Voici comment les médias pro-avortement instrumentalisent les décès maternels
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DC Studio/Freepik
Plusieurs médias ont suivi l’exemple de ProPublica en faisant du sensationnalisme et en instrumentalisant l’idée de décès « évitables » liés à la grossesse, en se concentrant sur des cas individuels qui se sont produits dans des États dotés de lois protégeant les enfants à naître contre l’avortement provoqué. Ces médias ont toutefois ciblé les États pro-vie et ignoré les décès maternels similaires survenus dans des États pro-avortement — des décès également qualifiés d’« évitables ».
Ils ont ainsi construit le faux récit selon lequel les lois pro-vie tuent les femmes.
Cependant, nous devrions vraiment prêter attention à « l’homme derrière le rideau », pour ainsi dire. Ce qui se cache derrière ce rideau, c’est le fait suivant : quel que soit l’État ou ses lois sur l’avortement, la plupart des décès liés à la grossesse sont considérés comme « évitables ».
En bref :
- Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et d’autres sources savent depuis longtemps que la plupart des décès liés à la grossesse sont classés comme « évitables », mais les médias pro-avortement utilisent ce terme pour choquer dans leurs reportages sur les décès individuels.
- Collectivement, 80 % (ou quatre sur cinq) des décès liés à la grossesse aux États-Unis sont considérés comme « évitables », selon le CDC.
- Même dans les États favorables à l’avortement, la grande majorité des décès liés à la grossesse ont été jugés « évitables ». Les médias pro-avortement n’en ont pas tenu compte.
- La « première cause sous-jacente de décès lié à la grossesse », soit 23 %, est « l’état de santé mentale » (y compris les suicides et les overdoses ou empoisonnements liés à l’abus de substances). Les médias pro-avortement ont ignoré cette cause, car leur objectif n’était pas de prévenir davantage de décès « évitables ». Leur objectif était de trouver des cas spécifiques qu’ils pourraient utiliser pour tenter de mettre fin aux lois qui protègent les êtres humains les plus innocents et sans défense de la société.
La famille de Nevaeh Crain déclare que deux hôpitaux sont « responsables de sa mort », par « négligence médicale »
Par Kelli (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Khunatorn/Adobe Stock
Le jour des élections, KFDM 6 News à Beaumont, au Texas, a publié un article reprenant les remarques des parents de Nevaeh Crain, une jeune femme décédée l’année dernière en même temps que son bébé à naître, en raison d’une septicémie qui n’avait pas été correctement diagnostiquée ni traitée à temps.
Les parents de Nevaeh Crain s’étaient initialement adressés à ProPublica, un média libéral qui a admis avoir recherché des décès de femmes dans des États favorables à l’avortement afin de jeter le blâme sur leurs lois pro-vie. Des médecins sont intervenus, affirmant que ce cas, et d’autres couverts par ProPublica, sont des exemples de négligence médicale qui peuvent se produire, et en fait se produisent dans les États, indépendamment de leurs lois relatives à l’avortement.
Cependant, les parents de Crain, Robert et Candace Fails, ont déclaré à la chaîne de télévision locale que l’histoire tragique de leur fille était utilisée pour dépeindre un récit politique inexact. C’est ce qu’a rapporté KFDM :
« ... la famille affirme que la mort de Nevaeh est utilisée à des fins politiques alors qu’elle déclare que les hôpitaux sont à blâmer ».
« Je veux qu’ils s’en prennent aux hôpitaux Baptist et Saint Elizabeth parce qu’ils sont responsables de sa mort », a déclaré M. Fails.
Les hôpitaux dans lesquels Crain s’est rendue au cours des dernières 24 heures de sa vie n’ont pas su la soigner correctement. Selon KFDM, dont l’article semble largement correspondre au rapport de ProPublica (soulignement ajouté) :
Lire la suiteLe jour de sa fête prénatale, Nevaeh s’est réveillée avec un mal de tête, qui a été suivi de nausées, de fièvre, de frissons et de douleurs abdominales. Ses parents affirment qu’elle a passé quatre heures à vomir dans le hall de l’hôpital Baptist et que son bébé n’a pas été évalué malgré ses plaintes de douleurs au ventre.
« Ils disent qu’ils lui ont fait un prélèvement dans la gorge », a déclaré Mme Fails. « Elle avait un streptocoque, ils l’ont renvoyée chez elle avec des antibiotiques ».
Nevaeh est rentrée chez elle, mais vers 3 heures du matin, elle a réveillé sa mère en se plaignant de l’aggravation des douleurs et de la dureté de son abdomen. Cette fois, la famille s’est rendue à l’hôpital CHRISTUS Saint Elizabeth.
« Elle y est restée environ trois ou quatre heures et ils ont dit que le rythme cardiaque du bébé était bon et fort », a déclaré Mme Fails. « Ils ont dit qu’ils allaient la laisser sortir même si elle avait une forte fièvre, une infection et que sa tension artérielle était encore élevée. »
Une femme est-elle morte à cause de l’interdiction de l’avortement aux États-Unis ? Non…
Amber Thurman et son fils en 2020.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Facebook
Les grands médias se sont jetés goulûment sur un triste fait divers survenu aux Etats-Unis : une femme est morte après avoir contracté une septicémie consécutive à la prise de pilules abortives, et c’est la faute — bien entendu — à la révocation de Roe v. Wade qui a permis à certains Etats de repénaliser l’avortement. Amber Thurman, 28 ans, aurait pu être sauvée si l’hôpital qui l’accueillit n’avait pas eu peur de pratiquer une procédure de dilatation et curetage (D&C) pour vider son utérus alors que l’avortement chimique avait été incomplet. Les faits étaient survenus en août 2022, alors que l’Etat de la victime, la Géorgie, venait d’interdire les avortements à plus de six semaines de grossesse : les médecins auraient tant attendu pour lui prodiguer les soins nécessaires, qu’elle en serait morte.
Une récente publication sur le média ProPublica s’est fondée sur la consultation de « documents confidentiels » pour déclarer qu’il s’agissait du premier décès officiellement déclaré « évitable » lié à un avortement non procuré. L’article, très court, complètement à charge et écrit depuis un point de vue ouvertement « pro-IVG », donne peu de détails permettant de justifier son point de vue.
Lire la suitePlus de 100 canadiennes ont été sérieusement lésées par la pilule abortive — l’une d’entre elles en est morte
Par Pete Baklinski (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Les militants canadiens de l’avortement ont salué la pilule abortive comme la méthode de référence pour mettre fin à la vie d’un enfant à naître, en soulignant son prétendu « bilan de sécurité exceptionnel ». Mais, selon le site internet du gouvernement canadien qui suit les effets indésirables des médicaments, plus de 100 femmes canadiennes ont été gravement blessées par le protocole de la pilule abortive depuis qu’elle est devenue disponible au Canada en 2017.
Une jeune femme de 19 ans, ainsi que son bébé, est morte tragiquement après avoir utilisé les pilules mortelles, selon la base de données en ligne des effets indésirables [des médicaments] au Canada.
Le « Programme Canada Vigilance » est utilisé par le ministère de la Santé du gouvernement pour suivre les réactions indésirables, ou effets secondaires, aux médicaments et autres produits de santé utilisés par les Canadiens. Les professionnels de la santé, tels que les médecins, soumettent volontairement des rapports s’ils soupçonnent qu’un médicament a nui gravement à leurs patients.
Les programmes de ce type agissent comme un système d’alerte précoce, permettant au gouvernement de retirer un médicament du marché avant qu’il ne nuise à d’autres personnes. L’un des rappels les plus connus concerne la thalidomide, un médicament de fabrication allemande largement utilisé dans les années 1950-60 pour traiter les nausées chez les femmes enceintes. Ce médicament, commercialisé au Canada sous le nom de « Kevadon », avait pour effet secondaire dévastateur de provoquer de graves malformations congénitales chez les enfants in utero. Le gouvernement canadien a rappelé le médicament en 1962, mais pas avant qu’il ait déjà causé des malformations chez une centaine de bébés.
Lire la suiteDes chercheurs affirment que le taux de mortalité maternelle aux États-Unis a été largement surestimé
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DC Studio/Freepik
Une nouvelle étude publiée dans l’American Journal of Obstetrics and Gynecology révèle qu’un simple changement dans la manière de remplir les certificats de décès pourrait avoir entraîné une surestimation du taux de mortalité maternelle aux États-Unis.
En 2003, une case a été ajoutée aux certificats de décès pour demander si la personne décédée était enceinte au moment du décès ou à une date proche ; cela a conduit à une augmentation supposée de 143 % des décès dus à la mortalité maternelle depuis 1999. Mais les chercheurs ont examiné les données du National Center for Health Statistics (NCHS) et ont constaté que les décès dus à la mortalité maternelle étaient en réalité restés relativement stables, avec une augmentation de seulement 2 % au cours de cette période.
« Le fait que certains de ces rapports fassent état d’une multiplication par trois de la mortalité maternelle a suscité beaucoup d’inquiétude et d’appréhension, mais ce n’est pas ce que nous avons constaté. Nous avons trouvé des taux faibles et stables », a déclaré au Washington Post K.S. Joseph, auteur principal de l’étude et professeur aux départements d’obstétrique et de gynécologie et à l’École de santé publique et des populations de l’université de Colombie-Britannique.
Lire la suiteUn chercheur pro-vie critique une nouvelle étude sur la mortalité des adolescentes enceintes
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixel Shot/Adobe Stock
8 février 2024 (LifeSiteNews) — Une nouvelle étude canadienne qui montre que la grossesse chez les adolescentes serait liée à des taux plus élevés de décès prématurés ne devrait pas être utilisée pour justifier l’avortement, a déclaré un universitaire pro-vie.
La nouvelle étude de JAMA Network Open aurait trouvé que « le risque de décès prématuré était 1,5 fois plus élevé chez les adolescentes ayant vécu une grossesse et plus de deux fois plus élevé chez celles ayant vécu plusieurs grossesses pendant leur adolescence », selon l’analyse du professeur Michael New. « Elle aurait également découvert que le risque de décès prématuré était plus élevé chez les adolescentes canadiennes plus jeunes qui sont devenues enceintes. »
« Fait intéressant, l’étude aurait prétendument trouvé que les adolescentes canadiennes enceintes qui ont avorté avaient un taux de mortalité plus faible que les adolescentes canadiennes enceintes qui ont mené une grossesse à terme », a écrit New pour National Review.
New, chercheur à l’Institut Charlotte Lozier et professeur à l’Université catholique d’Amérique, a déclaré que ces résultats ne devraient pas être utilisés pour affirmer que l’avortement est bénéfique.
Lire la suiteLa légalisation de l’avortement rend les Africaines plus vulnérables. Les statistiques sur la mortalité maternelle le prouvent
Par Everhart LSN Africa — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Meshack Enock Mwakibuja/Pexels
24 novembre 2023 (LifeSiteNews) — Un argument courant en faveur de la légalisation de l’avortement est que les femmes se feront avorter de toute façon, et si l’avortement est illégal, il ne sera pas sécuritaire et des femmes en mourront. Par conséquent, il est préférable de légaliser l’avortement même si l’on s’y oppose moralement. Cet argument est censé être puissant parce qu’il ne repose sur aucune position controversée concernant les droits de l’enfant ou la permissivité morale de l’avortement.
L’une des fonctions essentielles de la loi étant d’assurer la sécurité des citoyens, il est avancé que la loi devrait protéger les femmes en leur permettant d’avorter légalement (et donc, suppose-t-on, « en toute sécurité »). L’argument du « droit à la vie » a même été inversé pour s’appliquer aux femmes : si des femmes meurent à la suite d’un avortement pratiqué dans des conditions dangereuses, leur droit à la vie a été violé par l’interdiction de l’avortement par l’État — et, par conséquent, cette interdiction ne devrait plus être maintenue. On prétend que la légalisation de l’avortement réduira les décès (maternels) dus à l’avortement et, puisque l’avortement est comptabilisé parmi les décès maternels, réduira la mortalité maternelle dans son ensemble.
Lire la suiteLe CDC publie des données montrant une baisse de la mortalité maternelle depuis le renversement de l’arrêt Roe
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pikist
Des données provisoires publiées par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) montrent que, contrairement aux affirmations des partisans de l’avortement selon lesquelles les femmes mourraient si elles n’ont pas accès à l’avortement, la mortalité maternelle semble avoir diminué depuis la chute de l’arrêt Roe v. Wade en juin 2022, pour revenir aux chiffres antérieurs au covid.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit le décès maternel comme « le décès d’une femme enceinte ou le décès dans les 42 jours suivant une interruption de grossesse, quels que soient la durée et le lieu de la grossesse, pour toute cause liée ou aggravée par la grossesse ou sa prise en charge, mais non pour des causes accidentelles ou fortuites. »
Lire la suiteUne étude affirme à tort que l’interdiction de l’avortement entraîne des taux de mortalité maternelle plus élevés
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : gpointstudio/Adobe Stock
Une nouvelle étude largement diffusée est utilisée pour dénigrer les lois pro-vie en établissant un lien entre les États qui protègent les bébés à naître et des taux de mortalité maternelle plus élevés.
L’étude provient du Commonwealth Fund, un groupe de recherche pro-avortement qui a suggéré que le problème pourrait être résolu en autorisant la mise à mort d’un plus grand nombre de bébés à naître lors d’avortements volontaires.
Laurie Zephyrin, coauteur de l’étude, a déclaré à USA Today que les États devraient élargir l’accès aux avortements s’ils veulent améliorer la santé maternelle et infantile.
Publiée mercredi, l’étude a trouvé que le taux de mortalité maternelle en 2020 était 62 % plus élevé dans les États ayant des lois pro-vie qui limitent ou interdisent les avortements, selon l’article. De plus, en 2019, les décès de nourrissons dans les États pro-vie étaient 15 % plus élevés dans la première semaine de leur naissance, selon l’étude.
Les chercheurs ont également découvert un accès moindre aux soins médicaux maternels dans les États pro-vie par rapport aux États pro-avortement, « notamment 32 % d’obstétriciens en moins pour les naissances et 59 % d’infirmières sages-femmes certifiées en moins pour les naissances », selon USA Today.
Les chercheurs ont prédit que le problème pourrait s’aggraver maintenant que Roe v. Wade n’existe plus, car « certains prestataires de soins de maternité seraient réticents à travailler dans des États où ils pourraient être confrontés à des contestations juridiques de leur pratique ».
Cependant, l’année dernière, au Nouveau-Mexique, certains ont mis en garde contre le contraire : les médecins et les infirmières quitteraient l’État après l’abrogation par le corps législatif d’une loi pro-vie prévoyant des protections de conscience pour les travailleurs médicaux qui s’opposent à l’avortement. En outre, très peu de gynécologues-obstétriciens pratiquent des avortements facultatifs, car ils savent que tuer des bébés à naître ne relève pas des soins de santé.
Lire la suiteLes chiffres sur les décès dus à l’avortement illégal au Mexique ont été « gonflés », reconnaît une meneuse pro-avortement
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une meneuse du mouvement féministe mexicain a été filmée en train d’admettre que les partisans de l’avortement ont déformé les chiffres des décès par avortement, dans leurs efforts visant à dépénaliser l’avortement au Mexique.
« Nous avons gonflé les chiffres », a admis Marta Lamas, l’une des fondatrices du Groupe d’information sur la reproduction élective (GIRE) et enseignante à l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM) : « À l’époque, je me souviens, nous, les femmes, nous disions “100 000 femmes meurent d’avortements clandestins”. Il s’avère que 100 000 personnes sont mortes dans tout le pays, hommes et femmes, de toutes les maladies. Nous avons gonflé les chiffres ».
Lamas s’exprimait lors d’une table ronde intitulée « Conversation sur le mouvement féministe ». Lorsqu’elle a annoncé qu’ils avaient menti, le public a ri.
Bien que la vidéo ait été filmée en 2016, elle est devenue virale tout récemment, car elle démontre les efforts que les défenseurs de l’avortement étaient prêts à déployer pour faire avancer leur programme. Le gonflement des chiffres concernant les décès liés à l’avortement n’est pas nouveau ; c’est une tactique fréquemment utilisée, même aujourd’hui aux États-Unis. Lorsque les gens craignent les dangers et la mort qui accompagnent les avortements clandestins, ils pensent que la légalisation de la procédure est le seul moyen de protéger les femmes. Malheureusement, des femmes meurent aussi à la suite d’avortements légaux — bien que leur décès soit rarement rapporté par les médias.
Frida Espinosa, de la plateforme Jeunesse et Vie, a déclaré à ACI Prensa que les groupes de défense de l’avortement dans le pays gonflent les chiffres depuis des années et « utilisent la mort par avortement clandestin comme argument, en fournissant des centaines de chiffres qui ne peuvent être vérifiés nulle part ».
« La vérité cachée derrière ces données est la manipulation et la tromperie », a-t-elle déclaré. « Et bien que ce soit quelque chose que nous sussions déjà, Marta Lamas, une militante qui a passé des années à essayer de légaliser le meurtre d’êtres humains, l’accepte. »
Bien que le Mexique soit historiquement un pays pro-vie, sa Cour suprême a dépénalisé l’avortement en septembre 2021. Il est désormais légal dans huit des États du pays, bien que des groupes comme GIRE s’efforcent de promouvoir l’avortement dans tout le pays.
Marcial Padilla, directeur de la plateforme pro-vie mexicaine ConParticipación, a déclaré que la vidéo rappelle que le travail pro-vie est loin d’être terminé, notant qu’« il est très triste de voir que dans une chose aussi grave que l’avortement, on croit à des mensonges et on utilise la santé des femmes et leur vie, précisément pour avorter et la laisser affronter seule sa grossesse ».
« Nous, les groupes pro-vie, devons continuer à agir clairement, fermement, pour défendre, et avec amour, la mère et la vie de l’enfant », a-t-elle déclaré.