Un hôpital en Irlande : 95 % des bébés atteints de trisomie 21 sont avortés
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ermolaev Alexandr/Adobe Stock
3 janvier 2023 (LifeSiteNews) — L’automne dernier, j’ai pu passer quelques semaines en Irlande, sur la route du Renewal Tour pour parler de mon livre « Patriots : The Untold Story of Ireland's Pro-Life Movement (Patriotes : L’histoire inédite du mouvement pro-vie en Irlande) », avec une brochette d’autres intervenants, détaillant une vision pour le renouvellement d’une culture de la vie.
Les militants irlandais de l’avortement, comme l’avaient prédit les pro-vie, ont continué à faire pression sans relâche en faveur d’un élargissement du régime d’avortement, en exigeant que des garanties fragiles — telles que la période d’attente de trois jours (au cours de laquelle 1 000 femmes changent d’avis chaque année) — soient supprimées.
Et puis il y a la guerre eugénique totale contre les personnes atteintes de trisomie 21.
Les sociétés qui réussissent à éliminer les personnes trisomiques changent littéralement leur paysage humain. En 2018, lorsque j’étais en Irlande pendant quelques semaines avant le référendum sur l’avortement, mes collègues et moi l’avons remarqué : dans des villes comme Dublin, il n’était pas du tout inhabituel de voir des personnes trisomiques. Elles font tout simplement partie de la société. Ce n’est que lorsque nous avons vu à quoi ressemblait la société irlandaise que nous avons réalisé à quoi la nôtre devrait ressembler — mais [chez nous], ces personnes sont aspirées du ventre de leur mère et enfermées dans des seaux à déchets biologiques, puis jetées à la poubelle.
Au Canada et dans d’autres pays occidentaux, presque tous les enfants recevant un diagnostic de trisomie 21 sont tués dans l’utérus. Pas certains, presque tous. L’Islande s’est vantée de guérir la trisomie, mais en fait elle a simplement éliminé ces personnes. Au Royaume-Uni, la limite pour un avortement est de 24 semaines — mais vous pouvez avorter jusqu’à la naissance si l’enfant est trisomique. Les Britanniques font une exception si vous voulez tuer l’une de ces personnes — et un procès intenté par Heidi Crowter, une jeune femme trisomique qui affirmait que cette loi ne respectait pas sa vie et celle des autres survivants de ce régime eugénique, n’a malheureusement pas abouti.
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Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Depositphotos
28 novembre 2022 (LifeSiteNews) — Les groupes de pression pro-avortement ont subi une défaite lors d’un récent procès devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).
L’affaire d’une femme polonaise, appelée « Mme B.B. », qui a poursuivi la Pologne parce qu’elle n'avait pas pu obtenir d’avortement, a été déclarée irrecevable et rejetée par la CEDH.
Ce procès était important, car la femme qui poursuivait la Pologne était soutenue par de grands acteurs du monde de l’avortement, notamment le Centre pour les droits reproductifs, le Commissaire polonais aux droits de l’homme, la Fédération pour les femmes et la planification familiale et la Fondation Helsinki pour les droits de l’homme.
L’affaire s’inscrivait « dans le cadre d’un programme de litiges stratégiques mené par des organisations non gouvernementales polonaises » pour attaquer les lois restrictives de la Pologne en matière d’avortement, selon le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), une ONG pro-vie qui a soumis une déclaration en tant que tierce partie à l’affaire devant la CEDH.
La femme qui a poursuivi la Pologne « est devenue enceinte à la fin de 2013 » et, plus tard dans la grossesse, les médecins ont diagnostiqué chez son enfant à naître de graves anomalies. Elle a réclamé un avortement, mais le médecin a refusé de procéder « pour des raisons d’objection de conscience ».
« La requérante a tenté d’obtenir un avortement dans un autre centre médical, mais a été informée que la grossesse était dans sa vingt-quatrième semaine et que, par conséquent, l’avortement n’était plus légal dans son cas », indique le résumé de l’affaire par la CEDH. L’enfant est finalement né par césarienne, avec de multiples malformations, et est décédé quelques jours après l’accouchement.
Lire la suiteUn tribunal britannique rejette la requête en cour d’une personne atteinte de trisomie appelant à protéger les bébés handicapés
Heidi Crowter et James Carter.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
25 novembre 2022, Londres (LifeSiteNews) — La cour d’appel du Royaume-Uni a rejeté la requête d’une jeune femme atteinte de trisomie 21 visant à faire abroger la législation qui permet que les enfants à naître souffrant de handicaps puissent être avortés jusqu’au moment de la naissance.
« La Cour reconnaît que de nombreuses personnes atteintes du syndrome de Down et d’autres handicaps seront bouleversées et offensées par le fait qu’un diagnostic de handicap grave pendant la grossesse est considéré par la loi comme une justification de l’avortement, et qu’elles peuvent considérer que cela implique que leur propre vie a moins de valeur », peut-on lire dans la récente décision de la Cour, rédigée par les juges Underhill, Thirlwall et Peter Jackson.
« Mais elle estime que la perception de ce que la loi implique n’est pas en soi suffisante pour donner lieu à une ingérence dans les droits de l’article 8 (vie privée et familiale, consacrée par la Convention européenne des droits de l’homme) », a ajouté la Cour.
Réagissant au jugement sommaire, l’opposante à la loi, Heidi Crowter, 27 ans, elle-même atteinte de trisomie 21, a déclaré aux journalistes à l’extérieur du palais de justice de Londres : « Je suis très contrariée de perdre à nouveau, mais je vais continuer à me battre parce que nous avons déjà informé et fait évoluer les cœurs et les esprits et changé les opinions des gens sur la loi. »
'It makes me feel I should be extinct', says Heidi Crowter after legislation which allows the abortion of babies with Down's syndrome up until birth is upheld
— Sky News (@SkyNews) November 25, 2022
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Mme Crowter a également déclaré qu’elle envisagerait de porter son affaire devant la Cour suprême, ajoutant que la décision de la cour d’appel « me dit que je ne suis pas estimée et que j’ai beaucoup moins de valeur qu’une personne non trisomique ».
Lire la suite« Les avortements tardifs sont pratiqués ici chaque semaine » - une infirmière de l’Hôpital général juif
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Unsplash
Une infirmière de l’Hôpital général juif de Montréal a informé Campagne Québec-Vie que les avortements tardifs, c’est-à-dire à 20 semaines de gestation et plus, seraient commis de façon « hebdomadaire » à ce célèbre hôpital de Montréal.
Selon le site de l’hôpital, celui-ci a été fondé en 1934 et c’est un centre hospitalier à vocation universitaire qui est l’un des hôpitaux de soins actifs les plus grands et les plus occupés de la province.
L’infirmière de l’hôpital, qui désire conserver son anonymat, nous a contactés après s’être aperçue qu’un avortement avait pris place dans son milieu de travail à 24 semaines de grossesse pour une raison eugénique, soit d’être atteint de trisomie 21.
« Je travaille à l’Hôpital général juif en tant qu’infirmière. La semaine passée, j’ai découvert qu’il y avait une femme enceinte de 24 semaines d’un enfant atteint de trisomie 21 qui était dans la salle de cas pour un avortement thérapeutique. J’étais dévastée de voir un avortement aussi tardif prendre place à mon lieu de travail. Étant donné que j’étais si perturbée, j’ai demandé à Brian [Vice-Président de Campagne Québec-Vie — éd.] de prier pour cet enfant et sa mère. Malheureusement, l’avortement a pris place et je prie encore que la femme réalise l’atrocité qui s’est passé et qu’elle recherche la guérison à travers la miséricorde de Dieu » partage l’infirmière en question.
« J’ai vu un autre avortement thérapeutique sur l’horaire cette semaine de 33 semaines, c’est arrivé encore une fois, je n’avais jamais réalisé précédemment la fréquence à laquelle ils ont lieu » — Photo : Unsplash
Elle rajoute : « J’avais entendu auparavant que les avortements prennent place à l’hôpital où je travaille, évidement, mais pour la plupart, j’avais l’impression qu’ils prennent place à un stade moins avancé, soit à moins de semaines, pour ne pas dire que c’est mieux, mais la procédure est beaucoup moins compliquée à moins de semaines. Je pensais que l’hôpital les faisait jusqu’à 8 semaines, mais j’ai appris à travers une collègue que les avortements au stade de grossesse avancés avaient aussi lieu dans la salle de cas et qu’il faut le respecter… »
Elle dit aussi tristement : « J’ai vu un autre avortement thérapeutique sur l’horaire cette semaine de 33 semaines, c’est arrivé encore une fois, je n’avais jamais réalisé précédemment la fréquence à laquelle ils ont lieu ».
Après notre entrevue, l’infirmière me rapporte que selon sa collègue de travail, ces « procédures » auraient lieu de façon hebdomadaire.
Elle conclut : « Ce que je trouve effrayant, c’est que cet enfant a été avorté à 24 semaines alors qu’à l’hôpital où je travaille, nous avons une unité de soin intensif excellente et nous avons tellement de bébés de 24 ou 27 semaines qui vivent grâce à ces soins intensifs que nous leur procurons ! Alors c’est stupéfiant. Si la patiente veut garder son enfant, nous faisons tout ce que nous pouvons pour maintenir l’enfant en vie. Nous le mettons dans un incubateur, nous lui donnons de l’oxygène et même un tube pour le nourrir. Nous faisons tellement d’interventions parce que la mère veut garder l’enfant. Mais, dans le cas contraire, si la mère soudainement décide qu’elle veut un avortement (à 21 semaines ou plus), c’est ce qu’on finit par faire ».
Lire la suiteElle quitte l'Hôpital général juif et annule l'avortement tardif de son fils à 22 semaines
Samuel David à 9 mois avec les 3 autres enfants et sa famille
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Catherina David
Catherina David est une mère au foyer de quatre enfants qui nous a contactés pour partager un beau témoignage au sujet de son plus jeune enfant, Samuel David. Elle nous a d’abord contactés pour obtenir des prières et du soutien pendant sa grossesse. Aujourd’hui, elle souhaite partager avec nous, en détail, comment son histoire s’est déroulée. Elle a découvert qu’elle était enceinte à presque 9 semaines de grossesse alors qu’elle déménageait du Québec à l’Ontario.
Au départ, elle était très excitée et heureuse d’être de nouveau enceinte. À 5 mois de grossesse, son médecin lui a demandé de faire un test supplémentaire qui a révélé que son bébé était atteint de trisomie 21 (syndrome de Down).
Après avoir donné naissance à trois enfants en parfaite santé, ce fut certainement un grand choc pour elle. Elle admet qu’elle était dévastée et ne savait pas comment réagir. Elle a pleuré toute la journée en apprenant la nouvelle, puis toute la semaine suivante.
Lorsqu’elle a rencontré son médecin après avoir appris la nouvelle, celui-ci lui a dit : « Je vous laisse décider si vous voulez garder le bébé, si vous voulez ou non poursuivre la grossesse. Et si vous voulez l’interrompre, nous ferons en sorte que ce soit aussi facile que possible pour vous, mais vous devrez aller à l’hôpital pour un accouchement normal [provoqué] ».
Elle s’est rendue à l’hôpital général juif pour l’avortement, puis elle a changé d’avis et décidé de garder le bébé. Catherina a été guidée par sa foi et par un rêve qu’elle a fait, qui, selon elle, venait de Dieu, et l’a aidée à résister à la tentation de mettre fin à la vie de son enfant.
Lire la suiteC’est une erreur de tuer des bébés par avortement simplement parce qu’ils sont handicapés
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : oksix/Adobe Stock
Quand la société a-t-elle commencé à adhérer à la notion selon laquelle tuer un enfant malade relève de la « compassion » ?
Tant que l’enfant n’est pas encore né, il est considéré comme acceptable — même jusqu’au neuvième mois de grossesse — de mettre fin à sa vie par l’avortement. Soumettre l’enfant malade à une mort violente et prématurée est accepté, tandis que protéger ces innocents par des lois pro-vie est considéré comme méprisable.
Ainsi, la couverture médiatique de l’histoire tragique d’une famille de Louisiane après le diagnostic d’une anomalie potentiellement fatale chez leur enfant à naître.
Au début de sa grossesse, la mère, Nancy Davis, a déclaré que son bébé à naître avait été diagnostiqué comme souffrant d’acranie, une maladie généralement mortelle dans laquelle le crâne du bébé ne se développe pas.
Nancy Davis a déclaré avoir demandé un avortement dans un hôpital de Baton Rouge, mais celui-ci a refusé en raison de la nouvelle loi pro-vie de l’État.
« En gros, ils ont dit que je devais porter mon bébé pour l’enterrer », a déclaré Mme Davis lors d’une conférence de presse en août.
Mais au lieu de porter son bébé, elle a décidé de parcourir 2 253 km pour avorter de son enfant à naître dans un établissment de Planned Parenthood à New York au début du mois, selon le Daily Advertiser.
Pendant ce temps, des organes de presse prétendument impartiaux couvrant l’histoire de Mme Davis ont utilisé des mots comme « forcé » et « refusé » pour vilipender les législateurs de Louisiane qui tentent de protéger les bébés à naître contre les morts violentes par avortement. Cette semaine, dans le Dr Phil Show, Lila Rose, présidente et fondatrice de Live Action, a été critiquée pour avoir défendu la vie des enfants à naître.
« Tuer le bébé avant qu’il ne meure naturellement n’est jamais la solution. Cela viole le principe fondamental de la médecine : guérir ou apporter du réconfort, ne jamais nuire », a déclaré Rose à l’auditoire hostile. « La réalité est que l’avortement ne résout ni ne guérit aucun problème — il ne fait que tuer un bébé. »
Lire la suiteLes avortements chutent de 90 % en Pologne suite à l’interdiction de tuer les enfants à naître atteints d’anomalies congénitales
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Volodymyr/Adobe Stock
4 août 2022 (LifeSiteNews) — De nouvelles données du ministère de la Santé de Pologne montrent que le nombre d’avortements légaux a chuté de 90 % de 2020 à 2021 après que ce pays essentiellement catholique ait rendu illégal le meurtre d’enfants à naître basé sur un diagnostic médical prénatal tel que le syndrome de Down (Trisomie 21).
Selon les données, 1 076 avortements ont été pratiqués en Pologne en 2020, contre 107 en 2021.
Ce déclin précipité est attribué à l’arrêt rendu en octobre 2020 par la Cour constitutionnelle polonaise, qui a décidé que l’avortement d’un enfant uniquement parce qu’il a été diagnostiqué in utero comme présentant une anomalie congénitale constituait une violation du « droit à la vie protégé par la Constitution ».
Les partisans de la vie en Pologne se sont réjouis de ces données, affirmant que la nouvelle loi a effectivement sauvé la vie de près de 1 000 enfants en seulement un an d’application.
« Cela signifie que la loi fonctionne et a permis de sauver des personnes spécifiques », a réagi la responsable de la fondation pro-vie Proelio Group, Magdalena Korzekwa-Kaliszuk.
Mme Korzekwa-Kaliszuk a également mentionné que la nouvelle loi a eu un double avantage, puisqu’elle renforce à la fois la « conviction que le droit à la vie ne doit pas dépendre du diagnostic d’une condition médicale » tout en supprimant toute « base » que les médecins avaient pour « proposer ou même faire pression sur les parents pour qu’ils avortent ».
Bien qu’elle soit membre de l’Union européenne pro-avortement et pro-LGBT, la Pologne a fait d’importants progrès ces dernières années pour faire avancer la cause pro-vie et pro-famille.
Au printemps 2021, la Pologne a lancé son programme « Family Care Capital » [Capital pour prendre soin de la famille], qui donne de l’argent supplémentaire non imposable aux familles ayant plus d’un enfant dans l’espoir de stimuler le taux de natalité du pays.
Plus tard dans la même année, le président polonais Andrzej Duda a donné une interview ouvertement pro-famille et pro-conservatrice à l’animateur de Fox News Tucker Carlson, réaffirmant la définition polonaise du mariage comme « l’union d’un homme et d’une femme » tout en affirmant l’importance de la cellule familiale.
« La constitution [polonaise] stipule que le mariage — elle dit “l’union d’un homme et d’une femme, et la famille” — est protégé par le gouvernement d’une manière spéciale... Pour moi, la valeur de la famille est inestimable, je soutiens les familles », a déclaré Duda à Carlson.
« Je suis pro-vie, je défends la vie, je crois que la vie est sacrée... Je crois que [la vie] doit être protégée, et que les familles doivent être soutenues aussi fortement que possible, car la famille est le fondement de chaque nation. »
La Cour fédérale confirme la loi du Missouri interdisant l’avortement des bébés atteints de trisomie 21
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
Une loi du Missouri qui protège les bébés à naître atteints du syndrome de Down (ou trisomie 21) contre la discrimination est désormais en vigueur suite à la décision d’une cour d’appel fédérale vendredi.
Selon le bureau du procureur général du Missouri, Eric Schmitt, la Cour d’appel du huitième circuit a annulé deux décisions de tribunaux de district qui bloquaient la loi, en citant le récent arrêt de la Cour suprême des États-Unis, Dobbs v. Jackson Women’s Health.
Cela signifie que l’État peut commencer à appliquer la loi pro-vie, qui interdit les avortements fondés uniquement sur un diagnostic prénatal de trisomie 21.
« Cette décision était attendue à la lumière de l’arrêt Dobbs, mais elle est néanmoins la bienvenue », a déclaré Samuel H. Lee, de Campaign Life Missouri, dans un courriel adressé à LifeNews.com. « Les critiques pro-avortement disaient que le HB 126 était inconstitutionnel, mais le dernier jugement... démontre que la persistance des législateurs, avocats et militants pro-vie peut mettre fin à la discrimination mortelle des enfants dans l’utérus. »
La mesure relative au syndrome de Down fait partie d’une loi pro-vie plus large, le projet de loi 126 de la Chambre des représentants de l’État, qui protège les bébés à naître en interdisant les avortements dans presque tous les cas. À la suite du jugement rendu vendredi, M. Lee a déclaré que toutes les dispositions de cette loi de 2019 sont désormais en vigueur.
Le procureur général Schmitt, dont le fils est handicapé et non verbal, a été un ardent défenseur de la loi pro-vie. Dans une déclaration lundi, il a célébré le jugement comme une victoire pour la vie.
« Les personnes atteintes de trisomie 21 apportent joie, amour et lumière à ceux qui les entourent et à la société dans son ensemble. Ce sont des filles et des fils, des sœurs, des frères et des amis », a déclaré M. Schmitt. « Un diagnostic prénatal du syndrome de Down ne devrait pas être une sentence de mort, et grâce à nos efforts, ce n’est plus le cas. »
Planned Parenthood, la plus grande chaîne d’avortement du pays, et l’American Civil Liberties Union ont contesté la loi devant les tribunaux, arguant qu’elle violait l’arrêt Roe v. Wade.
Cependant, le 24 juin, la Cour suprême des États-Unis a invalidé Roe dans une victoire historique pour la vie. Désormais, le Missouri et une douzaine d’autres États protègent à nouveau les bébés à naître contre l’avortement.
Les bébés à naître atteints de trisomie 21 et d’autres handicaps sont ciblés pour les avortements. Dans certains pays, le taux d’avortement atteint 100 % après un tel diagnostic prénatal, et de nombreux parents sont poussés par les médecins et les conseillers en génétique à avorter leur bébé à naître.
Lire la suiteUne nouvelle loi de Virginie-Occidentale interdit l’avortement des bébés trisomiques
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Cavan for Adobe/Adobe Stock
Une nouvelle loi de la Virginie-Occidentale entre en vigueur le 10 juin et interdit l’avortement des bébés atteints de trisomie 21.
En mars, le gouverneur de la Virginie-Occidentale, Jim Justice, a signé un projet de loi pro-vie qui constitue une nouvelle étape pour mettre fin aux avortements et protéger les enfants à naître contre l’avortement.
Les législateurs de l’État ont approuvé un projet de loi qui interdirait les avortements pratiqués sur des bébés atteints de trisomie ─ qui sont souvent la cible d’avortements lorsque les tests prénataux indiquent que le bébé pourrait être atteint de cette maladie. À cinq minutes de la fin de la session ordinaire de 60 jours, la loi sur la protection et l’éducation des enfants à naître atteints de trisomie (SB 468), un projet de loi soutenu par West Virginians for Life (WVFL), a été adopté par le Sénat de Virginie-Occidentale par un vote bipartite de 27 à 5, après un vote de 81 à 17 à la Chambre des délégués plus tôt dans la journée.
La nouvelle loi protégera les bébés à naître contre l’avortement en raison d’un diagnostic de handicap et obligera les médecins à fournir du matériel éducatif et des informations sur les systèmes de soutien disponibles pour les familles qui élèvent des enfants handicapés.
La justice a déclaré que cette loi était nécessaire en raison de la manière discriminatoire dont certains bébés sont ciblés par les avortements.
« Selon moi, cela semble terriblement discriminatoire », a-t-il déclaré.
Le juge a signé le projet de loi lors de la Journée mondiale de la trisomie 21qui est célébrée le 21 mars pour plaider en faveur de la pleine intégration dans la société des personnes atteintes de trisomie.
Le groupe pro-vie Susan B. Anthony List a applaudi la signature et sa présidente Marjorie Dannenfelser a déclaré à Lifenews : « La Virginie-Occidentale fait aujourd’hui un pas en avant audacieux dans la lutte contre la discrimination eugénique en Amérique. Les recherches montrent que 99 % des personnes atteintes de trisomie 21 mènent une vie heureuse, mais au lieu d’être chéries et incluses, elles sont trop souvent la cible d’une destruction dans l’utérus, là où elles sont le plus vulnérables. Nous sommes fiers de nous tenir aux côtés des Virginiens de l’Ouest, de la communauté des défenseurs de l’autonomie et de leurs proches pour demander à notre nation d’embrasser, et non d’effacer, la trisomie 21. »
« Nous sommes reconnaissants de l’action rapide du gouverneur Justice et de tous nos alliés pro-vie locaux, en particulier les membres du National Pro-Life Caucus, Del. Kayla Kessinger et Sen. Patricia Rucker, qui ont travaillé sans relâche jusqu’aux dernières minutes de la session pour que ces protections vitales soient inscrites dans la loi. Dans l’attente d’une décision dans l’affaire historique Dobbs, nous espérons que les citoyens de chaque État auront bientôt la possibilité de moderniser nos lois. »
Lire la suiteUne femme en Croatie décide d’avorter son bébé : « S’il naît, il sera comme un légume »
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : tirachardz/Freepik
Toute maladie, toute malformation, tout désordre physique, tout problème, aussi petit ou grand soit-il, devient une épreuve non seulement pour la personne qui le subit mais parfois aussi pour ses proches. Toutefois, aussi difficile qu’elle soit à traverser, aucune épreuve n’enlèvera la dignité inhérente à ceux et celles affectés par elle... même si la personne affectée a une tumeur au cerveau.
Récemment, une mère croate a dû faire face à une nouvelle difficile, une de ces nouvelles qui bouleversent une vie pour le meilleur ou pour le pire. « Fin avril, durant son sixième mois de grossesse, Mirela Cavajda a appris que son enfant à naître était atteint d’une tumeur au cerveau agressive qui risquait de le tuer et en cas de survie, provoquerait de très lourdes malformations », rapporte TVA Nouvelles.
Devant le poids de l’adversité, elle choisit de le tuer volontairement. « “S’il naît, il sera comme un légume”, a-t-elle dit en pleurs aux médias locaux. “J’ai pris la décision en une seconde” », continue le site de nouvelles.
Personne ne peut la juger. Personne ne devrait la juger. Mais nous devons tous reconnaître l’injustice de l’acte lui-même qui consistait à supprimer la vie d’un innocent.
Après que quatre hôpitaux en Croatie aient « refusé sa demande d’interruption de grossesse » comme Le Journal de Montréal relate, les pro-avortement du pays se sont soulevés en protestation. Et « la veille des manifestations annoncées à travers le pays, le ministre de la Santé, Vili Beros, a annoncé mercredi [11 mai] qu’une “commission a autorisé l’interruption de grossesse” de Mirela Cavajda. »
Juste parce qu’il était différent, qu’il avait un problème, un être humain sans défense a été jeté à la poubelle... comme un légume. Même s’il avait un risque plus élevé de mourir, ce n’était pas une raison de l’abandonner avant qu’il meure naturellement, d’enlever sa vie alors qu’il l’avait à peine commencée.