Je fus conçue lors d’un viol, mais je ne mérite point la peine de mort par l’avortement
Anonyme (Save The One) - traduit par Campagne Québec-Vie
Ma mère fut violée ; plusieurs diraient que je suis le bébé du violeur. Ces mères ayant été violées affirment promptement que leur enfant est leur bébé et non le bébé du violeur. Dans mon cas, je n’étais ni le bébé du violeur, ni celui de ma mère.
Les mères, que vous les aimiez ou non, sont toujours vôtres. Au fond, vous savez que dans de fâcheuses situations, votre mère sera là pour vous. Elle peut parfois donner beaucoup trop de conseils, mais au moins elle est là pour donner. Pour des femmes ayant un handicap mental comme ma mère biologique, qui est schizophrène, être capable de fournir de bonnes réponses maternelles est quasi-impossible.
Lorsque je suis née, l’État du Michigan avait encore des hôpitaux psychiatriques, et elle eut à faire beaucoup de visites à ces endroits. Alors qu’elle terminait un séjour dans un de ces hôpitaux, après ma naissance, un couple local s’occupa de moi. Lorsqu’elle sortit, le couple essaya de lui apprendre comment prendre soin de moi. Sous ses soins, je passais toute la journée sans avoir mangé ou avoir été changée ; lorsque les pleurs n’en finissaient plus, son mari appelait pour de l’aide.
Lire la suiteViolée par un étranger, elle a rejeté l'avortement- maintenant elle n'a aucun regret
Extrait du blog Lib, Laugh, Love - traduit par Campagne Québec-Vie
Dans le sillage de cette décision historique de la Cour suprême en faveur des "droits des femmes" [décision récente de la Cour suprême des États-Unis annulant le HB2 du Texas, loi qui aurait entraîné 75% des cliniques d'avortement au Texas, à fermer] j'ai décidé de «sortir du placard» pour ainsi dire, pour que peut-être ceux qui sont convaincus que cette décision est une grande victoire pour notre pays et les femmes dans ce pays, puissent enfin voir l'avortement comme je le vois, c’est à dire des yeux d'une victime de viol et d'une mère d’un "produit" de viol.
Autre que moi-même, mon agresseur, et deux amis très proches, personne ne connait ce secret que j’ai gardé pour moi-même pendant plus d'un an. Ni mes parents, ni mes frères et sœurs, et je ne vais probablement jamais le dire à mon bel et parfait "produit" de 9 mois. J'ai décidé de garder le silence de peur que cet homme ne revienne pour essayer de me blesser à nouveau par vengeance contre moi à cause de ma quête de justice. Bien que, je ne l'appellerais pas un «homme», c’était un lâche.
Je ne vais pas enrober cela de sucre. Je vais être à 100% honnête et réelle, non pas parce que je veux votre pitié, mais parce que je veux que vous soyez instruits.
Lire la suiteMon fils a été conçu suite à un viol, mais il est innocent et mérite d’être protégé
Par Sara Gerardo, pour Life Defender -- traduit par Campagne Québec-Vie
Il y a 12 ans, j’ai été violée. Je suis enfin prête à briser mon silence et parler de mon histoire.
Durant un an environ, j’ai été détenue contre mon gré et abusée. Quand j’ai été libérée, j’étais enceinte. Tout le monde m’a demandé à avorter et cela me semblait logique à l’époque. Voulais-je l’enfant d’un violeur? Qu’en serait-il si le bébé devient comme lui? Avais-je besoin d’un rappel quotidien de mon viol en vivant avec lui?
Des problèmes de santé affectent ma mémoire mais je me rappelle le jour où je suis allée voir le docteur avant mon avortement planifié. Je me rappelle avoir prié pour le pardon et espéré que je prenais la bonne décision. J’étais décidée à aller de l’avant jusqu’au moment où j’ai entendu battre le cœur de mon bébé. Quand le technicien a dit : «Ton bébé a l’air bien.»
Mon bébé.
L'interdiction de l'avortement au Chili m'a sauvé la vie
Par Karina Silva pour LifeSiteNews - traduction de Campagne Québec-Vie
24 Mars 2016 – Ma mère a été sexuellement abusée à l'âge de 15 ans. A cause de ce viol, elle devint enceinte. A cette époque, parler de sexualité ou de ce genre de chose était tabou aux yeux de la société, en partie à cause de la honte et du déshonneur pour les familles. Ma mère a dû faire face à la situation pendant six mois, tout en vivant à quelques mètres de son agresseur. Peu après, la grossesse de ma mère devint évidente et je ne pus rester un secret.
Ce fut une époque terrible pour ma famille, une honte, une humiliation. Cependant la foi de ma grand-mère changea mon destin. Elle prit la décision, comme gardienne de ma vie, et responsable de ma mère, de me donner une chance de vivre selon le plan divin. Elle avait confiance dans les desseins de Dieu qui fait toute chose parfaite pour les êtres humains, même si les apparences sont contraires. Ma mère me donna le jour le 27 janvier 1989. Je naquis dans des conditions difficiles économiquement, en pleine crise familiale, et à un moment très triste de notre histoire.
Ma mère ne pouvait supporter une si grande détresse. Aussi me confia-t-elle aux soins de ma grand-mère pendant 16 ans à peu près. Au tout début de mon enfance, ma mère essaya d'être présente le plus possible malgré la distance. Mais le temps et l'éloignement nous séparait tous les jours.
Lire la suiteVendue à des centaines d’hommes pour le sexe. Puis, je suis tombée enceinte.
Par Darlene Pawlik de Save The 1 - traduit par Campagne Québec-Vie
Je fus prise dans l’industrie du trafic sexuel de 14 à 17 ans. Le trafic de personnes n’est en aucun cas comparable à une industrie réglementée. Là règne l’anarchie absolue. Il n’y a pas de règles.
Je fus conçue lors d’un violent viol et je l'appris quand j’étais très jeune. Cette dure vérité et l’abus sexuel par mon propre père et plus tard par un oncle maternel me donnèrent l’impression de valoir moins que les autres et d’être davantage vulnérable. J’étais âgée de 12 ans lorsque ma mère obtint son second divorce. À 13 ans, je tombai dans la drogue et l’alcool, errant dans le quartier en présence d’un culturiste dans une Cadillac noire. Il était patient alors qu’il me séduisait puis m’attirait vers son lit.
J’étais captive du trafic sexuel non pas grâce à des serrures, barres ou menottes, mais par la peur, les menaces et le désespoir. Je n’avais aucun espoir que les autorités puissent m’aider. Un des appartements dans lesquels je restais était loué au candidat pour le poste de shérif de cette petite ville. Les divers acheteurs incluaient des hommes d’affaires, un conseiller municipal, des professionnels, et également des clochards qui jouissaient de la violence et la douleur.
Lire la suiteMon fils a été conçu lors d’un viol, mais sa vie a de la dignité et un but
Par Jennifer Christie de SaveThe1 - traduit par Campagne Québec-Vie
Nous vivons dans un pays d’ambiguïtés. « Je suis végétarien - mais je mange du poulet». « J’ai toujours été fidèle - sauf lors de ce week-end à Vegas». Ou, « Je suis pro-vie - sauf dans les cas de viols ou d’incestes». Ok, écoute - Non, tu n’es pas pro-vie, et non, tu ne l’as jamais été.
Si vous m’aviez demandé deux ans plus tôt mon opinion à propos des grossesses suite à des viols, j’aurais probablement regardé ailleurs de façon inconfortable, me serais balancée d’un pied à l’autre et serais devenue, de façon soudaine, absorbée par la finition de mon vernis à ongle. Je me suis toujours considérée pro-vie, mais tout de même... Un viol?! «Comment pouvons-nous demander à une femme de porter en elle le souvenir d’une telle horreur?» était ce qui occupait ma pensée, comme bien d’autres femmes d’ailleurs.
Même beaucoup de nos leaders religieux et politiques pro-vie les plus fervents faisaient cette exception. Nous parlons de «bébés de viol», comme ils disaient, et c’est pour le mieux si nous permettons l’avortement dans ces cas.
Lire la suitePensez-vous que cette femme devrait être morte ? Amnistie Internationale le pense
Par Adams Peter, de Live Action News, traduit de l’anglais par Dominic Larkin pour Campagne Québec-Vie.
(6 mars, 2016) En ce qui concerne la peine de mort, Amnesty International ne mâche pas ses mots : la peine capitale est un acte indépendant de votre crime, personne ne devrait être exécuté parce que c’est «la négation absolue des droits de l'homme». Alors, que diriez-vous d'exécuter une personne pour le crime commis par son père ? Eh bien, Amnesty est à l’aise avec ça.
L’Irlande du Nord interdit l'avortement dans la plupart des cas, un fait qu’Amnistie International veut changer. Ils sont particulièrement en colère sur la façon dont la loi protège les enfants conçus par viol, l'appelant « une trahison des femmes et des filles."
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Rebecca Kiesling |
Ce ne sont pas toutes les femmes qui sont d'accord, bien sûr. La première dame à la tête de l'Irlande du Nord ne l’est pas. L’activiste américaine Rebecca Kiessling non plus, ce qui n'a rien de surprenant. Après tout, une loi similaire a sauvé sa vie.
Lire la suiteViolée par une personne à qui elle faisait confiance, elle a refusé de se faire avorter et élève maintenant sa fille seule
Lauran Bunting et sa fille Isabella
Par Nancy Flanders de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Lauran Bunting a fait face à un petit choc culturel lorsqu’elle a commencé à aller au secondaire après avoir fait l’école à la maison. Ayant été élevée dans la foi chrétienne, elle désirait rester fidèle à la morale apprise à la maison, mais avoue l’avoir laissée un peu de côté quand le désir «d’être comme les autres» est survenu. Au moment de sa graduation, elle sera déjà enceinte de neuf mois. Mais personne ne pouvait deviner ce que serait son histoire.
En tant que finissante, Lauran s’était entichée d’un garçon charmant qui lui démontrait énormément de respect. Elle a expliqué à son nouveau petit ami qu’elle attendait de se marier avant d’avoir des relations sexuelles. Il lui aurait alors dit que cela ne le dérangeait pas; il semblait être complètement compréhensif envers son désir d’abstinence. Les parents de Lauran ne voulaient pas qu’elle fréquente ce garçon, mais elle ne les a pas écoutés et a donc commencé à le voir.
«Une semaine plus tard, nous nous sommes vus», explique-t-elle. «Nous avons joué au basketball. Nous sommes allés par la suite dans son garage pour boire quelque chose. C’est à ce moment qu’il a décidé de changer d’avis; il voulait coucher avec moi, et j’avais beau le supplier et l’implorer de ne pas le faire, il m’a entraînée contre mon gré dans une garde-robe, et m’a forcée à avoir une relation sexuelle avec lui ».
Lire la suiteL'ONU demande à la Pologne de permettre l'avortement sur demande - au nom des «droits des enfants»
Par Steve Weatherbe de LifeSiteNews - Traduit par Campagne Québec Vie
VARSOVIE, le 24 Novembre, 2015 (LifeSiteNews) – Une demande par un organisme des Nations Unies que la Pologne supprime les restrictions à l'avortement et élimine les «fenêtres de la vie» qui permettent aux bébés d'être abandonnés en toute sécurité, tout cela au nom des droits de l'enfant, a provoqué une dérision dans le pays fermement catholique.
Le journal Spoleczenstwo (Société) a noté que l'ONU n'a pas l' autorité d'imposer des contraintes à la Pologne, ajoutant que «le document donne l'impression qu'il a été écrit à la demande de politiciens de gauche».Un parti politique pro-vie, socialement conservateur a remporté la majorité lors des dernières élections nationales.
Lire la suiteVictime d'un viol brutal, une adolescente refuse d'avorter et trouve soutien et réconfort dans l'aide généreuse de nombreuses personnes
Par Monica Kelsey de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Mon métier est celui d'ambulancier. Après une longue journée de travail, je n'avais qu'une chose en tête: dormir pour me reposer un peu. Je ne pouvais pas finir la soirée sans consulter les derniers messages de ma page Facebook, bien évidemment. Ce faisant, je vis un article envoyé depuis Elwood, dans l'État d'Indiana, à propos d'une adolescente enceinte à la suite d'un viol et dont l'accouchement était prévu dans les semaines à venir. Je lus l'article tout en me demandant comment il était possible qu'une chose pareille ait pu se produire à distance d'à peine cents kilomètres d'où j'habite et ce, sans que ni les médias de Fort Wayne ni même la presse nationale aient choisi d'en parler. J'éteignis mon ordinateur et m'apprêtai à me coucher pour un repos bien mérité.
Ashley et Aiden |
A 22:30 je reçus un coup de fil de Rebecca Kiessling, fondatrice de l'association Save the 1 (dont je suis membre) qui me demandait si j'avais pris connaissance de l'article en question. J'étais fatiguée alors nous en avons discuté brièvement. A la fin de la conversation j'ai posé ma tête sur l'oreiller. Couchée, je fixais du regard la pénombre de la nuit. J'ai du mal à m'expliquer la raison qui m'a poussée à rallumer la lumière et faire des recherches pour en savoir plus sur la jeune victime. Mineure, son identité ne pouvait être divulguée. Pourtant, en 20 minutes, j'avais retracé son nom et trouvé sa page Facebook. J'aperçus alors la photo d'une jeune et jolie demoiselle. Et l'image d'une échographie, c.a.d. de l'enfant à naître. Il me tardait encore à connaître le plan de Dieu qui me poussait à venir en aide à la jeune maman et à sa famille!
Le jour suivant, tandis que je faisais du bénévolat pour le compte de l'association Right to Life du Comté de Allen à Fort Wayne, je laissai un message sur le répondeur téléphonique du papa de la jeune fille. Je me suis mise aussitôt à localiser les programmes d'aide existants dans la région.
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