Une femme devenue enceinte à 15 ans à la suite d’un viol témoigne avec force contre l’avortement
Ayala Isenberg.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
11 janvier 2024 (LifeSiteNews) — Une jeune femme qui a choisi la vie pour le bébé qu’elle a conçu à la suite d’un viol s’est élevée contre la rhétorique pro-avortement qui utilise des situations tragiques comme la sienne pour justifier les avortements.
Dans une entrevue accordée à la nouvelle émission en ligne de Students for Life of America « Let’s Talk About Life » animée par Christine Yeargin et Autumn Higashi, la jeune Ayala Isenberg (alors Harrison), âgée de 20 ans, a témoigné du fait qu’elle est devenue militante pro-vie après avoir conçu à la suite d’un viol lorsqu’elle était jeune adolescente et avoir choisi de ne pas se faire avorter.
« Je trouve assez insultant, honnêtement, d’utiliser des femmes comme moi et nos enfants pour alimenter le discours [des partisans de l’avortement], et surtout pour le profit économique de l’industrie de l’avortement », a déclaré Ayala Isenberg. « Je trouve cela insultant parce que je pense que l’on parle de femmes comme moi et de nos enfants. »
Cette jeune mère engagée de Charlotte, en Caroline du Nord, que les animateurs ont qualifiée d’« énergique » et de « pleine de fougue », a raconté son histoire dévastatrice : elle a été « violée plus de fois que je ne peux le compter » au cours de quatre années d’abus qui ont commencé alors qu’elle n’était qu’une petite fille.
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Lianna Rebolledo.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Lianna Rebolledo, fondatrice de Loving Life, s’est récemment entretenue avec Lila Rose, présidente et fondatrice de Live Action, pour discuter de son expérience de choix de vie pour son bébé après avoir été violée.
À l’âge de 12 ans, Lianna Rebolledo se trouvait dans un petit centre commercial de Los Angeles lorsque deux hommes l’ont enlevée, violée à plusieurs reprises et laissée pour morte. À son retour de l’hôpital, elle a lutté contre la dépression et a tenté de se suicider en prenant tous ses médicaments d’un coup. Elle a été emmenée à l’hôpital où elle a appris qu’elle était enceinte.
« Le médecin m’a dit de ne pas m’inquiéter », a déclaré Mme Rebolledo à Rose, « parce que c’était légal — l’avortement était légal. Mais dans ces moments-là, on ne veut entendre que de la gentillesse, on a besoin de sympathie, on a besoin d’amour, on a besoin de soins. Je me suis donc demandé pourquoi il me disait : “Tu peux toujours te faire avorter. Tu n’as même pas besoin de payer pour cela” ».
Mme Rebolledo a déclaré qu’elle savait qu’elle avait un bébé en elle et elle a refusé de se faire avorter. Selon elle, les jeunes filles victimes d’agressions sexuelles qui deviennent enceintes n’ont pas besoin d’avortement, mais les avorteurs cherchent à tirer profit de leur traumatisme.
Lire la suiteUne femme conçue lors d’un viol déclare qu’il est « insultant » de l’appeler « le bébé du violeur »
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : akachai studio/Adobe Stock
Une femme conçue lors d’un viol s’est élevée contre le discours pro-avortement dans une lettre au rédacteur en chef du Times-Picayune/The New Orleans Advocate.
Amber Dubois est une épouse et une enseignante dont la mère a été violée pendant son adolescence. Sa mère ne vivait pas près de sa famille et n’était pas croyante, mais elle n’a pas avorté — ce que beaucoup d’autres auraient pu envisager, selon Amber Dubois.
« Au lieu de cela, elle me dit encore aujourd’hui que je suis la meilleure décision qu’elle ait jamais prise », écrit-elle. « Elle m’a dit qu’elle savait que j’étais une vie humaine et que le cadeau d’une belle vie l’emporterait sur le cauchemar d’être violée. Elle a convenu que je ne devais pas être tuée à cause du crime horrible de mon père biologique. Elle a décidé que je serais son enfant, quoi qu’il arrive ».
Nombreux sont ceux, même parmi ceux qui se disent pro-vie, qui affirment que des exceptions aux lois protégeant les enfants à naître devraient être prévues pour les femmes violées. Mais, selon Mme Dubois, les enfants conçus lors d’un viol ne méritent pas d’être condamnés à mort pour les crimes de leurs parents.
Lire la suiteLe procureur général de l’Indiana dépose une poursuite contre l’avorteuse qui a fait traverser la frontière de l’État à une victime de viol
L'avorteuse Caitlin Bernard.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CBS News
2 décembre 2022, Indianapolis (LifeSiteNews) — Le procureur général républicain de l’Indiana, Todd Rokita, a déposé mercredi une action administrative contre l’avorteuse Dr Caitlin Bernard, l’accusant d’avoir violé les lois de l’État et les lois fédérales dans le cas d’une jeune fille de dix ans emmenée au-delà des frontières de l’État cet été pour un avortement.
Le 1er juillet, l’Indianapolis Star a rapporté que trois jours après que la Cour suprême des États-Unis ait rendu sa décision dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization renversant Roe v. Wade, Bernard « a reçu un appel d’un collègue, un médecin de l’Ohio spécialisé dans la maltraitance des enfants. Quelques heures après l’action de la Cour suprême, l’État de Buckeye avait rendu illégal tout avortement après six semaines. Ce médecin avait dans son cabinet une patiente de 10 ans, enceinte de six semaines et trois jours... La jeune fille a rapidement pris le chemin de l’Indiana pour être prise en charge par Bernard. »
Les partisans de l’avortement ont rapidement diffusé l’histoire afin de susciter la peur quant aux effets supposés qui résulteraient de ce qu’on laisse les États fixer leurs propres lois sur l’avortement, tandis que les pro-vie et d’autres personnes ont remis en question l’histoire en raison de son manque de détails corroborants. Mais plus tard dans le mois, l’histoire a été confirmée par l’inculpation de Gershon Fuentes, 27 ans, immigrant illégal et petit ami de la mère de la victime. Les révélations ultérieures sur l’affaire ont suscité des spéculations quant à la possibilité que la jeune fille ait en fait été emmenée en Indiana pour avorter afin d’éviter d’identifier son violeur.
Le 30 novembre, le bureau de Rokita a annoncé le dépôt d’une plainte administrative contre Bernard, sur la base de son « propre témoignage sous serment » indiquant « qu’elle a violé les lois fédérales et de l’Indiana relatives à la vie privée des patients et au signalement des abus sur les enfants ».
Lire la suiteLe violeur d’une fillette de 10 ans de l’Ohio est un étranger en situation irrégulière et s’avère être le concubin de sa mère
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie
16 juillet 2022, Ohio (LifeSiteNews) — De nouveaux développements sont apparus dans l’affaire de la fillette de 10 ans violée dans l’Ohio et emmenée en Indiana pour un avortement, et soulèvent de nouvelles questions sur les causes profondes de la tragédie.
Le 1er juillet dernier, l’Indianapolis Star a rapporté que trois jours après que la Cour suprême des États-Unis ait rendu sa décision dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization renversant Roe v. Wade, « Dr Caitlin Bernard, un gynécologue-obstétricien d’Indianapolis, a reçu un appel d’un collègue, un médecin spécialisé dans la maltraitance des enfants dans l’Ohio. Quelques heures après l’action de la Cour suprême, l’Ohio avait rendu illégal tout avortement après six semaines de grossesse. Or, ce médecin avait dans son cabinet une patiente de 10 ans, enceinte de six semaines et trois jours... la fillette était bientôt en route vers l’Indiana pour être soignée par Bernard. »
Beaucoup ont mis en doute cette histoire en raison du manque de détails, de l’absence de preuves corroborantes accessibles au public et des antécédents de Bernard en matière de défense de l’avortement, mais le 13 juillet, les autorités ont confirmé la véracité de cette histoire en inculpant Gerson Fuentes, 27 ans, pour ce crime. Il aurait « avoué avoir violé l’enfant à au moins deux reprises » et encourt une peine de prison à vie.
Après l’annonce de la nouvelle, le service américain de l’immigration et des douanes (ICE) a confirmé à Fox News que Fuentes est un ressortissant guatémaltèque en situation irrégulière aux États-Unis et que l’agence l’a placé en détention en vue d’une éventuelle expulsion. Selon les conservateurs, cette révélation rend la mauvaise sécurité des frontières et l’application laxiste des lois sur l’immigration par le gouvernement fédéral [de Biden] en partie responsable du crime.
Le 14 juillet, la mère de la victime a déclaré à la journaliste de Telemundo María Vargas-Pion que sa fille allait « bien » et que « tout » ce qui a été dit dans la presse au sujet de Fuentes « est un mensonge ».
Lire la suiteLa Cour suprême du Mexique invalide une loi limitant au 1er trimestre de la grossesse les avortements après viol
Par Anne Marie Williams (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Daniel Jedzura/AdobeStock
La Cour suprême de justice de la nation du Mexique (SCJN) a jugé inconstitutionnel un article du Code pénal d’un État qui stipulait que les avortements après un viol ne doivent avoir lieu qu’au cours du premier trimestre.
La SCJN s’est réunie virtuellement pour statuer sur une affaire de 2018 concernant une jeune fille mineure atteinte de paralysie cérébrale de l’État du Chiapas, qui est devenue enceinte à la suite d’un viol. Lorsque la jeune fille s’est présentée dans un hôpital public de la ville frontalière de Tapachula, elle a été refusée parce qu’elle était enceinte de plus de 90 jours (trois mois). Bien que 30 des 32 États mexicains autorisent l’avortement à la suite d’un viol, l’âge gestationnel limite pour ce type d’avortement a toujours été de 12 semaines, soit 90 jours. La jeune fille s’est fait avorter ailleurs.
Un article de l’Agence France Presse indique que la jeune mineure et sa mère se sont vu accorder des dommages financiers dans la décision du tribunal, parce que la décision de l’hôpital de Tapachula « implique une ignorance totale de la dignité humaine » et parce que « le refus de l’autorité sanitaire a entraîné une série de violations graves des droits humains de la victime et de sa mère ».
Les mêmes mots de compassion, de chaleur et de compréhension que le tribunal a adressés à la jeune mère qui avait subi l’injustice brutale du viol n’ont pas été étendus à son enfant à naître.
Comme la jeune mère était enceinte de plus de 90 jours, elle était au moins enceinte de trois mois au moment où son bébé a été avorté. À cet âge, le cœur du fœtus bat, son nez et ses lèvres sont formés, ses reins produisent de l’urine, ses empreintes digitales se développent, il s’entraîne à avaler et il peut sucer son pouce. Tous ses organes sont présents et il est sensible au toucher et capable de ressentir la douleur. Mais l’humanité de l’enfant est passée inaperçue et n’a pas été reconnue par la Cour suprême mexicaine, alors qu’il a été victime lui aussi d’une violation de ses droits humains ─ le meurtre intentionnel d’une personne vulnérable et innocente.
Bien que l’arrêt de la Cour suprême se limite au seul cas du Chiapas, les militants de l’avortement sont susceptibles d’utiliser cette affaire comme un précédent pour tenter d’étendre l’avortement légal à tout le pays. Le jour même où l’arrêt a été rendu, l’État d’Hidalgo est devenu le troisième État du pays à légaliser l’avortement dans les cas autres que le viol. La décision de la Cour suprême fait également suite à une déclaration du président mexicain lors d’une conférence de presse en avril, annonçant que des termes tels qu’« autonomie reproductive » et « services de santé sexuelle et reproductive » ne seraient pas ajoutés à la Constitution du pays. La Chambre des députés mexicaine avait fait pression en mars pour que ces termes soient ajoutés, ce qui était considéré par beaucoup comme un pas vers la légalisation de l’avortement dans tout le pays.
Rescapée d’un viol : « Toute femme est assez forte » pour choisir la vie plutôt que l’avortement
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : tirachardz/Freepik
Dans un documentaire intitulé « Except in Cases of Rape » (Sauf en cas de viol), Liz Carl a raconté son histoire. Droguée et violée à 17 ans alors qu’elle était en dernière année de lycée, elle a découvert quelques semaines plus tard qu’elle était enceinte. Liz a été élevée dans la religion catholique, elle dit qu’elle savait « ce qu’était un avortement » et elle connaissait bien l’existence du mouvement pro-vie. Mais elle a tout de même envisagé l’avortement, déclarant : « Quand je me suis retrouvée dans ma situation, j’ai eu l’impression de ne pas avoir le choix. J’étais vulnérable et il me semblait qu’à ce moment-là, c’était la solution de facilité... Voilà pourquoi cela ne devrait pas être une option. »
Elle a pris rendez-vous dans un centre d’avortement. Mais le jour de l’avortement, la sonnerie du réveil qu’elle avait programmé ne s’est pas déclenchée, elle s’est réveillée trop tard et a manqué le rendez-vous. Elle n’en a pas repris d’autre. Au lieu de cela, elle a décidé de mettre au monde son bébé.
Liz ne se sentait pas prête à élever un enfant, et elle a plutôt choisi de confier son fils à des parents adoptifs. Elle explique : « J’étais jeune. On m’élevait encore. Ma mère me préparait mes lunchs tous les jours pour l’école et je n’étais pas en mesure d’être un parent. » Lorsqu’elle a rencontré le couple qu’elle allait choisir comme parents adoptifs de son enfant, Brian et Jen, elle a senti que « c’était la bonne chose à faire. À un moment de ma vie où il y avait tant de malheurs, cela m’a fait du bien d’avoir enfin quelque chose de bon. »
Des années plus tard, elle ne regrette pas l’adoption. Elle dit : « Ils forment une famille maintenant. Nous sommes, tous ensemble, une famille géante, confuse et désordonnée. Mais c’est génial. Mon fils est là où il faut. »
Lire la suite« Nous allons nous en sortir ensemble » : une femme enceinte suite à un viol s’est sentie soulagée après avoir choisi de garder son bébé
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Shauna Prewitt a été violée durant sa dernière année d’université et est devenue enceinte à la suite de ce viol. Plutôt que de choisir l’avortement après le viol, elle a choisi la vie, et a raconté son histoire dans un documentaire intitulé « Sauf en cas de viol ».
Prewitt dit avoir cherché de l’aide auprès de conseillers du campus. Ils l’ont encouragée à avorter, lui disant que la naissance de son enfant serait trop traumatisante pour elle :
Quand j’ai découvert que j’étais enceinte, j’ai demandé l’aide de quelques conseillers du campus. Et tous les trois m’ont dit des femmes qui sont violées, qu’il est très traumatisant pour elles d’avoir des enfants survenant de ces viols. Je leur ai demandé si elles avaient déjà conseillé des femmes qui étaient dans ma situation. Ils m’ont répondu que non, mais que c’était une question de connaissance commune.
Mais Prewitt ne voulait pas avorter. Elle a ressenti un sentiment de camaraderie envers son bébé à naître.
Je ne pouvais vraiment pas comprendre ce qu’ils me disaient, car même si je comprenais ce qu’ils disaient — que la vie serait peut-être difficile pour mon enfant s’il découvrait un jour les circonstances de sa conception.
Je n’ai ressenti que de l’amour pour mon enfant. J’avais l’impression que nous étions en quelque sorte des coéquipiers dans cette maltraitance, que nous traversions cette épreuve ensemble. Je n’arrivais pas à me décider à aller dans une clinique pour me faire avorter.
Lorsque Prewitt a décidé de ne pas avorter, elle a été remplie de soulagement et de joie.
Je me souviens très bien du jour où j’ai décidé d’avoir mon enfant, et je crois que c’était la première fois que je souriais en trois mois. C’était un tel soulagement. Et j’ai ressenti une joie absolue en sachant que mon enfant allait naître. Et je me suis dit : « On va y arriver, et on va y arriver ensemble. »
Prewitt ne voyait pas sa fille à naître comme une ennemie. Au contraire, elle avait l’impression que son bébé était un partenaire dans sa guérison, un enfant pour lequel elle devait se battre.
Lire la suiteUn artiste influent sur TikTok déclare ses opinions pro-vie à ses 26 millions d’adeptes
Naim Darrechi.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (rognée) : Instagram
Un artiste espagnol influent sur TikTok, comptant plus de 26 millions d’adeptes, s’est déclaré pro-vie le mois dernier, suscitant à la fois des éloges et des réactions négatives. Il a expliqué qu’il pense que l’avortement « ne devrait pas être légal ou gratuit, point final. Parce que c’est tuer quelqu’un ».
Dans une série de vidéos répondant aux questions de ses admirateurs, Naim Darrechi, 19 ans, musicien et auteur d’un livre, a livré ses opinions et ses pensées sur l’avortement. Il savait que ce qu’il avait à dire sur ce sujet controversé pourrait provoquer des remous, mais il a décidé de le dire quand même.
« Un avortement, c’est interrompre une vie », a-t-il dit. « Quand une femme est enceinte, si elle ne prend rien, si elle n’avorte pas, le cycle naturel va faire émerger une vie. »
Il a ajouté : « Mais ici, un des plus grands arguments des gens qui sont en faveur de l’avortement, c’est : “non, mais le fœtus ne souffre pas, ça n’a rien à voir, il ne souffre pas”. Ici, la question n’est pas de savoir s’il souffre ou non. La question ici, c’est qu’on lui enlève la vie ».
Un enfant à naître souffre effectivement [sauf sans doute lors des avortements les plus tôt comme ceux opérés par pilules dites « du lendemain »*] pendant un avortement, car son corps est déchiré par la machine à succion dans le cas d’un curetage du premier trimestre ou par les outils de démembrement de l’avorteur dans le cas d’un curetage du deuxième trimestre. La pilule abortive affame l’enfant à naître et, lors d’un avortement par induction au troisième trimestre, les enfants à naître ─ capables de survivre en dehors de l’utérus ─ sont tués lorsque l’avorteur provoque un arrêt cardiaque. L’avortement n’a rien de paisible ou d’indolore, et les chercheurs ont découvert que les enfants à naître sont capables de ressentir la douleur dès la huitième semaine de grossesse. Cependant, malgré ces faits, la capacité de ressentir la douleur ne change rien au droit à la vie d’un individu.
Lire la suiteViolée à 14 ans, elle choisit de donner le jour à son bébé malgré les pressions dont elle était l’objet
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie
La Canadienne Patti Harrison n’avait que 14 ans lorsqu’elle fut brutalement violée par plusieurs hommes, elle fut aussi sauvagement battue et gardée captive dans un sous-sol pour plusieurs jours. Harrison a récemment raconté son histoire lors d’un événement parrainé par les clubs Mac Lifeline et Queen’s Alive.
Harrison fut dépressive après son viol et tenta de mettre fin à sa vie, se retrouvant à l’urgence où elle découvrit qu’elle était enceinte de l’un de ces violeurs ; elle venait d’avoir 15 ans.
Du côté de son père, plusieurs membres de sa famille voulaient vraiment qu’elle mette fin à sa grossesse, parce que ses violeurs étaient noirs et que donc le bébé était métis ; Harrison raconte : « Mon grand-père paternel m’avertit qu’il me déshériterait si je gardais le bébé ». En fait, la chose qu’elle dit avoir été le plus difficile en choisissant la vie était que cela mettrait fin à sa relation avec son grand-père, de qui elle a été très proche depuis l’enfance. Son grand-père tint promesse et la déshérita. Maintenant, 25 ans plus tard, Harrison ne parle presque plus à sa famille du côté de son père, car la plupart d’entre eux l’ont jugé comme étant une très mauvaise influence pour avoir donné naissance à son enfant. Par contre ses parents eux l’ont encouragée et supportée après le choc initial et l’aidèrent du mieux qu’ils le purent.
Sa mère l’amena à Rose of Durham, une maison pour des adolescentes enceintes, ainsi elle pouvait vivre sa grossesse entourée de personnes qui voulaient son bien et celui de son bébé. Harrison raconte :
Lire la suiteIls m’ont donné le courage de vivre ma grossesse, c’était tellement différent de tous ces médecins lors de mes échographies qui eux m’encourageaient et cherchaient à me convaincre d’avorter. Ils me dirent toutes sortes d’horreur comme : mon fils serait difforme, il ne serait pas en bonne santé et ne se rendrait même pas à la naissance, j’étais si jeune après tout et j’avais toute ma vie devant moi. Ils m’ont donné toutes les raisons du monde pour que je ne le garde, mais aucune pour que je le garde.