Témoignage d'une femme violée à son enfant : « Je suis si heureuse de t’avoir eue ! »
Un témoignage à lire en entier sur le site du Salon Beige du 6 septembre 2014 :
(Rebecca Kiessling et sa mère)
« Je suis si heureuse de t’avoir eue ! » Ce furent les mots de ma mère le jour de mon anniversaire, 25 ans après que je l’ai rencontrée, 44 ans après qu’elle ait cherché à m’avorter dans des avortoirs illégaux de ruelles désertes, et 44 ans ½ après s’être fait enlevée et violée par mon père qui la menaçait avec un poignard.
C’était une journée aigre-douce car ma mère m’appelait pour me souhaiter joyeux anniversaire, mais aussi pour m’annoncer la mort de ma grand-mère. Nous nous apprêtions à raccrocher quand maman s’exclama soudain qu’elle avait une chose urgente à me dire : « je suis si heureuse de t’avoir eue ! ». Elle ne pouvait pas dire qu’elle était heureuse d’avoir choisi de m’avoir, car ce n’était pas le cas. (...)
Un témoignage à faire connaître! La source du témoignage, en anglais, se trouve sur le site de Lifesitenews.com du 5 septembre 2014.
La mère blogue ? Aucun bon sens...
Sur le site du journal La Presse du 21 août 2014, un article de Louise Leduc :
(Valérie Gatto, Miss Pensylvannie 2014, née d'un viol, donne son témoignage...)
Âgée de 24 ans, une femme sans papiers tombe enceinte à la suite d’un viol. Elle demande un avortement, évoquant avoir des idées suicidaires. (...)
L’hôpital pratiquera une césarienne, à 25 semaines de grossesse. «L’enfant, un petit garçon, reçoit des soins pour prématurés et est placé», est-il écrit dans l’article. (...)
Voila la façon la plus humaine d'agir dans ces circonstances et l'hôpital irlandais a bien pris soin de la mère et de l'enfant. Mais notre journaliste québécoise est déçue. On a pas avorté l'enfant! Peut-être aura-t-il des séquelles? Comme il aurait mieux valu pour son bien le démembrer et le jeter à la poubelle... Mais à quoi ont pensé ces médecins qui l'ont laissé vivre ?
Pour faire réfléchir Mme Leduc, voici quelques témoignages d'enfants nés du viol :
- Dites-moi en face que je n'aurais jamais dû vivre!
-D'un viol horrible, un « diamant brut » inestimable : l'histoire de Monica
Miss Pennsylvanie 2014 : née d'un viol, elle donne son témoignage...
Et des témoignages de femmes violées :
Un témoignage sur un viol et... une grossesse
-Et ce témoignage :
L’incitation à l’avortement est énorme. Aujourd’hui, on attend d’une femme violée tombant enceinte qu’elle avorte. Tout autre alternative semble inconcevable, voire même insensée. Lorsque je suis tombée enceinte après avoir été violée, les pressions de la société ont été si fortes que je n’ai pu leur résister. Toute personne incitant à l’avortement ne pense pas à l’avenir d’une femme violée. Avec le recul, je constate que l’avortement n’a pas été un bon choix: en plus du viol, je me suis chargée de la responsabilité de l’avortement de mon propre enfant. Une femme violée devrait pouvoir bénéficier d’un soutien psychologique et matériel pour mieux accepter l’enfant innocent qu’elle porte contre son gré. A long terme, il est certainement plus facile d’accepter un enfant issu d’une telle tragédie que de vivre avec un avortement sur sa conscience. Inciter une femme violée à avorter est une alternative qui ne fera qu’amplifier sa souffrance.
Conseiller l'avortement après un viol? De la bêtise pure...
« L’Onu ignore les enfants nés de viol en temps de guerre »
Sur le site de C-Fam du 1er août 2014, un article à lire en entier, dont voici un extrait :
(Rwanda : estimations de 2000 à 10 000 enfants nés d'un viol)
(Photo : cdc sur wikipédia.org, sans copyright)
Pendant que la violence sexuelle est soulevée à l’Onu, celle des enfants nés de la violence du viol est précipitamment oubliée.
Forgetting Children Born of War (L’oubli des enfants nés de la guerre) démontre que ces enfants sont ignorés de manière délibérée à cause des pressions des Etats et des organisations féministes, qui considèrent que leur importance est secondaire, ou même qu’ils sont, eux aussi, les agresseurs de ces femmes. L’auteur, R. Charli Carpenter, est professeur de relations internationales à l’University de Massachusetts à Amherst.
« Dispersés dans le monde entier, lamente-t-elle, les enfants des victimes de viol doivent se battre pour leur nourriture dans les camps de réfugiés… cherchent une famille dans les orphelinats, ont peur d’être abandonnés… cherchent leur mère et père biologiques au delà des océans… et attendent le jour où leur existence sera reconnue par les gouvernements.»
Le livre cherche à savoir pourquoi les organisations de défense des droits de l’homme n’ont pas réagi. La réponse réside dans l’approche adoptée sur la question de la violence sexuelle. Elle est exprimée en terme de violence ethnique, et les enfants sont décrits comme des agents de l’ennemi. Les féministes opposent les droits de ces enfants à ceux de leur mère.
Toute la bêtise de l'extrémisme féminisme se révèle dans la haine de ses enfants, coupables de mettre à mal une idéologie inhumaine...
Conçu dans le viol, un prêtre confie : « J'ai pardonné à mon père et j'ai entendu sa confession »
par Sofia Vazquez- Mellado, traduit par Campagne Québec-Vie
QUITO, Équateur, 12 février 2014 (LifeSiteNews.com) — Un prêtre équatorien a confié qu’il a été conçu lors du viol de sa mère, alors âgée de 13 ans, et que plus tard, non seulement il a pardonné à son père, mais il a entendu sa confession.
« Je pourrais être dans une poubelle, mais au lieu de cela j’ai reçu la vie », a dit le Père Luis Alfredo Leon Armijos, 41 ans, à ACI Prensa dans une interview l'année dernière.
Le prêtre a raconté que sa mère, Maria Eugenia Armijos, travaillait à faire le ménage dans une maison de Loja, en Équateur, pour aider ses parents à subvenir aux besoins de ses sept frères et sœurs. Elle n'avait que 13 ans lorsque « le propriétaire de la maison, profitant de ce qu’il était seul, a abusé d'elle, à la suite de quoi elle est devenue enceinte ».
La famille de Maria Eugenia l’a rejetée. « Ils ne voulaient pas que le bébé naisse, alors ils l'ont frappée au ventre et lui ont donné des mixtures à boire pour tenter de la faire avorter », a dit le prêtre.
La jeune fille a décidé de s'enfuir à la ville de Cuenca, où elle a donné naissance à Luis Alfredo, qui est né avec des problèmes respiratoires en raison du jeune âge de sa mère.
Après un certain temps, Maria Eugenia est revenue à Loja avec le bébé. « Elle a finalement été prise en charge par son violeur — mon père —, qui a reconnu que j'étais son fils et a dit qu'il prendrait soin de moi », a déclaré le Père Leon, « mais cela ne veut pas dire que leurs relations étaient saines ».
« Ils ont eu trois autres enfants et les liens entre moi et mon père étaient plutôt distants », a expliqué le prêtre.
À l’âge de 16 ans, le jeune Luis Alfredo a été invité au Renouveau charismatique. « J'ai eu ma première rencontre avec le Christ », dit-il.
À 18 ans, il décide d'entrer au séminaire de Loja, et il est ordonné prêtre à 23 ans, avec une permission spéciale de l'évêque en raison de son jeune âge.
Ses parents se sont séparés deux ans plus tard et sa mère lui a finalement révélé dans quelles circonstances il avait été conçu.
Le Père Leon dit qu’il s'est rendu compte que « Dieu m’a accordé de devenir prêtre non pas pour juger, mais pour pardonner. Jusqu’à présent, j'avais beaucoup jugé mon père sur tout. »
Des années plus tard, il a reçu un appel de son père qui devait se faire opérer. « Il avait peur et il m'a dit : “Je veux que tu entendes ma confession” », a déclaré le Père Leon.
« Après cela, je lui ai dit : “Papa, tu es prêt pour le Ciel, la vie éternelle,”, a expliqué le prêtre. “À ce moment, les yeux de mon père se sont remplis de larmes. ’’ »
Puis, le père de Leon a reçu la sainte Communion; cela faisait 30 ans qu’il n’avait pas communié.
« Vous pouvez finir par connaître votre propre histoire et détester votre vie », a-t-il poursuivi. « Vous pouvez juger Dieu comme je l'avais fait. Mais j'ai découvert que l'amour de Dieu avait toujours été présent, veillant sur ma vie. »
« Tout ce que j'ai reçu est don. La vie elle-même est un cadeau exquis de Dieu », a-t-il conclu.
Le Père Leon est actuellement curé de la paroisse San José à Loja, Équateur.
Un beau témoignage d'une enfant qui n'a pas été « jetée » parce qu'elle était le résultat d'un viol
Un beau témoignage malheureusement sans traduction de l'anglais:
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