à naître, les rêves mondains de Rachael et Cody ont chaviré, ils ne s’attendaient pas à ce que leur famille s’agrandît si vite, eux qui avaient déjà deux enfants. Leurs projets, vie professionnelle, économies, l’achat d’une nouvelle maison, se trouvaient contrecarrés selon Aletia :
« Je me sentais terrifiée. L’égocentrisme m’a aveuglée et m’a empêchée de voir plus loin que ma peur ». Mais aujourd’hui, explique-t-elle, elle a d’autres priorités et son rapport au temps a changé.
Sur son blog, la jeune femme raconte qu’elle a rapidement trouvé la force d’accueillir cette situation inattendue. Se confiant à l’Esprit saint, elle a senti la paix l’envahir.
Nettie et Lottie.
Heureusement que ces parents ne se sont pas laissés entraîner par l’égoïsme contemporain qui sacrifie l’enfant à naître sur l’autel du Moi, des affaires professionnelles et du plaisir.
Confiants en Dieu, ces parents ne sont pas au bout de leurs peines… ou de leurs surprises, d’après Aletia :
Ce n’était pourtant que le début de leur aventure familiale. Une échographie révèle en effet des malformations cardiaques et la probabilité d’une trisomie 21 chez ses deux enfants. Inquiets, les médecins conseillent au couple d’interrompre la grossesse, mais Rachael et Cody s’accrochent à la vie de leurs filles. À la naissance, leur trisomie se confirme.
« À première vue, mon monde ne s’effondrait pas », raconte la jeune maman, qui ne nie pas les difficultés. Mais même si leurs projets et leur façon de se projeter dans l’avenir sont fortement ébranlés, ils reçoivent un soutien très fort. « L’amour a jailli autour de nous. La famille, les amis et même des étrangers nous ont apporté leur soutien et leur prière ».
Cody Prescott avec ses deux filles Nettie et Lottie.
Cody et Rachael découvrirent donc ce que comporte le handicap méconnu de la trisomie 21, le dénigrement dont font l’objet les personnes qui en sont atteintes (surtout celles à naître), le peu de cas qui en est fait dans le milieu de la santé. Ces deux parents combattent pour dissiper les préjugés et idées préconçues liés aux trisomiques, témoignant de leur amour pour leurs filles et la joie qu’elles leur procurent, disant : « Je ne les changerais pour rien au monde, mais je changerais le monde pour elles ».
Nettie et Lottie.
Un réseau pro-avortement arrive en Pologne, avec le soutien du principal quotidien de gauche
Par Olivier Bault — Visegrad Post
Pologne — Arrivée en Pologne d’un réseau proposant des avortements à l’étranger. Le défenseur des droits des enfants réagit. Un grand journal de gauche fait la publicité de l’arrivée en Pologne de l’Abortion Support Network. Une organisation d’avocats et le défenseur des droits des enfants réagissent.
Le principal quotidien de gauche en Pologne, Gazeta Wyborcza, a consacré sa première page du jeudi 12 décembre à l’ouverture depuis la veille d’un fonds dédié à l’avortement spécialement pour les femmes polonaises. L’opération est conduite par l’Abortion Support Network (réseau de soutien à l’avortement, ASN), une organisation britannique qui fournit une assistance financière et pratique aux femmes souhaitant se faire avorter mais vivant dans des pays où cette pratique est interdite. Dans son article de Une, le journal polonais a donné toutes les informations nécessaires à destination des Polonaises qui envisageraient un avortement, y compris un numéro de téléphone spécial où il est possible d’obtenir des pilules abortives ou d’organiser un avortement chirurgical dans un autre pays européen qui sera choisi en fonction de l’étape de la grossesse. Avec l’ASN, six organisations de quatre pays différents joignent leurs efforts pro-avortement dans le cadre d’une initiative appelée « Avortement sans frontières », selon les informations publiées par Gazeta Wyborcza. Parmi elles, il y a deux organisations polonaises, dont une qui se fait appeler « Abortion Dream Team ».
La loi polonaise sur l’avortement, qui date de 1993, est plus restrictive que les lois en vigueur dans la plupart des pays européens. Elle autorise les avortements dans trois cas de figure : quand il y a danger pour la vie ou la santé physique de la femme enceinte (sans limite de délai), quand la grossesse est issue d’un viol ou d’un inceste (jusqu’à la 12e semaine), ou quand le diagnostic prénatal de l’enfant conclut à une anomalie ou maladie grave et incurable (jusqu’à la 24e semaine). Chaque année, un peu plus de 2000 avortements sont réalisés légalement dans les hôpitaux polonais selon les données de l’assurance maladie obligatoire (NFZ), même si les statistiques officielles publiées par le ministère de la Santé en laissent apparaître moitié moins sur la base des déclarations envoyées par les hôpitaux du pays. Avant 1993, la loi sur l’avortement datant de la dictature communiste permettait de se faire avorter gratuitement sur simple demande jusqu’à la 12e semaine de grossesse.
Dans l’édition du 12 décembre de Gazeta Wyborcza, une militante de l’« Abortion Dream Team » a cité l’Allemagne, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne comme étant les pays où les femmes enceintes depuis plus de 12 semaines pourraient aller se faire avorter avec une prise en charge de l’Abortion Support Network. L’ASN promet aux femmes polonaises une assistance complète pour leurs procédures d’avortement médicalisé à l’étranger, y compris en ce qui concerne l’assistance linguistique et les nuitées. Pour les femmes dont l’avortement peut se faire par voie pharmaceutique, les pilules abortives doivent être envoyées par l’organisation néerlandaise Women Help Women (« les femmes aident les femmes »), même si, comme le reconnaît lui-même ce journal pro-avortement, il est illégal d’importer en Pologne des médicaments sans les autorisations officielles nécessaires. Le quotidien Gazeta Wyborcza ne s’est d’ailleurs pas contenté de sacrifier la majeure partie de sa première page du 12 décembre pour faire la publicité gratuite de la proposition de l’ASN à destination des Polonaises, puisqu’il a aussi publié en page 2 un éditorial approbateur dans lequel la situation de la Pologne est comparée à celle de l’Irlande il y a peu. Le journal a en outre consacré toute sa page 9 à un entretien avec Mara Clarke, la femme qui a fondé l’Abortion Support Network en 2009.
Lire la suiteLes médecins disaient qu’elle était en phase terminale et recommandaient son avortement. Mais...
Brianna.
By Newsroom (LiveActionNews) - Traduit par Campagne Québec-Vie
Un photographe australien a raconté l’histoire d’une petite fille nouveau-née qui s’était fait diagnostiquer avant la naissance d’une maladie génétique « terminale », mais elle s’est avérée en bonne santé dans les jours qui ont suivi sa naissance.
« Nous sommes en état de choc ! Nous sommes tous en train de nous remettre du choc ici aujourd’hui », écrivait Selena Rollason sur sa page Facebook Brisbane Birth Photography. « Tard hier, nous avons reçu la nouvelle que bébé Brianna a défiée les probabilités et est née, vrai miracle de Noël pour sa famille. »
Pendant la grossesse, on avait diagnostiqué chez la petite fille une maladie génétique rare et terminale due à un petit cervelet et à une hypoplasie pontocérébelleuse, un ensemble de maladies connexes qui affectent le développement du cerveau. Les médecins prédirent qu’elle vivrait peut-être quelques heures après la naissance ou peut-être jusqu’au début de l’âge adulte.
« La famille s’est fait dire de mettre fin à la grossesse » [en anglais « terminate », autant terminer pour raisons terminales...], dit Rollason. « Comme il n’y a pas de remède. Il n’y a pas de "solution". Il n’y a pas de réponse. »
Mais ses parents ont refusé l’avortement et ont poursuivi la grossesse, craignant de perdre leur petite fille après avoir perdu un autre enfant à 19 semaines de gestation moins d’un an auparavant. Quand Brianna fut née, tout le monde remarqua qu’elle allait mieux que prévu, car elle n’eut besoin que d’une aide respiratoire minime. Elle réussit également la première série de tests, et neuf heures après la naissance, elle respirait toute seule. Comme elle continuait à franchir des étapes que personne ne s’attendait la voir franchir, les médecins étaient estomaqués. Mais ils firent tout de même des tests pour déterminer le diagnostic officiel. Ils n’ont jamais pu découvrir une maladie.
Une semaine après sa naissance, les médecins jugèrent Brianna en bonne santé, aucune maladie génétique terminale d’aucune sorte.
« Les premiers symptômes diagnostiques qu’elle avait ont miraculeusement disparu et elle a été exonérée de cette maladie après avoir passé un million et un tests, allant des scanners oculaires, en passant par les tests rénaux, les ultrasons jusqu’à l’IRM du cerveau », a écrit M. Rollason.
« Je n’aurais pas cru cela si je n’avais pas assisté au dernier scan (je supportais la famille en tant que qu’accompagnateur de deuil et de naissance) et été témoin de l’examen du cerveau et vu le fluide de mes yeux ».
La famille de Brianna célèbre sa naissance et leur miracle. Ils veulent que son histoire soit partagée et ils ont l’intention d’en raconter davantage à l’avenir.
« [...] Bébé Brianna a prouvé que l’espoir doit toujours exister, » a dit Rollason, « et que les miracles (aussi petits soient-ils) peuvent vraiment se produire si nous croyons. »
Une mère qui refusa l’avortement donne naissance, malgré la perte de ses eaux à 13 semaines de grossesse
Kirsty Mizon avec son bébé
Par Lianne Laurence — Traduit par Campagne Québec-Vie
Burton, Angleterre, 10 décembre 2019 (LifeSiteNews) — Une Britannique qui s’était fait dire qu’elle aurait une fausse couche, après la perte de ses eaux à 13 semaines de grossesse, a donné naissance le 1er décembre à une fille de trois livres qu’elle a appelée son « miracle de Noël ».
Les médecins ont également dit à Kirsty Mizon, 23 ans, qu’elle portait un garçon, et ont proposé à plusieurs reprises à la jeune mère de se faire avorter, l’avertissant qu’elle risquait fort la septicémie et que son bébé serait mort-né ou handicapé, rapporte le Derbyshire Live.
Mais Mizon a refusé, et a porté son bébé pendant 16 semaines de plus, même si cela mettait sa vie en danger.
« Parfois, j’avais l’impression d’y passer. L’hémorragie était si grave que je perdais des caillots de sang de 10 cm [de long ?] », disait Mizon, qui est aussi mère de Leo, âgé de 3 ans, et de Logan, lui de 2 ans.
« Je ne savais pas si j’allais être assez forte pour traverser tout cela, mais je ne pouvais pas abandonner mon bébé. »
En même temps, Mizon se préparait au pire et avait planifié les funérailles de son bébé lorsqu’elle entra en travail prématuré à 29 semaines de grossesse, révéla-t-elle au Derbyshire Live.
Quand elle entendit son bébé pleurer, « c’était le meilleur sentiment, le meilleur son que j’eusse jamais entendu. »
Elle et son époux Lewis Peach, 26 ans, ont nommé leur « petite combattante » Lacey.
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