Voici comment Planned Parenthood m’a aidée après que je fus violée
Jamie lors d’un rassemblement de pro-vie (Defund Planned Parenthood)
Par Jamie Jeffries, Survivante de viol (prolifewife) — traduit par Kori Caignou pour Défenseurs de La Vie
J’avais l’intention d’écrire ce billet depuis un bon moment maintenant, mais avec tant de bon travail dans le mouvement pro-vie actuellement, c’est difficile de trouver le temps de retourner dans un endroit aussi sombre. Il y a de nombreuses idées fausses circulant autour d’une organisation en particulier et sur la façon dont elle aide les jeunes femmes. Donc, autant je n’aime pas raconter ce témoignage, autant je pense que c’est nécessaire pour protéger les autres comme moi.
En hiver 2007, j’avais presque 17 ans. Je venais de passer des tests du lycée et j’attendais le semestre de printemps au collège. Une nuit, je suis arrivée à ce que je m’attendais être une soirée de cinéma avec plusieurs de mes amis. Cependant, je me suis retrouvée enfermé dans un appartement avec un gars que je ne connaissais pas. Il n’a pas accepté un non pour réponse. Mon corps ne coopérerait pas pour combattre. J’étais figée, en état de choc et angoissée. Après ce qui sembla être des heures, mais en fait, il s’était écoulé moins d’une, je me suis fait demander de le conduire dans ma voiture à sa destination. Là, il est sorti et il est finalement parti. Heureusement, je ne l’ai jamais revu depuis.
Lire la suiteTémoignage d’une mère : « Mon fils n’a jamais été le “bébé d’un violeur” ou le “produit d’un viol” — il est mon enfant »
Par Jennifer Christie (Save The 1) — traduit par Marie Dupis pour Défenseurs De La Vie
Le terme technique est « culpabilité des survivants ». Cela ne semble pas très technique, mais il est tout à fait exact. On pourrait aussi dire « vomir et pleurer abondamment… car c’est ce que j’ai fait quand, au cours d’un appel téléphonique, un agent du FBI m’a dit que l’ADN recueilli, trois ans plus tôt [celui du violeur, ramassé sur les lieux du crime ou sur la victime] à la suite de mon viol correspondait à celui récolté dans un autre cas de viol.
La femme avait été violée brutalement et battue à mort. J’ai repensé à la femme de ménage de l’hôtel qui m’avait retrouvée inconsciente en bas d’un escalier, grièvement blessée et à demi nue. Nous avons toujours cru que sa présence m’a sauvé la vie, que mon violeur n’a jamais eu l’intention de me laisser vivre.
L’agent du FBI m’a dit que la nouvelle victime avait les cheveux roux, comme moi. Je ne suis pas certaine que ce détail aurait dû m'être révélé, mais une fois que je l’ai entendu, ça été comme recevoir la clé pour ouvrir la boîte de Pandore. Si je l’ouvrais, je pourrais me noyer dans un monde de douleurs, avec des questions déchirantes : est-ce qu’elle se faisait appeler « Fraise »? Est-ce que les enfants l’entouraient pour jouer avec ses cheveux et lui demander de chanter « Partir là-bas »?
Lire la suiteL’amour a été plus fort que mon viol
Par Louise McLean (Secular Pro-Life Perspectives) — traduit par Campagne Québec-Vie
Mon nom est Louise McLean et je suis née à Terre-Neuve, je vivais à Bishop Falls jusqu’à l'âge de 10 ans. C'est à cet âge que mon père a obtenu un emploi à l'extérieur de la province et que ma famille a déménagé en Colombie-Britannique. Je suis aussi mère à cause d’un viol.
Quand j’avais 16 ans, j'ai rencontré mon premier petit ami quelque peu sérieux; après seulement 3 mois de fréquentations, il me viola. Nous n’avions pas de relations sexuelles, mais une nuit il s’est jeté sur moi en dépit de beaucoup supplications et de résistance pour l’arrêter. Deux mois après, je suis allée voir un médecin et entendis les mots « vous êtes enceinte. » J'ai été remplie d’une joie immédiate et un sourire traversa mon visage. J'ai essayé de contenir ce que je ressentais, parce que dans ma tête, je ne pouvais pas comprendre comment je pouvais être heureuse d'être enceinte d'un viol – mais mon cœur a gagné la bataille. Mon médecin m'a dit qu'il y avait des possibilités pour l'avortement, mais qu’il n'en ferait pas, je lui ai répondu que c'était bien ainsi, car je n'en voulais pas de toute façon.
Il y a 40 ans, les filles-mères, les grossesses d’adolescentes et les viols avaient de tels stigmates attachés à eux. Je ne voulais pas le dire à mes parents parce que j'avais peur qu'ils pensent que le précieux petit bébé qui grandissait en moi était quelque chose à « prendre en charge ». Ma fille innocente avait peut-être été conçue dans un viol, mais elle n'en était pas moins digne de protection et d'amour. Donc, la meilleure façon de la protéger était de cacher le fait que j'étais enceinte et les circonstances entourant sa conception.
Lire la suiteGardant son bébé après avoir été violée, une jeune femme trouve l’espoir et rejette l’avortement
Par Nancy Flanders (Live Action News) traduit par Campagne Québec-Vie
Washington (district de Columbia) – PJ* n’avait que quatorze ans lorsque dans le temps de Noël 2010, des amis lui ont présenté l’homme qui allait la violer. Militaire, celui-ci était en congé pour Noël au village d’à côté. Les parents de PJ n’avaient pas coutume de permettre à leur fille d’être avec des gens qu’ils ne connaissaient pas, mais ils étaient eux aussi une famille militaire, et leur aînée venait de terminer son entraînement dans l’armée. Pour autant ils jugeaient cet homme digne de confiance. Mais dans le sous-sol de ses parents, entourée de plusieurs témoins qui garderont le silence, PJ fut violée.
Cinq mois plus tard, PJ découvrit qu’elle était enceinte. Jusque-là elle n’avait rien dit à ses parents ; quand elle le leur a tout dévoilé, ses parents, bouleversés, furent remplis de colère mais se sentaient aussi responsables. Angela, la mère de PJ, considéra alors l’avortement comme option pour sa fille. Elle explique :
Lire la suite« Je pensais vraiment qu’il fallait que je l’emmène pour un avortement. J’étais pro-vie, mais avec des exceptions. Je ne voulais pas le faire, mais j’avais appris que c’était la chose à faire en cas de viol. Mon mari, par contre, m’a dit qu’il ne voulait aucunement prendre part à la mort d’un enfant – que c’était tout de même une vie humaine. Mais partout où nous allions, la réponse d’amis aussi bien que de personnes de foi était catégorique : il fallait interrompre la grossesse. »
J’ai été conçue lors d’un viol, mais je suis infiniment reconnaissante à ma mère qu’elle ait refusé d’avorter
Par Rebeca Solorzano (LiveActionNews) - traduit par Campagne Québec-Vie
Je m’appelle Rebeca Solórzano. Je viens avec une bannière de lumière qui est la vie.
Je suis née en 1986. Ce n’est pas fréquent qu’un bébé vienne au monde dans des circonstances aussi tragiques que celles dans lesquelles je suis née : ma mère était très malade, incapable de s’occuper d’un enfant et, encore plus difficile, ma naissance est le résultat d’un viol. Et, dans de telles circonstances, je n’avais pas de père pour s’occuper de moi ni de mère, puisqu’elle ne le pouvait pas. Malgré cela, il y a des histoires qui semblent être des miracles, et je suis un miracle.
Je n’avais aucune chance de vivre avec ma mère biologique, mais au lieu de cela, deux êtres pleins de lumière sont venus à moi, et ils sont devenus mes parents adoptifs.
Lire la suiteEnceinte à 15 ans suite à un viol, les gens m’ont critiquée parce que je n’ai pas avorté mon bébé
Diana Valeria Contreras (LifeNews) - traduit par Campagne Québec-Vie
7 décembre 2016 – Au cours de l’été 2008, dans le sud du Chili, j’ai été violée à l’âge de 15 ans. Le temps passa, et je découvris que j’étais enceinte. J’étais apeurée, et ne voulais pas devenir mère, je gardai donc ma grossesse secrète.
J’ai pleuré beaucoup et j'étais déchirée puisqu’il y avait une autre personne vivant en moi et je n’avais nul autre droit que de le ou la protéger. J’ai alors tenté de me préparer mentalement à comprendre une chose que personne ne m’a jamais expliqué.
Après trois mois, j’ai fait une fausse couche. Plus tard cette année-là j’ai essayé de m’enlever la vie. Quelqu’un finit par m’amener à l’hôpital, où j’ai été finalement traitée pour ma dépression. Je souffrais puisque c’était une chose horrible que les personnes étant au courant de ma situation puissent affirmer que ma fausse couche était une bonne chose. Ils me disaient : “Au moins, tu n’as pas vu le visage du bébé.”
Au fond de mon cœur, j’ai senti que le bébé était à moi, en dépit d’être au courant de sa conception. Pendant que j’étais enceinte, j’ai pensé à quoi dire aux gens s’ils me demandaient qui était l’enfant que j’avais à mes côtés. Je pensais à quoi dire à mon enfant s’il ou elle m’avait posé des questions sur l’origine de leur terrible père, puisque je me souciais du bien-être de mon enfant.
Lire la suiteVictime d’un viol à quatorze ans, Julia choisit la vie pour son enfant
Par Save the One - traduit par Campagne Québec-Vie
Je m’appelle Julia, et quand j’avais quatorze ans, un ami de la famille que l’on croyait tous digne de confiance, m’a violée.
Je n’étais qu’une enfant, mais j’ai décidé de mettre au monde mon enfant car, comme moi, elle était innocente et n’avait pas à porter la responsabilité de l’agresseur qui, en fin de compte, est celui qui mérite la punition.
Une fille magnifique m’est née quelques jours après mes quinze ans. Elle s’appelle Mia Victoria et je l’aime plus que tout autre chose sur terre. Elle a un mois et quelques jours, et moi, malgré mon très jeune âge, j’apprends à devenir mère.
Personne ne m’a forcée de l’avoir, personne ne m’a forcée de l’avorter. L’avortement ne figurait jamais entre mes plans, même si en mon pays d’Argentine, l’avortement est gratuit pour les victimes de viol.
Lire la suiteUne femme née suite à un viol déclare : L’avortement ne guérira jamais les conséquences d’abus sexuels
Par LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Mon nom est Bethany. J’ai 19 ans et suis originaire de l’Équateur, en Amérique du Sud.
Quand j’avais à peu près 9 ans, j’ai appris que j’étais née suite à un viol. Étant encore très jeune, je ne compris pas ce que cela voulait dire, mais quelques années plus tard, ma mère me confia plus de détails sur son expérience.
A l’âge de 23 ans, elle travaillait dans la compagnie de mon père biologique. Un jour, ce dernier la drogua et la viola. Quelques mois plus tard, elle se rendit compte qu’elle était enceinte. Elle se sentit souillée et tomba dans une dépression, jusqu’à vouloir se suicider.
Pour aggraver la situation, quand ma grand-mère apprit que ma mère était enceinte, elle l’a chassée de la maison, sans vouloir entendre les explications de ma mère.
Lire la suiteViolée à l’adolescence, elle choisit la vie pour son enfant et ne regarda pas le passé
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) - traduit par Campagne Québec-Vie
Alors à l’école secondaire, Lauran Bunting eut des sentiments pour un garçon plus vieux qui affirma respecter sa décision d’attendre avant d’avoir une relation sexuelle. Les parents de Lauran n’étaient pas très contents que leur fille sortait avec celui-ci ; elle allait à l’encontre de leurs vœux. Puis, un jour, elle se retrouva dans une situation terrifiante avec ce copain en qui elle avait confiance.
“Nous jouions au basketball. Puis nous allèrent au garage pour prendre un petit rafraichissement, et c’est alors qu’il décida de ne pas respecter sa parole,” expliqua-t-elle. “Il voulait avoir une relation sexuelle, et je le suppliai et l’implorai, mais il me força dans son garde-robe puis m’obligea à avoir une relation sexuelle avec lui.”
Peu après, Bunting découvrit qu’elle était enceinte. Elle informa ses parents de la grossesse, mais il lui fallut beaucoup de temps pour se confier à eux au sujet du viol. Lorsqu’elle se confia finalement, ses parents firent preuve de compassion et d’amour. Même si son père voulut qu’elle avorte son bébé avant qu’il apprit que c'était un viol, Bunting refusa. Celui-ci et sa petite-fille devinrent meilleurs amis après sa naissance.
Lire la suiteMon fils a été conçu suite à un viol, mais j’ai refusé l’avortement car il est innocent
Par Save the 1 - traduit par Campagne Québec-Vie
Ce matin, je suis sortie pour dix minutes, le temps de faire quelques courses, pendant que mon petit chou prenait une sieste. Alors que je rentrais, j’ai entendu des pleurs. Mon bébé s’était réveillé dès que j’étais sortie. J’ai demandé à la femme qui m’aidait si mon fils était réveillé. Dès qu’il entendit ma voix, mon garçon se rassura, sourit et commença à bouger sa petite tête pour voir où j’étais. J’en étais aux larmes.
Quand j’étais enceinte, plusieurs personnes avaient mis beaucoup de pression sur moi afin d’éliminer ce petit prince. Pourquoi? Car un homme très mauvais, qui était obsédé de moi depuis 2012, avait décidé de me violer. Il pensait que s’il ne pouvait pas m’épouser, il pourrait peut-être abuser de ma personne et détruire mon avenir. Au tout début, il semblait avoir réussi.
Je suis chrétienne, élevée dans une famille chrétienne. Il était donc important que j’épouse un chrétien. De plus, je travaillais dans une organisation chrétienne. Je me détournais donc de tout prétendant qui ne partageait pas ma foi. C’était la raison pour laquelle j’avais décliné la proposition de mariage de cet homme.
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