L’auteur de la loi de 1967 sur l’avortement en Grande-Bretagne démissionne, accusé d’avoir couvert un député abuseur d’enfants
David Steel.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Steve Punter/Flickr/Wikimedia Commons
Ceux qui prétendre se préoccuper du bien-être des femmes et des jeunes filles, au point de légaliser l’avortement, ne semble pas autant s’en soucier que cela. Par exemple, l’auteur de la loi sur l’avortement qui a été votée en 1967 en Grande-Bretagne, David Steel, aurait protéger un des députés de son parti, qui aurait abusé des enfants, et suite aux accusations contenues dans un rapport officiel M. Steel a annoncé sa décision de démissionner en début de l'année 2020, selon LifeSiteNews :
Il y a une autre chose intéressante à propos de l’auteur de l’Abortion Act, David Steel. Il était membre du troisième parti britannique en fait d’importance à l’époque, les libéraux, et en est devenu le chef plus tard. À sa retraite, il rejoignit la Chambre des Lords, comme on pouvait s’y attendre dans le système britannique après une carrière politique marquée. La loi sur l’avortement a toujours été sa grande réussite. Il est cependant à tel point tombé en disgrâce, qu’au début de cette année il a « démissionné » de la Chambre des Lords (quoi que cela signifie) et de son parti, désormais appelé Libéral démocrate. Il s’avère qu’en tant que chef de parti dans les années 1970 et 1980, il avait toléré et couvert les abus d’enfants perpétrés par l’un de ses députés.
On ne peut pas conclure sur cette seule affaire qu’il aurait voulu banaliser l’avortement pour aider les violeurs à se tirer d’affaire. Toutefois, répandre l’accès à l’avortement c’est aussi facilité le viol des mineures par l’élimination d’une des preuves majeures, par l’élimination du bébé dont la conception est survenue dans le viol. Pour le moins, ne pas considérer cet aspect relève soit de l’aveuglement, soit du mépris des conséquences d’une telle loi.
L’avortement, outil des violeurs et des proxénètes :
Ainsi, les méandres du temps apportent en eux leur revanche. Mais il ne s’agit pas d’une simple coïncidence. Comme il appert de plus en plus manifestement, l’avortement est un élément essentiel de la panoplie de l’abuseur. C’est la réponse à la question embarrassée que se posent les hommes qui molestent de jeunes mineures et les livrent à la prostitution : que se passe-t-il en cas de grossesse ? L’attitude de Lord Steel face aux abus qu’il tolérait — du genre : ce n’est pas si grave après tout — est apparemment partagée par les services sociaux britanniques lorsqu’ils s’occupent de jeunes filles en centre pour mineurs qui ont été abusées par des gangs de violeurs : ce n’est pas si grave, et l’avortement permettra de régler les conséquences à long terme.
Un médecin en Argentine, jugé coupable en appel pour avoir refusé de pratiquer un avortement tardif
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Ake/rawpixel
L’appel du Dr Leandro Rodriguez Lastra, ce médecin qui a refusé de pratiquer un avortement légal tardif sur une femme enceinte de 23 semaines a été rejeté mercredi par un tribunal de Rio Negro, Argentine, au motif qu’il n’avait pas rempli ses devoirs de fonctionnaire dans l’hôpital public local. Sa peine de prison d’un an et deux mois avec sursis prononcée par le juge de première instance a été confirmée et il sera également suspendu de toute fonction publique pendant deux ans et quatre mois, conformément au jugement initial.
La décision de la cour d’appel contre ce médecin de Cipolletti, dans la province centrale de Rio Negro, inclut des termes sur le droit personnel des femmes à l’« autonomie » et la nécessité de juger l’affaire selon la « perspective de genre ». L’un des trois juges a même parlé de « violence obstétricale ».
Grâce au Dr Rodriguez Lastra, un petit garçon de deux ans est aujourd’hui en vie et se porte bien.
Son avocat, Damián Torres, a d’ores et déjà indiqué que la décision fera l’objet d’un recours devant la Cour suprême de la province de Rio Negro. Il a déclaré à la presse locale qu’il considérait cette décision comme « idéologique ».
Quant au procureur général, Santiago Márquez Gauna, il avait demandé à l’audience en février qu’un procès supplémentaire ait lieu afin de déterminer quelles « règles de conduite » le médecin devra respecter pour éviter d’être condamné à exécuter sa peine de prison. Les juges ont accepté cette demande et ont ordonné la nouvelle procédure.
Selon la législation argentine, les « règles de conduite » visent par exemple l’obligation de demeurer dans un lieu déterminé, l’interdiction de rencontrer certaines personnes ou de consommer de la drogue ou de l’alcool, l’obligation de suivre un traitement psychologique ou médical, ou de travailler gratuitement pour l’État ou des institutions caritatives en dehors des heures de travail normales.
Dans le cas de Rodriguez, le procureur a déclaré à la presse qu’il souhaitait voir le médecin suivre des cours (d’endoctrinement…) sur le consentement éclairé, l’interruption légale de grossesse et la « perspective de genre ».
Márquez Gauna a également suggéré qu’en plus d’être interdit d’emploi public, le droit du médecin d’exercer la médecine soit également suspendu pendant deux ans et quatre mois. Cette demande n’a pas été retenue par les juges.
L’avortement demeure illégal en Argentine, bien que le Congrès fédéral doive prochainement examiner une nouvelle loi d’avortement pour l’ensemble du pays — procédure pour l’heure suspendue en raison du Coronavirus. En vertu d’une décision de la Cour suprême fédérale qui a été approuvée par la province de Rio Negro au moyen d’un protocole spécial, les grossesses résultant d’un viol ou présentant un risque pour la vie de la femme peuvent être légalement « interrompues ».
À Rio Negro, toute femme qui prétend avoir été violée peut obtenir un accès légal à l’avortement sur simple demande auprès d’un hôpital public. Elle n’est pas tenue de prouver que sa grossesse est le résultat d’une agression sexuelle. Cependant, la plupart des médecins de Cipolletto et des villes voisines sont répertoriés comme objecteurs de conscience. Rodriguez Lastra, chef du service de gynécologie de l’hôpital public Pedro Moguillansky de Cipolletto lorsque la femme en question y est arrivée il y a deux ans pour un avortement, ne figurait pas sur la liste des objecteurs de conscience à l’époque.
Lire la suiteUne enfant vue dans des vidéos de viols sur le site PornHub a aussi subi un avortement forcé
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
PÉTITION : Les autorités doivent fermer Pornhub après qu’il ait montré des vidéos d’une victime de traite de 15 ans
La production de pornographie, outre son aspect profondément immoral, entraîne dans son sillage des conséquences non moins néfastes, dont le viol, l’exploitation de femmes et d’enfants, et l’avortement forcé des victimes féminines. Selon LifeSiteNews :
On reparle ces temps-ci de cette mineure victime du trafic des personnes. Cette jeune fille dont des vidéos montrant les viols avaient été téléversées sur le site PornHub, subissant par là un double avilissement, dut également subir un avortement forcé.
Pornhub, le site de pornographie le plus populaire au monde, a été pris à héberger 58 vidéos d’une jeune fille de 15 ans, victime de la traite des êtres humains, qui a été violée à plusieurs reprises devant la caméra. La jeune fille a été forcée à avorter par son ravisseur.
Combien d’avortements forcés ? :
Si le carnage humain dû aux abus sexuels et à la traite des êtres humains dépeints sur Pornhub est peut-être incalculable, il y a aussi un nombre incalculable de morts tues, dues à des avortements associés à la production des vidéos sexuelles téléchargées sur le site.
Des statistiques monstrueuses :
Lire la suiteLes statistiques que Pornhub vante fièrement dans son « Bilan annuel » sont stupéfiantes, voire astronomiques. Pour 2019, le site fait état de :
- 42 milliards de visites sur Pornhub ;
- 115 millions de visites par jour ;
- 39 milliards de recherches effectuées par les utilisateurs du site.
Refus de séjour : une réfugiée dit avoir été violée et garde le bébé, le commissaire croit que c’est impossible
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : rawpixel/freepik
Je ne pourrais évidemment pas affirmer que la femme en question avait vraiment été violée et donc qu'elle disait vrai. Ce que l’on peut voir ici par contre, c’est l’incrédulité du commissaire sur le fait qu’une femme qui a subi un viol puisse vouloir ne pas mettre fin aux jours de « l’enfant d’un viol » par avortement. Une mentalité typiquement pro-avortement et ignorante. Selon LifeSiteNews :
Un membre de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada a rejeté la demande d’une mère de rester dans le pays après que celle-ci eût révélé qu’elle avait été violée et qu’elle avait décidé de garder son enfant. Le commissaire mit en doute l’histoire de cette mère, affirmant qu’aucune femme ayant été réellement violée ne « garderait un enfant de viol ».
Le journal canadien Global News a révélé hier que Sarwanjit Randhawa, commissaire à la Commission de l’immigration et du statut de réfugié (CISR), avait rejeté la demande de séjour de la mère. Cette décision a maintenant été infirmée.
Randhawa avait écrit dans sa décision d’avril 2019 qu’elle ne pouvait croire qu’une femme qui eût conçu un bébé en conséquence d’un viol ne se fît pas avorter.
« (Je suis) sensible au sujet du viol, mais l’explication de la demanderesse n’a aucun sens quant à la raison pour laquelle elle garderait un enfant qui lui rappellerait son viol, à moins que ce ne soit pas le cas », écrit-elle.
Lors de l’audience des femmes, qui s’est tenue environ quinze jours auparavant, Randhawa lui demanda si elle avait envisagé d’avorter lorsqu’elle découvrit qu’elle était enceinte.
La femme lui répondit que la fille était son premier enfant et qu’elle s’opposait à l’avortement. Elle a ajouté qu’elle savait ce que c’était que de grandir sans parents et a fait valoir que le viol n’était pas la faute du bébé.
Ces arguments ne purent pénétrer dans la mentalité pro-avortement de Randhawa.
« Si vous avez été violée, pourquoi garder l’enfant d’un viol ? » demanda-t-elle.
Si ce commissaire avait connu quelques statistiques, peut-être aurait-il rendu un autre jugement :
Global News a cité une étude de 1996 publiée dans le Journal of Obstetrics & Gynecology qui montre qu’en moyenne 32 % des femmes qui conçoivent des enfants en conséquence d’un viol décident de garder leur bébé. Seule la moitié d’entre elles choisissent l’avortement.
L’Équateur rejette la légalisation de l’avortement en cas de viol
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Max Pixel
C’est une bonne nouvelle, bien que ce soit une victoire défensive, il faudrait, pour éviter un recul lors d’une prochaine tentative de légalisation de l’avortement, le rendre totalement illégal, avancer leur éviterait de reculer. Extrait de LiveActionNews :
L’Assemblée nationale équatorienne a voté mardi contre la dépénalisation de l’avortement dans les cas de viol et de diagnostic prénatal [de handicap de l’enfant à naître]. Le vote en faveur de la décriminalisation n’a échoué que par cinq voix sur les 70 nécessaires à l’approbation, 59 parlementaires ayant voté contre et six s’étant abstenus.
Selon la BBC, l’avortement n’est légal en Équateur que dans les cas de viol, lorsque la mère a un handicap mental ou lorsque sa vie est en danger. (En réalité, l’avortement, un acte intentionnel de destruction visant à tuer délibérément un être humain à naître, n’est pas médicalement nécessaire pour sauver la vie d’une mère.) Les femmes qui se font avorter dans le pays risquent jusqu’à deux ans de prison.
Le projet de loi visant à dépénaliser l’avortement dans les cas de viol et de diagnostic prénatal [de handicap de l’enfant à naître] est débattu depuis janvier, les conservateurs cherchant à alourdir les peines pour les violeurs au lieu de permettre l’accès à l’avortement. En février, le parlementaire Pedro Curichumbi a déclaré que légaliser l’avortement dans les cas de viol « ferait du [viol] un sport ou un passe-temps », a rapporté Reuters.
Des dizaines de milliers d'Équatoriens ont protesté contre ce projet de loi.
La Cour suprême du Kenya porte atteinte à la protection des enfants à naître
Par Stefano Gennarini, J. D. (C-Fam) — Photo : Wing/Wikimedia Commons
Pétition : Non à l'avortement tardif au Québec
New York, 21 juin (C-Fam) ― Les défenseurs internationaux de l’avortement célèbraient la semaine dernière un arrêt de la Cour suprême du Kenya qui renverse les actions pro-vie du gouvernement kenyan, élargit les circonstances dans lesquelles un avortement est autorisé dans ce pays d’Afrique de l’Est socialement conservateur, et ouvre la porte à un régime d’avortement libéral.
« C’est une décision historique et une victoire pour les femmes et les filles kényanes », a déclaré Evelyne Opondo, directrice régionale principale du Centre pour les droits en matière de reproduction pour l’Afrique, dans un communiqué de presse. Le Centre pour les Droits Reproductifs (Center for Reproductive Rights) a porté l’affaire devant la Cour suprême du Kenya.
« Avec la mise en œuvre de cette ordonnance du tribunal, les prestataires de soins de santé pourront offrir des services de soins au moment de l’avortement et après sans craindre d’être poursuivis », a-t-elle ajouté.
Les lois du Kenya protègent fortement les enfants dans l’utérus. La Constitution kényane protège les enfants dès la conception et reconnaît explicitement le droit à la vie des enfants à naître. La seule exception dans laquelle l’avortement est autorisé concerne les cas où « de l’avis d’un professionnel de santé qualifié, un traitement d’urgence est nécessaire, ou si la vie ou la santé de la mère est en danger, ou si cela est autorisé par toute autre loi écrite. »
La Cour suprême du Kenya a ordonné au gouvernement d’indemniser la famille d’une fille décédée des maladies qu’elle a contractées après une longue période d’hospitalisation à la suite des complications d’un avortement illégal d’il ya cinq ans. La fillette avait 14 ans lorsqu’elle a été violée et a subi un avortement illégal.
Lire la suiteUn violeur condamné grâce à l’ADN du bébé de sa victime
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Виталий Смолыгин/PublicDomainPictures
Cette jeune fille a commis un geste normal, certes courageux, en gardant son enfant, mais un geste qui prend des mesures héroïques dans notre société en débâcle. Elle n’a pas commis l’injustice d’avorter l’enfant innocent qu’elle a porté, ne rajoutant pas le crime au crime qui lui avait été fait, permettant ainsi que justice soit faite et que le violeur soit condamné et mis hors d’état de nuire.
Certes, certains me diront peut-être qu’on aurait pu prélever l’ADN sur le cadavre du bébé si on l’avait avorté. Sans doute, si l’on y pense, car une fois le bébé avorté, il est habituellement incinéré comme déchet médical. Mais il faut considérer que l’avortement sert souvent à dissimuler des abus sexuels, avec la complicité des avortoirs dont ceux dirigés par Planned Parenthood, cela arrive aux États-Unis, alors pourquoi pas ailleurs... Des abuseurs amènent leur victime mineure à certaines cliniques où l’on fermera les yeux, on acceptera l’argent, on exécutera l’avortement et on ne dénoncera pas, permettant ainsi à l’abuseur de recommencer. L’industrie de l’avortement n’est pas un domaine innocent…
Extrait du Journal de Montréal :
Une adolescente qui a été violée lors d’une soirée passée avec quatre jeunes hommes, dont elle n’a aucun souvenir, a vu l’un d’eux prendre le chemin du pénitencier pour quatre ans, grâce à l’ADN du bébé […]
Une plainte est déposée à la police, mais l’enquête sera longue. Lorsque Sara accouche, des prélèvements d’ADN sont faits sur elle et sur sa fillette.
La police de Québec obtient des mandats pour prélever des échantillons d’ADN sur les jeunes hommes.
Les analyses sont formelles : Polania Castano est le père du bébé. C’est grâce à cette preuve que des accusations criminelles sont finalement déposées contre lui, en novembre 2017, plus de quatre ans après cette nuit.
Le violeur sera inscrit au registre des délinquants sexuels pour une période de 20 ans.
De courageuses femmes pro-vie reçoivent des menaces et des vidéos de viols
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :
C'est vous dire qu'être pro-vie n'est pas de tout repos, il faut être prêt à être calomnié, perdre des droits et se faire menacer. Il est difficile d'imaginer à quel point ces menaces peuvent être violentes, vicieuses et illogiques ; après tout, les partisans enragés de l'avortement qui sont la source de ces menaces, ne peuvent prétendre être pour le respect de la femme en en menaçant, surtout de cette façon-là. Extrait de LifeSiteNews :
Il y a huit mois, l’organisation pro-vie Live Action a publié une vidéo de trois minutes sur une jeune femme donnant un témoignage extraordinairement puissant sur son viol et sa grossesse. Jennifer Christie a expliqué à l’Assemblée législative de l’Iowa qu’elle avait été brutalement violée lors d’un voyage d’affaires, son corps meurtri ayant été laissé dans une cage d’escalier après l’attaque.
Malgré les horreurs qu’elle avait endurées, elle ne parlait pas au nom des victimes d’actes criminels, disait-elle. Elle parlait plutôt au nom des 32 000 femmes devenues enceintes après un viol — et des 75 % de ces femmes « qui donnent la vie à nos enfants ».
Mme Christie représentait Save the One, une organisation qui représente des personnes qui ont été conçues dans le viol, ainsi que des mères — comme elle-même — qui ont des enfants conçus par agression sexuelle.
[...]
La vidéo est devenue virale, recevant 1,4 million de visionnements jusqu’à maintenant. Jennifer s’attendait à des réactions pour avoir pris position. Tous les militants pro-vie le font. Ce à quoi elle ne s’attendait pas, c’est la perversité et la haine que certains pro-avortement allaient déchaîner contre elle.
Après que la vidéo soit devenue virale, quelqu’un lui a envoyé une vidéo de viol d’une femme. Il a été envoyé sur son compte Facebook personnel, par l’intermédiaire du compte d’un ami qui avait été piraté. La police lui a dit que c’était « probablement de la pornographie de viol »...
Violée à 13 ans, cette jeune fille choisit la vie malgré toutes les pressions qu’elle subissait pour qu’elle avorte son fils
Kali et son fils Smitlee.
Par Nancy Flanders (Live Action News) — traduit par Campagne Québec-Vie
À l’âge de 13 ans, Kali a été violée par un inconnu. Le viol l’a laissée dans un état d’anxiété et de honte tel, qu’elle ne voulait en parler à personne. Elle en a été si anxieuse qu’elle en perdit 20 lb (9 kg) et en tomba malade. Et puis, elle s’est rendu compte qu’elle était enceinte, et sa vie a basculé une fois de plus. Pourtant, en dépit des pressions la poussant vers l’avortement, elle a maintenu fermement sa décision de donner naissance à son enfant et de l’élever.
« J’ai tout dévoilé lorsque j’ai appris que j’étais enceinte. J’en étais à 12 semaines », a-t-elle expliqué à Live Action News. « J’étais au 3e mois de grossesse, et cela a donc pris 3 mois pour que ma famille sache ce qui était arrivé. Ma mère a pleuré et m’a assuré qu’il n’y aurait pas de problèmes. Elle m’appuyait à 100 %. J’étais à l’hôpital en train de vomir lorsque j’ai appris la nouvelle de ma grossesse ; elle m’a regardée et m’a dit : “Tu sais quoi ? Il n’y aura pas de problèmes”. Elle m’a déclaré qu’elle m’aiderait, quelle que fût ma décision. Elle a toujours été contre l’avortement, et quand je lui ai dit que je voulais garder le bébé, elle a pleuré et m’a répondu qu’elle m’aiderait de tous ses moyens. Elle a été mon soutien à travers tout ce qui a suivi. »
La mère et le beau-père de Kali étaient les seuls à appuyer Kali dans son choix pour la vie dès le tout début. Les amis et les membres de sa famille l’ont exhorté à avorter, et quand elle a refusé, les rumeurs et l’intimidation ont commencé à la submerger.
Lire la suiteVoici comment Planned Parenthood m’a aidée après que je fus violée
Jamie lors d’un rassemblement de pro-vie (Defund Planned Parenthood)
Par Jamie Jeffries, Survivante de viol (prolifewife) — traduit par Kori Caignou pour Défenseurs de La Vie
J’avais l’intention d’écrire ce billet depuis un bon moment maintenant, mais avec tant de bon travail dans le mouvement pro-vie actuellement, c’est difficile de trouver le temps de retourner dans un endroit aussi sombre. Il y a de nombreuses idées fausses circulant autour d’une organisation en particulier et sur la façon dont elle aide les jeunes femmes. Donc, autant je n’aime pas raconter ce témoignage, autant je pense que c’est nécessaire pour protéger les autres comme moi.
En hiver 2007, j’avais presque 17 ans. Je venais de passer des tests du lycée et j’attendais le semestre de printemps au collège. Une nuit, je suis arrivée à ce que je m’attendais être une soirée de cinéma avec plusieurs de mes amis. Cependant, je me suis retrouvée enfermé dans un appartement avec un gars que je ne connaissais pas. Il n’a pas accepté un non pour réponse. Mon corps ne coopérerait pas pour combattre. J’étais figée, en état de choc et angoissée. Après ce qui sembla être des heures, mais en fait, il s’était écoulé moins d’une, je me suis fait demander de le conduire dans ma voiture à sa destination. Là, il est sorti et il est finalement parti. Heureusement, je ne l’ai jamais revu depuis.
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